Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, April 17, 2010

Plantez des arbres!

Photo: Un ruisseau mal aimé

Je vais vous traduire rapidement ici une petite lettre écrite par une dame qui fait parti d'un organisme qui s'occupe du reboisement dans le comté de Washington dans le Maryland, mais ce qu'elle dit s'applique à toutes les rivières de notre planète. Le titre souligne que les forêts aident les cours d'eau.

Sur le flanc d'une montagne, l'eau jaillit de sa source sous les racines d'un vieil arbre. Plus loin, l'eau rejoint d'autres sources pour sautiller sur les cailloux et sous les branches tombées au sol, puis traverse un pré, un champs cultivé et deux cours arrières. C'est un petit ruisseau qui peine sous le soleil de plomb. Il se bute à une route et la suit pour un bout. Un autre ruisseau se joint à lui.

Prenant de l'ampleur, l'eau coule dans la vallée. Le cours d'eau fait des méandres à travers prés, champs et propriétés privées. D'autres ruisseaux s'y rattachent, et les humains leurs donnent des noms. Finalement, les ruisseaux deviennent rivières qui traversent plusieurs comtés pour se jeter à la toute fin à la mer. (Au Québec, on pourrait ajouter le fleuve Saint-Laurent à ces étapes universelles.)

Au début de la colonie, ces terres étaient boisées. À la fin des années 1800, la plupart des arbres ont été abattus pour faire de l'agriculture. Comme la région s'est urbanisée, des champs abandonnés sont parfois retournés en friche, nous permettant de s'imaginer ce que pourrait avoir l'air une forêt vierge.

Nous connaissons maintenant la valeur des forêts. Elles sont essentielles pour de l'air et de l'eau propres. Et il y en a trop peu. Il y a une solution: planter des arbres.

Nos cours d'eau devraient avoir des bandes riveraines boisées le long de leur parcour. Les arbres et les arbustres aident l'eau à s'enfoncer dans le sol pour y être filtrée et purifiée, et empêchent les débris et les déchêts d'encombrer nos cours d'eau.

Avril est un très bon mois pour planter des arbres. Plusieurs acres de bandes riveraines ont été plantées grâce aux efforts concertés des propriétaires terriens, des agences locales, provinciales et fédérales. Mais il y a encore beaucoup à faire. Nous faisons tous parti de la solution. Si vous aimez marcher, ramasser les déchêts le long de vos sentiers préférés. S'ils restent là, ils trouveront le chemin vers le cours d'eau le plus près.

Si vous êtes un propriétaire terrien, pensez aux façons que vous pourriez améliorer les qualités filtrantres de vos terres. Installez un plan d'eau pour receuillir l'eau de pluie. Plantez plus de buissons pour empêcher le ruissellement de la pluie sur vos parterres et surfaces pavées lors des grosses pluies. Laissez certains endroits redevenir à leur état naturel.

Si vos terres ou votre propriété sont adjacents à un cours d'eau, pensez à aménager une zone tampon plantée d'arbres et d'arbrissaux, ou laissez-la tout simplement se revégétaliser naturellement. Les parcs dans votre région, les cours d'écoles et les autres endroits publics peuvent être améliorés en plantant des arbres, en installant des bassins d'eau de pluie et en réservant des zones naturelles.

Pour un bel exemple de rivière dorlotée au Québec, visitez le site d'AGIR pour la Diable ici: http://www.agirpourladiable.org/html/do_bandes_riveraines.html
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"Forest buffers help waterways

On the west flank of South Mountain, water emerges from beneath the roots of a gnarly old sycamore tree. Later joined by other springs, it runs glistening over stones and fallen trees, into a cow pasture, crop fields and two backyards. It is a small stream and falters a little under the hot sun. It meets a road and runs beside it. Here it joins another stream.

Strengthened, the water flows out into the valley. The path meanders through pastures, fields and yards. New streams join along the way. It flows into the Little Antietam, Antietam Creek, the Potomac River and the Chesapeake Bay, where it mingles with streams and rivers of six states and water from the Atlantic Ocean.

Once, this land was forested. By the late 1800s, it had been largely cleared for agriculture. As the region became more urbanized, abandoned fields sometimes returned to forest, making the patchwork of forest and field we see now. During this time of reestablishment we have learned much about the importance of forests. They are essential for clean air and water. And there are too few of them.

There is a solution: Plant trees.

Our waterways should have forest buffers as they make their ways through the land. Trees and shrubs help water to sink into the soil to be filtered and purified, and they prevent debris and rubbish from entering the water. April is a very good month to plant trees. Many acres of buffer have been planted through the combined efforts of landowners, local, state and federal agencies, and the Chesapeake Bay Trust. Much remains to be done.

All of us can be part of the solution. If you like to walk, pick up trash along your favorites paths. Left on the ground, it may make its way into our waterways. If you are a landowner, consider how you might improve your land's water-buffering qualities. Establish a rain garden to collect water runoff. Plant more shrubs to intercept water sheeting over lawns and paved surfaces after heavy rains. Allow some areas to go natural.

If your land has or is adjacent to a waterway or body, think about establishing a buffer of trees and shrubs beside it, or simply allow it to re-vegetate naturally. There are programs to help you plant buffers. Communities can help, too. Local parks, schools and other public lands can be improved with tree planting, rain gardens and natural areas.

Celeste Maiorana is a member of the Washington County Forest Conservancy District Board, which promotes forest conservation in Washington County. Please visit online at www.wcfb.sailorsite.net ."

Reproduced from an article published in The Herald-Mail here: http://www.herald-mail.com/?cmd=displaystory&story_id=243163&format=html

Friday, April 16, 2010

Ah! Si j'étais un Maire!

Photo: Andy Maykuth

Si j'étais un maire d'un village, je consulterais mon urbaniste et mon conseiller légal et je tenterais de faire passer ces règlements dans ma municipalité. À défaut de ne pouvoir empêcher l'exploration et l'exploitation du gaz naturel par réglements municipaux, je légifèrerais où je pourrais. Voici ce que je tenterais pour contrôler les compagnies de forage chez moi.

-1.L'eau:

a)exiger des compteurs d'eau et connaître la quantité d'eau prélevée de surface ou sous-terraine

b)exiger des analyses d'eau (faites par un labo indépendant) avant et après les travaux des gazières, aux frais des gazières, afin de s'assurer que la source n'a pas été contaminée avec l'usage

c)exiger que tout l'équipement utilisé pour l'exploration et l'exploitation, ainsi que les véhicules de transport, la machinerie lourde, les citernes et les boyaux soient lavés et récurés afin de réduire le risque de contamination d'un plan d'eau à un autre

-2.Les eaux usées:

a)exiger le traitement des eaux usées à court échéance(fixer un délai approché) aux frais de l'exploitant

b)exiger des analyses poussées (faites par un labo indépendant) des eaux usées à intervalles réguliers et fréquents et exiger d'en voir les résultats (incluant la radioactivité)

c) exiger des distances séparatrices minimales entre les chantiers, les routes d'accès et les étangs d'eaux usées des gazières et les fossés, ruisseaux et rivière à l'intérieur du territoire de la municipalité

-3. Les matières dangeureuses:

par mesure de sécurité pour nos pompiers volontaires en cas d'accident, exiger les fiches de données de sécurité (FDS) ou fiches signalétiques des produits utilisés dans la fracturation hydraulique, et ce sans exceptions.

