Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, November 12, 2012

Ces oiseaux qui souffrent de la pollution

Vous avez peut-être entendu parlé du plus important (en volume) désastre environnemental des États-Unis survenu juste avant Noël 2008 au Tennessee?

Les oiseaux, comme les humains, continuent d'en payer le prix.

Voici une traduction libre d'un article publié dans le quotidien local.

Une hirondelle bicolore baguée fait parti d'une étude sur le déversement de cendres de TVA.

Quand Floyd Weaver de Knoxville a découvert une hirondelle bicolore dans une cabane à oiseaux le 9 septembre, il a remarqué qu'elle portait une bague d'aluminium sur sa patte.

C'est rare de trouver une hirondelle bicolore baguée. C'est rare de trouver n'importe quel oiseau bagué! Quand Floyd m'a appelé, je me suis rendue sur George Williams Road dans Cedar Bluff pour examiner l'oiseau mort: une adulte femelle. La boîte n'avait pas de matériel pour faire un nid à l'intérieur. Floyd vérifiait la cabane durant l'été: elle restait vide. L'oiseau semble s'être montré, puis est mort après la saison de reproduction de 2012. Je connais pas la raison du décès de cet oiseau. Ce n'est pas rare de trouver un oiseau mort dans une cabane à oiseaux.

J'ai avisé le Bird Banding Laboratory (BBL) du numéro d'identification sur la bague que portait l'oiseau: cet organisme fait parti du U.S. Geological Survey, le centre de recherche sur la flore et la faune de Patuxent au Maryland. Le numéro supérieur sur la bague lisait 2511. Le numéro inférieur était 50405. Pour soumettre un rapport d'une bague d'oiseau, on peut aller sur leur site internet www.reportband.gov ou appeler 1-800-327-BAND.

J'ai reçu une réponse automatique presque immédiatement. Selon les dossiers du BBL pour ce numéro de bague, l'espèce de l'oiseau était une hirondelle bicolore bagué le 27 mai 2011 près de Lenoir City. L'oiseau était trop jeune pour voler quand il a été bagué, et on ne pouvait pas en déterminer le sexe.

Le TVA (Tennessee Valley Authority) étudie la bio-accumulation des métaux toxiques liés aux cendres de charbon chez les hirondelles bicolores et d'autres espèces d'oiseaux suite au déversement catastrophique de décembre 2008: une digue qui retenait les eaux usées d'un bassin de rétention appartenant à la centrale thermique au charbon de TVA à Kingston. Le déversement a envoyé 5,4 millions de pieds cubes de cendres de charbon dans la rivière Emory. J'ai contacté Wes James, le spécialiste en chef de TVA du département de la gestion des ressources naturelles et je lui ai dit que l'un des oiseaux de l'étude pourrait être mort à West Knoxville. Je lui ai donné les coordonnées de GPS fournies par le BBL où l'oiseau aurait été bagué. Un autre site d'étude à la centrale de Kingston a un nid d'hirondelles bicolores qui se nourrissent d'insectes volants près du site du déversement de cendres qui avait contaminé l'eau et les sédiments. Ce sont les oiseaux qui vont vraisemblablement être le plus impactés par le déversement catastrophique.

La Docteur Michelle Beck, l'assistante en recherche du département des pêches et de conservation à l'université Virginia Tech à Blacksburg, en Virginie, travaille sur cette étude avec le Docteur Bill Hopkins, l'enquêteur en chef du contrat de TVA avec Virginia Tech. Michelle explique cette étude ainsi: "Nous baguons les oisillons et prenons un échantillon de leur sang quand ils ont environ 13 jours. Le nombre total des oiseaux que nous avons bagués est 3699 jusqu'à date. Nous utilisons des filets et attrapons des adultes dans les cabanes à oiseaux quand ils viennent s'asseoir sur les oeufs ou nourrir les oisillons. Nous prélevons des échantillons de sang des adultes et des oisillons en piquant leur veine de bronches avec une petite aiguille et captons le sang dans un tube capillaire. Nous regardons les concentrations de 15 éléments qui ont des liens avec la cendre de charbon et sont d'une préoccupation toxicologique pour la faune et les humains. Le sélénium, le mercure et l'arsenic sont quelques-uns des éléments que nous vérifions qui sont connus du grand public."

L'étude des hirondelles bicolores de TVA se déroulera pendant une autre saison de reproduction additionnelle avant de se terminer. Les hirondelles bicolores ont été choisies pour faire ces tests parce qu'elles se nourrissent d'insectes aquatiques volants qui passent leurs premiers stages de croissance dans l'eau et dans les sédiments du fond de l'eau des rivières et des lacs où les produits chimiques toxiques du déversement de cendres pourraient s'être accumulés.

Quand des insectes aquatiques comme les éphémères, mannes, et autres moucherons atteignent l'âge adulte, ils quittent la surface de l'eau pour s'envoler à leur étape d'adulte. Plusieurs se font manger par les hirondelles bicolores et d'autres oiseaux insectivores. Des oiseaux nourrissent aussi leurs oisillons avec ces insectes. Si les insectes contiennent des produits chimiques toxiques venant du déversement des cendres de charbon, alors les oiseaux qui les mangent ( et les oisillons qui sont nourris par leurs parents) pourraient en devenir contaminés et accumuler les toxines dans leur sang et leur chair.

"Banded tree swallow part of TVA ash spill study

When Floyd Weaver of Knoxville discovered a dead tree swallow inside a bluebird nest box Sept. 9 he noticed a numbered aluminum band on the bird's leg.

It's rare to find a banded tree swallow. It's rare to find any banded bird. When Floyd phoned me I drove to George Williams Road in Cedar Bluff to examine the dead swallow — an adult female. The nest box contained no nest material. Floyd checked the box during summer. It was empty. The bird apparently arrived and died after the 2012 nesting season. I don't know why the bird died. It's not rare to find a dead bird in a nest box.

I reported the unique identification number on the band to the Bird Banding Laboratory (BBL) at the U. S. Geological Survey's Patuxent Wildlife Research Center in Maryland. The upper number on the band read 2511. The lower number read 50405. To report a bird band number use the website at www.reportband.gov or phone 1-800-327-BAND.

I received a computer generated reply almost immediately after reporting the band. According to BBL files for that band number, the species was a tree swallow banded 05/27/2011 at a banding location near Lenoir City. The age was given as too young to fly when banded and the sex was unknown.

The Tennessee Valley Authority is studying bioaccumulation of toxic ash-related metals in tree swallows and other birds following the December 2008 dike collapse at TVA's Kingston Fossil Plant. The spill released 5.4 million cubic feet of fly ash into the Emory River. I contacted Wes James, TVA senior specialist in Natural Resource Management, and told him one of the study birds might be dead in West Knoxville. I gave him GPS coordinates from the BBL for the location where the dead bird was banded. Wes confirmed the location is one of TVA's study sites — the control study site (a site not polluted by the ash spill) with nest boxes near a boat ramp close to Tellico Dam. Another study site at the Kingston plant has nesting tree swallows feeding on airborne insects near the site of the ash spill that contaminated water and sediment. These are the birds most likely to be affected by the ash spill.

Dr. Michelle Beck, postdoctoral research sssociate in the Department of Fish and Wildlife Conservation at Virginia Tech University in Blacksburg, Va., works on this study with Dr. Bill Hopkins, principal investigator for TVA's contract with Virginia Tech. Explaining the study Michelle states "We band nestlings and take their blood sample when they are 13 days old. The total number of birds we have banded is 3699 to date. We use mist nets and trap adults in their box as they enter to incubate the eggs or feed young. We take blood samples from adults and nestlings by puncturing their brachial vein with a small needle and then draw the blood into a capillary tube. We look at the concentrations of 15 different trace elements that are associated with coal fly ash and are of toxicological concern for wildlife or humans. Selenium, mercury, and arsenic are some of the ones that we test for and that people may recognize."

The TVA tree swallow study has one more nesting season to run before its completion. Tree swallows were chosen for testing because they feed on flying adult aquatic insects that spend immature stages of their life cycles in water and in muddy sediments of river and lake bottoms where toxic chemicals from the ash spill could accumulate.

When aquatic insects like mayflies, midges, and others hatch into adults they leave the water's surface to fly around in the air during their adult phase. Many are eaten by tree swallows and other insect-eating birds. Birds also feed these insects to their babies. If insects contain toxic chemicals from the fly ash spill then birds that eat them (and baby birds fed these insects by their parents) could become contaminated and accumulate toxins in their blood and body tissues."

