Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, August 31, 2011

Gaz de schiste - sauver les truites, sauver les ruisseaux

Photo: Deborah Weisberg

Je n'ai pas pu m'empêcher de traduire cet article trouvé dans The New York Times. Les parallèles et les contrastes avec le Québec sont trop flagrants. Quand on pense au site convoité par Molopo pour forer à Saint-Marc-sur-Richelieu, tout près du ruisseau Richer que des agriculteurs tentent de réhabiliter depuis des années pour aider à la reproduction du chevalier cuivré, une espèce de poisson endémique en danger de disparaître de la rivière Richelieu, on est loin des efforts accordés ici en Pennsylvanie pour tenter de sauver les petits ruisseaux dans les montagnes, milieu convoité par les truites si prisées par les pêcheurs sportifs. Pauvre chevalier, si populaire en filet sur les tables des débuts de la colonie québécoise qu'il a presque disparu! Qui viendra à ta défense, maintenant que les gazières veulent exploiter la vallée du Saint-Laurent?

Les biologistes des pêches en Pennsylvanie terminent leur deuxième année de labeur pour tenter d'explorer les ruisseaux où vit la truite jamais jusqu'alors étudiées, dans des régions de plus en plus vulnérables aux impacts dus au développement. Armés d'équipement pour donner des électro-chocs, ils ont visités jusqu'à date des centaines de ruisseaux en danger de se faire polluer, de recevoir des sédiments ou d'autres effets venant des mines de charbon, de l'étalement urbain ou des activités gazières de la formation Marcellus. C'est le boom gazier et la fracturation qui donne au projet une urgence toute imminente.

Plusieurs collèges, universités et organismes environnementaux comme le Western Pennsylvania Conservancy and Trout Unlimited et son programmme Eastern Abandoned Mine Program, se sont joint aux travaux. Les participants doivent marcher longuement dans des régions montagneuses reculées, et donner des chocs électriques dans les ruisseaux pour tenter d'immobiliser temporairement la truite pour pouvoir les capturer, les compter et les mesurer avant de les relâcher.

Bien qu'environ 3,650 ruisseaux sont gérés en ce moment pour leur truite sauvage, plusieurs nouveaux cours d'eau devraient être suivis bientôt. Le but ultime selon Bill Worobec, un commissaire du Pennsylvania Fish and Boat Commission, est de s'assurer qu'ils reçoivent le maximum de protection avant que le poisson et leur habitat soient en danger d'être détruits.

"Ce projet est extraordinairement pro-actif, ce qui est très rare pour le gouvernement." dit M. Worobec, qui vit au nord-centre de la Pennsylvanie, une région riche en truite et en gaz de schiste. "Nous découvrons que nous avons passablement plus de truite sauvage dans nos cours d'eau que la plupart des gens s'imaginent, et nous ne voulons pas les perdre par ignorance."

Dans plus des 310 nouveaux ruisseaux visités l'an passé, quand le projet a commencé, 99 sont un habitat de reproduction pour les truites brunes et indigènes. Quand la commission a entrepris de rendre le statut des ruisseaux officiel, augmentant ainsi leur protection, l'association des mines de charbon Pennsylvania Coal Association s'est objecté, mettant au défi le protocole et les données colligées par la commission. Ce qui inquiétait surtout l'association était le fait qu'on avait trouvé des cours d'eau dans des régions convoitées pour exploiter le charbon.

Une fois qu'un ruisseau est officiellement désigné comme contenant de la truite sauvage, le cours d'eau est automatiquement déclaré comme ayant une valeur exceptionnelle ("Exceptional Value"), cela augmente les standards pour l'octroi des permis miniers, selon le président de l'association George Elllis.

"Exceptionnal Value" et les autres eaux protégées reçoivent aussi une classification Class A ou Class B pour la troute, ce qui indique une bonne population de poissson durant les quelques années précédentes, et assure que le cours d'eau a droit au mesures de protection environnementales les plus strictes.

"L'octroi de permis miniers est permis dans les bassins versants de classe A, mais les exploitants doivent décider si payer pour les contrôles environnementaux supplémentaires en vaut la peine." dit Dave Miko, à la tête du département des pêches de la commission et le biologiste qui a aidé à implanter le projet Unassessed Waters Project. "Par exemple, l'an passé, un projet de gazoduc devait passer au travers d'une certaine région, et après que nous ayons ajouté un ruisseau à la liste, la compagnie a dû refaire ses plans." M. Miko dit en parlant de Tombs Run, un effluent de Pine Creek, dans la West Branch du bassin versant de la rivière Susquehanna. "Cela a coûté un $2 millions de plus à la compagnie."

Davantages de projets de gazoducs pourraient être retardés puisque d'autres truites ont été trouvées dans les ruisseaux Loyalsock et Muncy dans le même bassin versant, selon Bob Weber, le coordonnateur des cours d'eau pas encore étudiés de la commission: "Nous nous concentrons surtout sur le bassin versant de la rivière Susquehanna parce que c'est là que l'activité gazière est si intense, et où le potentiel de trouver des "nouveaux" ruisseaux est le meilleur.

D'ici le milieu de l'automne, quand les évaluations cesseront pour ne pas déranger les alevins des truites brunes et de ruisseaux, la commission prévoit avoir visité 600 cours d'eau, ce qui fera un total pour les 2 années à presque 1,000. "Si la tendance se maintient, environ la moitié de ceux-là recevront la classification de 2 ans ou plus, ce qui fait d'eux un habitat de poisson." dit M. Weber. "Et de 10% à 15% s'avéreront être de classe A."

Aller au devant du développement est tout un défi, bien que les appuis au projet se multiplient, selon M. Weber.

Dernièrement, la commission a appris qu'elle recevrait $240,000 durant les 2 prochaines années du National Fish and Wildlife Foundation, du Richard King Mellon Foundation et du Degenstein Foundation, afin d'évaluer d'autres cours d'eau. C'est tout un encouragement pour une petite agence qui reçoit presque tout son financement des permis de pêche et de navigation et ne reçoit pas de financement général. Jusqu'à date, ce sont les pêcheurs sportifs qui ont payé pour le projet.

"Les sondages ont été effrénés, et la seule façon d'en faire plus est de trouver des partenaires." dit M. Weber. "Avec les résultats que nous avons eus jusqu'à date, nous sommes très heureux."
"Shocking Trout to Protect Them

Pennsylvania fishery biologists are wrapping up the second year of a major effort to explore wild trout streams they have never before assessed, in areas increasingly vulnerable to impacts from development. Armed with electro-fishing gear, they have visited hundreds of headwater streams at risk of pollution, sedimentation and other effects from coal mining, suburban sprawl and natural gas extraction from the Marcellus shale. It is the now-booming fracking industry that has given the project greater urgency.

Several colleges, universities and environmental organizations, like the Western Pennsylvania Conservancy and Trout Unlimited’s Eastern Abandoned Mine Program, have joined in the effort. Participants make rigorous treks, often to remote, mountainous areas, and electro-fish headwater streams to temporarily immobilize trout so they can be captured, counted and measured before they are released.

While about 3,650 streams are currently managed for wild trout, scores of new prospects are now on the agency’s radar. The goal, according to a commissioner of the Pennsylvania Fish and Boat Commission, Bill Worobec, is to ensure that they receive maximum protection before fish and their habitats are in danger of being destroyed.

“This project is extraordinarily proactive, which, in government, is rare,” said Mr. Worobec, who lives in north central Pennsylvania, a region that abounds both in trout and Marcellus shale. “We’re discovering we have substantially more wild trout waters than most people ever imagined and we don’t want to lose them through ignorance.”

Of the 310 new streams visited last year, when the project began, 99 were found to support naturally reproducing brown and native brook trout. When the commission moved to make the streams’ status official — in that way enhancing their protections — the Pennsylvania Coal Association objected, challenging the commission’s assessment protocol and data. Of particular concern were waterways found to exist in areas designated for mining.

Once a stream is listed as having wild trout, the wetlands are automatically designated as Exceptional Value, argued the coal association’s president, George Ellis. “That ratchets up the standards for permitting.”

Exceptional Value and other special-protection waters typically have Class A or B wild trout status, too, which connotes a high density of fish in multiple year classes, and ensures a waterway the strictest environmental safeguards.

“Permitting is allowed in Class A watersheds, but developers have to make the call as to whether it’s worth it to them to pay for additional environmental controls,” said Dave Miko, the commission’s fisheries management chief, and the biologist who helped engineer the Unassessed Waters Project. “We had an instance last year where a gas pipeline was set to go through a certain area, and after we listed a new stream, the company had to redesign its plans,” Mr. Miko said of Tombs Run, a tributary of Pine Creek in the West Branch of the Susquehanna River watershed. “It cost the company another $2 million.”

More pipeline projects could be delayed as evidence of wild trout is found on Loyalsock and Muncy Creeks in the same watershed, according to the commission’s unassessed waters coordinator, Bob Weber. “We’re focusing a lot on the Susquehanna River watershed because it’s where Marcellus activity is so intense, and where we think the potential is greatest for finding ‘new’ streams.”

By midfall, when assessments cease so as not to disturb the spawn of brookies and browns, the commission expects to have visited 600 waterways, bringing the two-year total to almost 1,000. “If the pattern continues, about half of these will have the two or more year classes that constitute a wild fishery,” Mr. Weber said, “and about 10 to 15 percent will turn out to be Class A.”

Keeping pace with development is a challenge, although support for the project is growing, Mr. Weber said.

The commission recently learned it would receive $240,000 over the next two years from the National Fish and Wildlife Foundation, the Richard King Mellon Foundation and the Degenstein Foundation for assessing new waters. It is a major boost for a small agency that is supported almost entirely by revenues from fishing and boating license fees and receives no general fund money. Anglers have so far paid for the project.

“The surveys have gone a little crazy and the only way to get bigger is to find partners,” Mr. Weber said. “With the results we’re getting so far, we’re thrilled.”"

Exerpts of article written by Deborah Weisberg published in The New York Times here: http://green.blogs.nytimes.com/2011/08/29/shocking-trout-to-protect-them/

Tuesday, August 30, 2011

Nucléaire - le tritium de Vermont Yankee se rend à la rivière Connecticut

Photo: AP

Les autorités affirment que le tritium qui s'échappe de la centrale nucléaire Vermont Yankee se rend jusqu'à la rivière Connecticut. Entergy, la compagnie propriétaire de la centrale qui veut renouveler son permis d'opérer, n'accepte pas les résultats de laboratoire.

Le département de la santé publique du Vermont a annoncé au 17 août que des niveaux détectables de l'isotope radioactif tritium a été détecté dans des spécimens prélevés de la Connecticut River près de la centrale nucléaire Vermont Yankee. Le département a confirmé que les échantillons d'eau prélevés entre le 18 et 25 juillet contiennent des concentrations très faibles de tritium. Les échantillons mesuraient 534 picocuries par litre et 611 picocuries par litre, juste au-dessus de la limite détectable. L'eau a été prise de la rivière à l'endroit où l'eau souterraine contaminée sort à la rive de la rivière.