-4. Les routes:

a)limiter les routes que doivent emprunter l'équipement lourd et les camions qui serviront aux gazières pour l'exploration, l'exploitation et le transport de tout matériel nécessaire pour leurs activités

b)mettre un poid limite aux véhicules qui circulent dans les limites de la ville, ou dans certaines rues de la municipalité

c)exiger que l'état des routes employées soient ensuite remis dans leur état original avant la fin des travaux

d)exiger un permis municipal pour toute nouvelle ouverture de circulation sur les routes publiques: un permis est nécessaire pour toute nouvelle entrée privée ou route de service

-5. Les nuisances:

a)établir des distances séparatrices minimales entre les lieux des travaux en surface et leurs routes d'accès et les résidences

b)fixer des heures d'activités acceptables pour les travaux d'exploration et d'exploitation des gazières et leurs contracteurs (limiter les heures de fonctionnement des moteurs à combustion interne: interdire la nuit et les fins de semaine)

c)haies brise-vent et conservation du paysage: exiger que des haies brise-vent naturels soient plantés entre les chantiers des gazières et leurs contracteurs et les routes et résidences visibles du chantier afin d'en absorber le bruit, la pollution aérienne, les odeurs et afin de préserver le paysage de la municipalité

d)exiger des analyses aériennes (prélèvements et analyses faits par un labo indépendant) des émanations des chantiers: risques d'émissions fugitives de méthane et de sulphure d'hydrogène(H2S), un gaz explosif et toxique, potentiellement très dangereux pour la santé humaine et animale, émanations de benzène possibles.

e)exiger que l'éclairage ne dépasse pas le lieux des travaux, et exiger que les lumières s'éteignent durant la nuit et les fins de semaine (même restrictions que le bruit des moteurs)

-6. L'achat local:

exiger que les gazières et leurs contracteurs achètent local quand le produit est disponible à l'intérieur de la municipalité: ex: restaurant, gaz ou diesel.

-7. Santé:

demander aux médecins, centres médicaux, CLSC et hopitaux de la région de commencer à colliger les statistiques de cas de problèmes de santé qui pourraient être causés par les activités de forage, comme les problèmes cutanés, augmentation des cas d'asthme, malformations congénitales, etc...Photo: Roy Ritchie

SOURCES:

1: a)Un seul puit peut utiliser jusqu'à 660,000 à un million de gallons (US) d'eau: http://www.riverreporter.com/issues/08-02-28/head1-gas.html
c)des algues dorées d'eau salée tuent la faune d'eau douce: http://pubs.acs.org/doi/full/10.1021/es903354w

2: b)Radioactivité: http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=marcellus-shale-natural-gas-drilling-radioactive-wastewater
acides et polymères, métaux lourds, radioactivité, chlorures, barium: http://www.leader-vindicator.com/site/news.cfm?newsid=20280395&BRD=2758&PAG=461&dept_id=572984&rfi=6
le chlorure attire des algues d'eau salée qui semblent tuer la faune(voir aussi tableau de produits chimiques analysés): http://pubs.acs.org/doi/full/10.1021/es903354w

3: les fluides utilisés dans la fracturation hydraulique sont une recette secrète et souvent toxique:
http://www.nyh2o.org/#

5: d): http://portailenvironnement.ca/?p=4072
benzène?: http://www.wfaa.com/video/featured-videos/TCEQ-cracksdown-70599357.html

BTEX cancérigènes au Texas: http://www.dentonrc.com/sharedcontent/dws/drc/localnews/stories/DRC_Dish-Testing_1123.2e6237758.html

7: http://www.endocrinedisruption.com/chemicals.introduction.php

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LECTURES CONNEXES

Les MRC et les municipalités se regroupent:

article dans La Presse: http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/vie-regionale/rive-sud/200910/27/01-915426-lexploitation-gaziere-dans-la-mire-des-mrc.php

article dans Le Devoir: http://www.ledevoir.com/2009/10/20/272530.html

Questions de l'AQLPA au gouvernement: http://www.aqlpa.com/catalogue-de-documents/doc_download/25-piece-jointe-questions-au-gouvernement.html

Mouvement anti gazière dans New-York: http://waterunderattack.com/

League of Women voters of Pennsylvania will study effects of fracking: http://www.dailyitem.com/0100_news/local_story_315232806.html

Un blogue anti-gaz au Texas: http://txsharon.blogspot.com/

Lawsuit in Penn (with whistleblower): http://www.alternet.org/environment/144162/cabot_oil_and_gas_faces_lawsuit_in_marcellus_drilling/

Pétitions pour canceller loi: http://www.stargazette.com/article/20091208/NEWS01/912080356/6-000-sign-petition-asking-DEC-to-strengthen-natural-gas-drilling-regulations

Étude de ProPublica: http://www.propublica.org/feature/natural-gas-drilling-what-we-dont-know-1231

Thursday, April 15, 2010

Un jardin, ses plantes et ses insectes


J'ai trouvé un article tout à fait charmant qui explique les avantages d'avoir un jardin de plantes indigènes qui abritent des insectes bénifiques en soulignant leur rôle dans un écosystème en santé. Quel rapport avec la rivière, me demandez-vous? Hé bien! L'article en question n'en parle pas, mais les écosystèmes des rivières ont aussi besoin de leurs plantes indigènes et une faune riche en insectes: plusieurs poissons en dépendent pour leur source de nourriture. Et durant ces temps de météo extrême, est-ce toujours nécessaire de se rappeler que tout aboutit dans la rivière, éventuellement?

En tout cas, voici pour notre plaisir partagé une traduction libre des meilleurs paragraphes.

Le jardin a besoin des bons insectes. Ne paniquez pas si vous voyez des insectes étranges dans votre jardin. Ils peuvent être la meilleure chose qui vous êtes jamais arrivé! Il y a une multitude d'insectes nuisibles qui mangent et détruisent tout, même les arbres, mais il y en a autant qui sont bénifiques. Les insectes jouent un rôle important pour la santé de notre planète. Épandez des poisons partout dans votre cour et vous tuez tout ce qui est bon - et mauvais! Et quand les bons insectes prédateurs et les abeilles seront tous morts, les insectes nuisibles reviendront sans compétition.

Plusieurs ne respectent pas les instructions précises sur les contenant de pesticides et en utilisent beaucoup trop. Beaucoup de ces poisons aboutissent dans les cours d'eau et dans la nappe phréatique. Pourquoi ne pas attirer les bons insectes et les laisser faire le boulot à votre place? Les insectes sont un groupe d'animaux incroyablement important qui transfère l'énergie des plantes aux autres animaux.

Si les insectes étaient retirés d'un écosystème, il s'écroulerait. Par exemple, 96% de tous les oiseaux terrestres ( par opposition à la sauvagine) nourissent leurs oisillons avec des insectes (même les colibris!). Environ 90% de tous les insectes qui se nourissent de plantes ont besoin de plantes indigènes pour compléter leur croissance.