Article written by Marcia Davis published here: http://m.knoxnews.com/news/2012/nov/10/marcia-davis-banded-tree-swallow-part-of-tva-ash/

Sunday, November 11, 2012

Les centrales au charbon et leur pollution

Photo: Catawba Riverkeeper

Un phénomène peu connu ici au Québec mais qui fait parti de la vie de tous les jours pour bien des citoyens des États-Unis est ce qu'ils appellent les "coal ash ponds". Suite à la combustion du charbon pour faire de l'électricité, il reste des "cendres" à disposer. Ce ne sont pas seulement les cendres comme celles que l'on trouve dans nos poêles ou nos foyers, mais bien tous les contaminants filtrés dans les "cheminées" avant que la fumée soit relâchée dans l'atmosphère.

Suite à des mesures de contrôles de pollution aérienne, les centrales thermiques ont dû "nettoyer" leurs émanations. Pas besoin de vous dire que ce qui ne se trouve plus dans les airs se trouve maintenant dans ces "cendres de charbon" que l'on entrepose dans des bassins de décantation, mêlées à de l'eau pour éviter que le vent n'emporte ces "cendres" aux alentours. Il s'ensuit des immenses bassins, la plupart se trouvant près d'un cours d'eau, puisque les centrales thermiques ont besoin beaucoup d'eau pour fonctionner à plein régime.

Voici la traduction libre d'un reportage de certains de ces bassins qui fuient, bien sûr, puisqu'aucune invention de l'homme n'est parfaite.

Devrait-on s'inquiéter des bassins de cendres de charbon qui fuient?

Un porte-parole du Catawba Riverkeeper dit que les fuites que l'on a détectées près de deux stations de vapeur de Gaston County indiquent que la contamination venant des cendres de charbon se rendent vers la source d'eau potable. Duke Energy (la compagnie d'électricité) dit que les fuites ne sont pas une surprise et qu'il n'y a pas de raison de s'en inquiéter.

Mardi le 6 novembre, Sam Perkins, le directeur des programmes techniques du Catawba Riverkeeper, a trouvé des infiltrations, des endroits où l'eau sort du sol pour rejoindre la surface, près de Mountain Island Lake et Lake Wylie, et il croit que ces infiltrations viennent des bassins de rétention pleins de cendres de charbon qui fuient.

Une fuite importante a été détectée sous la digue du bassin de rétention près de la station de vapeur Allen appartenant à Duke Energy sur le lac Wylie. Trois fuites ont été détectées près de la station de vapeur Riverbend de Duke Energy sur le lac Mountain Island. Ces deux lacs sont les principales sources d'eau potable pour les résidents de la région.

Des analyses faites au laboratoire indiquent la présence de baryum, de chrome, de plomb et de sélénium, tous des éléments communs associés avec les déchets de combustion du charbon dans le liquide qui fuit près du lac Wylie. L'une des fuites au lac Mountain Island contient de l'arsenic, du baryum, du chrome et du plomb.

"C'est déconcertant de constater ces fuites venant des bassins de cendres." dit Rick Gaskins, le directeur exécutif du Catawba Riverkeeper. "Nous savions qu'il se faisait du déversement légal dans le lac, mais il y a au moins 3 déversements illégaux dans le lac et il y en a probablement davantage, et ceux-là ne sont pas suivis."

L'organisme Catawba Riverkeeper a dénoncé les fuites au département de l'environnement de la Caroline du Nord et aux Resssources naturelles, en plus de l'EPA fédéral.

Erin Culbert, la porteparole de Duke Energy, dit que la compagnie a identifié plusieurs endroits où il se trouvait des fuites pendant les inspections de routine et dit que les fuites font parti du fonctionnement "normal" d'une digue de terre bien conçu par des ingénieurs.

"La qualité (sic) de l'eau qui se perd par ces fuites est très minime." dit Culbert.

Les caractéristiques de ces eaux qui fuient seraient les mêmes que les eaux usées que l'on permet de déverser dans les lacs, dit Culbert. Les tests menés par Duke Energy n'indiquent pas des niveaux de concentrations dans l'eau qui rendraient l'eau malsaine et les sources d'eau potable ne sont pas à risque selon elle.

"Il y a des gens qui croient que n'importe quel chiffre au-dessus de zéro est inacceptable." dit Culbert. "Cela ne reflète pas la façon que l'industrie est règlementée."

Gaskins dit que la cendre de charbon est une question importante débattue ces temps-ci parce que Duke Energy fermera la station Riverbend d'ici quelques années.

Culbert dit que la station Riverbend ne fonctionne pas comme à l'habitude et une fois fermée, Duke continuera de faire le monitorage de la qualité de l'eau de surface.