Le Docteur Harry Chen, le commissaire du Health Department, dit que l'état fait le monitorage de l'eau de la rivière au même endroit à toutes les semaines depuis des mois. "Nous suivons le parcours du panache d'eau souterraine contaminée au tritium pendant qu'elle descend lentement vers la rivière, et ces nouvelles données confirment que le tritium est parti du site Yankee pour se rendre à la rivière Connecticut." dit Chen.

Les fuites d'eau contaminées au tritium, ou l'eau contaminée avec de l'hydrogène radioactif, ont été découvertes en janvier 2010. Cette révélation a fait surface 7 mois après que les officiels de Entergy Corp. ont avoué que Vermont Yankee n'avait pas de tuyaux souterrains sur le site. Le système de tuyaux date depuis la construction du réacteur nucléaire en 1972.

Les autorités d'Entergy se sont empressés de trouver la source de la fuite, et ont trouvés des tuyaux souterrains dans des tunnels de béton sous terre. Ils ont enlevé la terre autour du site et installé 4 pompes pour enlever l'eau de la terre autour de la région contaminée pour empêcher que le matériel radioactif puisse migrer vers la rivière. Entergy avait prévu d'arrêter les pompes, mais après une chaude confrontation avec le gouverneur Peter Shumlin, les officiels de la compagnie se sont mis d'accord pour en laisser fonctionner 2 durant l'hiver. Ces pompes fonctionnent encore, bien qu'elles ont enlevé très peu de liquide du site depuis.

Il y a 2 semaines, le département a annoncé que 9 poissons ont testé positif, la radioactivité à des niveaux décelables de strontium-90 dans leurs os. L'un des poissons, un achigan, avait des traces de SR-90 (une substance très radioactive) dans sa chair.

Entergy a émis un communiqué qui réfute les résultats des échantillons d'eau émis par le département. Les officiels disent que les échantillons prélevés de la rivière ont été testés dans les laboratoires de la compagnie et ne contenaient pas l'isotope. Entergy et le département se partagent les échantillons et les envoient à des laboratoires différents pour les faire tester. Larry Smith, le directeur des communications de la centrale, dit qu'Entergy, en testant les échantillons de l'eau de la rivière, a aussi offert d'envoyer les échantillons de l'état et de la compagnies à un troisième laboratoire indépendant pour une autre batterie de tests.

Bien que les concentrations de tritium sont très faibles, le docteur William Irwin, le chef en radiologie du Department of Health, dit que les échantillons d'eau étaient au-dessus de la limite décelable, alors il considère que les résultats des tests sont réels.

Irwin dit que le département a toujours affirmé que les eaux souterraines contaminées au tritium venant de la fuite du Vermont Yankee dont les tests ont détecté la présence en novembre 2009 se déplacent lentement vers la rivière. Le tritium n'a pas été détecté dans aucune source d'eau potable autour du site, selon Irwin.

En janvier 2010, le Vermont Yankee avait confirmé que de l'eau contenant du tritium avait fuit à partir de tuyaux souterrains près d'un bâtiment appelé Advanced Off-Gas (AOG) Building. Les tests de laboratoire ont identifié plus tard des isotopes radioactifs dont le strontium-90, du césium-137 et du cobalt-60 dans le sol autour de la fuite.

Les échantillons testés venant de la Connecticut River sont les premières contaminations au tritium qui rejoignent la rivière. Ces résultats pourraient confirmer la théorie selon laquelle que la fuite à la centrale Vermont Yankee a commencé en 2007, dit Irwin. L'intervalle coïncide, explique Irwin, si on se base sur la distance entre le premier puits de monitorage qui montrait de l'eau contenant du tritium en 2009 et la source de la fuite. Selon Irwin, les tests de Santé Publique montraient des concentrations juste au-dessus du niveau détectable par les instruments du laboratoire, soit 500 picocuries par litre. Le premier échantillon prélevé le 18 juillet mesurait 611 pCi/L, et le deuxième prélevé le 25 juillet mesurait 534 pCi/L. La norme acceptable de l'EPA pour l'eau potable est 20,000 pCi/L, dit Irwin.

L’hydrogéologie du site de la centrale nucléaire VY est semblable à d'autres centrales nucléaires qui se trouvent près de l'eau: l'eau se draine naturellement vers le cours d'eau, dit Irwin. L'eau souterraine la plus près de la rivière Connecticut communique avec elle en montant et descendant à des niveaux semblables pendant qu'elle se draine dans le sol vers la rivière. Selon Irwin, le département a prélevé les spécimens contenant du tritium d'un tuyau dans la rivière situé à environ 4 pieds sous la surface de l'eau. Cela est l'endroit idéal, selon Irwin, pour capturer le tritium durant son trajet vers la rivière Connecticut. Pendant les 18 derniers mois, ce site de prélèvement a servi de lieu de monitorage pour l'eau souterraine qui se dirige vers la rivière. Le département ramasse les spéciments de ce site à toute les semaines, dit-il.

Quand on lui demande si le tritium est dangereux pour le public, Irwin répond: "Non. Absolument pas." En arrivant dans la rivière Connecticut, l'eau souterraine contenant du tritium se mélange rapidement avec l'eau de la rivière et est diluée, selon lui. Il ajoute que le DOH songe à faire des prélèvements autour de la centrale VY plus souvent pour amasser plus de données. "Les conclusions sont meilleures en obtenant plus de spécimens." selon lui, en ajoutant que le département continuera de faire des tests à d'autres endroits dans l'environnement pour détecter la contamination radioactive dans l'air et le sol.

Larry Smith, un porte-parole d'Entergy, a émis un communiqué qui réfute les conclusions du DOH. "Les résultats de nos tests de laboratoire sur les mêmes spécimens, toutefois, montrent des niveaux de concentrations qui sont en-dessous de cette limite minimum extrême, connue aussi sous le terme sous le minimum détectable, écrit Smith. "Bien que ce soit important de noter que les niveaux détectés sont extrêmement faibles, et qu'il n'y a pas de dangers pour l'environnement et la santé publique, nous sommes très intéressés à travailler avec l'État pour comprendre la différence entre les résultats des tests." dit Smith. "Nous avons suggéré à l'État que nous pourrions tous les deux envoyer nos spécimens propres à un troisième laboratoire indépendant pour une autre séries de tests." Selon le communiqué, la compagnie aurait expédié trois semaines de résultats de tests de son laboratoire et continue de pomper l'eau souterraine autour de la fuite de l'AOG.

Jusqu'à date, la centrale VY a pompé 334,900 gallons d'eau souterraine contaminée, dit Smith. La compagnie a pompé 300,000 gallons de liquide en décembre. L'eau souterraine que VY n'a pas pompée venant des sols autour du site de la fuite était pour aboutir dans la rivière, selon Irwin. Jusqu'à date, les niveaux de tritium dans les 31 puits de monitorage de la centrale ont suivi un cycle de hausses et de baisses, dit Irwin. Le niveau de l'eau de la rivière en juillet suivra le même cycle pendant que le tritium sortira finalement de la terre d'ici un an ou deux." dit-il.

Neil Sheehan, le directeur en communications de la région 1 de la Nuclear Regulatory Commission, dit que même si tout le tritium dans l'eau souterraine maintenant sur le site migrerait de la terre dans la rivière, la contamination de la rivière serait bien en-dessous les niveaux considérés comme dangereux pour des enfants qui y seraient exposés. Sheehan dit que la quantité totale relâchée serait approximativement 2,79 curies, selon lui: "Une affiche de sortie faite avec du tritium contient jusqu'à 25 curies de tritium."dit Sheehan.

L'exposition maximum venant de la fuite serait d'environ 0,00026 millirems, selon lui.

Sheehan croit que les quantités de tritium détectées sont dûes au niveau bas de la rivière à ce temps-ci de l'année. "Même si cela ne s'avère pas vrai, la ligne centrale du panache est le point le plus concentré de la contamination." dit Sheehan. Il propose que si le prélèvement avait été fait loin de la rive, le tritium n'aurait pas été détecté.

Le gouverneur Peter Shumlin, nommé dans le procès de Entergy contre l'état et véhément critique de la façon que la compagnie gère la centrale nucléaire, n'a pas commenté sur les dernières données à la conférence de presse dernièrement. Dans un communiqué, il avait dit: "Je suis très préoccupé par les dernières données du Vermont Health Department. La confirmation que le tritium ait rejoint la rive de la rivière Connecticut est une autre preuve d'un besoin criant pour d'autres puits de pompage pour éviter que la contamination venant de la centrale nucléaire se rende à la rivière ou des sources d'eau potable souterraine. Il a aussi demandé au DOH d'obtenir des spécimens d'eau à toute les semaines prélevés de la rivière Connecticut à la rive et d'autres endroits dans la rivière.

Plus tôt ce mois-ci, le DOH avait rapporté avoir trouvé l'isotope radioactif strontium-90 dans des parties consommables (la viande) de poissons attrapés le 9 juin à 9 milles en amont du VY. Chen dit que le DOH a reçu les résultats du laboratoire qui confirmaient la véracité de ces tests le 17 août.
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"State officials say tritium from Vermont Yankee has reached the Connecticut River; Entergy disputes lab results.

The Vermont Department of Health announced Wednesday (August 17 2011) evening that detectable levels of the radioactive isotope tritium had been found in samples taken from the Connecticut River near the Vermont Yankee nuclear power station. The department confirmed that samples of water from July 18 and July 25 contained very low levels of tritium. The samples measured 534 picocuries per liter and 611 picocuries per liter, just above the lower limit of detection. The water was taken from the river at the point where contaminated groundwater flows from the shoreline.

Dr. Harry Chen, commissioner of the Health Department, said the state has been monitoring river water at the same location on a weekly basis for months. “We have been tracking the plume of tritium-contaminated groundwater as it moves slowly toward the river, and this new finding confirms that the tritium has traveled from the Yankee site to the Connecticut River,” Chen said.

Leaks of tritiated water, or water contaminated with radioactive hydrogen, were discovered in January 2010. The revelation was made about seven months after Entergy Corp. officials told the state that Vermont Yankee did not have any underground pipes on the facility compound. The piping system is original to the nuclear reactor, which was built in 1972.

Entergy officials scrambled to find the source of the leak, and pinpointed pipes located underground in concrete tunnels under the soil. They removed the soil around the site and installed four pumps to remove water from the ground around the contaminated area to prevent the radioactive material from moving toward the river. Entergy had planned to shut off the pumps, but after a standoff with Gov. Peter Shumlin, company officials agreed to keep two running through the winter. Those pumps are still operating, though they have removed very little additional liquid from the site.

Two weeks ago, the department announced that nine fish tested for radioactive contamination had detectable levels of strontium-90 in their bones. One of the fish, a bass, had trace amounts of SR-90, a highly radioactive substance, in its flesh.