Les plantes se protègent en fabriquant des chimiques toxiques dans leurs feuilles. Après des milliers d'années d'évolution, les insectes indigènes développent des moyens pour les détourner. Si nous plantons des fleurs et des buissons qui ne sont pas indigènes, nous réduisons ainsi la population d'insectes indigènes, privant les oiseaux, les grenouilles, les crapauds et les petits animaux de leur principale source de nourriture. Des études ont démontré que les endroits plantés avec des plantes introduites produisent une biomasse de chenilles 35 fois plus petite. Sachant que les chenilles sont au menu préféré des oiseaux, imaginez l'impact d'un jardin plein de plantes exotiques! Les plantes non-indigènes utilisées comme plantes ornementales nourissent beaucoup moins d'espèces de chenilles que les plantes ornementales indigènes.

Mais il y a 2 choses que le propriétaire d'un jardin peut faire pour renverser les vapeurs. Premièrement, réduire la surface de gazon. Le gazon est une plante étrangère à nos écosystèmes naturels, a besoin d'une quantité phénoménale d'eau et les herbicides et les engrais ruissellent majoritairement dans nos sources d'eau potable. Les tondeuses brûlent du gaz, polluent l'air et font du bruit. Beaucoup passent leur fin de semaine à couper, fertiliser et râcler au lieu d'apprécier leur temps libre avec leur famille. Ensuite il faut graduellement remplacer les plantes ornementales exotiques avec des plantes indigènes. Pas seulement indigènes à l'Amérique du Nord: des plantes qui se trouvent naturellement dans votre région.

Au lieu d'avoir une grande pelouse entourée de plate-bandes, faites l'inverse. Décidez où vous avez besoin de gazon pour circuler et jouer, et planter la balance de votre terrain avec des plantes ornementales originaires de votre région. Même de légères augmentation de surfaces plantées avec des planes indigènes augmenteront le nombre d'oiseaux qui se reproduiront et les insectes bénéfiques qui mangent les insectes nuisibles.
Always good to remember that river ecosystems need their native flora and fauna too in order to be healthy and thrive. Don't forget that some fish are insect eaters too! Anyway, in these times of extreme weather, heavy rains see to it that all ends up in the river eventually, and it's always nice to remind ourselves of this fact of life. Here's a good article that wraps it all in a neat package:

"In the garden: Gardens need good bugs

Don’t panic if you see strange bugs or insects in your garden. They may be the best things that ever happened to your yard. There are lots of bad bugs that eat and destroy everything including trees, but there are almost as many that are beneficial.
Insects are an important key to the health of our planet. Spraying poisons all over your yard will kill everything good — and bad. Then, when the good predator bugs and honeybees are wiped out, the bad bugs will return with nothing left to stop them.

Many people don’t follow the strict instructions on the pesticide containers and use way too much. You know who you are. A lot of the poisons end up in streams and groundwater. Why not attract good insects and let them do the work? Insects are an incredibly important group of animals that transfer energy from plants to other animals.

If insects were removed from an ecosystem, it would collapse. For example, 96 percent of all land birds feed insects to their young. According to Bernays and Graham in a 1987 research paper, about 90 percent of all insects that eat plants need native plants to complete development.

Plants protect their leaves with toxic chemicals. After thousands of years of evolution, native insects have developed ways to overcome this with native plants. What is a native plant? Readers of The Gardenator know I consider anything that was here before Christopher Columbus to be native. The Spanish, English, Dutch, Asian, French and so on brought everything else in. When we plant non-native flowers and shrubs we reduce the local native insect population, depriving birds, frogs, toads and small animals of a main food source. According to Tallamy and Shropshire, studies show areas with alien plants produce 35 times less caterpillar biomass, which is the most popular insect bird food. Non-native plants used as ornamentals support many less species of caterpillars than native ornamentals.

But there are two things homeowners can do to reverse the process. First, reduce the area used as lawn. The Gardenator can never understand the fascination with a big lawn. The grass is an alien plant, it sucks up extraordinary amounts of money in our water bills and lawn supplies while the crab grass killers and fertilizers mostly run off into our drinking supply. Lawnmowers waste gas and cause air and noise pollution. Many people spend weekends cutting, fertilizing and raking when the time could be more enjoyable and productive doing family things. The second thing is to gradually replace ornamental plants with native plants. Not just native to North America. Its better to use plants native to where you live.

Instead of putting in a lawn and planting flower beds around the edges so it looks like the floor of a dancing school, do the reverse. Design where you need lawn for walking and play spaces and plant the rest with native ornamentals. It will look so good your neighbors will think you hired a professional landscape architect. Even modest increases in native plant cover will increase the number of breeding birds and beneficial insects who eat harmful types such as aphids."

Excerpts from an article written by Richard E. Palazzo published in The Norwich Bulletin from Connecticut here: http://www.norwichbulletin.com/lifestyles/homegarden/x1838109013/In-the-garden-Gardens-need-good-bugs

Wednesday, April 14, 2010

Fini le règne de la peur!


Depuis 2 jours de suite, nous entendons aux nouvelles de Radio-Canada que Maxime Laplante de l'Union Paysanne a été victime d'intimidation, et ce, pour la 2e fois. Il nous encourage à faire comme lui et ne pas se laisser intimider par les actions de fiers à bras qui veulent probablement défendre des idées fixes de l'UPA. Maxime aurait fait une plainte à la Sûreté du Québec: il aurait trouvé du fumier dans sa boîte aux lettres.

Lire la nouvelle ici: http://fr.aol.ca/article/vandalisme-chez-maxime-laplante/793536/

et ici: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201004/13/01-4270057-du-fumier-dans-la-boite-aux-lettres.php

et ici: http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/04/13/002-vandalisme_Maxime_Laplante.shtml

Lâche pas, Maxime! Nous aussi avons été intimidés: nous avons trouvé des appareils d'insémination artificielle pour porcs, usagés, dans la rue devant chez nous (voir entrée du 11 janvier 2010 "L'eau et les cochons").

Du fumier et du purin, voilà bien des méthodes de certaines personnes qui croient le faire au nom des agriculteurs! Depuis plus de 20 ans que j'achetais des fermiers du bois de chauffage: de 10 à 20 cordes par année. Mais depuis 2005, quand nous nous sommes mis à nous opposer publiquement contre les méga-porcheries, le bois de chauffage vendu comme du bois dur, sec ou demi-sec commençait à être remplacé par des espèces de bois mou, ou encore très vert. Finalement, la dernière année que j'ai commandé du bois supposément "bois d'érable sec", on m'a livré du peuplier frais coupé arrosé de purin. J'ai dû attendre 3 mois pour être capable de m'en approcher et commencer à le corder.

Désolée, fermiers! De moi, vous receviez presque $1,000 par année pour votre bois de chauffage. C'est fini! Plus jamais! À cause de personnes qui ne veulent rien savoir, vous avez perdu une bonne cliente. Et c'est votre faute, parce que personne ne veut dénoncer. Tout le monde a peur. Hé bien, pas nous! Nous continuons à dénoncer les méga-porcheries et les mauvaises pratiques agricoles. Et si vous nous intimidez, nous ferons comme Maxime: rapport de police et sortie dans les médias. Tenez-vous-le pour dit!
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We've been hearing on the radio that a strong opponent to the monopolistic UPA and organic farmer Maxime Laplante has had manure delivered in his mailbox. He has made a police report and urges us to denounce any intimidation from bullies trying to shut us up.

Hang in there, Maxime! We too have been intimidated by people who think they are protecting the farming community. See my post of January 11th, 2010: we have had pig artificial insemination devices (used) dropped on the road in front of our home.

Also, after being a good customer to farmers who had been selling me their firewood for more than 20 years, at a rate of 10 to 12 cords a year, things got bad after we started to speak out publicly about industrial pig farming in 2005. What was supposed to by hard dry maple started to be substituted with softwood or green firewood, or both. Finally, the last year I bought firewood, it turned up to be green poplar covered with pig slurry. I couldn't get near the pile for 3 months, much less stack it!

Sorry farmers! You used to get about a thousand bucks from me every year. Never more! An it's all your fault! Nobody dares to speak out against this intimidation. Everybody is scared. Well, not us! We still speak out against big pig farms and bad agricultural practices! And if you intimidate us again, we'll do like Maxime: it's a police report and the media! You can't say I didn't warn you!

Tuesday, April 13, 2010

Danger! Gaz de schiste!


J'ai tenté de sonner l'alarme au début de l'année 2009 au sujet des dangers environnementaux et les problèmes sociaux associés à l'exploitation du gaz naturel par méthode de fracturation hydraulique.

Une analyse a été publié le 10 février 2009 sur le site de GaïaPresse: http://www.gaiapresse.ca/fr/analyses/index.php?id=88

Un chapitre dans un livre sorti en mars 2009: http://www.mcn21.org/le-livre-mcn21/article/commander-le-livre

Voici à peu-près le chapitre que j'ai écrit sur le sujet dans ces publications:

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET FRACTURATION HYDRAULIQUE: SONT-ILS COMPATIBLES?

Quelques rares articles de journaux québécois dernièrement font mention de la fracturation hydraulique pour extraire le gaz naturel du sol. Le 20 septembre 2008, Marcel Aubry dans Le Nouvelliste nous avise que la compagnie Junex prévoit investir dans l'exploration du gaz naturel dans les basses terres du Saint-Laurent, et parle brièvement de "forages horizontaux avec fracturation"(1).

Puis Claude Turcotte dans Le Devoir du 15 décembre 2008 nous introduit à Jean-Yves Lavoie, président et chef de la direction de Junex, tout emballé d'entendre enfin parler de "shales gas". Il est convaincu que dans le cas du Québec, il s'agit surtout de la «Shale» de l'Utica, c'est-à-dire d'une masse de 200 mètres d'épaisseur qui s'allonge le long du Saint-Laurent entre Montréal et Québec. On y détaille à peine l'amélioration des techniques de fracturation: "On creuse un trou vertical étroit pour aller rejoindre cette masse de gaz à de grandes profondeurs, puis on pratique un forage horizontal pour l'extraire de cette roche réservoir poreuse qui s'étend sur de très longues distances."(2)

Mais rien dans ces deux articles de journaux ne laissent comprendre, ou même entrevoir les méthodes utilisées et les risques qui viennent avec. Rien de bien surprenant, vu que la méthode est une invention récente développée aux États-Unis, avec des noms variés comme "hydraulic fracturing", ou "hydro fracing", ou même "fracking". Et les compagnies qui utilisent ces procédés semblent garder un contrôle serré sur l'information disponible de ce procédé.

Quand Harvey Mead nous annonçait qu'il ne serait plus à son poste de commissaire du Développement Durable sous la direction du Vérificateur Général, il mentionnait qu'il retournait faire du bénévolat dans la société civile dans un effort de contribuer à la prévention et à la résolution des crises actuelles et à venir. Je prédis que ces forages et l'exploitation de ces gisements de gaz naturel dans la vallée du fleuve Saint-Laurent seront l'une de ces crises, et voici quelques raisons qui me le font craindre.

PROPRIÉTAIRES, MAIS PAS DU SOUS-SOL

Au Québec, comme presque partout ailleurs en Amérique du Nord, la priorité donnée aux droits miniers peut laisser entrevoir des problèmes avec des propriétaires terriens qui peuvent voir, d'un jour à l'autre, du forage se faire à côté et sous leur propriété, sans avoir aucun recours. Une lettre d'opinion publiée dans Le Devoir du 14 août 2007 écrite par William Amos, Conseiller juridique expliquait bien: "La loi sur les mines n'offre pas une transparence administrative suffisante. Premièrement, elle n'exige pas d'une compagnie minière possédant un permis de prospection ou des droits d'exploration qu'elle informe les propriétaires particuliers de l'existence d'un tel permis..." et rend même la tâche difficile aux municipalités qui pourraient tenter de protéger la qualité de vie de ses citoyens.(3)

VOISINS vs VOISINS

Dans la publication en ligne The River Reporter, basée à Narrowsburg, dans l'état de New York, dans l'édition en ligne du 28 février au 5 mars 2008, un article de Tom Kane portant le titre de "A primer on gas well gold rush - From the Marcellus Shale to horizontal drilling" – (L'essentiel du Klondyke des puits de gaz naturel, le forage horizontal dans le Marcellus Shale), on peut voir comment les compagnies d'exploration cherchent à louer les terres au meilleur offrant dans les états du Tennessee, de New York et de la Pennsylvanie, ce qui fait que certains voisins s'entredéchirent les meilleurs contrats et afin d’obtenir les redevances les plus élevées que possible, causant de la surenchère, tandis que d'autres voisins se regroupent et essayent par tout les moyens d'arrêter le forage sauvage. (4) Dans un blog de Greenpeace, on peut lire que selon un résident de Williamsport en Pennsylvanie, un bail pour pouvoir creuser sur une terre donnait $5 par acre au propriétaire terrien en 2003, et que maintenant en 2008, un bail peut rapporter $2,000 par acre.(5)

EAU, RECETTES SECRÈTES ET CONTAMINATION

Ce que l'on sait jusqu'à date sur la fracturation hydraulique, c'est que l'on injecte un mélange d'eau, de sable et des produits chimiques sous pression dans le sous-sol afin de forcer le gaz naturel dans les tuyaux des puits. On prend soin de nous dire que chaque puit est différent et requiert un montant plus ou moins grand d’eau, et une recette de fluides hydrauliques spécifique à chacun. Si l'on se fie à ce qui se fait aux États-Unis, le résultat est impressionnant, c'est le moins que l'on puisse dire. Un forage peut descendre à 7,000 pieds de profondeur et chaque puits utilise de 660,000 à un million de gallons d'eau. Le ministère de l'environnement de la Pennsylvanie a émis dans son état 7,241 permis de puits en 2007, selon Ron Gilius de la division huile et gas du DEP.(4)

