Photo: Carolyn Cole
Bradford County Tour, october 15, 2011
Telling of the less-told personal stories of industry impact
L’impact de l’industrie du gaz de schiste sur les gens : témoignages rarement racontés
Traduction : Louise Langevin, janvier-février 2012
L’histoire du comté de Bradford en est une d’un changement énorme et d’un bouleversement qui n’est pas bienvenu : terres agricoles, villages historiques et montagnes boisées, tout ça se transforme en terrain de jeu pour l’industrie, changement profitable pour quelques-uns, mais affligeant pour la plupart.
En moins de 3 ans, l’industrie a changé notre mode de vie. Les camions sont partout ! Est-ce que quelqu’un a vérifié les limites de poids avant que les monstres roulent et règnent sur nos routes ? La plupart des résidants connaissent peu ou pas les conséquences de la production du gaz. Mais, ça y est : l’industrie est là ! Des gens qui signent des contrats qu’ils comprennent fort peu, des propriétaires qui mentent et des politiciens qui sourient, tout ça avec la promesse d’un enrichissement facile. Mais de plus en plus de gens réalisent qu’il en est loin de la coupe aux lèvres. Certains croient maintenant que la vraie histoire est celle de l’empoisonnement de notre eau, de la destruction de notre paysage et de notre économie rurale, et de la fin de la vie telle qu’on l’a connue !
http://dearsusquehanna.blogspot.com/
David Bohlander : le traitement des liquides de fracturation et les problèmes de trafic
En juillet 2011, David Bohlander a écrit une lettre et fait appel à une action commune concernant un site de traitement des eaux de rejet dans le village de Terry. Adressée à monsieur Hershberger, propriétaire du terrain loué à la Cheasepeake, cette lettre soulignait que la compagnie avait installé un bassin de décantation dangereux sans permis légal des autorités.
Les voisins ont imploré le proprio ainsi : « Vous ne vivez pas sur le site. Vous n’avez pas expérimenté la poussière, le bruit, la pollution de l’air et le risque de contamination des puits d’eau potable, le trafic de camions et la destruction générale de notre milieu. Les lumières utilisées par la compagnie éclairent la vallée entière. Savez-vous que leur permis requiert un plan d’urgence en cas de radiations dans les alentours de la fracturation ? Vous nous avez promis de retirer votre consentement. Nous sommes consternés que vous nous ayez menti. Nous sommes très choqués que vous nous ayez rendu victimes des activités en cours… ».
Ce qui a encore davantage inquiété les gens, c’est l’annonce que la compagnie prévoyait construire un système encore plus grand pour recycler les liquides de fracturation. Selon le Towanda Daily review (19 juillet 2011) le but c’est que le système Arnold soit effectif dès début 2012. Les voisins croient que cela signifie le passage quotidien d’au moins 800 camions (ou pire) sur des routes de campagne étroites qui ne sont pas conçues pour le trafic industriel.
En juillet 2011, le DEP (Department of Environmental Protection) a publié un avis de violation de la Cheasepeake concernant ses opérations sur le site Hershberger. Le NOV (Notice of Violation) justifie les amendes par le mésusage continu de la propriété, mais on n’est pas certain que certaines amendes aient vraiment été imposées à Cheasepeake.
Photo: NRDC
Crystal Stroud : l’eau empoisonnée
Cette coiffeuse de 29 ans confie qu’elle vivait le rêve américain jusqu’au 11 avril 2011. C’est ce jour-là qu’on l’a informée que son puits était contaminé avec du baryum, du strontium, du plomb, du méthane, des éléments radioactifs et du radon provenant du puits de gaz foré à 1,200 pieds de sa propriété.
« Il y a 3 ans, dit-elle, comme tous mes voisins, j’ai loué 2 acres de terrains pour 2,500$ l’acre à la Cheasepeake. Nous avons utilisé cet argent pour réparer notre maison, en pensant qu’on en augmentait ainsi la valeur. On ne se doutait pas que nous avions alors signé la fin de notre vie telle qu’on l’avait connue jusque-là. »
« Trois semaines avant le 11 avril, je suis tombée malade. Mes cheveux ont commencé à tomber. J’avais des palpitations cardiaques, le souffle court et des crampes d’estomac. Mon mari craignait que ce soit des attaques de panique et m’a suggéré de voir le docteur. Mon médecin de famille n’a rien trouvé sauf une pression sanguine et un pouls élevés. J’ai passé des tests pour la thyroïde, mais tout était normal. Puis, on m’a prescrit des anti-anxiogènes. Après 3 jours, mes mains ont commencé à trembler et je perdais l’équilibre lorsque je me levais. J’ai commencé à parler difficilement et à bafouiller, et là, j’ai rappelé mon médecin, mais on m’a dit de continuer ma médication. Puis, le 11 avril, j’ai reçu la nouvelle de Benchmark Analytics sur mon eau. Voilà l’explication de mes problèmes ! Après plusieurs tests sanguins, on a identifié un niveau très élevé de baryum de 110mcg/1 alors que le niveau normal se situe entre 0 et 10. »
Crystal s’était empoisonnée avec l’eau contaminée au baryum.
Sherry Vargson : de l’eau en feu et des niveaux explosifs de méthane dans la maison
La famille Vargson vit maintenant avec de l’eau en feu. En 2006, ils ont loué 1 acre de leur terre pour 100$. Mais aucun problème avec l’eau jusqu’à 2010 alors que le puits de gaz a été foré et fermé. Selon ce qu’en comprend Sherry, la compagnie est revenue pour ajuster la pression dans la ligne de gaz. La famille a soupçonné que quelque chose n’allait pas quand Sherry a accepté de garder les chevaux de sa belle-fille. « Nous avions une auge de 20 gallons d’eau pour les chevaux. Mais, malgré la température qui se refroidissait, on remarquait que cette eau ne gelait pas. Je me suis dit que c’était sans doute parce que les chevaux la brassaient ou quoi d’autre». Sherry rapporte que, malgré un hiver froid et des températures sous zéro, l’eau ne gelait toujours pas. Ils se sont dit qu’il y avait quelque chose d’anormal dans ça.
Ainsi, les jours routiniers sur une ferme laitière sont choses du passé. « L’eau fait des bulles et pétille et sort du robinet opaque et avec des émanations de fumée » Les rapports d’analyse démontrent de hauts niveaux de méthane et des niveaux variés de métaux lourds. Les niveaux d’explosion se situent autour de 23mg/l. Dans la maison des Vargson, on a mesuré des niveaux de méthane allant jusqu’à 65mg/l. Les Vargson n’ont que cette eau contaminée pour la douche et le ménage. Les douches doivent être prises rapidement pour éviter de perdre connaissance ou de suffoquer à cause du méthane et des risques d’explosion. Sherry ajoute qu’ils doivent garder les fenêtres toujours ouvertes pour ventiler le méthane.
Les Vargson ont aussi autre chose qu’ils n’ont pas demandé : une station de compression. À quelque cent pieds de leur entrée de maison, il y en a une. Ils ont aussi appris qu’éventuellement un pipeline traverserait leur propriété.
Une station de compression de Talisman : Buckwheat road
Les stations de compression dégagent des polluants de l’air, lesquels ne sont pas visibles à l’œil nu. Voici ce que vivent les gens qui avoisinent cette station.
« En avril 2006, nous avons construit une maison sur une propriété qui à l’origine appartenait à mes grands-parents. Durant 3 ans, nous avons bien profité du calme de la contrée. Mais, au printemps 2009, cette belle vie s’est brusquement interrompue avec la construction de cette station à 80 pieds de notre maison sur la propriété voisine. À cause du bruit et des fumées que dégagent ces engins, nous ne pouvons plus passer du temps dehors. Peu après le début des opérations de la station, nous avons commencé à souffrir de gros maux de tête, de nez qui coulent, de gorges irritées, de douleurs musculaires et d’une constante sensation de fatigue. Nos deux enfants ont des saignements de nez et moi je suis étourdie, j’ai eu des vomissements et des vertiges tels que je ne pouvais plus tenir debout et que j’ai été hospitalisé d’urgence. Notre fille a déclaré qu’elle avait la sensation d’avoir du ciment dans ses os. En novembre, notre fils marchait sur notre propriété à la recherche de cerfs. En ce seul jour dehors, il a développé des ulcères dans la bouche et la gorge, il avalait très difficilement et, au matin du Thansksgiving, il a dû être hospitalisé d’urgence. En mai 2010, les tests médicaux ont révélé que mon corps contenait des niveaux anormaux de benzène et de phénol. En mai 2010, j’ai pu convaincre le PaDEP (Pensylvania Department of Environmental Protection) de mener une étude sur la qualité de l’air. Les résultats ont révélé la présence de 16 produits chimiques : benzène, styrène, toluène, zylène, hexane, heptanes, acétone, acroléine, propane, carbone tétrachloride et chlorométhane, pour n’en nommer que quelques-uns. Le rapport final du DEP (Department of Environmental Protection) sur ces données a statué que aucune de ces émissions ne pourrait être inquiétante. J’ai fait le lien entre cette industrie du shale de Marcellus et l’industrie à Asbestos il y a plusieurs années. L’industrie comme le gouvernement nous a laissé croire alors, que cela ne comportait aucun danger ! »
Erwin Brown : requiem pour une petite ville !
Il faut préciser que Troy, la ville et ses résidants ne sont pas à blâmer dans ce qu’ils affrontent actuellement. Cette petite ville de Pennsylvanie comprend « du bien bon monde » qui est dépassé par l’intrusion d’une chose très mauvaise qu’il se sent incapable de combattre.
Talisman a foré deux puits juste dans le Borough et a inondé deux fois des parties de la ville avec des produits chimiques de deux puits séparés, et les gens n’ont rien fait. Des millions de gallons tirés de l’unique réserve d’eau de Troy sont pompés chaque jour pour la fracturation. Cela se passe au centre de la ville et personne ne dit rien. Un rapport d’impact a été écrit sur ce qui se passait d’horrible ici, et les gens de Troy continuent à ne rien dire pour se défendre.
Si vous regardez le long des rues, vous allez voir des morceaux de forage et des bouts de produits chimiques que les camions envoient voler dans l’air de Troy. Les tracteurs qu’ils tirent sont chargés de boues radioactives et cancérigènes qui sont envoyées dans une communauté voisine pour être répandues sur un autre terrain à Lowman, New York.
Troy était une petite ville tranquille, où chacun marchait sans crainte car, si un véhicule arrivait, on pouvait le voir et l’entendre. Eh bien, nous marchons encore, mais le jeu a changé. Des caravanes de camions arrivent trop vite et leur son se répercute dans chaque maison. C’est fini la ville calme, c’est fini les rues sécuritaires. C’est en somme l’assassinat de la vie familiale américaine !
Aucun respect pour les vivants ou pour les morts
Malgré les fortes objections des gens d’ici, la production du gaz avance dans le comté de Bradford. Les résidants sont impuissants face à la politique de l’État de la Pennsylvanie qui ne leur offre qu’une protection légale faible ou non existante. Les politiciens avec des redevances questionnables demeurent silencieux : forer sous des morts, contaminer l’eau domestique et surcharger les routes locales leur importe peu. Les propriétaires, qui maintenant trouvent qu’ils vivent avec une industrie lourde juste à côté de chez eux, n’ont pas de défense contre la perte de leur qualité de vie ou de la valeur de leur propriété. Plusieurs sentent qu’ils n’ont aucun moyen de fuir, ne pouvant vendre leur maison et ne pouvant boire leur eau.
Mais des efforts ont été faits par les résidents pour protéger la communauté
« Il n’y a pas eu de contamination d’eau causée par la fracturation »
……………………………………………c’est vrai ???
Peut-être pas de la fracturation, mais qu’en est-il de la production du gaz de schiste ?
Les propriétaires de terrains demandent « qu’en est-il de l’évidence de la contamination par des déversements, des fissures, des tubages fêlés et la migration du méthane ? » La page qui suit contient un projet d’une carte qui expose une vue d’ensemble des puits en difficulté dans le comté de Bradford (Note de la traductrice : hélas, je ne peux la reproduire !).
La carte a été produite et imprimée par Michael Lebron avec le soutien de la Damascus Citizens for sustainability et d’autres.
En juin 2011, on peut compter jusqu’à 81 puits en difficulté. Il y a là, sûrement, de quoi attirer l’attention des autorités publiques et des agences de surveillance ! N’est-ce pas ?
Bradford County Commissioners say No Way, Not Interested
« NOT OUR JOB »
Les administrateurs du comté de Bradford disent non, nous ne sommes pas intéressés, « ce n’est pas notre affaire ».
Plusieurs des administrateurs clament que les nombreux résidents qui se plaignent de l’eau contaminée crient au loup. « L’eau a toujours été mauvaise dans le comté » selon D. McLinko en juillet 2011.
Un résidant affirme que le comté a besoin d’une ligne de secours (hotline) pour les familles qui veulent rapporter des dommages ou des problèmes de contamination d’eau reliés à l’industrie. Le projet a été contré par les administrateurs qui, au départ, considéraient qu’une telle ressource mérite qu’on la préserve.
Au mois de mai, les administrateurs avaient entériné la création de cette ligne téléphonique d’aide, mais en juillet ils changeaient d’avis! Cette ligne, prévue confidentielle pour les gens, devait servir à compiler des données sur l’état réel des choses. Après 3 ans de forage et 3200 puits, le DEP (Department of Environmental Protection) n’a pas encore un portrait juste de la situation des maisons dont l’eau est contaminée. La contamination de l’eau est reliée à des plaintes concernant des problèmes de santé. La Pennsylvanie ne garde aucune trace des plaintes des gens sur leur santé en lien avec les forages. Le DOH (Department of Health) ne le fait pas non plus. Le DEP est sous financé et manque de personnel. Mais cela ne permet pas de mettre de côté l’urgence d’agir. Il s’agit là d’un sujet de sécurité publique. Une ligne téléphonique servirait à deux choses : pousser les gens à rapporter leurs problèmes ; sauver du temps et de l’argent à l’État qui pourrait se documenter pour sauver l’eau et faire traiter les plaintes par le DEP (Department of Environmental Protection) ou le DOH (Department of Health).
Les raisons de l’échec existant pour documenter l’impact de l’industrie du gaz sont multiples. D’abord le DEP n’a pas fait son travail. Ensuite, le DOH n’a pas réussi à conclure au lien entre la santé des personnes et les forages. Plus largement, cela s’explique aussi parce que les gens hésitent à parler ouvertement. Certains n’ont pas confiance en Harrisburg, la capitale de l’État. D’autres sont gênés parce qu’ils ont signé des ententes avec l’industrie qui maintenant dévaste leur vie. Certains ont peur de révéler que leur eau est contaminée parce qu’ils croient qu’en le disant, on va la leur enlever. Certains ne comprennent simplement pas les dangers de la contamination chimique. Quelques-uns ne peuvent croire que leur gouvernement les ait trahis en permettant ici quelque chose de potentiellement dangereux pour la santé publique ! De plus, plusieurs résidants qui ont des problèmes sont liés par l’obligation de garder secrète l’entente conclue avec une compagnie pour recevoir gratuitement de l’eau chez eux. C’est essentiellement des ordres pour obliger au silence. Que peut faire une famille sans eau potable ? Donc, pour toutes ces raisons, nous ne savons pas vraiment jusqu’à quel point les choses vont mal dans le comté de Bradford.
Les solutions semblent évidentes. Si les gens touchés ne parlent pas, facilitons leur la chose. Faisons en sorte de recueillir les témoignages à l’échelle locale, là où les gens gardent un certain niveau de confiance. Garder les noms confidentiels pour que personne ne craigne des représailles. Nous avons des gens avec du baryum, de l’arsenic et des radionucléides dans leur sang. Dans vingt ans ou plus, la perspective d’un désastre bien concocté, tragique et coûteux pour la santé publique semble évidente !
Hier, les commissaires m’ont signifié qu’ils n’étaient pas intéressés à s’impliquer dans ce projet. « Ce n’est pas notre travail ». Ils ont dit que trop de gens ici crient au loup. « L’eau a toujours été mauvaise dans le comté » selon l’administrateur D. McLinko. Beaucoup de puits ont de l’eau qui n’est pas faite pour boire dit-il. Mais avec plus de 90 résidences dont l’eau a été contaminée, il semble que le problème ne se limite pas à quelques bactéries. C’est à la fois une insulte à nos gens puisqu’on les accuse de mentir… et un manquement au devoir des commissaires administrateurs quand ils croient que ce n’est pas leur affaire de s’impliquer !
Résumé et commentaires tirés de la réunion des commissaires administrateurs du comté de Bradford
21 juillet 2011
par Diane Siegmund
Photo: Jim Blecha Photography
Une lettre sarcastique adressée au commissaire Doug McLinko et à ses groupies
3-10-11 Lynne Wheldon
Canton
Après avoir lu, dans le journal de samedi, la lettre emphatique qu’ont envoyée Miller, Schweighofer et compagnie au commissaire Doug McLinko, je me sens obligée de lui offrir mes plus grands remerciements.
Merci Doug pour vous laisser ainsi aller avec l’or des compagnies à votre cou. En ouvrant toute grande la porte du comté aux compagnies, vous avez complètement baissé ma qualité de vie. Je peux vous remercier pour les deux pare-brise craqués en 10 mois et les nids de poule qui ont brisé mes pneus et mon alignement. L’an passé, j’ai payé plus pour des réparations d’auto que durant les 7 années précédentes.
Merci pour le bruit constant et les embouteillages aux intersections de ma petite ville. Cela a au moins doublé mon temps de transport en augmentant mes coûts pour l’essence. (Quelle ironie ! la même journée que la lettre a été publiée par ces gens vantant votre ouverture d’esprit, deux articles ont rapporté des accidents avec des camions de gaz).
Merci, Doug, de permettre des retours d’eau radioactive, appelée pudiquement des « eaux résiduelles » qui sont déversées sur nos routes pour diminuer la poussière durant l’été et faire fondre la glace en hiver.
Merci, Doug, pour ainsi veiller à la transformation de notre comté agricole avec ses valeurs familiales de dur labeur, d’honnêteté et de respect pour l’environnement en une communauté de camionnage dur, obsédée par l’argent relié aux redevances et aux contrats. Une communauté obsédée à un point tel, que l’an passé, une femme de 79 ans a tenté d’empoisonner quelqu’un pour un contrat de gaz.
Doug, sans votre aide nous ne verrions pas la scène être mise pour le plus grand désastre environnemental que les ÉU ait jamais connu. La science se bat pour attirer l’attention sur les dangers de la fracturation, ce qui a été si éloquemment exposé dans le film « Gasland » que vous avez qualifié de « grandement exagéré ». Les puits pollués de Dimock, le méthane bouillonnant dans la rivière Susquehanna (voir une vidéo récente à : http://dearsusquehanna.blogspot.com/), les questions d’air et de santé dans l’entourage des stations de compression, le radium qui est partout. Jusqu’à maintenant, tout ça a été considéré comme anecdotique. Quelle chance que le rapport de l’EPA ne soit attendu que pour 2014 ! Cela veut dire qu’il vous reste encore au moins trois ans dans votre bureau sans culpabilité aucune !
Doug, plus que tout, merci pour avoir placé les emplois et l’argent à la tête de votre liste de priorités. Avoir ainsi sauté tête première dans la mine de gaz avant même que la science en reconnaisse l’innocuité ressemble tout à fait à la façon dont fonctionne l’entreprise libre aux ÉU. Après tout, nous sommes à la veille d’une crise de l’énergie et Jésus notre seigneur sait que le gaz naturel sera notre sauveur.
Donc, commissaire McLinko, je veux me joindre au chœur de louanges de Miller, Schweighofer et compagnie. Lorsque votre mandat viendra à terme, vous, avec plusieurs officiels du gouvernement qui êtes supposés veiller sur le monde ordinaire, serez embauchés par les compagnies de gaz. J’ai appris qu’elles paient beaucoup plus que ce que vous gagnez maintenant.
3-10-11 Lynne Wheldon
Canton
Sunday, March 18, 2012
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