Entergy has released a statement challenging the water sample results the department issued on Wednesday. Officials say the river water samples tested by the company’s lab did not contain the isotope. Entergy and the department “split” samples and send them to different laboratories for testing. Larry Smith, communications director for the plant, said Entergy, which tests river water samples on a weekly basis, has offered to send state and company samples to an “independent third party laboratory for an additional round of testing.”

Although the tritium levels were low, Dr. William Irwin, Department of Health radiological health chief, said the water samples were “above the limited level of detection, so we consider them [the test results] real.”

Irwin said the department has “always described” the contaminated ground water at Vermont Yankee from the tritium leak — tests first revealed in November 2009 — as “moving slowly to the river.” The tritium has not been found in any sources of drinking water off-site, said Irwin.

In January 2010, Vermont Yankee confirmed that tritiated water had leaked from underground pipes near the Advanced Off-Gas (AOG) Building. Later lab tests also identified radioactive isotopes strontium-90, cesium-137, and cobalt-60 in the soils surrounding the leak.

The Connecticut River test samples represent the first instance of tritium reaching the river. These results could substantiate the theory that the leak at VY started in 2007, said Irwin. The timeframe fits, explained Irwin, based on the distance from the first monitoring well showing tritiated water in 2009 to the leak’s source. According to Irwin, the Health Department’s tests showed levels slightly above the lower level of the lab instruments’ detection ability of 500 picocuries per liter. The first sample collected July 18 measured 611 pCi/L, and the second collected July 25 measured 534 pCi/L. The federal Environmental Protection Agency’s acceptable limit for drinking water is 20,000 pCi/L, said Irwin.

The hydrogeology of the VY site, like most nuclear plants near water, drains toward the river, said Irwin. The groundwater closest to the Connecticut “communicates” by rising and falling to similar levels as it flows from the soil to the river. According to Irwin, the department collected the tritiated samples from a hose in the river located about four-feet under the water. That, Irwin said, is an “ideal” location for “capturing the tritium as it moves” into the Connecticut. For the past 18 months, this “sample port” has monitored the groundwater flowing into the river. The department collects samples from this port weekly, he said.

When asked if the tritium posed a danger to the public, Irwin answered: “No. Absolutely not.” As it enters the Connecticut, the tritiated groundwater “rapidly mixes” with the river water and dilutes, he said. Tritium levels at the DOH’s approximately six sampling sites upstream and downstream of VY remain “undetectable,” said Irwin. According to Irwin, the DOH is considering sampling the water around VY more frequently to gather additional data. “The more samples you get, the better conclusions you can draw,” he said adding the department will continue testing other areas of the environment for radioactive contamination like air and soil.

Entergy issued a statement through VY spokesperson Larry Smith disputing the DOH’s findings. “Results from our laboratory testing of those same samples, however, show levels that are below that same extreme lower limit, otherwise known as below ‘minimum detectable,” Smith wrote. “While it is important to note that the levels detected are extremely low, and there is no risk to the environment or public health and safety, we are very interested in working with the State to understand the discrepancy in the test results,” Smith said. “As such, we have proposed to the State that we send both our samples and theirs to an independent third party laboratory for an additional round of testing.” According to the statement, the company has expedited three weeks of test results from its laboratory and continues to pump groundwater from around the AOG leak.

To date, VY has extracted 334,900 gallons of contaminated groundwater, said Smith. The company pumped 300,000 gallons of liquid from the ground in December. What groundwater VY did not extract from the soils surrounding the leak site “was going to end up in the river,” Irwin said. So far, the tritium levels in the plant’s 31 monitoring wells have followed a pattern of peaking, then declining, said Irwin. The July river levels will likely follow the same pattern as the tritium “makes its final exit from the land within the next year or so,” he said.

Neil Sheehan, communications director for Region 1 of the Nuclear Regulatory Commission, said even if all of the tritium in the groundwater now on the site leached through soil into the river, the river contamination would be far below dangerous levels of exposure for children. Sheehan said the total amount of release would be approximately 2.79 curies, he said. “A tritium exit sign has up to 25 curies of tritium,” Sheehan said.

The maximum exposure from the release would be about 0.00026 milirems in one year for an individual child. The annual average exposure to manmade and natural sources of radiation is about 620 millirems, he said.

Sheehan attributed the detectable tritium readings to low river levels this time of year. “Even if it does turn out to be true, the center line of the plume is the most intense release point,” Sheehan said. He suggested that if the sample had been taken away from the shore, tritium would not be detected.

Gov. Peter Shumlin, who is named in Entergy’s lawsuit against the state and has been a vociferous critic of the company’s management of the plant, did not elaborate on the most recent findings at his press conference on Thursday. In a statement he said: “I am very concerned about the latest findings from the Vermont Health Department. Confirmation that tritium has reached the shoreline of the Connecticut River is further evidence of the immediate need for more extraction wells and increased monitoring of the situation.” The governor wrote plant officials on Aug. 3 calling for an increase in the number of extraction wells to prevent contamination from the nuclear facility from reaching the river or groundwater supplies. He also instructed the DOH to obtain weekly water samples from the Connecticut River at the shoreline and other locations in the river.

Earlier this month, the DOH reported finding the radioactive isotope strontium-90 in “edible portions” (the flesh) of fish captured on June 9 nine miles upstream of VY. Chen said the DOH had received laboratory results “confirming the accuracy of that finding” on Aug. 17."

Excerpts from article written by Olga Peters published here; http://vtdigger.org/2011/08/19/state-officials-sayy-tritium-from-vermont-yankee-has-reached-the-connecticut-river-entergy-disputes-lab-results/

Monday, August 29, 2011

Gazoducs - les périls d'en avoir chez soi

Photo: wsj.com

Probablement à cause des sécheresses sévères connues au Texas cet année, plusieurs "ranchers" éleveurs de bétail à l'air libre connaissent des problèmes sur leurs terres qui sont traversées par des gazoducs plus ou moins bien enterrés. Des effondrements de terrain apparaissent un peu partout autour d'installations plus ou moins bien complétées.

Si l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste va de l'avant dans la vallée du Saint-Laurent, un réseau de gazoducs devra être bâti pour desservir les plusieurs têtes de puits qui surgiront ici et là. La vallée du Saint-Laurent étant surtout à vocation agricole, les propriétaires terriens qui verront l'invasion arriver sur leurs terres seront probablement surtout nos agriculteurs.

Les impacts de gazoducs seront probablement différents chez nous, si ce n'est que le fait que nos sols sont considérablement différents que ceux du Texas. Là-bas, les sols semblent plutôt sablonneux et calcaires, tandis qu'ici, surtout dans la vallée de la rivière Richelieu, les sols sont surtout argileux, avec quelques endroits de lorraine, ou empierrements laissés derrière durant l'ère glaciaire.

Mais on peut quand même s'attendre à des problèmes d'avoir des gazoducs un peu partout, si ce n'est que le fait que nous connaissons des gels à plus ou moins grande profondeur, ce qui cause des problèmes inconnus au Texas mais qui pourraient s'avérer désastreux ici au Québec. Est-ce que l'industrie est préparée à cela?

En tout cas, j'ai pensé traduire un article décrivant les problèmes encourus au Texas par les éleveurs de bétails et d'autres, question de réfléchir un peu sur le sort qui nous attend, peut-être...

Des effondrements de sols trouvés dans le comté de Grimes, une enquête suivra.

La sécheresse n'est pas la seule préoccupation de Jake Howard, rancher de 71 ans, qui doit vendre tout ses bovins cette semaine. Sa propriété a plusieurs dangers à la sécurité à cause de l'installation probablement inadéquate du Bossier Pipeline appartenant à Energy Transfer Company de Houston, dont les travaux datent de 2004.

Selon William R. Keffer de Dallas, l'un des avocats qui a placé une plainte auprès du Texas Railroad Commission, organisme qui encadre l'industrie pétrolière et gazière au Texas, au nom de propriétaires terriens dans 3 des 5 comtés dans lequel le pipeline se trouve. La principale préoccupation dans l'installation chez M. Howard est que le gazoduc n'est pas assez bien enterré, selon Keffer. "La ligne Bossier n'est presque pas enterrée à plusieurs endroits où elle traverse des ruisseaux: il y a seulement 12 à 18 pouces de terre qui la recouvre au lieu du 36 pouces règlementaire et rapporté par la compagnie. Avec le potentiel de feux de brousse partout dans ces comtés, même une fuite, une explosion ou un feu dans un endroit reculé dans un comté rural pourrait déclencher une incendie de brousse qui pourrait brûler des milliers d'acres. Un pipeline laissé tel quel est une catastrophe en devenir."

Le pipeline Bossier est à environ 35 pieds d'un autre gazoduc sur la propriété de M. Howard. Selon la loi, le minimum de distance de séparation requis entre les gazoducs n'est que de 12 pouces, juste assez pour en assurer l'entretien. "C'est cela qui n'est pas bien: si quelque chose arrive à l'un d'eux, l'autre va probablement sauter aussi." dit Howard. "Je ne suis pas contre le gazoduc. Ils disent qu'il vont en mettre un autre de 36 pouces, et je suis pour. Nous avons besoin de produire autant de pétrole et de gaz que nous pouvons dans ce pays pour le consommer ici, au lieu de dépendre du pétrole étranger. Cela profite aux États-Unis et tout le monde, au lieu d'aller outre-mer et enrichir des étrangers."

Des pipelines mal enterrés et des effondrements de sol, plus de 3 ou 4 pieds de profondeur, semblent avoir été découverts sur d'autres propriétés où le gazoduc Bossier Pipeline à grande pression de 36 pouces a été installé. Des infractions aux règlements environnementaux ont aussi été dénoncés lors de l'installation, suggère l'avocat Keffer.

La plainte placée contre ETC et ses contracteurs inclut mais ne se limite pas, aux points suivants: le gazoduc à haute pression est à la surface au lieu d'être enterré à au moins 3 pieds de profondeur pour assurer la sécurité publique; profondeur inadéquate pour couvrir le gazoduc, le laissant vulnérable aux dommages et à des explosions venant des travaux d'excavation ou autres pénétrations du sol; les effondrements de sol exposent le gazoduc sous la terre de surface et sont un danger public; des craquelures linéaires le long du sol indiquent que le sol n'a pas été compacté adéquatement au-dessus du gazoduc, ce qui provoquera d'autres effondrements de terrain et exposant ainsi le gazoduc; le manque de balises ou marqueurs inexacts qui indiquent où se trouve le gazoduc. Keffer dit que les facteurs d'installation inadéquate incluent mais ne se limitent pas à un nombre supposé inadéquat d'inspecteurs, manque de protection sur les propriétés contre le ruissellement d'eaux pluviales et manque de toiles de filtration de sédiments et dommages sur le revêtement protecteur du pipeline. Selon l'avocat Keffer, l'ETC a nié toutes ces allégations et affirme qu'il n'y a pas de problèmes avec le Bossier Pipeline.

