Thursday, December 2, 2010
L'électricité et nos rivières, une connection de plus en plus malaisée
"Chercher le courant" à Québec ce soir le 2 Décembre 19h30 heures au Cinéma Cartier, 1019 Avenue Cartier, Québec Tel: 418 522 1011
"Si vous payez un compte d’électricité au Québec, vous devez voir ce film !
Montréal, le 26 octobre 2010 – Deux ans après une expédition qui avait enflammé l’imaginaire des Québécois, le documentaire Chercher le courant est enfin complété. Les Productions du Rapide-Blanc sont heureux de présenter lors des prochaines RIDM à Montréal et à Québec cette œuvre originale et engagée menée par deux jeunes réalisateurs passionnés et qui sera lancée en salle dans les prochains mois.
À l’été 2008, à un an du début du chantier hydroélectrique prévu par Hydro-Québec, Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere décident de parcourir la rivière Romaine en canot avec deux environnementalistes. Flanqués d’un poêle à bois innu, de deux panneaux solaires et d’une étude d’impact de 2500 pages, ils se lancent dans un « river trip » de 500 km qui les amènent de sa source au Labrador à son embouchure dans le Golfe Saint-Laurent. L’objectif de cette expédition de 46 jours: archiver en vidéo et documenter l’écosystème d’une des dernières grandes rivières sauvages du Québec.
Leur aventure se déroule en parallèle à une autre impliquant Roy Dupuis, où ils enquêtent sur le potentiel des énergies vertes et la manière de produire et de consommer de l’énergie dans le Québec du XXIe siècle. Au contact de spécialistes des différentes formes d’énergie, des questions inévitables émergent. Le développement hydroélectrique est-il encore pertinent ? Des énergies vertes peuvent-elles remplacer à meilleur coût l’énergie hydroélectrique ?
En nous conviant à ce double périple au cœur de territoires vierges aux paysages époustouflants et sur le terrain bien tangible de solutions concrètes reposant sur des technologies éprouvées et novatrices, ne nous posent-ils pas un défi ? Qu’attendons-nous pour bâtir notre avenir avec audace et ingéniosité, afin d’entrer pleinement dans le XXIe siècle ?
Le site de Chercher le Courant: http://www.chercherlecourant.org/
Les Productions du Rapide-Blanc, 25 ans de films à contre-courant
Depuis 25 ans, cette compagnie fondée par Serge Giguère et Sylvie Van Brabant porte attention au monde qui l’entoure et, à travers des films percutants, poétiques, personnels ou critiques, met de l’avant un engagement envers la culture populaire et les questions d’ordre humain, social et environnemental. Résolument ouverte à la parole de la relève, cette maison de production accueille de jeunes créateurs et les encourage à exprimer leur vision, à faire entendre leur voix. Aujourd’hui, avec 24 films achevés et plusieurs projets en devenir, Les Productions du Rapide-Blanc restent tournées vers l’avenir, résolues à y jouer un rôle influent." Leur site: http://www.rapideblanc.ca/
Extrait du communiqué ici: http://www.chercherlecourant.org/expedition/?p=285Photo: Flickr Tuftronic10000
Également révélé hier sur le fil de presse ici: http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/December2010/01/c9116.html
"Petites centrales hydroélectriques : Des attributions de contrats suspectes
MONTRÉAL, le 1er déc. /CNW Telbec/ - Dans la vague de contrats douteux attribués par les municipalités aux firmes d'ingénierie, trois projets de petites centrales méritent de faire l'objet d'une enquête sur le respect des règles gouvernementales d'attributions de contrats.
Dans le cas de la municipalité de Shannon près de Québec, son conseil municipal attribue sans appel d'offres un contrat à BPR afin de réaliser les études devant mener à la construction d'une centrale hydroélectrique de 3,3 mégawatts sur la majestueuse rivière Jacques-Cartier. Shannon va de l'avant avec ses contrats tout en refusant de divulguer l'étude préliminaire expliquant le projet, une étude payée de la poche des citoyens de Shannon eux-mêmes, faite aussi par BPR.
À Sainte-Ursule en Mauricie, les résolutions adoptées au Conseil témoignaient aussi que BPR était mandaté pour une série de contrats de moins de 25 000 $ ce qui s'apparenterait à du fractionnement de contrats. Le projet vise aussi l'aménagement d'une petite centrale hydroélectrique de 1,8 mégawatt dans la chute du majestueux parc de la rivière Maskinongé qui fait la renommée de la région. Le Conseil n'a pas présenté le projet retenu, à la population, avant de mandater à nouveau BPR.
À Aumond en Outaouais près de Mont-Laurier, BPR y a aussi défini un petit projet hydroélectrique de 0,5 mégawatts sur la rivière Joseph. Il équivaut à la puissance d'une pale d'éolienne mais il assècherait la rivière Joseph de 90% de son eau sur environ 300 mètres. Des contrats morcelés mal définis sont donnés et BPR est sur la ligne d'attente.
Ces projets de moins de 5 mégawatts ne seront pas soumis au Bureau d'audiences publiques du Québec (BAPE). Des groupes de citoyens de ces trois municipalités, appuyés par Fondation Rivières, réclament que tous les rapports payés par les citoyens soient rendus publics avant toute autre démarche.
Il est aussi demandé au gouvernement de mener une enquête sur ces pratiques municipales et de faire annuler rapidement les contrats déjà attribués. Le coût des projets varie de 3 à 15 M$.
Les rivières du Québec sont un bien collectif et ces rivières méritent que leur avenir repose sur des bases solides et démocratiques."
Aussi voir dans Le Devoir: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/312109/bpr-s-interesse-aux-petites-centrales
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