Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, December 16, 2010

Gaz de schiste - la fracturation hydraulique débattue

Photo: dearsusquehanna.blogspot.com

Selon Clifford Cawthorne, un activiste local dans l'état de New York, l'eau est un droit humain. La fracturation hydraulique inquiète beaucoup les activistes environnementaux de cet état. C'est une méthode d'exploitation du gaz naturel qui est très menaçante pour ceux qui vivent près des puits à cause des conditions risquées.

La fracturation hydraulique injecte des millions de gallons d'eau, de sable et de produits chimiques dans un puits. Le fluide fracture le roc comme un petit tremblement de terre, ce qui permet au gaz de sortir. Des spéciments du shale Marcellus ont été le sujet d'étude pour Tracy Bank du département de géologie à l'Université de Boston qui a présenté son rapport au Geological Society of America au début de novembre 2010. Pendant 2 années, Bank et son équipe ont étudié les interactions entre les fluides et le roc à partir des échantillons du Marcellus venant de la Pennsylvanie et de la partie ouest de l'état de New York où l'on fracture le roc. De ces spécimens, l'uranium, un métal qui est relâché naturellement du roc, a été détecté.

La professeur Bank dit que le forage pour extraire les hydrocarbures pourraient commencer à déplacer le métal uranium par les interactions entre les fluides et le roc pendant la fracturation hydraulique. On s'inquiète pour l'environnement: est-ce l'uranium dissous est dangereux et est-ce qu'il peut aboutir dans les cours d'eau et l'eau potable? "L'uranium est très légèrement radioactif, mais est toxique même si non détectable par un compteur Geiger" dit Bank. Elle ne se prononce pas sur le fait que la fracturation hydraulique pourrait être potentiellement dangereux, mais précisant que plus de recherche scientifique est nécessaire pour connaître les dangers de ces activités de forage. "Ma recherche démontre que l'uranium se déplace par les interactions entre les fluides et le roc qui se font à de grandes profondeurs sous la surface" dit Bank, "Les fluides dans lesquels l'uranium est en solution sont contrôlés et ne devraient pas se retrouver dans l'eau souterraine. Je n'ai pas cherché pour de l'uranium dans l'air ni dans des prélèvements d'eau."

Il se produit déjà des cas de contamination suite à la fracturation hydraulique selon Lawrence Beahan du Niagara Frontier Group du Sierra Club. M. Beahan a écrit sur l'histoire politique et les dangers environnementaux de la fracturation hydraulique en se basant sur la recherche faite par Chris Bruger du Binghamton Sustainablility Coalition. M. Beahan affirme que les eaux de fracturation contiennent plusieurs substances, dont du diesel, du benzène, des solvants industriels et d'autres produits chimiques inconnus. Bon nombre d'entre eux sont cancérigènes et des perturbateurs endocriniens. "Quand les eaux de fracturation sont injectées dans les puits, les aquifères sont traversées et les eaux dans ces aquifères sont en danger d'être contaminées." affirmait M. Beahan aux nouvelles de Buffalo le 21 août. "L'eau de fracturation qui revient à la surface est contaminée en plus par les saumures radioactives du sous-sol."

Frack Action, un OBNL anti-fracturation, ajoute que sans aucun doute, la fracturation hydraulique est très risquée et qu'il y a eu plus de mille cas de contamination d'eau souterraine près des sites de forage. "Des fluides injectés dans les régions où il y a de la fracturation, seulement la moitié est reprise par les gazières et le reste demeure sous terre." dit Rita Yelda, l'organisatrice du groupe Frack Action à Buffalo. Selon Frack Action, 596 différents produits chimiques ont été signalés dans les fluides de fracturation. Les gazières ne veulent pas révéler les noms de ces produits chimiques, mais des chercheurs indépendants en ont identifié plusieurs.

Parmis les autres problèmes causés par les fluides chimiques, les environnementalistes s'inquiètent de voir les millions de gallons d'eau nécessaires pour chaque fracturation, multipliés par les 10,000 puits dans le Marcellus. Les environnementalistes dénoncent également la circulation lourde de l'équipement de forage qui laisse une grande empreinte environnementale à chaque site de forage.

La fracturation hydraulique a attiré l'attention des médias à cause du film Gasland de Josh Fox qui vient de gagner un prix du Sundance Film Festival de 2010. Dans le film, on précise que c'est Halliburton qui a convaincu le gouvernement en 2005 d'exempter la fracturation hydraulique des restrictions du Environmental Protection Act, à cause du manque de preuves que cela contamine l'eau de puits. On a donné à cette manoeuvre politique le nom de "Halliburton Loophole" qui a causé un boom gazier grâce à la carte blanche donné à cette méthode d'exploitation.