Le porte-parole de l'industrie a dit au journal qu'elle ne fera pas de commentaires sur cette plainte en particulier puisque l'enquête est toujours en cour. "Je peux vous dire que toutes nos propriétés, dont le Bossier Pipeline, rencontrent ou dépassent les normes requises par les lois et les règlements. De l'entretien routinier se fait de façon régulière sur nos lignes, et si on constate que de l'entretien supplémentaire doit se faire pour assurer la sécurité, nous réagissons immédiatement. La sécurité est une priorité pour la compagnie, la sécurité de la communauté, la sécurité pour nos employés et la sécurité et la protection de l'environnement."

Les propriétaires terriens ne sont pas d'accord. Linda Tisdale, résidente et veuve habitant d'Iola, estime que le gazoduc traverse 1,800 pieds de sa propriété de 64 acres, et prétend que 3 de ses chevaux "National Show Horse" ont été blessés à cause de tuyaux coupés et laissés exposés à l'air après l'installation. "Ils ont laissé des tuyaux coupés sur le pré sans clôtures temporaires ni rien autour après l'installation." dit Tisdale. Elle ajoute que la compagnie lui avait déjà compensé pour les blessures, mais le montant n'était pas suffisant pour compenser la perte de 2 sur 3 de ses chevaux de race. Tisdale dit aussi qu'elle n'a pas été capable de faire pousser de l'herbe autour du gazoduc, et avance que ETC n'a pas suivi les procédures environnementales de réhabilitation des lieux. "À chaque fois que je sens du gaz, je suis inquiète parce qu'il y a une station de gaz là, aussi." dit Tisdale. "Je n'ai pas les moyens de déménager. J'ai 14 chevaux, et nous avons tous un budget serré."

Roy Johnson de Plantersville est propriétaire de 95 acres dans Iola qu'il a acheté en 2008 de la veuve Roberta impliquée dans la plainte, et se sert de la propriété pour élever du bétail. "Phillip (le mari de Roberta) s'est battu bec et ongles jusqu'à son décès en 2006." dit Johnson, qui affirme que le gazoduc n'était pas identifié correctement jusqu'au mois de mai.

La plainte placée contre ETC a été déposée auprès du Texas Railroad Commission en février. Une enquête du TRC s'est déroulée en juin. Keffer dit que l'enquête de TRC devrait être terminée d'ici un mois et un rapport final devrait être ensuite rendu public.

Grenada dit "Nous pensons que le rapport sera déposé d'ici quelques semaines et ne croyons pas qu'il parlera d'infractions à la sécurité."

Bien que Johson ne fait pas parti de la cause, il dit qu'il aimerait qu'on mettre à niveau son terrain comme cela aurait dû être fait tout de suite après la fin de l'installation du gazoduc.

En 2010, des photos ont été prises du gazoduc à haute pression exposé à l'air à seulement 540 pieds de SH 7, supposément recouvert par seulement 2 pouces d'eau dans le ruisseau.

L'avocat J. Randall Miller de Dallas, aussi impliqué dans la cause, dit: "Notre enquête a mis à jour des points qui doivent être adressés bientôt pour éviter une tragédie. Dans un de ces cas, le gazoduc est exposé à l'air libre visible d'une autoroute de l'état où circulent des autobus scolaires."

Tout en mentionnant inquiétudes pour des explosions possibles, les avocats ajoutent que des incidents passés avec d'autres pipelines, dont l'explosion de 2010 dans une plantation de pacanes dans Johnson County qui a tué un employé qui essayait d'installer des poteaux, et une autre explosion à San Bruno, en Californie, qui a tué 8 personnes et blessé 60 tout en détruisant 55 résidences ainsi que l'incident de 2008 à Appomattox, en Virginie, qui a connu 3 décès et la destruction de 2 maisons.

Malgré tout, Howard a vécu dans sa maison entourée de 5,000 acres toute sa vie, et dit que bien qu'il est bien conscient des dangers, il ne veut pas déménager sa femme et ses enfants âgés de 8, 11 et 12 ans. Bien que la maison familiale est à un quart de mille du gazoduc, sa femme est d'accord avec lui. "Ouais, je suis inquiète, mais c'est pourquoi nous avons ces gens qui regardent çà et s'assurent que tout est fait correctement. Ma mère et mon père vivent ici, et c'est chez nous. Nous n'avons pas l'intention de partir." La propriété a aussi une valeur historique, et les terres ont été la propriété de la famille depuis les années 1840, léguées originalement à la famille de Sam Houston. Howard dit que son arrière-grand-père, James Christopher Cheney a été tué durant la bataille contre Santa Anna avant le début de la République du Texas. "La famille dont le père a été tué avait 7 garçons et 2 filles. Durant les années 1840, l'un des garçons a acheté 4,500 acres à $3.50 l'acre." dit Howard.

Zelma Clary de Iola ne fait pas partie du procès mais dit que sa propriété est aussi à sa famille depuis des générations et ne prévoit pas partir. Un immense effondrement, supposément de 3 pieds de profondeur, a été trouvé sur la propriété de Clary près de la route rurale 104. Clary dit que bien qu'elle ait contacté l'ETC il y a de cela un an et demi, l'effondrement n'a été rempli qu'au mois de mai. "J'avais un trou, mais ils sont venus et réparé tout durant les derniers mois, après que les avocats les aient appelés." dit Clary. En décrivant la grandeur du trou formé par l'effondrement, Clary dit: "Si un tracteur s'y prenait, il n'aurait pas été capable d'en sortir. Il était au moins 3 pieds de creux. Ou si un jeune enfant tombait dedans, il n'aurait pas été capable d'en sortir tout seul."Photo: W.L. Sunshine

"ETC pipeline sinkholes found in Grimes County, TRC investigation forthcoming

The extended drought isn't the only thing worrying 71-year-old cattle rancher Jake Howard of Iola, who is selling all of his cattle this week. Howard's property has numerous safety hazards because of alleged improper installation of the Bossier Pipeline by Energy Transfer Company of Houston in 2004.

According to William R. Keffer of Dallas, one of the attorneys who has filed a complaint with the Texas Railroad Commission on behalf of property owners in 3 of the 5 counties (Grimes, Leon, Limestone, Madison and Robertson) the pipeline is in, the primary concern regarding Howard's property is that the pipeline is not covered properly. Keffer said, "The Bossier line is barely buried in several dry creek crossings - only 12-18 inches of cover compared to the reported and required 36 inches. With wildfire potential existing throughout these counties, even a pipeline breach/explosion/fire in a remote area of a rural county could spark a wildfire that could consume thousands of acres. A pipeline left in this condition is a catastrophe waiting to happen."

The Bossier Pipeline lies within about 35 feet of another natural gas pipeline on Howard's property, as Keffer said regulations only require a minimum separation distance of 12 inches, or sufficient room to perform maintenance. "That's the bad thing about it. If something happened to one of ‘em, the other one would blow too, most likely," Howard said. He continued, "I'm not against the pipeline. They say they're going to put another 36-inch line in there and I'm all for it. We need to generate all the oil and gas production we can in this country and utilize it right here, instead of depending on foreign oil. It benefits America and everybody, instead of going overseas and making those people rich."

Unburied pipeline and sinkholes - more than 3 and 4 feet deep - have allegedly been discovered on other properties where the 36-inch, high-pressure, natural gas Bossier Pipeline was installed. Violations of environmental regulations also allegedly occurred during installation, Attorney Keffer said.

The complaint against ETC and its contractors includes, but is not limited to, the following: the high-pressure gas line lies at the surface, instead of being buried at least 3 feet deep for public safety; inadequate depth of cover over the line, leaving it vulnerable to damage and explosion from excavation or other soil penetration; sinkholes expose the line beneath the ground surface and are a hazard; linear cracking along the ground indicates inadequate soil compaction above the line, which will lead to the formation of additional sinkholes exposing the line; and inaccurate or absent markers identifying the line's location. Keffer said factors of improper installation include, but are not limited to, alleged lack of proper number of inspectors, lack of protection for landowners' property against storm water runoff with insufficient silt fencing and damage to the protective coating on the pipeline. According to Attorney Keffer, ETC has unequivocally denied all allegations and has stated there are no problems with the Bossier Pipeline.

ETC media relations contact, Grenada Communications Group owner Vicki Grenada of Dallas, told The Examiner she could not comment on the specifics of this complaint because the Railroad Commission has yet to complete its investigation. "I can tell you that all of our assets, including the Bossier Pipeline, meet or exceed all applicable rules and regulations. Routine maintenance occurs regularly on our pipelines, and if it is determined that additional maintenance is necessary to ensure ongoing safety, we will immediately respond," Grenada said. "Safety is our company's top priority - the safety of the community, the safety of our employees and the safety and protection of the environment."

Property owners disagree. Iola resident and widow Linda Tisdale, who estimates the pipeline crosses 1,800 feet of her 64-acre property, claims 3 of her show horses were injured because of cut pipe that was left out in the open after the installation took place. "They left cut pipe laying in the pasture without any temporary fences or anything put around it after they installed it," said Tisdale. She added that the company previously gave her compensation for the injuries, but claims it wasn't enough to cover the cost of losing 2 of the 3 show horse careers. Tisdale said she also hasn't been able to grow grass in the area of the pipeline, as ETC allegedly did not follow the correct environmental restoration procedures. "And any time you smell gas, you're concerned because there's a gas plant over here, too," said Tisdale. "You can't afford to just move. I've got 14 horses, and everybody's on a budget."

Roy Johnson of Plantersville owns 95 acres in Iola he purchased in 2008, from the original complainant (Phillip Passafuma)'s widow, Roberta, and uses the land for cattle raising. "Phillip had been fighting it until he passed away in 2006," said Johnson, who claims the pipeline wasn't properly marked by ETC until May.

The complaint against ETC was filed with the Texas Railroad Commission in February. An investigation by TRC ensued in June. Keffer said the TRC investigation is expected to be completed within a month, and a final report would be issued.

Grenada said, "We anticipate that the report will be released in the coming weeks and we don't believe there will be any safety violations."

Media Relations representative Ramona Nye told The Examiner TRC anticipates releasing a report on the ongoing investigation before the end of the year.

Though Johnson is not part of the suit, he said he would like to see his land leveled, as it should have been completed shortly after the installation of the pipeline.

In 2010, photos were also taken of exposed, high-pressure natural gas pipeline only 540 feet from SH 7, south of Marquez in Robertson County, allegedly covered by only 2 inches of creek water.

Fellow attorney, J. Randall Miller of Dallas, said, "Our investigation has uncovered issues that need to be addressed in a timely manner to avoid a tragedy. In one instance, the pipeline is exposed within site of a state highway that carries children to school."

