Photo: Andy Maykuth
Un éditorial d'un média de l'état de New York en dit long sur la crainte que l'état aille trop vite dans le dossier des gaz de schiste. Voici une traduction libre:
Ralentissons l'empressement de forer
Bien que l'industrie nous assure que le forage dans le shale du Marcellus soit parfaitement sécuritaire, d'importantes questions n'ont toujours pas de réponses. Elles doivent être répondues avant que l'on décide de permettre ou pas notre état de se lancer dans le boom gazier.
Est-ce que la fracturation hydraulique, la méthode que l'industrie veut utiliser à grande échelle, est assez sécuritaire pour risquer l'eau potable des gens?
Est-ce que les affirmations de l'industrie sur l'abondance de la ressource sont exactes ou gonflées?
Est-ce que l'état de New York va vraiment bénéficier financièrement à long terme, ou sera assujettie d'une responsabilité bien plus lourde qu'une retombée immédiate?
Voilà des questions importantes qui méritent des réponses: pas des belles paroles de relations publiques, pas de rhétorique qui affronte les affaires contre l'environnement, pas d'urgence artificielle qui profite d'une économie fléchissante et du chômage à la hausse.
Bien que ce soit encourageant d'entendre que l'état avancera prudemment, l'administration Cuomo fait des pressions pour permettre le forage prématurément.
Si nous sommes patients, nous auront bientôt au moins quelques réponses que New York a besoin d'entendre. À la demande du Congress, l'EPA (U.S. Environemental Protection Agency) étudie la sécurité de la fracturation hydraulique horizontale, une méthode qui fore à de grandes profondeurs puis horizontalement pour injecter de grandes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques à grandes pressions pour fracturer le roc et permettre au gaz de se libérer. L'EPA s'attend à présenter un rapport préliminaire d'ici la fin de 2012 et le rapport final sera prêt d'ici 2014.
Mais le DEC (Department of Environmental Conservation) de New York veut aller plus vite. Vendredi ( 1 juillet 2011), il a présenté son rapport préliminaire sur la fracturation hydraulique et a laissé comprendre qu'il émettrait des permis d'ici l'hiver.
Bien que l'état fait des promesses importantes: pas de forage dans les bassins versants qui alimentent la ville de New York et Syracuse, des bandes tampons autour des puits et la divulgation des chimiques utilisés dans la fracturation, par exemple, ce n'est pas assez.
On devrait attendre pour l'étude de l'EPA. Les recommandations de l'état et les commentaires du public pourraient être très différents quand plus d'informations seront disponibles. De plus, ce n'est pas clair si l'industrie aurait exagéré ses estimés sur la ressource dans le shale du Marcellus. Dans un article récent du New York Times qui se basait sur des centaines de courriels entre des exécutifs de l'industrie et des avocats, des géologues du gouvernement et des analystes du marché, on pouvait comprendre qu'on questionnait les déclarations de l'industrie qui assure que le gaz sera facile à extraire et à bon marché.
Cela soulève une autre question: est-ce que l'industrie aura les ressources pour nettoyer les lieux derrière elle, ou est-ce que les communautés seront prises avec des centaines de sites de forages et des millions de gallons de fluides de fracturation contaminés, peut-être même radioactifs, pour lesquels des méthodes de traitement ne sont pas encore identifiées. L'état sera peut-être prise avec, également, car la facture sociale venant de milliers de personnes qui s'attendaient à des emplois qui n'auront pas duré très longtemps.
Nous ne disons pas que le forage dans le Marcellus Shale ne devrait pas se faire. Nous disons que New York doit savoir dans quoi elle s'embarque. Pour le moment, nous ne le savons pas.
La question: l'état prépare ses directives pour le forage gazier même pendant qu'au moins une étude importante est toujours en marche.
Les enjeux: voulons-nous le faire au plus vite, ou le faire correctement?
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"Slow down the rush to drill
For all the gas industry's assurances about the safety and potential of drilling in the Marcellus Shale, important questions remain unanswered. They must be addressed before decides whether or not to open this state to a gas rush.
Is hydraulic fracturing, the method the industry wants to deploy on a vast scale, safe enough to stake people's drinking water on it? Are the industry's claims of immense resources accurate or inflated? Will the state really benefit in the long run, or be left with a liability greater than any immediate windfall?
Those are big issues and they deserve answers -- not public relations spin, not divisive business vs. environment rhetoric, not an artificial urgency that exploits a sour economy and high unemployment.
While the state's vow to proceed cautiously is encouraging, the Cuomo administration is pushing to approve drilling much too prematurely.
With patience, we will have at least some of the answers New York needs soon enough. At Congress' request, the U.S. Environmental Protection Agency is studying the safety of horizontal hydraulic fracturing, a method by which wells are dug down and sideways deep underground, and large volumes of water, sand and chemicals are pumped in under pressure to rupture shale and release gas. The EPA expects to have a draft report done by the end of 2012, and a final report done by 2014.
Yet the state Department of Environmental Conservation is proceeding at a faster pace. Friday (July 1 2011), it released draft findings on hydraulic fracturing and signaled that it could issue permits by winter.
While the state makes some important promises -- no drilling in the New York City and Syracuse watersheds, buffer zones around wells and disclosure of fracking chemicals, for example -- that's not enough.
It should wait for the EPA study. The state guidelines, and the public's comments on them, might be quite different when more information is available. Additionally, it's unclear whether the industry has exaggerated its claims about the Marcellus Shale. A recent New York Times article, based on hundreds of emails from energy executives and lawyers, government geologists and market analysts, questioned whether the gas will be as easy and cheap to extract as the industry suggests.
That in turn raises the question of whether the industry will have the resources to clean up after itself or whether the state and communities will be left with hundreds of well sites and millions of gallons of contaminated, possibly radioactive fracking fluid for which a disposal method has yet to be identified. And the state could be on the hook, too, for the social tab for thousands of people who may come here for jobs, only to find they didn't last very long.
We are not saying that drilling for gas in the Marcellus Shale shouldn't happen. We are saying that New York has to know what it's getting into. Right now, it does not.
http://www.blogger.com/img/blank.gif
THE ISSUE:
The state develops gas drilling guidelines even while at least one major study continues.
THE STAKES:
Does it just want to get it done, or get it right?"
Editorial of TimesUnion.com published here: http://www.timesunion.com/opinion/article/Slow-down-the-rush-to-drill-1450655.php
Sunday, July 3, 2011
Gaz de schiste - prendre son temps pour bien faire les choses
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BILAN TOXICOLOGIQUE & CHIMIQUE
ReplyDeleteL’EXPLORATION ET L’EXPLOITATION
DES HUILES ET GAZ DE SCHISTE
OU HYDROCARBURES DE ROCHE-MERE
PAR FRACTURATION HYDRAULIQUE
http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/BILAN_TOXICOLOGIE%20_CHIMIE_GAZ_DE_SCHISTE.pdf
L’actualisation de ce document ainsi qu’un certain nombre de fiches de produits évoqués dans ce document,
dont celle du N-Oxyde de 4-nitroquinoléine et une brève bibliographie peuvent être consultées sur le site de
l’Association Toxicologie Chimie :
http : // atctoxicologie.free.fr
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On ne parle plus ici de fracturations mais de stimulations pour jouer avec les mots ..car la fracturations n'a pas vraiment de définitions...
http://naturealerte.blogspot.com/2011/07/03072011apres-le-gaz-de-schiste-lhuile.html
Selon "France Nature Environnement - FNE", l'absence de définition de la fracturation hydraulique rend la loi "inapplicable" et "attaquable". Car selon l'association environnementaliste "la version initiale du texte de loi avait le mérite de la clarté : elle interdisait la recherche des hydrocarbures de roche-mère, quelle que soit la technique envisagée. Cette loi est devenue inapplicable faute d'avoir défini clairement la fracturation hydraulique, elle seule interdite."
ReplyDeletehttp://www.enerzine.com/10/12333+gaz-et-huiles-de-schiste--loi-inapplicable-et-attaquable+.html