Yelda encourage quiconque qui demande des conditions environnementales sécuritaires d'agir contre la fracturation hydraulique. "Buffalo pourrait être mis à risque parce que la ville se situe au-dessus du Marcellus et de l'Utica." continue Mme Yelda, "Je les encourage tous à faire des pressions auprès des élus à l'Assembly et au conseil de ville d'interdire la fracturation hydraulique."Photo: EnergyTomorrow

"What the Frack?
Environmentalists Debate Whether Fracking is a Problem

According to local anti-fracking activist Clifford Cawthorne, clean water is a human right. Local "anti-fracking" activists are concerned about the issue of hydraulic fracturing, or "fracking," as it is commonly called. Activists argue that fracking is extremely threatening to those who live in proximity to the operation because it leads to hazardous conditions.

Fracking is a drilling technique used by gas companies to extract natural gas. The technique involves horizontally injecting millions of gallons of water, sand and proprietary chemicals into a drilled well. The fluid is then pushed through the drilled well, creating a high-pressure state that forces fractures into the shale, like a mini-earthquake. The result allows for natural gas extraction. Gas companies have adopted these techniques all over the world. From downstate New York all the way down to West Virginia, fracking is used to extract natural gas from the Marcellus Shale a couple of miles under the Earth's surface.

Samples of the Marcellus Shale have been a subject of research for Tracy Bank, an assistant professor of geology at UB who presented the research earlier this week (November 2010) to the Geological Society of America. Over the course of two years, Bank and her team of researchers studied fluid-rock interactions from samples of the Marcellus Shale from Pennsylvania and Western New York areas where fracking occurs. From these samples, uranium, a metal that is naturally released from the rock, was found.

Bank says that drilling to extract hydrocarbons could start mobilizing the metal uranium from fluid-rock interactions during fracking. There are environmental concerns about whether the occurrence of uranium solubilizing is hazardous and whether it could enter streams, lakes, riverbeds and drinking water. "[Uranium] is very weakly radioactive, but it is toxic even if not detected with a Geiger counter," Bank said. Bank would not comment on whether "fracking" is potentially dangerous, stating that more scientific research needs to be done on the dangers of these drilling operations.

"[My research shows that] uranium is being mobilized by fluid-rock interactions that occur very deep below the surface," Bank said. "The fluids into which uranium is being solubilized are closely controlled and not likely to ‘leak' into groundwater. I have not tested uranium in air or water samples."

The process of contamination as a result of fracking is already in effect, according to Lawrence Beahan, conservation chair of the Niagara Frontier Group of the Sierra Club. Beahan has completed writings on the political history and environmental dangers of fracking based on the research conducted by Chris Bruger, chairman of the Binghamton Sustainability Coalition.
Beahan argues that "frack water" contains a number of substances, including diesel fuel, benzene, industrial solvents, and other unknown chemicals. A number of these chemicals are carcinogens and endocrine disruptors. "[When the ‘frack water' is pushed down], aquifers are penetrated and [the water running through the aquifers are] in danger of contamination," Beahan argued in an Aug. 21 piece for The Buffalo News. "The fracking water that returns to the surface is contaminated further by radioactive saltwater from [underground]."

Frack Action, a non-profit anti-fracking activist organization, also states that without a doubt, fracking is extremely hazardous and that there have been over a thousand cases of groundwater contamination near fracking sites. "Of the fluid pumped into areas where fracking occurs, only half is removed by the gas companies, and the rest [is left in the earth]," said Rita Yelda, organizer of the Buffalo chapter of Frack Action. According to Frack Action, 596 different kinds of chemicals have been identified in "frack fluids." Gas companies will not release the names of these chemicals, but independent researchers have identified many of them.

Along with the issues regarding chemical fluids, environmentalists are concerned with the millions of gallons of water needed each time the fracking procedure is performed in any of the 10,000 wells deep in the Marcellus Shale. Environmentalists are also concerned about the traffic of heavy drilling machinery, which leaves a large footprint in the environment after the grand-scale operation of fracking is performed.

The issue of fracking has recently sparked interest in the media because of the film Gasland, directed by Josh Fox, recently awarded at the 2010 Sundance Film Festival. Gasland won the Special Jury Prize for Best U.S. Documentary Feature. The film highlights the environmental concerns of the externalities of fracking through striking clips of firsthand accounts of dejected U.S. citizens showing contaminated water and flammable gases being released from their faucets. Gasland shows that in 2005, Halliburton persuaded the government to exclude hydraulic fracturing from the Environmental Protection Act, stating that there wasn't enough evidence that contamination was in well water. This is known as the "Halliburton Loophole," and gas companies have continued to use fracking ever since.

Yelda encourages anyone advocating for safe environmental conditions to act against fracking. "Buffalo could be at risk for [hydraulic fracturing], as it is located on Marcellus Shale and Utica Shale," Yelda said. " I encourage anyone to pressure the [New York] Assembly…and [Buffalo City Council] to put a ban on hydraulic fracturing.""

Excerpts from article written by Brittany Cesar published in The Spectrum here: http://www.ubspectrum.com/news/what-the-frack-1.1772559

All who drink water, keep clean thanks to water, and grow their food thanks to water, all these that know what is at risk when natural gas is extracted from shale by hydraulic fracturing must stand up and do whatever they can to stop this madness.Photo: westerncitizen.com

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