As attorneys cite concerns over possible gas pipeline explosions, they added past incidents with other pipelines, including the 2010 explosion at a pecan plantation in Johnson County, killing a worker who was attempting to install utility poles, and another in San Bruno, Calif. that resulted in 8 fatalities, 60 injuries and the destruction of 55 homes; 2008 incident in Appomattox, Va., that included 3 fatalities and the destruction of 2 homes; and an incident in Carlsbad, M.M. in 2000 that killed 12 nearby campers, including 3 babies, amongst other incidents.

Even so, Howard has lived in his home that is surrounded by 5,000 acres all of his life, and says although he is aware of the possible dangers, he does not want to relocate his wife and children, ages 8, 11 and 12. Though the family's home sits ¼ of a mile from the pipeline, his wife Angie agreed. "Yah, I'm worried, but that's the reason we have these people checking into it, and trying to be sure that it's done right. My mother and daddy lived here, and it's just home. We don't intend to leave," said Howard. The property also has historical value, as the land has been family owned since the 1840s and was originally given to the family as a land grant from Sam Houston. Howard said his great-great grandfather, James Christopher Cheney, was killed while fighting against Santa Anna before The Republic of Texas was established. "The family whose daddy got killed had 7 boys and 2 girls. Around 1840-something, one of the boys bought 4,500 acres for $3.50," said Howard.

Zelma Clary of Iola, who is not part of the suit, said her property has also been in her family for generations and doesn't plan to leave. A large sinkhole, allegedly over 3 feet deep, was found on Clary's property off County Road 104. Clary said though she contacted ETC a year-and-a-half ago, the sinkhole wasn't filled until this past May. "I had a hole (sinkhole), but they came and fixed it within the past few months, after the attorneys called them," said Clary. While describing the size of the sinkhole, Clary said, "If a tractor went in it, they wouldn't have been able to get out. It was at least 3 feet deep. Or if a small child fell in it, they wouldn't have been able to get out."

Excerpts of article written by Rosemary Smith from the Examiner published here: http://www.navasotaexaminer.com/news/article_d1762cc0-ce6f-11e0-87fd-001cc4c03286.html
Photo: BOB ZELLAR/Gazette Staff

Sunday, August 28, 2011

Agriculture - Le Roundup de Monsanto nuit à la terre


Un scientifique de la USDA (département de l'agriculture des États-Unis) avance que l'herbicide Roundup fabriqué par Monsanto endommagerait les terres agricoles. Voici une traduction libre d'un commentaire publié dans le célèbre Mother Jones:

Monsanto souffre de vrais maux de tête ces temps-ci, et c'est à cause de l'un de ses produits les plus utilisés en agriculture: l'herbicide Roundup, dont le nom chimique est glyphosate. Monsanto a développé une panoplie de produits autour du Roundup, dont les semences génétiquement modifiées pour tolérer l'herbicide appelées "Roundup Ready".

Le problème va bien au-delà des "superweeds", des "mauvaises herbes" qui ont développé une résistance à l'herbicide, au grand dam des agriculteurs. Les fermiers épandent tellement de Roundup sur une si grande surface de terres agricoles que les "mauvaises herbes" développent une résistance au produit, ce qui oblige les agriculteurs d'épandre des "cocktails" d'herbicides de plus en plus toxiques.

Ce que le Roundup fait sur la surface de la terre pourrait être rien comparé aux impacts qu'il a sous la terre. Selon le scientifique de l'USDA Robert Kremer qui a participé à une conférence au mois d'août, le Roundup pourrait aussi endommager le sol. Ce n'est pas rien: l'herbicide est épandu sur des centaines de millions d'acres des meilleures terres agricoles des États-Unis et des Amériques. Voici une partie d'un reportage de Reuters sur la présentation de Kremer:

"L'usage extensif de l'herbicide Roundup de Monsanto semble provoquer des changements nocifs dans le sol et potentiellement nuire au rendement des récoltes génétiquement modifiées que les fermiers cultivent, selon un scientifique du gouvernement des É.-U.. L'usage répété du chimique glyphosate, l'ingrédient actif dans l'herbicide Roundup, impacte la structure des racines des plantes et 15 années de recherche ont démontré que le chimique pourrait provoquer des maladies fongiques dans les racines, dit Bob Kremer, un microbiologiste dans le département de recherche du USDA.

Cela fait déjà plusieurs années que Kremer parle de ses préoccupations vis-à-vis du produit, et comme Tom Laskaway a décrit dans son reportage dans Grist en 2010, le USDA tente de se montrer rassurant depuis le début. Laskaway avait demandé au patron de Kremer, Michael Shannon, de lui dire ce qu'il pensait du travail de Kremer. Selon Laskaway, Shannon a admis que les résultats de Kremer était valables, mais que les dangers soulevés étaient bien moins pire que la menace des "superweeds", des "mauvaises herbes" qui semblaient pouvoir résister à l'action de l'herbicide.

Voyons si nous comprenons bien: le chef de recherche de la USDA admet que le Roundup endommage le sol mais pense que le problème des "superweeds" est encore plus préoccupant. Devant ces 2 menaces, on penserait que la USDA interviendrait pour diminuer l'usage du Roundup. Mais Shannon ne voulait que justifier le fait qu'il n'accordait pas beaucoup d'importance au travail de Kremer. Entre-temps, la USDA continue de donner le feu vert aux récoltes Roundup Ready, assurant ainsi la mainmise du Roundup sur les terres agricoles des États-Unis pour les années à venir.

Voici une réaction de Kremer sur son employeur et son travail dans un article de Reuters l'an passé:

"Ceci pourrait être très important. Nous nous dirigeons vers un problème considérable." disait Kremer, qui s'inquiétait de voir que les législateurs ne portaient pas assez leur attention sur les risques potentiels venant de la biotechnologie sur la ferme, dont sa propre recherche. "La science n'est pas assez un facteur influent dans les prises de décisions des politiques et de la réglementation." disait Kremer. "Cette recherche est importante. Nous devons être vigilants."

Entre-temps, à une conférence à Boulder, au Colorado, au début d'août, un autre expert en agriculture a soulevé d'autres préoccupations au sujet du poison, selon un reportage dans le Boulder Weekly. Michael McNeill, un consultant qui travaille en Iowa et teneur d'un doctorat en génétique quantitative et en pathologie des plantes de l'université de l'Iowa, travaille avec les agriculteurs de "grandes cultures" de maïs-grain et de soya sur le contrôle des mauvaises herbes et la fertilité des sols. Il observe les tendances sur le terrain et confirme la recherche de Kremer. Voici une partie du reportage dans le Boulder Weekly:

"McNeill explique que le glyphosate est un agent de chélation, ce qui veut dire qu'il s'approprie des molécules qui sont utiles à la plante, comme le fer, le calcium, le manganèse et le zinc. L'usage croissant du Roundup nuit aux récoltes, selon McNeill, parce qu'il tue les micronutriments dans le sol dont les plantes ont besoin pour croître, un phénomène qui a été documenté dans plusieurs rapports scientifiques déposés par des experts reconnus dans leur domaine. Par exemple, selon lui, des champignons nuisibles (fongus) et des parasites comme le fusarium, le phytophthora et le pythium sont à la hausse à cause du poison, tandis que les champignons bénéfiques et les autres organismes qui aident les plantes à absorber les minéraux sont à la baisse. Il explique que l'abus du glyphosate provoque l'augmentation d'agents oxydants, ce qui crée des oxydes que les plantes ne peuvent pas absorber, ce qui provoque des baisses de rendement de récoltes et une prédisposition croissante aux maladies.

Selon McNeill, les problèmes avec le Roundup ne sont pas seulement dans le sol, mais aussi avec les récoltes Roundup Ready et les animaux qui s'en nourrissent.

McNeill dit que lui et ses collègues constatent une augmentation de cas d'infertilité et d'avortements au début de grossesse dans le bétail et les porcs qui sont élevés avec des récoltes GM. Il ajoute que la volaille engraissée de ces récoltes est moins fertile.

McNeill a fait une comparaison intéressante dans un reportage du Boulder Weekly: "Tout comme le DDT a été louangé comme étant un pesticide miracle à ses débuts pour être ensuite interdit, les chercheurs commencent à découvrir des problèmes sérieux avec le glyphosate."

Hé bien! L'EPA est à réviser l'enregistrement du glyphosate depuis le mois de juillet 2009, mais je ne vois pas de signes qui laisseraient croire que l'agence aura le courage de contrecarrer Monsanto et son empire de plusieurs milliards de dollars. Tout dernièrement, Kremer a dit à Reuters que ni l'EPA ni la USDA ont montré de l'intérêt à se pencher sur sa recherche. Peut-être que l'équipe de relations publiques de Monsanto n'aura pas besoin de s'inquiéter, après tout.
"USDA Scientist: Monsanto's Roundup Herbicide Damages Soil

August hasn't been a happy month the for the Monsanto public-relations team. No, I'm not referring to my posts on how Gaza and Mexico don't need the company's high-tech seeds—the ones it will supposedly be "feeding the world" with in the not-so-distant future.

Monsanto's real PR headache involves one of its flagship products very much in the here and now: the herbicide Roundup (chemical name: glyphosate), upon which Monsanto has built a highly profitable empire of "Roundup Ready" genetically modified seeds.

The problem goes beyond the "superweed" phenomenon that I've written about recently: the fact that farmers are using so much Roundup, on so much acreage, that weeds are developing resistance to it, forcing farmers to resort to highly toxic "pesticide cocktails."

What Roundup is doing aboveground may be a stroll through the meadow compared to its effect below. According to USDA scientist Robert Kremer, who spoke at a conference last week (mid-August 2011), Roundup may also be damaging soil—a sobering thought, given that it's applied to hundreds of millions of acres of prime farmland in the United States and South America. Here's a Reuters account of Kremer's presentation:

The heavy use of Monsanto's Roundup herbicide appears to be causing harmful changes in soil and potentially hindering yields of the genetically modified crops that farmers are cultivating, a US government scientist said on Friday. Repeated use of the chemical glyphosate, the key ingredient in Roundup herbicide, impacts the root structure of plants, and 15 years of research indicates that the chemical could be causing fungal root disease, said Bob Kremer, a microbiologist with the US Department of Agriculture's Agricultural Research Service.

Now, Kremer has been raising these concerns for a couple of years now—and as Tom Laskaway showed in this 2010 Grist article, the USDA has been downplaying them for just as long. Laskaway asked Kremer's boss at the Agricultural Research Service, Michael Shannon, to comment on Kremer's research. According to Laskaway, Shannon "admitted that Kremer’s results are valid, but said that the danger they represent pales in comparison to the superweed threat."

So let's get this straight: The head of the USDA's crop-research service agrees that Roundup damages soil and thinks the superweed problem is even more troublesome. In the face of these two menaces, you might expect the USDA to intervene to curtail Roundup use. But Shannon meant his statement as a rationale for ignoring Kremer's work. Meanwhile, the USDA keeps approving new Roundup Ready crops—ensuring that the herbicide's domain over US farmland will expand dramatically.

