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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, January 2, 2015

Les projets de pipelines et le fracking retardés divisent le pays, nuisent à l'économie selon Oliver

Photo: David Boily, La Presse

Ma traduction libre d'un reportage de la CBC

Joe Oliver est inquiet pour le Canada divisé par le dossier énergétique. Le Ministre des Finances dit que l'économie pourrait en souffrir à cause des projets de pipelines retardés et la fracturation hydraulique controversée.

Dans une entrevue de fin d'année faite pour l'émission The Exchange avec Amanda Lang, Oliver mentionne que l'opposition à la fracturation hydraulique et aux pipelines dans certaines provinces sont des points potentiels de conflit.

"C'est important de communiquer avec les Canadiens que non seulement nous pourrions laisser passer des nouvelles occasions d'affaires. Nous pourrions potentiellement voir un déclin qui affecterait négativement l'économie canadienne et dégrader la qualité de vie des Canadiens partout au pays," dit Oliver.

Le Nouveau-Brunswick a annoncé dernièrement qu'il imposerait un moratoire sur la fracturation hydraulique et le Québec ainsi que l'Ontario ont établi des conditions pour le développement de l'oléoduc Énergie Est à l'intérieur de leur territoire.

Les pipelines sont un aspect essentiel de l'économie

Oliver qualifie le besoin de transporter le pétrole canadien vers les rives pour qu'il puisse être exporté outre-mer comme étant un "impératif stratégique critique" pour le pays.

Il dit que l'incapacité de trouver une entente pour construire l'oléoduc Keystone XL au travers les É.-U. jusqu'à date s'avère décevant, mais il croit qu'un pipeline pour assurer l'exportation sur le marché va éventuellement se réaliser.

"Nous avons un impératif stratégique critique qui est de diversifier nos marchés parce que 100% de nos exportations de gaz, 99% de nos exportations en pétrole vont aux É.-U.," selon Oliver.

"Ils ont découvert une vaste quantité chez eux et ils sont sur le point d'être nos compétiteurs pour le gaz," ajoute-il.

Il soutient l'opinion du Premier Ministre qui croit qu'une taxe sur le carbone indiquerait que le Canada est sur la bonne voie pour combattre les changements climatiques ne serait pas une bonne chose à faire pour le moment.

L'administration Obama a suggéré qu'elle cherche une preuve que le Canada agit pour combattre les changements climatiques avant d'approuver le projet Keystone.

"Ce que nous avons dit, ce que le premier ministre a dit est que "nous allons agir avec d'autres pays, mais ceci n'est pas le bon moment de désavantager l'industrie canadienne d'une façon importante." Çà ne fait tout simplement pas de bon sens," dit Oliver.

Oliver rejette la taxe sur le carbone

Il insiste pour dire que le Canada est sérieux pour s'en prendre aux émissions de gaz à effet de serre et agirait quand d'autres pays le feront, mais dit qu'il ne croit pas qu'il y a des pressions internationales pour mettre une taxe sur le carbone en place.

"Je n'ai entendu personne suggérer que les É.-U. est sur le point d'établir une taxe sur le carbone. Je crois qu'avec les changements au Senate et au House of Representatives, ce serait extrêmement improbable," dit Oliver.

"Pourquoi introduire une taxe carbone ici pour montrer que nous sommes sérieux à propos des changements climatiques quand eux ne l'ont pas fait?" ajoute-il.

Un rapport de 2014 sur les émissions de gaz à effet de serre du Canada montre que le pays n'atteindra pas ses cibles pour 2020 fixées à Copenhague pour réduire les émissions qui provoquent les changements climatiques. La planète est disposée à implanter des cibles d'émissions plus strictes quand les délégués se réuniront plus tard cette année à Paris.

Oliver mentionne que le Canada "se porte très bien" et aura l'opportunité de prospérer encore plus durant les années à venir.

Mais il y a des tendances en Europe et dans d'autres économies plus difficiles, même pendant que les É.-U. reprennent du poil de la bête.

"Le fait que l'Europe s'apprête à soit reprendre du mieux ou empirer est inquiétant," dit-il.

"Il y a des problèmes géopolitiques qui ont des implications économiques et autres pour le Canada. Nous sommes en pas mal bonne posture, mais la situation internationale est fragile," dit-il.

Oliver dit que son but est de créer une stabilité économique pour les Canadiens et c'est en parti pourquoi il croit que c'est important d'avoir des budgets équilibrés et baisser la dette.

"Nous voulons être forts en cas de chocs internationaux, ce qui est inévitable de temps à autre," dit-il.

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Joe Oliver concerned about a Canada divided over energy
Finance minister says economy could be held back by stalled pipelines, fracking

Finance Minister Joe Oliver says he is concerned that divisions within Canada over the energy sector will eventually hold back the country’s growth.

In a year-end interview for The Exchange with Amanda Lang, Oliver cited opposition to fracking and to pipelines in some provinces as potential points of conflict.

“It’s important to communicate with Canadians that we’re not just missing out on a new opportunity. We’re potentially also looking at a decline which would adversely affect the Canadian economy and degrade the standard of living of Canadians across the country,” Oliver said.

New Brunswick recently announced it would impose a moratorium on fracking and Quebec and Ontario have set conditions for the development of the Energy East pipeline within their borders.
Pipelines critical to economy

Oliver terms the need to get Canadian oil to tidewater so it can be shipped overseas a “critical strategic imperative” for the country.

He said the inability to gain agreement to build the Keystone XL pipeline through the U.S. so far was disappointing, but he believes that a pipeline to secure export markets will eventually go through.

“We have a critical strategic imperative, which is to diversify our markets because 100 per cent of our gas exports, 99 per cent of our oil exports go to the U.S.,” Oliver said.

“They’ve found vast amounts of their own and they’re in the process of competing with us on gas,” he added.

He upheld the prime minister’s view that a carbon tax which would show Canada is moving to combat climate change would not be the right move at this time.

The Obama administration has suggested it is looking for proof that Canada is moving to combat climate change before it would approve Keystone.

“What we have said, what the prime minister has said is ‘we’ll move with other countries, but this is not the time to disadvantage Canadian industry in a significant way.’ It simply doesn’t make sense,” Oliver said.
Oliver dismisses carbon tax

He insisted Canada is serious about dealing with greenhouse gases and would move when other countries move, but said he doesn’t believe there is international pressure to put a carbon tax in place.

“I haven’t heard anybody suggest that the U.S. is about to introduce a carbon tax. I think with the change in the Senate and the House of Representatives, that’s an extremely unlikely event,” Oliver said.

“Why introduce a carbon tax here to show that we are serious about climate change when they haven’t done it?” he added.

A 2014 report on Canada’s greenhouse gas emissions shows the country will fall short of meeting its 2020 targets that were agreed to in Copenhagen for reducing the emissions that lead to climate change. The world is set to implement tougher emissions targets when delegates gather in Paris next year.

Oliver points out that Canada is “very wealthy” and has an opportunity to prosper even more in the years ahead.

But there are headwinds from Europe and other more troubled economies, even as the U.S. picks up steam.

“The fact that Europe is poised to either start recovering or decline is a concern,” he said.

“There are geopolitical issues that have economic and other implications for Canada. We’re in pretty good shape, but the international situation is fragile,” he said.

Oliver said his goal is to create economic stability for Canadians and that’s part of the reason he believes it’s important to have balanced budgets and bring down the debt.

“We want to be strong in the event there are international shocks, which are inevitable from time to time,” he said.

Link: http://www.cbc.ca/news/business/joe-oliver-concerned-about-a-canada-divided-over-energy-1.2886792


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