Dans la revue Business Week du 11 novembre 2008, un article écrit par Abrahm Lustgarten, un journaliste de ProPublica, un organisme à but non-lucratif de New York, qui porte le titre et le sous-titre "Does Natural-Gas Drilling Endanger Water Supplies?A debate is heating up over whether the fracturing technique used in natural-gas drilling could result in chemicals contaminating drinking water" - (Est-ce que le forage pour le gaz naturel met en danger les sources d'eau? Un débat fait surface du fait que la technique de fracturation utilisée dans les forages de gaz naturel pourrait causer la contamination chimique de l'eau potable). La recette du fluide utilisée pour ces forages est gardée secrète, sous prétexte de protéger des secrets de fabrication, et l'industrie affirme qu'il n'y a pas de danger de contamination, mais des cas de contamination de l'eau près des sites de forage ont été documentés dans sept états: l'Alabama, le Colorado, le Montana, le Nouveau Mexique, l'Ohio, le Texas, et le Wyoming, selon des documents publics et des entrevues avec des fonctionnaires fédéraux et de l'état. Une liste de certains des ingrédients utilisés dans les fluides de fracturation a été rédigée par des environnementalistes et des contrôleurs en passant au travers des demandes de patentes des foreurs et des archives du gouvernement, comme les formulaires de sécurité au travail requises par le U.S. Occupational Safety & Health Administration. Sur le 300 et plus composés chimiques qu'on pense sont utilisés par les foreurs, plus de 60 sont sur la liste des produits dangereux du gouvernement fédéral.(6)

Dans la revue Newsweek du 20 août 2008, dans un article intitulé: "A Toxic Spew? Officials worry about impact of 'fracking' of oil and gas." (Un vomi toxique? Les officiels s'inquiète de l'impact du 'frackin' de l'huile et le gaz) écrit par Jim Moscou, on apprend qu'une infirmière qui a pris soin d'un ouvrier impliqué dans un déversement de ZetaFlow, un fluide utilisé dans la fracturation hydraulique et fabriqué par la compagnie Weatherford, a souffert de tous les symptômes mentionnés sur la fiche signalétique du produit, puisqu'elle ne s'était pas protégée durant les premières heures en contact avec son patient. La fiche signalétique du ZetaFlow mentionne que le produit est un danger immédiat et chronique pour la santé et qu'une exposition prolongée peut causer des dommages aux reins et au foie, irriter les poumons, faire chuter la pression sanguine, peut causer des étourdissements et des vomissements.(7)

Dans la revue en ligne The Ithaca Journal du 12 décembre 2008, on apprend que le Tompkins County Board of Health ( Conseil de santé du comté de Tompkins) a adopté une résolution qui demande que l'industrie divulgue les produits chimiques utilisés dans la technique pour forer pour l'huile et le gaz naturel avant que les autorités permettent le forage dans la formation de roc du Marcellus Shale.(8)

UN DOCUMENTAIRE ET UNE PÉTITION POUR UN MORATORIUM

Josh Fox est dans le processus de filmer un documentaire sur la crise environnementale de l'eau et l'air qui se prépare dans les états du New York, le New Jersey et la Pennsylvanie si les propositions de forage pour le gaz naturel n'est pas arrêté ou tout du moins réglementé sévèrement. On circule également une pétition pour demander un moratoire, car les montagnes des Catskills, les Poconos et le bassin versant de la rivière Delaware dans le nord de l'état de New York et la Pennsylvanie sont dans la mire des compagnies de gaz naturel Encana, Chesapeake, Williams et Halliburton. (9)

FRACTURATION HYDRAULIQUE: EST-CE DURABLE?

Non seulement est-ce que l'exploitation du gaz naturel ne peut pas être considérée comme du développement durable, car cette source d'énergie est non renouvelable, mais l'expérience vécue de nos voisins du sud me fait craindre un manque de transparence de l'industrie, et un manque de contrôle du citoyen et des gouvernements pour nous protéger. Non seulement les méthodes connues utilisent une quantité phénoménale d’eau et risquent de contaminer nos nappes phréatiques et nos sols, mais une fois que le gaz naturel est extrait, il ne reste que la pollution. Le silence pratiquement complet des médias québécois sur le sujet me laisse perplexe.
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(1) http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/centre-du-quebec/200809/22/01-22367-junex-prevoit-investir-10-millions-.php

(2) http://www.ledevoir.com/2008/12/15/223387.html

(3) http://www.ledevoir.com/2007/08/14/153286.html

(4) http://www.riverreporter.com/issues/08-02-28/head1-gas.html

(5) http://members.greenpeace.org/blog/purposeforporpoise/2008/04/05/natural_gas

(6) http://www.businessweek.com/magazine/content/08_47/b4109000334640.htm?campaign_id=rss_topStories

(7) http://www.newsweek.com/id/154394

(8) http://www.theithacajournal.com/article/20081212/NEWS01/812120321

(9) http://www.waterunderattack.com

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LECTURES CONNEXES

- Site Web : The Oil & Gas Accountability Project: http://www.earthworksaction.org/oil_and_gas.cfm

- Revue de la fracturation hydraulique induite en milieu rocheux et de ses applications : rapport remis au Centre du recherches pour le développement international, auteurs de l'Université du Québec à Chicoutimi:

http://idl-bnc.idrc.ca/dspace/handle/123456789/10694

- Procès-verbal de la séance du 6 octobre 2008 de la Municipalité de Leclercville qui permet la compagnie Talisman Énergy Inc. de procéder à des travaux de forage et de fracturation hydraulique dans la Paroisse de Ste-Emmélie et installer une prise d’eau temporaire dans la Rivière du Chêne (voir page 5):

http://www.munleclercville.qc.ca/doc/PVO61008.DOC

- "Productibilité à court terme de gaz naturel au Canada 2008-2010", rapport rédigé par l'Office national de l’énergie (pdf de 39 pages):

http://www.neb.gc.ca/clf-nsi/rnrgynfmtn/nrgyrprt/ntrlgs/ntrlgsdlvrblty20082010/ntrlgsdlvrblty20082010-fra.pdf

- Sur l’utilisation de l’eau et les inconvénients pour les voisins du forage : « Shale Gas : Focus on the Marcellus Shale », préparé par Lisa Sumi pour le projet « The Oil and Gas Accountability Project », Earthworks, may 2008, voir page 14, paragraphe 1.7.1 « Water use and associated issues » (pdf de 25 pages) :

http://www.earthworksaction.org/pubs/OGAPMarcellusShaleReport-6-12-08.pdf

- Power point d’une co. Australienne faite en septembre 2008 à Toronto dans une rencontre de gas naturel (pdf de 26 pages) :

http://newsstore.smh.com.au/apps/previewDocument.ac?docID=GCA00881142MPO&f=pdf

- Article Reuters : Spécialiste en environnement de la Pennsylvanie qui affirme que les dangers associés au forage pour le gaz naturel dans le schiste sont inévitables : http://www.reuters.com/article/environmentNews/idUSTRE52J6AP20090320?sp=true

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J'ai écrit des commentaires dans Le Devoir (je n'avais pas de courriel à moi, alors):

Le 15 décembre 2008: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/223387/portrait-le-geologue-qui-voit-le-quebec-d-un-oeil-different

"15 décembre 2008 09 h 33
On se garde bien de tout nous dire!
Le "shale gas" , ou le gaz de schiste: loin d'être une source d'énergie renouvelable, mais dont le procédé d'extraction utilise une grande quantité d'eau qui une fois polluée par le processus, doit soit retourner dans le sous-sol pour potentiellement contaminer la nappe phréatique, ou reposer dans des étangs de rétention jusqu'au moment où l'on se donne la peine de la traiter.


Le gas naturel est peut-être "moins dommageable que le pétrole" si l'on se limite à regarder les gas à effets de serre émis, mais les impacts sur le paysage, le sol et l'eau sont aussi, sinon plus néfastes que les sables bitumineux!


Mais qu'est donc devenue la notion de développement durable?Ne nous embarquons pas dans cette galère trop rapidement, s'il-vous-plaît!


Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"


Le 23 janvier 2009: http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/228884/projets-d-importation-d-energies-fossiles-les-ecologistes-resteront-a-l-affut

"23 janvier 2009 07 h 53
Surveillez aussi l'industrie du gaz naturel ici même au Québec S.V.P.!
Aussitôt les prix du gaz naturel en hausse, je vous prie de surveiller également l'exploration et l'exploitation du gaz naturel dans la vallée du Saint-Laurent dans le shale, ou le schiste si vous préférez, de l'Utica.


Les méthodes de fracturation hydraulique se révèlent désastreuses dans le Marcellus shale dans les Appalaches: une quantité phénoménale d'eau est utilisée, et on y ajoute une recette, souvent secrète, de produits chimiques souvent toxiques.


Si nous ne suivont pas ce dossier de très près, nous pourrions nous retrouver avec une nappe phréatique contaminée pour des siècles, des paysages ravagés, des étangs de rétentions empoisonnés.


Renseignez-vous!


Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"


Le 14 mars 2009: http://www.ledevoir.com/societe/239299/partenariat-gazprom-laisserait-tomber-rabaska

"14 mars 2009 13 h 36
Ce n'est que partie remise...
Les opposants aux ports méthaniers ont une autre raison pour ne pas se réjouir trop vite de la nouvelle que Gazprom se retirerait de Rabaska. La supposée bonne nouvelle que le Québec cache du gaz naturel dans le Utica Shale dans la vallée du Saint-Laurent nous réserve une menace polluante: la fracturation hydraulique.


Une recherche rapide sur l'Internet nous fait découvrir les dégâts de l'extraction et l'exploitation du gaz naturel dans le Marcellus Shale: une utilisation massive d'eau mêlée à des recettes secrètes de produits souvent toxiques polluent les nappes phréatiques, les puits privés et massacrent les paysages.


"There's no free lunch!" comme diraient les Anglais...


Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"


28 septembre 2009: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/269057/gaz-des-compagnies-lorgnent-le-sous-sol-quebecois

"28 septembre 2009 07 h 40
L'eau, l'eau, et encore l'eau!
Il ne faut pas oublier que certaines techniques de fracturation hydraulique pour extraire le gas naturel du shale comme la formation Marcellus demande des quantités phénoménales d'eau mêlés à des recettes souvent secrètes de produits chimiques, souvent toxiques. Je vous donne ici un lien d'une étude de consultants en la matière et je vous invite à regarder la page 13: des milliers et des milliers de gallons d'eau sont utilisés pour 1 seul forage!
http://www.wvgs.wvnet.edu/www/datastat/GWPC_092008



Certaines petites municipalités comme la Paroisse de Ste-Emmélie au Québec peuvent voir des minières se servir de l'eau locale pour faire de l'exploration et de l'exploitation minière, et ce en quantité difficilement mesurables, ou contrôlables. Allez lire l'item 243A-10-2008 du procès verbal de Lecrecville: la demande de Talisman Énergy Inc et le permis de prélèvement d'eau "temporaire" dans la rivière Du Chêne: http://www.munleclercville.qc.ca/doc/PVO61008.DOC


Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"


Le 20 octobre 2009: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/272530/quebec-veut-accelerer-l-exploitation-gaziere-sur-la-rive-sud

"20 octobre 2009 07 h 58
Populaire au États-Unis? pas si sûre que çà!
Si vous pensez que l'exploration et l'exploitation du gaz naturel chez nos voisins du sud est populaire, elle ne l'est certainement pas pour ceux qui ont des puits, ou pour ceux qui se soucient de la qualité de l'eau potable. Voici quelques articles de journeaux aux É.-U. seulement dans les 12 derniers jours décrivant les problèmes environnementaux et sociaux provoqués par la fracturation hydraulique:

En Pennsylvanie, les voisins essayent d'arrêter un permis donné à une gazière qui veut déverser ses eaux usées dans un ruisseau:

http://www.timesleader.com/news/Company_wants_to_d

Dans l'état de New York, la ville du même nom tire son eau potable des lacs cernées de montagnes où l'on veut extraire le gaz naturel, et mérite un éditorial dans le prestigieux New York Times:

http://www.nytimes.com/2009/10/17/opinion/17sat1.h

Une source de grande inquiétude de la fracturation hydraulique est la recette souvent secrète du liquide utilisé pour fracturer le shale. Vous parlez de nitroglycérine, mais il y a souvent plus que çà:

http://www.pressconnects.com/article/20091012/VIEW

Pour une fois, des politiciens et des groupes environnementaux s'allient pour demander un moratoire complet de forage dans les montagnes Catskills:

http://www.thevillager.com/villager_336/politician

Même les Texans urbains doivent penser à légiférer plus sévèrement l'industrie du gaz naturel dans leurs villes:

http://www.dentonrc.com/sharedcontent/dws/drc/loca

Au Colorado, l'état se fait traîner en cours par une compagnie gazière parce qu'elle ne veut pas révéler sa recette de fluide hydraulique pour son forage:

http://www.denverpost.com/news/frontpage/ci_135105

Québec, attache ta tuque! Çà va barder!

Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"

et encore:

"28 septembre 2009 09 h 07
Forage horizontal n'a pas besoin d'entente de droit de surface
Avec les nouvelles méthodes de forage à l'horizontal, les minières n'ont pas besoin de votre permission pour forer à l'horizontal sous les propriétés privées loin du point d'entrée. Une fois une minière a le droit à un point d'entrée, elle peut forer à l'horizontal dans toutes les directions à de grandes distances.

Aux États-Unis, la fracturation hydraulique cause dans certains endroits des tremblements de terre, contamine des puits d'eau potable privés, et l'on craint pour la nappe phréatique.

Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"



Le 22 novembre 2009: http://www.ledevoir.com/environnement/developpement-durable/277679/chez-gaz-metro-et-si-le-gaz-remplacait-l-hydroelectricite-a-des-fins-d-exportation

"22 novembre 2009 08 h 08
Encore une fois, Gaz Métro ne nous dit pas tout!
Selon Gaz Métro " le gaz naturel demeure une source d'énergie de choix puisque, entre autres, il ne produit pas d'agents polluants atmosphériques " ? Ah oui? Tiens donc! Et si Gaz Métro parlait des méthodes d'exploration et d'exploitation du gaz naturel, ces jours-ci? Si Gaz Métro nous parlait de fracturation hydraulique et de ces recettes secrètes de fluides dont les gazières se servent pour faire sauter le roc pour mieux extraire le gaz? Et si Gaz Métro nous disait combien d'eau est utilisée et souillée avec ces nouvelles méthodes d'extraire le gaz naturel du roc? Juste hier, on apprenait que l'EPA avait identifié 188 polluants dans l'air autour des exploitations de gaz naturel dans le Shale Barnett, au Texas, incluant beaucoup de benzène. Ce n'est pas des "agents polluants atmosphériques", çà, dites-moi?

Johanne Dion,
sur le courriel de mon conjoint,
Richelieu, Qc"


Le 27 février 2010: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/284035/schistes-gaziers-le-quebec-n-a-pas-utilise-de-produits-toxiques-lors-des-forages

"27 février 2010 07 h 07
Encadrez au plus vite, S.V.P.!
Monsieur Ron Bishop, un bio-chimiste au collège SUNY à Oneonta qui a aussi travaillé dans les forages pour le gaz naturel, dans l'état de New-York, a affirmé mardi soir dernier ( http://www.theithacajournal.com/article/20100223/N ) que même si le forage par fracturation hydraulique se fait sans produits chimiques, seulement de l'eau et du sable, l'eau qui en ressort contient assez de métaux lourds pour être classée comme déchêts dangereux, et est souvent radio-active. Dans la formation Marcellus, celle qui se trouve dans l'état de New-York, les niveaux de radioactivité sont 250 fois ce que les agences environnementales ont l'habitude de rencontrer. Ici, au Québec, la formation Utica peut être différente, mais ce n'est pas une raison pour ne pas se méfier de ce que peut contenir les eaux usées de forages, et nos usines d'épuration municipales ne sont probablement pas équipées pour recevoir ce genre d'eaux contaminées. Si l'encadrement environnemental n'a pas été déterminé entre le MNRF et le MDDEP au Québec jusqu'à date, peut-on savoir qui fait la surveillance des dixaines de puits de forage qui se font à tous les ans entre Montréal et Québec? La proximité des lieux habités de cette région exige un suivi sévère, je penserais bien.

Johanne Dion
Amie du Richelieu
http://lesamisdurichelieu.blogspot.com/"


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Enfin, le forage bientôt dans leur cour arrière (ou devant!), les gens commencent à prendre conscience et se prendre en main!
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For my English speaking readers, reading the material accessible through the links above is, I think, sufficient to make you aware of the environmental risks and social problems brought by gas exploration and extraction using hydraulic fracturing, or fraking. I have tried to make people of my province aware of the threat looming over our heads for the past year, with little success, it seems. But drilling is beginning to bother some, because it is right next door now. How quickly we forget that we all live downstream!

Monday, April 12, 2010

Le paradis est menacé par les nitrates


Malheureusement, même un coin du paradis est menacé par la pollution. Mes plus récentes baignades dans de l'eau de surface propre ont eu lieu dans des sources d'eau qui jaillissent des sables et coraux broyés de certaines régions de la Floride. L'eau sort du "sol" sablonneux à une température constante, naturellement filtrée, étonnament claire et d'un bleu indéfinissable. Même le fond d'un "pool" très profond semble à la portée des doigts tellement l'eau est transparente, et elle nous donne l'impression de flotter dans le vide quand on se baigne dedans!

Et comme bonus, l'hiver, on partage nos baignades avec les lamantins, ces manatees menacés de disparaître, et toujours sous la lame des embarcations, semble-t-il, si l'on se fie aux marques sur leur dos. Eux aussi cherchent des eaux plus chaudes et de la salade fraîche pour passer l'hiver!

Mais ce qui devait arriver arriva! Je lis ce matin que ces "springs" sont aussi polluées par une forme d'azote appelée nitrate qui provoque des blooms d'algues filamenteuses qui poussent pour faire des coussins si épais qu'ils étouffent la végétation aquatique indigène tant prisée des lamantins.

Le nitrate vient de différentes sources de pollution qui peuvent venir de loin: le nitrate s'infiltre profondément dans le sol autour de champs d'épuration et des fosses septiques, des usines de traitement d'eaux usées, des engrais de pelouse, de l'agriculture et de l'eau pluviale contaminée.

Un professeur scientifique de l'université de la Floride pense que même si des actions rapides et dramatiques étaient enclanchées, comme colmater toutes les fuites et cesser l'épandage de fertilisant sur les champs agricoles près des sources dès aujourd'hui, le nitrate déjà infiltré dans les couches aquifères souterraines prendrait des années à être rincé par l'eau de pluie.Photo: Orlando Sentinel

"Springs in crisis: Nitrates kill native plants, hurt water quality

Ecosystem disasters have been emerging at the biggest of nearly 700 known Florida springs, including Wakulla near Tallahassee; the most iconic, such as the mermaid playground at Weeki Wachee north of Tampa Bay; and even ones as highly protected as the Wekiwa near Orlando.

In essence, complex and rich arrangements of aquatic plants, fish and wildlife are being snuffed out by simple but overwhelming forms of algae. "At higher concentrations, what we see is a flip where the system stops supporting the submerged aquatic vegetation — like the tape grass and the eelgrass — and it starts supporting more and more algae and a different kind of algae: filamentous algae," Knight said, referring to the type that looks like an unruly wig.

"The thickness of these algae mats can be a foot or more, and it totally replaces submerged plants," he said.

The culprit is an extremely common type of water pollution, soaking deep into the ground from a variety of sources, including septic tanks, sewage plants, agriculture, lawn fertilizer and dirty stormwater. It's called nitrate, a form of nitrogen and an essential nutrient for plant growth.

Knight(Bob Knight, University of Florida professor and springs researcher for 30 years) thinks if dramatic action were taken to prevent nitrate from getting into springs — for example, by connecting septic tanks to modern sewage systems and limiting use of farm fertilizers in sensitive areas — the problem would still persist because of the heavy load of pollutant now stored in the aquifer system that supplies water to springs.

"The springs are just the tip of the iceberg," he said. "We've got a Floridan Aquifer contamination issue with nitrate. It's going to take years, even if you stopped fertilizing in Florida, for rain to rinse that nitrate out.""

Excerpts from an article written by Kevin Spear from the Orlando Sentinel, here: http://www.orlandosentinel.com/news/local/os-floridas-dying-springs-20100411,0,7837975.story

Reading this story makes me very sad. Swimming in the blue springs of Florida was one of my last pleasurable bathing experiences in a natural setting: the clear blue water gave the impression of floating in mid-air! And what honor to be able to share with the endangered manatee!

What a shame to read that even this little corner of paradise is also is victim of human caused pollution!

Sunday, April 11, 2010

Le consommateur et son empreinte aquatique

Photo: Many Hands Organic Farm (mhof.net)

Un résumé traduit d'un article intéressant dans le Scientific American:

Certains environnementalistes veulent que les produits portent une étiquette affichant leur empreinte aquatique, afin que les consommateurs soient sensibilisés aux besoins en eau d'une telle production ou d'un tel produit comparé à un autre. Par exemple, la tasse de café demande beaucoup plus qu'une tasse d'eau de votre robinet si vous compter l'eau nécessaire pour faire pousser ce café, la préparation des fèves pour le marché et le transport.

L'empreinte carbone est un concept compris, sinon connue, par la plupart des gens, et il serait peut-être temps de pouvoir évaluer l'usage que l'on fait de notre ressource la plus précieuse. Mais faire consensus n'est pas facile. Selon certains, la nourriture et l'énergie consomment presque 90% de l'eau douce de la planète.

Et ce n'est pas suffisant de savoir combien de litres sont nécessaires pour tel produit, il est aussi important de connaître l'endroit où la plante se situe. Le maïs qui pousse dans un état où la pluie suffit à produire une récolte a un moindre impact sur les autres besoins en eau de la région que le maïs qui doit être irrigué pour produire, privant ainsi la population locale et les écosystèmes indigènes de l'eau qu'ils ont besoin pour survivre.

Les balises actuelles de l'empreinte aquatique ne tiennent pas compte de ces différences. Les impacts qu'ont les produits sur l'environnement ne sont pas inclus dans les méthodes connues de mesure des demandes en eau. Mais plusieurs pensent que d'étiqueter la quantité en litres nécessaires pour produire une nourriture serait déjà un bon commencement pour informer le consommateur et l'aider dans son choix à l'épicerie.

J'ose ajouter à cet article qu'il serait important d'inclure le barème suivant: la quantité d'eaux usées ou polluées générées par le cycle de vie d'un produit et l'impact sur l'écosystème aquatique local qu'ont ces eaux usées. Par exemple, comparons un jambon venant d'un porc élevée sur gestion liquide dans une méga-porcherie, et un jambon venant d'un porc élevé autrement. Le porc industriel vient d'un cochon dont les excréments sont lavés avec de l'eau, dont la bâtisse est rafraîchie l'été par des jets d'eau, et les excréments mêlés à l'eau sont ensuite entreposés dans une fosse pour être épandus plus tard sur des champs bien draînés, aux bandes riveraines filtrantes presqu'absentes (au Québec en tout cas!), sur un sol dénudé parce que si je me fie aux épandages autour de chez moi, l'épandage se fait surtout à la fin d'automne, quand les récoltes sont entrées, quand le sol est dénudé, et de préférence la veille d'une pluie abondante annoncée par Environnement Canada. Inutile d'ajouter que l'effet sur la rivière avoisinante est désastreux!

Par contre, un jambon qui vient d'un porc élevé autrement peut aller dehors pour se rafraîchir lors des grandes chaleurs, composte lui-même ses excréments avec sa litière faite de paille ou de copeaux qui seront épandus dans des champs entourés de bandes riveraines assez larges pour abriter des oiseaux et des insectes. Gagez-vous qu'on peut se baigner sans crainte dans le ruisseau à côté d'une telle ferme?Photo: mhof.net

"Awash in Awareness: Knowing a Product's "Water Footprint" May Help Consumers Conserve H2O

Environmentalists think food products should be labeled according to how much water is used to produce them. If you think your morning cup of joe only has 12 ounces (35 centiliters) of water in it, you're sorely mistaken—it has closer to 40 gallons (150 liters). Conservation scientists say it's time consumers become aware of the quantity and source of water that goes into growing, manufacturing and shipping food.

Concerns over greenhouse gas emissions have vaulted the term "carbon footprint" into mainstream vernacular. Now, by promoting the concept of a "water footprint" with the goal of including it on product labels, researchers are hoping to draw similar attention to how drastically we're draining our most precious resource. As the use of a footprint to gauge water use gains popularity, however, researchers are struggling to reach a consensus on how best to measure that footprint so the public understands its full impact.

As currently defined, a product's water footprint is an inventory of the total amount of water that goes into its manufacture. For that cup of coffee, for instance, most of the 40 gallons flow either into watering coffee plants or cooling the roasters during processing.

"Most people have no idea how much fresh water they're consuming," says Brad Ridoutt, a water conservation specialist from Australia's Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization. According to Ridoutt, food and energy production account for nearly 90 percent of the world's fresh water consumption.

The water footprint is designed to help consumers and businesses understand just how much water is required to make products like a cotton T-shirt or a can of corn. But according to Ridoutt, just counting gallons is not enough, because consumers also value where that water came from. Corn grown in Minnesota, for example, depends on rainwater, which is abundant and not otherwise used by people. But in Arizona corn crops depend on scarce reservoir water also used for drinking, hygiene and other consumer needs. The current definition of the water footprint doesn't address these discrepancies.

In a study published in the February issue of the journal Global Environmental Change, Ridoutt proposed a strategy that takes the original location of the water into account in evaluating the environmental impact of its use in product manufacturing.

To illustrate his ideas, Ridoutt chose two common household food items: an 18-ounce (53-centiliter) jar of Dolmio pasta sauce and a small bag of peanut M&M's. For the pasta sauce, the volume of water needed to grow the tomatoes, sugar, garlic and onions added up to 52 gallons (197 liters). For the M&M's, the total volume going into all the ingredients was a whopping 300 gallons (1,135 liters).

Comparing these conventional water footprint values would lead one to think the bag of M&M's takes a far worse toll on freshwater resources. But that isn't the complete picture, Ridoutt says.

Because tomato plants are typically grown in hot, dry climates, they are watered using irrigation systems that draw from the same locations as human drinking water. On the other hand, the cocoa and peanuts in M&M's are grown in more temperate regions, where the crops absorb rainwater directly from the ground. Taking location into account, Ridoutt says, drastically changes how you think about the water going into your food. According to his calculations, the pasta sauce is about 10 times more likely than the M&M's to contribute to water scarcity.

Ridoutt is not the only one trying to redefine the water footprint. Conservationists around the world are trying to figure out how to best include environmental impact in the footprints so they can be incorporated into food labels. The International Organization for Standardization now has a project underway to tackle this problem using methods similar to Ridoutt's.

Although many researchers support Ridoutt's work, others say we don't yet know enough about global water cycles to accurately measure environmental impact. Organizations such as the Water Footprint Network and the World Wildlife Fund (WWF) still believe that simply reporting the total volume of water is currently the best and clearest way to communicate a water footprint.

"The paper Brad has written has quite a high value, but there is a long way to go," says the WWF's Ashok Chapagain, who has been studying water footprint methods for over five years. Without an agreed-on standard, reporting water footprints simply as volumes is the easiest for consumers and businesses to understand, he says.

Ridoutt, on the other hand, believes his method will turn out to be more useful for consumers, and he hopes that when footprints are applied to food products in the future, they won't be just a sum of all the water they have used. "If you want to communicate something to the public in a simple way," he says, "you have to express it in a way that gives the [environmental] impact."

This article is provided by Scienceline, a project of New York University's Science, Health and Environmental Reporting Program."

Excerpts from article written by Alyson Kenward published in Scientific American here: http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=water-footprint

Like a reader commented rightly so, this method of measuring the amount of water used through a process or a product's manufacturing or growth does not take into account the pollution generated and the effect the polluted water has on surrounding watercourses. Take for example a mass-produced ham VS an organic ham. If I choose to eat a ham that comes from the 5,800 pig farm upriver, the way they deal with the waste is by washing it down and storing it in concrete pits to be able to later spread it on well-drained fields, on clay-based soil, on farmland all along a river with barely any green protection strips along the ditches, and the spreading done preferably before an abundant fore-casted rainfall, usually in late autumn when no crops are left in the field. The water quality impact of this ham is devastating!

If on the other hand I choose to buy a more expensive but tastier organic ham, this would come from a farm further inland away from a main river, coming from a pig raised on straw or wood chips, that goes outside in the summer to cool down instead of being sprayed with water, whose composted manure is spread dry over fields of an organic farm that leaves wider green buffer zones along its local streams and ditches to give home to a diversity of birds and insects. Bet you the streams along this farm is cleaner and even swimmable! I'm convinced the organic ham has a much smaller water footprint than the CAFO (concentrated animal feeding operation) one! Photo: mhof.net