Kremer commented on his employer's reception of his work in a Reuters article last year:

"This could be something quite big. We might be setting up a huge problem," said Kremer, who expressed alarm that regulators were not paying enough attention to the potential risks from biotechnology on the farm, including his own research…"Science is not being considered in policy setting and deregulation," said Kremer. "This research is important. We need to be vigilant."

Meanwhile, at a conference in Boulder, Colorado, in early August, another mainstream ag expert raised serious concerns about the poison, according to an account in Boulder Weekly. Iowa-based consultant Michael McNeill, who has a Ph.D. in quantitative genetics and plant pathology from Iowa State University, advises large-scale corn and soy farmers on weed control and soil fertility. He's observing trends in the field that are consistent with Kremer's research. Here's Boulder Weekly:

McNeill explains that glyphosate is a chelating agent, which means it clamps onto molecules that are valuable to a plant, like iron, calcium, manganese, and zinc.…The farmers' increased use of Roundup is actually harming their crops, according to McNeill, because it is killing micronutrients in the soil that they need, a development that has been documented in several scientific papers by the nation's leading experts in the field. For example, he says, harmful fungi and parasites like fusarium, phytopthora and pythium are on the rise as a result of the poison, while beneficial fungi and other organisms that help plants reduce minerals to a usable state are on the decline. He explains that the overuse of glyphosate means that oxidizing agents are on the rise, creating oxides that plants can't use, leading to lower yields and higher susceptibility to disease.

According to McNeill, problems with Roundup aren't limited to the soil—they also extend to Roundup Ready crops and the animals that eat them.

McNeill says he and his colleagues are seeing a higher incidence of infertility and early-term abortion in cattle and hogs that are fed on GMO crops. He adds that poultry fed on the suspect crops have been exhibiting reduced fertility rates.

McNeill made an interesting comparison to the Boulder Weekly reporter: "Just as DDT was initially hailed as a miracle pesticide and later banned, researchers are beginning to discover serious problems with glyphosate."

Well, the EPA has been in the process of reviewing glyphosate's registration since July 2009, but I've seen no evidence that the agency has the fortitude to challenge Monsanto and its multibillion-dollar empire. Just last week, Kremer told Reuters that neither the EPA nor the USDA has shown interest in further exploring his research. Maybe Monsanto's PR team doesn't have much to worry about, after all."

Excerpts from article written by Tom Philpott published in Mother Jones here: http://motherjones.com/tom-philpott/2011/08/monsantos-roundup-herbicide-soil-damage


Saturday, August 27, 2011

Employé sur un site de forage - un métier dangereux

Photo: Star Telegram

Combien de fois est-ce que nos ministres et l'industrie ont fait la promotion des emplois qu'apporterait l'exploitation gazière dans la vallée du Saint-Laurent? Combien de fois a-t-on avancé l'avantage de laisser l'exploration pour les gaz de schiste faire à sa guise et en même temps en retirer une manne de jobs pour les Québécois? Il ne faut pas croire que travailler sur un site de forage est la carrière rêvé pour nos jeunes! Voici l'histoire de 3 hommes qui peuvent en témoigner autrement.

Un procès a été entamé au nom des hommes qui ont été brûlés sur un site de forage le 25 juillet. Le procès demande une compensation financière pour les souffrances endurées par les 3 hommes qui ont été sévèrement brûlés quand un site de forage pétrolier qui a explosé au North Dakota. Les travailleurs ramenaient à la surface les tuyaux de forage sur le site de Cyclone Drilling Inc, la tour numéro 18, quand du gaz s'est échappé du puits et a causé une explosion, puis une incendie.

Andrew Rohr, 53 ans, et Timothy Bergee, 53 ans, sont toujours à l'hôpital. Les documents présentés à la cour affirment que Rohr, citoyen de Marmarth, est brûlé sur plus de 60% de son corps, souffre de choc septique et a maintenant des problèmes de coeur. Bergee, qui vient de Jamestown, est brûlé sur 80% de son corps, souffre d'un système immunitaire affaibli et de pneumonie potentiellement mortelle. Le troisième employé, Jeff Morton, âgé de 39 ans et citoyen de Stark County, reçoit des soins à l'hôpital de jour pour des brûlures semblables sur ses bras, selon son avocat.

"Ces hommes ont vécu l'enfer depuis les dernières semaines. Deux de nos clients ont plus que la moitié de leur corps couvert de peau brûlée. Les bras du troisième client sont sévèrement brûlés." dit l'avocat. "En bout de ligne, 6 compagnies différentes n'ont pas protégé adéquatement des vies humaines par appât du gain."

Les documents présentés à la cour nomment les compagnies Continental Resources Inc., une compagnie qui opère avec le propriétaire principal du puits Pride Energy Inc., MI-SWACO Inc., Noble Casing Inc., Superior Well Services Inc., Panther Pressure Testers et Warrior Energy Services Corp. Les documents prétendent que Continental Resources et Pride Energy ont accéléré le processus de l'opération, n'ont pas préparé adéquatement un plan du puits et n'ont pas bien contrôlé les conditions du trou de forage avec des boues et du ciment. Les documents prétendent que Continental et Pride ne se sont pas assurés que l'installation avait des valves de prévention de blowout (explosion) pour protéger les travailleurs. Les documents du procès disent que MI-SWACO n'a pas obtenu les boues capables de retenir la pression dans le puits et n'a pas obtenu les services d'un ingénieur adéquatement formé en boues de forage.

Dans les opérations de forage, les boues de forage sont injectées pour contrecarrer la pression venant du gaz et des composés volatiles pendant que les tuyaux de forage sont remontés à la surface.

Les documents du procès prétendent aussi que les plans des tuyaux de Noble Casing étaient conçus de manière négligente et que Superior Well Services et Warrior Energy Services Corporation ont présenté des programmes de cimentation négligents pour le puits et les tuyaux utilisés dans les procédés de forage du puits. Les documents prétendent que Panther n'a pas testé le puits adéquatement, et n'a pas avisé le contracteur du forage que les collets autour des tuyaux ne se fermaient pas complètement.

La démarche judiciaire demande des compensations pour les souffrances endurées, les dépenses encourues pour les soins médicaux, les épreuves mentales, pertes de revenus potentiels futurs, pertes de capacités physiques, défiguration, et pour Rohr, séparation de son conjoint. Aucun montant d'argent n'est mentionné dans le procès.

Brian Engel, le porte-parole de Continental Resource dit que la compagnie reconnaît la nature tragique des blessures des hommes mais n'a pas de commentaires au sujet du procès. Il dit que Continental conduit sa propre enquête sur l'explosion et soumettra un rapport au OSHA, l'autorité fédérale en santé et sécurité. Il dit que le puits promet d'être un des plus productifs dans la formation Three Forks-Samish, sous la formation Bakken, et que l'on procède à des correctifs sur le site.

Le procès dit que la tour de forage s'est renversée durant l'incendie et que le pétrole, le gaz et des débris ont brûlés pendant plusieurs jours. Une unité spécialisée à contrôler des feux de puits a été emmenée sur les lieux pour contrôler l'incendie.Photo: safetyboss.net
"Suit filed on behalf of men burned in oil rig explosion

A lawsuit seeking compensation for pain, medical expense and loss of income was filed in Northwest District Court in Williston against six companies on behalf of three men who sustained severe burn injuries when an oil rig exploded northwest of Beach last month. The workers, all from North Dakota, were bringing up drilling pipe on Cyclone Drilling Inc., rig No. 18, when gas escaped the well, causing an explosion and fire July 25.

Andrew Rohr, 53, and Timothy Bergee, 53, both remain hospitalized. The lawsuit says Rohr, of Marmarth, has burns over 60 percent of his body, suffered septic shock and now has heart problems. Bergee, of Jamestown, has burns covering 80 percent of his body and a compromised immune system has also caused life-threatening pneumonia, the suit says. The third worker, Jeff Morton, 39, of Stark County, is being treated as on outpatient for similar burns to his arms, said their attorney, Robert Hilliard, of Texas.

"These men have all been put through hell over the past few weeks. Two of our clients have more than half of their bodies covered with burned flesh. The third has had his arms horribly burned," Hilliard said. "Bottom line, six different companies failed to protect human lives to turn a buck."

The suit was filed Friday.

The lawsuit names Continental Resources Inc., as operator, along with well majority owner Pride Energy Inc., MI-SWACO Inc., Noble Casing Inc., Superior Well Services Inc., Panther Pressure Testers and Warrior Energy Services Corp. The suit alleges that Continental Resources and Pride Energy rushed the operation, failed to prepare an adequate well plan and to control downhole conditions with mud and cement. The suit says Continental and Pride failed to ensure the rig had adequate blowout preventers to protect the workers. The suit says that MI-SWACO failed to provide mud capable of holding pressure inside the drill hole and failed to provide a properly trained mud engineer.

In drilling operations, drill mud is injected as counter pressure against gas and volatile compounds as the drill pipe is pulled up.

The suit also alleges that Noble Casing's pipe plan was negligently designed and that both Superior Well Services and Warrior Energy Services Corporation provided negligent cement programs for the well and the pipe used in the rig's drilling processes. It alleges that Panther failed to properly test the well, or notify the drilling contractor that the collars around the pipe weren't completely closing.

The suit seeks compensation for pain, medical expenses, mental anguish, loss of future earning capacity, physical impairment, disfigurement, and in Rohr's case, loss of spousal consortium. No dollar amount is named in the suit.

Continental Resources' spokesman Brian Engel said the company acknowledges the tragic nature of the men's' injuries but has no comment on the lawsuit. He said Continental is conducting its own investigation into the explosion and will report to OSHA, the federal health and safety regulator. He said the well, anticipated to be a top producer in the Three Forks-Samish formation, which lies below the Bakken formation, is currently "undergoing remediation."

The suit says the oil rig toppled during the blaze and oil, gas and debris burned for several days. A specialized well fire control unit was brought in to control the fire."

Excerpts of article written By Lauren Donovan Bismarck Tribune published here: http://bismarcktribune.com/news/state-and-regional/suit-filed-on-behalf-of-men-burned-in-oil-rig/article_7526f736-ced5-11e0-88b9-001cc4c03286.html

Photo: gasp-pgh.org

Friday, August 26, 2011

Pollution - Quand un Mohawk en a assez

Photo: Watertown Daily Times

Des sites pollués et contaminés sont laissés derrière quand les compagnies qui déménagent ailleurs ou tout simplement ferment leurs usines pour aller faire fortune dans une autre région. Les communautés avoisinantes en paient le prix à cause d'un environnement salopé et les répercussions sur leur santé et la santé de leurs descendants. Les communautés "blanches" de l'Amérique du Nord sont malmenées ainsi, mais encore plus négligées sont les Premières Nations qui attendent toujours un traitement équitable.

Voici la traduction d'un article trouvé dans un journal local dans l'état de New York. L'histoire parle d'un Mohawk qui en assez de la lenteur à agir pour nettoyer son voisinage, et décide de passer à l'action, peu importe les conséquences.