Gaskins dit que l'entente hors cour entre le groupe Catawaba Riverkeeper avec la compagnie d’électricité South Carolina Electric and Gas pour faire le nettoyage de la station Wateree Steam Stationi sur la rivière Wateree indique que la compagnie peut nettoyer une centrale toujours en fonction. Selon l'entente, la compagnie devait cesser de disposer des déchets dans le bassin de décantation et était d'accord pour vider le bassin plein de cendres de charbon.

"Si on peut faire cela avec une centrale toujours en fonction, Duke peut certainement le faire pour une station que nous prévoyons fermer. Et sur un réservoir qui dessert une population importante." dit Gaskins.

Pour en savoir plus sur le groupe Catawba Riverkeeper, visitez leur site ici: http://www.catawbariverkeeper.org/

Pour en savoir plus sur le plus important désastre environnemental aux États-Unis qui s'est produit au Tennessee juste avant Noël 2008 impliquant un bassin de rétention dont les digues ont cédées: http://lesamisdurichelieu.blogspot.ca/2012/03/charbon-3-ans-apres-le-desastre-au.html

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"Should seepage from coal ash ponds be alarming?

An official with Catawba Riverkeeper says leaks discovered near two Gaston County steam stations show that coal ash contamination is making its way into the water supply. Duke Energy says the leaks aren’t a surprise or a reason to worry.

On Tuesday (November 6 2012), Catawba Riverkeeper Technical Programs Director Sam Perkins found seeps — places where water reaches the surface from underground — at Mountain Island Lake and Lake Wylie believed to have come from leaking coal ash ponds.

A large leak was discovered below the ash pond dike near Duke Energy’s Allen Steam Station on Lake Wylie. Three leaks were found near Duke Energy’s Riverbend Steam Station on Mountain Island Lake. Both are primary sources of drinking water for area residents.

Laboratory testing revealed barium, chromium, lead and selenium consistent with coal ash waste in the leak on Lake Wylie. One of the leaks at Mountain Island Lake revealed arsenic, barium, chromium and lead.

“It’s disconcerting that you just have these leaks from these ash ponds,” said Catawba Riverkeeper executive director Rick Gaskins. “We knew that there was a legal discharge into the lake, but there’s at least three illegal discharges into the lake and probably more that aren’t being monitored.”

The Catawba Riverkeeper reported the leaks to the N.C. Department of Environment and Natural Resources and the Environmental Protection Agency.

Duke Energy spokeswoman Erin Culbert said the company has identified various seepage points during routine inspections and said seepage was a “normal function” of a healthy, engineered earthen dam.

“The quality of the water that is lost through seepage is very small,” Culbert said.

The characteristics of the seeping water would be the same as the ash wastewater that is allowed to be discharged into the lakes, Culbert said. Duke Energy’s testing hasn’t shown water levels that have become unhealthy and drinking water supplies remain safe, she said.

“There are some folks out there who believe that any number above zero is unacceptable,” Culbert said. “That does not reflect the way industry is permitted.”

Gaskins said coal ash is an important issue now because Duke Energy will be closing the Riverbend Steam Station in the next few years.

Culbert said the Riverbend plant isn’t operating regularly now and once it’s retired Duke will continue to monitor the surface water.

Gaskins said the Catawba Riverkeepers’ settlement with the South Carolina Electric and Gas to clean up the Wateree Steam Station on the Wateree River shows that a company can clean up an active plant. Under the settlement, the company has to stop putting waste into the coal ash pond and agreed to dig up its coal ash pond.

“If you can do it for an active plant, surely Duke can do it for a plant they’re planning to close. And on a reservoir for a lot of people,” Gaskins said."

Article written by Amanda Memrick published here: http://www.gastongazette.com/should-seepage-from-coal-ash-ponds-be-alarming-1.47782

Saturday, November 10, 2012

Les poissons d'eau douce disparaissent

Les Rapides de Chambly vues de la rive est

Les espèces de poissons d'eau douce meurent à une vitesse alarmante.

Les espèces de poissons d'eau douce de l'Amérique du Nord s'éteignent à une vitesse qui préoccupe les scientifiques.

