Friday, April 29, 2016
Le fracking est dangereux pour la santé
La recherche démontre que 84% des études de santé publique trouvent des dangers à la fracturation hydraulique
Ma traduction libre d'un article trouvé en ligne:
La nouvelle méta étude dirigée par Jake Hays, le directeur du Environmental Health Program du PSE Healthy Energy, a dévoilé que la vaste majorité de la recherche démontre qu'il y a des effets de contamination et de maladie dans les régions où il se fait de la fracturation hydraulique.
Pas toutes les études examinées étaient spécifiques sur quels dangers il s'agissait, mais dans les études qui se penchaient sur les impacts sur la santé à cause du fracking on a trouvé:
- des anomalies cardiaques congénitales et anomalies du tube neural possibles chez les nouveaux-nés (nés de mères vivant près des développements de gaz naturel non conventionnel)
- des naissances prématurées et des grossesses à haut risque enregistrées par un médecin (liées à des développements de gaz naturel non conventionnel)
- hausse de taux de malades cardiaques et neurologiques (liés à la proximité et ou la densité des puits de développement de gaz naturel non conventionnel)
- des risques élevés de cancers hautement liées à des émanations de benzène
- des impacts sur le système respiratoire (problèmes de sinus, toux, maux de gorge ou irritations)
- des impacts sur le système tégumentaire (éruptions cutanées ou irritations cutanées)
- des impacts sur le système neurologique (maux de tête, étourdissements)
- des impacts sur le système gastro-intestinal (nausées ou douleurs abdominales)
Toutefois, on doit se rappeler que ces études étaient des enquêtes préliminaires, et la corrélation n'égale pas nécessairement causalité.
Quand interrogé par les polluants spécifiques liés avec la fracturation hydraulique, Hays dit que les polluants les plus souvent trouvés et inquiétants quand il s'agit de la qualité de l'air, ils sont:
le méthane (un gaz à effet de serre puissant qui mène à la formation de l'ozone);
l'ozone troposphérique;
les matières particulaires du diesel;
le benzène;
le formaldéhyde;
les oxydes d'azote;
les hydrocarbures poli-aromatiques, aliphatiques et aromatiques;
les dioxydes sulfuriques;
le sulfure d'hydrogène.
Toutefois, ceci ne sont pas nécessairement les polluants qui sont les plus souvent produits: ils sont les plus inquiétants.
Les chercheurs se sont aussi penché sur la quantité des études qui ont trouvé de la contamination de l'eau souterraine. 69% des études ont trouvé de la contamination, et la nettoyer pourrait être un problème.
"Les polluants inquiétants pour la qualité de l'eau sont trop nombreux pour en faire une liste vu la composition des fluides de fracturations et les eaux usées produites par le procédé, mais en voici quelques-uns: le chlorite de méthylène, les métaux lourds (comme l’arsenic), les sels de fluorure, les matières naturellement radioactives, comme le radium," Hays disait au Times LIVE.
Tandis que la recherche a été faite sur les effets sur le bétail, et a trouvé que la fracturation hydraulique a des impacts sur la santé des animaux, Hays nous prévient de ne pas en tirer des conclusions trop rapidement quand il s'agit de consommer de l'agneau du Karoo.
"Plusieurs toxines ont un potentiel de bioaccumulation, alors en théorie, la fracturation hydraulique pourrait impacter l'innocuité de l'agneau qui vient de la région, mais cela dépendrait entièrement sur l'exposition et à ce moment-ci ce serait beaucoup trop spéculatif d'en tirer des conclusions en ce moment," dit Hays.
Quand on le questionne sur le nettoyage de l'eau souterraine contaminée, Hays dit que la majorité de la recherche qu'il a vue est concentrée sur la prévention vu que nettoyer l'eau est une tâche difficile; toutefois, il précise que ce n'était pas le sujet principal de sa recherche.
"Je suis sûr qu'il y a une quantité vaste et substantielle de littérature sur la remédiation de la qualité de l'eau qui s'appliquerait pour le nettoyage de ce genre de contamination, mais ce n'est pas de mon expertise," a dit Hays au Times LIVE.