Homme Mohawk arrêté pour avoir creusé dans le site d'enfouissement toxique de Massena - déterrer des déchets toxiques: un voisin du site prétend que la contamination du site d'enfouissement empoissonne son peuple.

Un homme Mohawk, frustré depuis longtemps de la lenteur de la réhabilitation du site de General Motors Powertrain, a décidé de prendre le taureau par les cornes le 11 août. Larry Thompson, connu sous le nom Mohawk de Kanietakeron, a tenté d'enlever des sols contaminés du site de GM en creusant dans un site d'enfouissement recouvert de 12 acres avec une excavatrice. Pendant plus de 2 heures, il a transféré les sols du site à un autre endroit tout près.

Son épouse Dana Leigh Thompson dit qu'il projetait de déterrer le contenu du site d'enfouissement et le transporter vers des wagons qui transporteraient les déchets vers un lieu plus sécuritaire. Un groupe de Mohawks observaient la scène, et à 11:00 heures, une douzaine d'autos de police ont apparu sur le site.

M. Thompson n'a pas pu finir la tâche qu'il s'était donné. Avant 13:00 heures, la police de l'état l'avait arrêté. Il a été accusé avec deux crimes contre la propriété au 2e degré pour avoir causé des dommages dépassant $1,500 et être un danger public en plus de résister à l'arrestation. Il a été envoyé en prison, avec une caution de $100,000.

Mme et M. Thompson sont propriétaires du terrain adjacent au site de GM qui a été mis sur la liste des sites contaminés à être décontaminé du Superfund de l'EPA en 1984. Le site qui se trouve dans la municipalité de Massena est sur les limites de la réserve Mohawk St.Regis. Quand les Thompson ont appris que l'EPA avait décidé de laisser le site d'enfouissement tel quel d'une façon permanente, ils ont décidé d'agir. Les résidents près du site ont été empoissonnés pendant des décennies par la contamination de l'endroit, selon Mme Thompson. "Nous leur avons laissé 32 ans pour agir en bon père de famille." dit Mme Thompson, connue sous le nom Mohawk Kakwerais. "C'est un génocide environnemental. Nous ne pouvons plus attendre parce que nos gens en meurent." dit-elle. "Nos enfants naissent sans intelligence."

À un moment donné durant l'incident, Andrew Gayeske du bureau de police de l'état, section enquêtes criminelles, s'est approché de Mme Thompson et lui a demandé s'il pouvait parler à son mari. "Est-ce que je peux lui parler" a-t-il demandé. "Je peux voir que tout le monde est bien inquiet." "Vous êtes 32 ans en retard." lui a répondu Mme Thompson.

Anne E. Kelly, un superviseur de l'EPA, se rendait à Massena pour inspecter les dommages, selon John Senn, un porte-parole de l'EPA. "Nous sommes constamment en contact avec tout le monde sur le site" dit M. Senn. "Nous allons évaluer le site et voir ce que nous en ferons. Nous travaillons pour nous assurer que la contamination qui a été dérangée sur le site restera sur le site et que toute exposition sera gardée au minimum."

Selon un rapport sur le site de l'EPA, le site d'enfouissement contient des boues qui contiennent des BPC, ainsi que du sable de fonderie, de la terre et du béton qui ont été déterrés lors de la construction de l'usine, des machines de coulage sous pression de l'usine et d'autres déchets industriels secs.

Sous la direction de l'EPA, GM a recouvert le site d'enfouissement en 1987 pour "mitiger la migration des contaminants" du site, selon le rapport. M. Senn dit que l'EPA a décidé de laissé le site d'enfouissement sur place en permanence par soucis de santé publique et de sécurité. "L'EPA a choisi de recouvrir le site comme solution de remédiation pour le site de GM à Massena parce que le recouvrir protège la santé humaine et l'environnement." confirme M. Senn dans un courriel.

Mais la santé du peuple Mohawk sera compromise tant et aussi longtemps que le site d'enfouissement sera là, recouvert ou pas, dit Mme Thompson. "Nous avons vécu ici toute notre vie avec ce qui s'échappe de là." dit Mme Thompson. "Ce n'est pas un nettoyage, c'est de la dissimulation. Tous ce poison va sur nos terres." Mme Thompson dit que les actions de son mari sont pour aider les Mohawks à long terme. Quand on demande à Mme Thompson si son mari empiétait sur le terrain, elle a répondu que tout, incluant le site, était du territoire indien. "Nous voulons assurer l'avenir de nos petits enfants et celui des enfants de nos petits-enfants." dit-elle. Elle blâme la contamination qui due depuis plusieurs décennies pour les taux anormalement élevés de cancers et d'autres maladies sur la réserve. "Allez voir nos gens. Ils sont tous mourants." dit-elle.

Mme Thompson dit que les actions de son mari n'étaient pas liés d'aucune façon au conseil de St.Regis Mohawk Tribal Council, la seule forme de gouvernement sur la réserve reconnue par l'état de New York. Les autorités tribales n'ont pas répondu à une demande de commentaires. L'une des accusations portées à M. Thompson vient du fait qu'il aurait dérangé le site d'enfouissement, tandis que l'autre était d'avoir conduit au travers de la clôture qui entoure le site de GM.

L'accusation d'actes dangereux mettant le public en danger vient du fait que M. Thompson aurait conduit l'excavatrice en direction des policiers à un moment donné, et avoir déversé des déchets toxiques à leurs pieds, les exposant ainsi à un risque substantiel pour une blessure grave, selon la police de l'état.

Devant le juge, Kanietakeron a dit que Larry Thompson était son nom d'esclave. Quand les accusations ont été annoncé à M. Thompson, on lui a demandé s'il avait compris. M. Thompson a secoué sa tête en voulant dire "non".

"Ces accusations criminelles sont assez graves. Vous semblez rien reconnaître."

"Je ne reconnais pas ces procédures." a dit M. Thompson. "Vous violez mes droits. Vous pouvez et vous devriez être retenus pour haute trahison."

Le juge a répondu qu'il ne faisait que son travail. "Ceci n'est pas personnel. C'est mon travail."

"Je le prends personnellement à cause de votre ignorance." a répondu M. Thompson.
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"Mohawk man arrested after digging into toxic Massena landfill

DIGGING UP TOXIC WASTE: Site neighbor claims landfill contamination is poisoning his people

A Mohawk man long frustrated with the cleanup efforts at the General Motors Powertrain site decided to take matters into his own hands on Thursday (August 11 2011). Larry Thompson, who goes by the Mohawk name of Kanietakeron, attempted to remove contaminated soil in the GM site by digging into a 12-acre capped landfill area with an excavator. For more than two hours, he dumped the contents of the landfill in a nearby spot.

His wife, Dana Leigh Thompson, said the plan was for backhoes to take the contents from the landfill and then transport them to rail cars, which would cart the waste to a secure location. A group of fellow Mohawks looked on, and by 11 a.m., about a dozen state troopers were also on the scene.

Mr. Thompson didn’t get to finish his job. By 1 p.m., state police had arrested him. He was charged with two felony counts of second-degree criminal mischief for damage in excess of $1,500, as well as misdemeanor counts of second-degree reckless endangerment and resisting arrest. He was arraigned by Massena Town Justice Gerald P. Sharlow and sent to the St. Lawrence County jail, Canton, on $100,000 bail or $200,000 bond.

Mr. and Mrs. Thompson own land adjacent to the GM site, which was listed as one of the U.S. Environmental Protection Agency’s Superfund sites in 1984. The site, which is in the town of Massena, borders the St. Regis Mohawk Reservation. When the Thompsons found out the EPA planned to leave the landfill there permanently, they decided to take action. Residents near the site have been poisoned throughout the decades from the contamination there, Mrs. Thompson said.
“We gave them 32 years to do due diligence, do what’s right,” said Mrs. Thompson, who goes by the Mohawk name Kakwerais. “It’s called environmental genocide.” “We can’t wait longer because our people are dying,” she said. “Our children are being born without their minds.”

At one point, state police Bureau of Criminal Investigation Investigator Andrew Gayeske approached Mrs. Thompson and asked if he could speak to her husband. “Can I talk to him?” he asked. “I can see everyone’s upset.” “You’re 32 years too late,” Mrs. Thompson responded.

Anne E. Kelly, EPA project manager, was on her way to Massena to inspect the damage, according to EPA spokesman John Senn. “We are in constant contact with everyone on site,” Mr. Senn said. “We are going to evaluate the site moving forward. We’re also working to make sure any of the contamination that was disturbed at the site is contained at the site and that any exposure was minimized.”

According to a report on the EPA’s website, the landfill contains sludge laden with polychlorinated biphenyls, or PCBs, as well as foundry sand, soil and concrete excavated during the plant’s construction, die casting machines from the plant and other solid industrial waste.

GM, under the direction of EPA, capped the landfill in 1987 to “mitigate the migration of contaminants” from there, the EPA report said. Mr. Senn said EPA decided to leave the landfill there permanently out of health and safety concerns. “EPA selected capping as the remedy for the landfill at the GM Massena site because capping is protective of human health and the environment,” Mr. Senn said in an email.

But the health of Mohawk people will be compromised as long as the landfill is there, capped or not, Mrs. Thompson said. “We lived here all our life with that leeching here,” Mrs. Thompson said. “It’s not a cleanup. It’s a cover-up. ... All this poison goes to our land.” Mrs. Thompson said her husband’s actions were intended to help Mohawk residents long-term. When asked if her husband was trespassing on the site, she said everything, including the site, was “Indian land.” “We want to secure our grandchildren and our great-grandchildren’s future,” she said. She blamed the contamination over the decades for abnormally high rates of cancer and other diseases on the reservation. “Go look at our people. They’re all dying,” she said.

Mrs. Thompson said her husband’s actions were not in any way related to the St. Regis Mohawk Tribal Council, the only government on the reservation recognized by the state of New York. Tribal officials did not respond to a request for comment Thursday. One of Mr. Thompson’s criminal mischief charges stemmed from allegedly disrupting the landfill, while the second was for driving through the perimeter fence at the GM site.

The reckless endangerment charge stemmed from Mr. Thompson’s moving the excavator toward troopers at one point and dumping the toxic waste at their feet, causing a “substantial risk of serious injury,” state police said.

At his arraignment, Kanietakeron said Larry Thompson was his “slave name.” After Mr. Sharlow read off each charge and asked Mr. Thompson if he understood, Mr. Thompson shook his head no.

“These felony charges are quite concerning,” Mr. Sharlow said. “You don’t seem to recognize anything.”

“I don’t agree with the proceedings,” Mr. Thompson said. “You are in violation of my rights. You can and should be held with high treason.”

Mr. Sharlow responded that he was only doing his job as a sworn town justice.

“This is nothing personal. This is my job,” he said.

“I take it personally because of your ignorance,” Mr. Thompson responded.

Mr. Thompson is scheduled to reappear for a preliminary hearing in local court Monday."

Excerpts of article written by Brian Hayden published here:

Thursday, August 25, 2011

Gaz de schiste - nous y sommes tous perdants

Photo: Michael Forster Rothbart

Voici une traduction libre d'une lettre d'opinion publiée dans un journal local en Virginie Occidentale. L'auteur est un prof de chimie à la retraite, membre d'un groupe de protection d'un cour d'eau de la région et vit sur une ferme de 500 acres. Il est donc bien placé pour partager avec nous son expérience avec les activités gazières et ce à quoi on peut s'attendre si l'industrie va de l'avant dans la vallée du Saint-Laurent, au Québec.

Le forage pour le gaz: d'autres en bénéficient, nous sommes tous perdants.

J'ai fait affaires avec des compagnies gazières toute ma vie, et j'ai étudié la situation actuelle avec le forage dans le Marcellus. Voici mon analyse de la question:

Premièrement, je dois faire face à la réalité que la capacité de produire de ma propriété à la surface sera diminuée par les droits des foreurs de s'accaparer de l'espace nécessaire pour un site de forage, une voie d'accès pour se rendre au site ainsi que la surface nécessaire pour transporter le gaz. Tout ceci diminuera la valeur de productivité de ma propriété pour l'avenir. Bien que les puits individuels ne seront pas productifs pour plus de 7 à 10 ans, 6 ou 8 pourraient être forés du même site de forage qui pourrait alors être utilisé pendant encore des décennies, ainsi que les droits de passage.

Pour le pâturage, l'herbe servira de contrôle de l'érosion, on l'espère, mais sera clôturé durant les activités de forage. Puisque habituellement un ou 2 forages se font à la fois, il se pourrait que les lieux et la voie d'accès seront clôturés, donc inaccessibles, pendant 3 périodes de temps, ou plus. Pendant ces périodes, la poussière s'envolera du site sur les champs avoisinants, réduisant ainsi la valeur des récoltes qui s'y trouveront. La pluie qui tombera sur ces régions deviendront des problèmes de drainage, surtout en hiver, si le forage se fera durant cette saison-là.

Les boisés coupés pour faire passer les gazoducs ne produiront pas pour le temps que les gazoducs seront utilisés, peut-être pendant 40 ans, plus 70 ans pour donner aux arbres de repousser et arriver à maturité à la fin des opérations.

Est-ce que les puits seront bouchés et les gazoducs enlevés à la fin de la production? Pas sûr. Le gaz et le pétrole parti après 40 ans, est-ce qu'il y aura l'énergie et le capital disponible pour déterrer le métal? Si on se fie sur ce qui s'est déjà passé, ceux qui gèrent et tirent des bénéfices de la production de gaz seront récalcitrants à enlever leurs installations. Il y a déjà des milliers de vieux puits non scellés et l'industrie du charbon n'a pas réhabilité les endroits dévastés par les mines.

Cela va sûrement faire baisser la valeur de la propriété à la surface, et éventuellement réduire les taxes municipales que le propriétaire doit payer. Les centaines de puits vont ainsi réduire l'assiette fiscale de tout le comté.

Et ce n'est pas tout.

Certains auront perdu leur source d'eau potable: une catastrophe. Partout où il y a eu de la fracturation, certaines personnes ont perdu leur source d'eau souterraine. L'industrie a évité d'avouer ce fait farouchement. Ils ont tout fait pour prouver que les eaux de fracturation des forages horizontaux ne reviennent jamais à la surface en se servant de mesures d'isotopes et d'opinions d'experts. La vérité est probablement plus près de la surface: le scellage imparfait des strates qu'ils traversent en forant.

Si la contamination d'eau douce se fait en dedans de quelques semaines ou quelques mois après le forage, c'est le début de la preuve que le forage en est la cause. Si de l'eau légèrement plus profonde sous terre peut revenir à moins de quelques cent pieds pour contaminer un aquifère, c'est autant la faute du forage que si l'eau avait remonté de plusieurs milliers de pieds.

On peut espérer que les déchets enfouis, les eaux de reflux, les sous-sols exposés, l'érosion causée par le drainage, les ancrages métalliques et câblages enterrés seront évités par un encadrement appropriés. Et que l'eau dangereuse sera mis hors de portée des animaux domestiques.

Mais ce n'est pas tout.

Une fois que le public est au courant des problèmes, ce sera difficile de vendre ensuite une ferme ou une terre. Qui voudra acheter une terre qui aura connu de tels problèmes? Quel banquier prêtera pour l'achat d'une terre accablée de tels problèmes? Où serait l'éthique d'un agent immobilier qui cacherait ou négligerait de mentionner ces vices cachés à un acheteur potentiel? Quel compagnie d'assurance voudra couvrir une telle propriété, sinon en lui donnant une valeur à rabais?

Qui voudra acheter une terre comme çà et passer sa vie à essayer de la faire produire? Une personne qui achète une terre s'attend à passer des heures interminables à construire des clôtures, contrôler les mauvaises herbes et couper le foin. Il s'attend à construire des bâtiments accessoires, à investir dans un cheptel et de l'équipement agricole. Qui voudra faire çà s'il doit constamment faire avec des opérations continuelles à toutes les quelques années? Cela diminuera la valeur de la propriété de combien?

Et que dire des gens qui ont des intérêts dans le bien-être de ma ferme? Les chasseurs seront impactés. Beaucoup de propriétaires terriens tirent des revenus en laissant chasser ou pêcher sur leurs terres. On espère que les activités gazières impacteront très peu la propriété. Peut-être que certains devront déplacer les lignes électriques aériennes ou protéger des tuyaux enterrés.

L'une des richesses de la vie rurale est la jouissance de la paix et la tranquillité, le paysage, la diminution de la criminalité. Tout cela prendra fin. Cela pourrait en surprendre certains dont la vie se passe entre 4 murs que les ruraux apprécient leur environnement qui remplace souvent les loisirs que d'autres doivent payer pour pouvoir en profiter.

Mes voisins et nos héritiers perdent une partie de notre capital et une partie des revenus anticipés de nos propriétés. Nous devrons faire affaire avec des compagnies d'une façon très inéquitable, car elles profitent de droits acquis par contrats rédigés il y a plusieurs décennies par des personnes qui ne s'étaient jamais imaginé qu'on pourra forer plus tard avec des centaines de voyages de camion pleins d'eau, de sable, de chimiques, de pierre concassée et de tuyaux, ou de l'équipement lourd et de tours de forage pesant plusieurs centaines de tonnes, ainsi que le va et vient éternel de "pick-ups" qui viennent avec l'exploitation du gaz sur stéroïdes. Et nous perdons ainsi la jouissance de la vie que l'on s'était donnée. Pratiquement sans compensations. D'autres en profitent. Nous perdons.
Photo: powderriverbasin

"S. Thomas Bond: Gas drilling -- Others win, we all lose

CHARLESTON, W.Va. -- I have dealt with gas companies for a lifetime, and have studied the present situation with Marcellus drilling. This is my analysis of my situation:

First, I have to face the fact the productive capacity of my surface estate will be diminished by the driller's ability to commandeer a pad to drill on, an access right of way, and an egress right of way for the gas. All of this will diminish the productive value of my property into the future. Although the individual wells will not be productive beyond seven to 10 years, six or eight might be drilled from the same pad, and the use of the pad might continue for decades, as will the rights of way.

For pasture, grass will be present for erosion control, hopefully, but it will be fenced off when drilling is being done. Since the usual practice is to drill one or two wells at a time, there is likely to be three or more periods when the pad area and access road is completely fenced off. During these periods, dust will blow from the operation onto adjacent pasture or meadow, reducing the value of the grass growing there. The rain that falls on these areas will become a drainage problem, especially in winter, if drilling is done then.

Forest removed for pipelines will be out of production for the length of time the pipes are used, perhaps 40 years, plus 70 years for a crop to mature after the end of operations.

Whether wells will be plugged and pipelines are removed after production remains to be seen. With the gas and oil gone in 40 years, will there be energy and capital available to take the iron out of the ground? If history is any guide, those who manage and benefit from production of gas will be reluctant to remove their facilities. There are thousands of unplugged older wells and the coal industry did not remediate damage from mines.

This will surely reduce the value of the surface owner's estate, and eventually reduce the property tax he or she must pay. With hundreds of wells, it will reduce the tax base of the county.

That is not the end of it.

Some will have loss of ground water -- a catastrophe. Everywhere fracturing has been used, some people have lost their ground water. The industry has struggled against recognizing this with all its force. They have gone into contortions to prove frack water never comes to the surface from the horizontal portion of the well, using isotope measurements and expert opinion. The truth is likely nearer the surface -- improper sealing of the strata they drill through.

If contamination of pristine water occurs within a few weeks or a very few months after drilling, it is prima facie proof the drilling caused it. If slightly deeper water is allowed to come up less than or a few hundred of feet to contaminate the aquifer, it is just as much the fault of the drilling as if it came up several thousand.

Hopefully, buried waste, flowback water, exposed subsoil, erosion caused by drainage, buried steel anchors and cable and such like will be avoided by appropriate legislation. And dangerous water will be kept from domestic animals.

Nor it this the end of it.

Once the public is onto the problem, it is going to be difficult to sell a farm or tract. Who will want to buy land subject to such problems? What banker will loan money to buy such problem-ridden land? What is the morality of a real estate dealer who would disguise or neglect this additional, unseen burden from a prospective buyer? What insurer will want to take such a tract, except at bargain basement value, as security on a loan?

Who will want to buy such land and invest a life in making it productive? A person who buys land expects to put in endless hours building fences, spraying weeds and clipping pasture. He expects to erect buildings, to invest in livestock and machinery. Who will want to do that if he has to constantly deal with ongoing operations every few years? How much will the value of property be reduced?

And what about the people who have secondary interest in my farm? Hunting will be affected. Lots of landowners have paid hunting, and some, fishing. Hopefully, utilities over the land will be minimally affected. Perhaps some will have to move overhead lines or protect some underground pipes.

One of the values of rural living is the enjoyment of peace and quiet, the scenery, the decreased likelihood of crime. That will be interrupted. It might come as a surprise to people who mostly have their attention limited by four walls that rural people enjoy their surroundings in lieu of entertainment others pay for.

My neighbors and our heirs lose part of our capital and some of the anticipated income from our properties. We will find it necessary to deal in a very unequal way with companies taking rights from contracts made many decades ago by people who never dreamed of modern drilling with its hundreds of truck loads of water, chemicals, sand, crushed rock and pipe, or dreamed of the back hoes, bulldozers and vast drilling rigs weighing several hundred tons, and the endless too and fro of personal pickups that accompanies gas extraction on steroids. And we lose quiet enjoyment of our chosen life. Virtually without compensation for any of it. Others win, we lose.

Bond is a retired chemistry teacher and member of Guardians of the West Fork and the Monongahela Area Watersheds Compact who lives on a 500-acre farm near Jane Lew. "

Published here: http://wvgazette.com/Opinion/201108110992
Photo: La Voix de l'Est