Il y a des espèces de poissons qui ne nous manquerons pas beaucoup, mais ces poissons d'eau douce sont parmi les 39 espèces (3,2% de la population de poissons d'eau douce de l'Amérique) et 18 sous-espèces ont disparues des eaux continentales depuis un siècle. D'ici 2050, le compte pourrait rejoindre 86, un taux d'extinction qui est environ 877 fois plus élevé que la normale et qui s'accélère depuis les 20 dernières années, selon une étude scientifique publiée dans l'édition de septembre de la revue BioScience. Quand un nombre si élevé de poissons disparaît dans une si courte période de temps, on sait que quelque chose d'anormal s'y trame dit Noel M. Burkhead du U.S. Geological Survey, l'auteur de l'étude.

Plusieurs espèces de poissons d'eau douce éteintes vivaient dans la région des Grands Lacs et sont probablement éteintes à cause du développement et les villes qui se sont construits sur les rives des lacs et ont contribué à la pollution. On pointe du doigt aussi la surpêche et l'introduction d'espèces non indigènes qui leur ont fait compétition pour l'habitat et la nourriture. Si on compare cela avec les animaux terrestres et marins, les espèces d'eau douce sont particulièrement vulnérables parce qu'elles dépendent des petits plans d'eau locaux. La quantité de mortalité devrait nous alarmer et nous faire comprendre que c'est urgent que nous avons besoin de faire des efforts de conservation dans les milieux d'eau douce selon Marguerite A. Xenopoulos de Trent University en Ontario: elle est l'auteure d'une étude scientifique de 2005 sur les extinctions des poissons d'eau douce, mais qui n'a pas été impliquée dans cette dernière recherche.

Les scientifiques s'efforcent toujours d'essayer de comprendre quels impacts auront ces disparitions d'espèces pourraient avoir sur les autres populations. Bien qu'ils comprennent les dynamiques des grands écosystèmes, les écologistes ne peuvent pas encore prédire quels seront les pertes pour un organisme en particulier, selon Burkhead. Ces poissons jouent un rôle bénéfique. Nous ne savons tout simplement pas exactement quels services ils nous rendent encore selon lui.

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" Freshwater Fish Are Dying at Alarming Rates

North American freshwater fishes are going extinct at rates that concern scientists

We may not miss the phantom shiner, the thicktail chub, the stumptooth minnow or the harelip sucker, but these freshwater fishes are among 39 species (3.2 percent of North America's freshwater fish population) and 18 subspecies that have vanished from the continent's waters over the past century. By 2050 the tally could reach as high as 86, an extinction rate that is about 877 times higher than normal and that has accelerated in the past 20 years, according to a study in the September issue of BioScience. When so many fish disappear in a short period, “you know something's up,” says study author Noel M. Burkhead of the U.S. Geological Survey.

Many of the extinct freshwater fishes lived in the Great Lakes region and most likely died off because settlements and cities built on the lakes contributed to pollution, overfishing and the introduction of nonnative species that outcompeted them. As compared with saltwater and terrestrial animals, freshwater species are particularly vulnerable because many depend on small, local water bodies. “The numbers should be a wake-up call that we urgently need to apply freshwater conservation efforts,” says Marguerite A. Xenopoulos of Trent University in Ontario, who authored a 2005 study on freshwater fish extinctions but was not involved in the current research.

Scientists are still working to understand what impact these extinctions might have on other populations. Although they understand the dynamics of large ecosystems, ecologists cannot yet “predict what the loss of a certain organism would mean,” Burkhead says. These fish are “doing something beneficial. We just don't know what all those benefits are yet.”"

Article written by Carrie Madren published in Scientific American here: http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=freshwater-fish-dying-alarming-rates
Un quai à Noyan

Friday, November 9, 2012

Le temps qui fuit entre nos doigts


En 1966, à cause de cette chanson, je savais déjà que le temps passait déjà trop vite et nous filait entre les doigts pour ne plus jamais revenir.

Bien que je n'avais pas vécu une enfance idéale, je savais que l'insouciance de la jeunesse prenait fin et que les responsabilités d'être un adulte m'incomberaient bientôt.

Observant mes parents, je savais que la vie adulte ne comportait pas toujours des joies, mais que les responsabilités pesaient parfois lourds sur les épaules de ces deux personnes chargées de leur bagage de talents et de défauts. Pourrais-je, devrais-je faire mieux?

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In 1966, while wishing to grow up as fast as possible like any teenager would, I already knew, thanks a lot to this song, that my carefree childhood was almost over, and that the responsibilities of being an adult would soon be bestowed upon me.

I could already feel that my parents were vulnerable, unperfect humans that carried a load on their shoulders, even if they did try to be brave in the eyes of their only child.