"Il y a un certain nombre de mesures et d'innovations technologiques qui peuvent rendre la fracturation hydraulique plus sûre, dont certaines ont été mis en oeuvre dans certaines régions des É.-U.. Parmi celles-ci, il y a:
- détecter et réparer les fuites;
- construire de meilleurs puits;
- utiliser de meilleures méthodes de traitement d'élimination des eaux usées ( comme ne pas stocker les déchets dans des bassins à ciel ouvert sans toile de garnissage);
- des fermetures de puits verts
Cela étant dit, plus sûr ne veut pas dire perfection, prévient Hays: "De la règlementation plus stricte qui exige de meilleures pratiques sont évidemment les bienvenus, mais plusieurs dangers et des risques élevés demeureront vu la nature inhérente de l'industrie et l'ampleur des opérations nécessaires pour extraire le gaz naturel du schiste."
Finalement, tandis que la majorité de la recherche scientifique dit qu'il y a des dangers à la fracturation hydraulique, cela est difficile d'évaluer la vraie échelle de grandeur de ces dangers.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
84% of public health studies find hazards in fracking: research
The new meta study, led by Director of the Environmental Health Program at PSE Healthy Energy Jake Hays found that a clear majority of research shows contamination and ill health effects in areas that have fracking.
Not all of the studies they examined were specific as to what hazards these were, but of the studies that did the health outcomes associated with fracking included the following;
congenital heart defects and possible neural tube defects for neonates (born to mothers living in areas of higher-density UNGD - unconventional natural gas development)
preterm birth and physician recorded high risk pregnancy (associated with UNGD)
increased inpatient prevalence rates for cardiology and neurology (associated with proximity and/or density of UNGD wells)
elevated risk of cancer driven largely from benzene emissions
impacts on the respiratory system (sinus problems, coughing, throat soreness or irritation)
impacts on the integumentary system (rashes or skin irritation)
impacts on the neurological system (headaches, dizziness)
impacts on the gastrointestinal system (nausea or abdominal pain)
However one should bear in mind that these studies were preliminary investigations, and correlation doesn’t necessarily equal causation.
When asked about what specific pollutants are associated with fracking, Hays said that the most common pollutants of concern when it comes to air quality are:
methane (potent greenhouse gas that also leads to ozone formation);
tropospheric ozone;
diesel particulate matter;
benzene;
formaldehyde;
nitrogen oxides;
polyaromatic, aliphatic, and aromatic hydrocarbons;
sulfur dioxides;
hydrogen sulfide.
However these aren’t necessarily the pollutants that are the most commonly produced – they’re the really scary ones.
The researchers also looked at how many studies found contamination of groundwater. 69% of studies found contamination, and cleaning that up might be a problem.
“Pollutants of concern for water quality are too numerous to list given the make up of fracturing fluids and wastewater produced by the process, but here are a few: methylene chloride, heavy metals (e.g., arsenic), fluoride salts, NORM (naturally occurring radioactive materials, e.g., radium),” Hays told Times LIVE.
While research has been done on the effects on livestock, and found that fracking has health impacts on animals, Hays cautioned against jumping to conclusions with regards to eating Karoo lamb.
“Many toxins bioaccumulate, so in theory fracking could impact how safe it is to eat a lamb from the region, but this would depend entirely on exposure and at this point it would be far too speculative to comment on this point,” Hays said.
When asked about cleaning up contaminated groundwater, Hays said most of the research he’d seen focused on prevention as cleaning water is a difficult task – however he cautioned that it wasn’t his prime area of research.
“I'm sure there is a broad, substantive body of literature on water quality remediation that may be relevant to cleaning this type of contamination, but this is not my area of expertise,” Hays told the Times LIVE
“There are a number of measures and technological innovations that can make fracking safer, some of which have been implemented in parts of the US. Among others these include:
detecting and fixing leaks;
building better wells;
using better wastewater disposal treatment methods (i.e., not storing wastes in unlined, open pits); and
green completions."
That said, safer is still not perfection, as Hays warns “Stronger regulations that demand better practices are obviously welcome, but many hazards and elevated risks will remain given the inherent nature of the industry and the sheer magnitude of operations required to extract natural gas from shale.”
Finally, while the weight of scientific research says there are dangers to fracking, it is difficult to assess how big these dangers really are.
"Many epidemiological studies are expensive, time consuming, and often rely on data that are difficult to obtain. The fact that potential exposures would have taken place before background data could be collected only complicates the issue. Although there is quite a bit of evidence of hazards and elevated risks, drawing conclusions about the magnitude of health burdens attributable to UNGD remains difficult from an epidemiological perspective," the study cautions.
Link: http://www.timeslive.co.za/scitech/2016/04/26/84-of-public-health-studies-find-hazards-in-fracking-research
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment