Photo: marcelluseffect.blogspot.com
Le schiste n'est pas la seule chose qui se fait fracturer dans notre région. Les communautés également! Durant la soirée d'information à la Légion de Vestal dans Poultney, dans l'état de New York, dernièrement, Jeff et Jodi Andrysick, des fermiers-documentaristes, ont présenté leur témoignage de la région du Marcellus, une brochette de témoignages de la région de forages du Colorado.
Des "pick-ups" immenses recouverts de pancartes remerciant les opposants pour être de "vrais Américains" sont stationnés dans l'entrée, et des membres du Joint Landowners Coalition (propriétaires terriens) tenaient des enseignes "Friends of Natural Gas" - amis du gaz naturel qui insistent que les histoires de contamination sont des mensonges et devraient être classés avec les contes d'invasions de Martiens. Dans la salle de la Légion, ils s'assoient sur des chaises pliantes derrière des résidents qui sont aussi passionnés mais qui tiennent des affiches qui lisent "no frack" et déclarent leur besoin en eau, pas du gaz.
Weston Wilson a parlé en premier. Il est l'ingénieur en environnement qui a dénoncer l'écoblanchiment du rapport de l'EPA de 2004 qui avait étudier la fracturation hydraulique. Le problème, explique-t-il, c'est que l'industrie du pétrole et du gaz profitent de plusieurs exemptions des lois. Comme le Safe Drinking Water Act: le Congress a spécifiquement exempté la pratique d'injecter les fluides de fracturation pendant le forage de cette loi. C'est révélateur que cette exemption ne s'applique pas quand ces mêmes fluides sont réinjectés dans les puits de grandes profondeurs pour s'en débarrasser.
Wilson a fait une liste des problèmes avec les puits: les coffrages de ciment défectueux, les déversements accidentels et le manque de suivi des eaux de reflux. Il dit que le National Transportation Safety Board fait des enquêtes sur les accidents d'avion et on aurait besoin du même genre d'institution pour surveiller l'industrie pétrolière et gazière.
Tara Meixsell est l'auteure de "Collateral Damages" et a ajouté que le boom gazier a changé sa vie. Les lois du Colorado permettent les forages à 150 pieds des résidences, une distance qui laisse les familles s'exposer à la poussière et aux chimiques. Beaucoup de ces chimiques, comme le 2-Butoxyéthanol (2-BE), sont cancérigènes. Meixsell a raconté les expériences de certains de ses amis et ses voisins qui ont été malades d'en avoir été exposés.
Le forage implique plus que le gaz: c'est une histoire d'argent et la vie des gens, dit Meixsell. En mentionnant une confrontation plus tôt dans le stationnement, elle prie les gens d'être polis et courtois. Respectez les opinions des autres, plaide-elle: "Vous devez rester voisins...finalement, vous respirez tous le même air et buvez la même eau."
Rick Roles est un rancher du Colorado et racontait comment le forage avait dérangé ses chevaux et ses chèvres. Il avait loué sa terre parce qu'il pensait que cela apporterait un peu de revenus dont il avait grandement besoin. Maintenant, il a 19 "trous" sur ses terres et une centaine de puits additionnels sont éparpillés en dedans d'un mille de sa maison, sans compter les 3 stations de compression et l'usine de traitement d'eaux usées dans une circonférence d'un mille et demi.
Il a énuméré plusieurs problèmes: des juments qui ont avorté leurs poulains, les étalons devenus stériles, les chèvres qui mettent bas des foetus morts, en plus de ses propres problèmes de santé à lui. Il a aussi décrit la façon que l'on camouflait les déversements accidentels avec de la terre au lieu de les rapporter aux autorités, en plus des citernes de concentrés qui fuyaient souvent. Quand Roles a finalement fait analyser sont sang, il a découvert qu'il avait des concentrations élevés de benzène, de toluène, de xylène et une longue liste de chimiques semblables.
"Bien sûr que nous avons fait un peu d'argent avec çà!" dit Roles. "Mais notre propriété est ruinée."
Le but de la soirée était de permettre à ceux qui souffraient des impacts négatifs des activités gazières de partager leurs expériences. Mais c'était clair que certaines personnes (une minorité, bien sûr!) étaient venues sans intention d'écouter ce que les conférenciers avaient à dire. Quand la période de questions est devenue trop échaudée, le modérateur a rappelé aux gens qu'ils devaient rester polis.
"Je ne sais pas combien de vous êtes venus ici déjà bien arrêté dans vos opinions ou avec de la haine dans votre coeur, mais nous ne sommes pas ici pour çà ce soir." a-t-il dit. En parlant des commentaires haineux, il a dit: "C'est pour çà que nous avons eu tant de problèmes à parler ouvertement, honnêtement et en toute sécurité."
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"Gas Talk Turns Fractious
Shale isn’t the only thing that’s getting fractured in this region. Communities are too, as last night’s talk at the Vestal American Legion illustrated. Poultney (NY) farmers-turned-filmmakers Jeff and Jodi Andrysick have been presenting a traveling roadshow in the Marcellus region - a program of stories people those living in the Colorado drill zone.
Huge pickups plastered with banners thanking drilling supporters for “being American” lined the driveway, and members of the Joint Landowners Coalition stood about holding “Friends of Natural Gas” signs. The stories of contamination are just lies and belong in tabloids alongside tales of alien encounters, they insist. Inside the Legion Hall they settled onto folding chairs behind equally passionate residents holding “no frack” signs and hand-lettered posters declaring their need for water, not gas.
Weston Wilson spoke first. He's the environmental engineer who blew the whistle on the EPA for whitewashing the 2004 hydraulic fracturing study. The problem, he says, is that the oil and gas industry enjoys a great many exemptions from regulations. Take the Safe Drinking Water Act – Congress specifically exempted the practice of injecting fracturing fluids during drilling from the SDWA. It’s telling that the exemption doesn’t extend to cases in which they inject those same fluids into disposal wells.
Wilson listed some of the problems with wells: faulty cement casing, spills, and mismanagement of returned fluids. The National Transportation Safety Board investigates plane accidents, he said. We need something similar for the oil and gas industry.
Tara Meixsell, author of Collateral Damage said the gas boom changed her life. Colorado law allows drilling as close as 150 feet to homes, a distance that exposes families to dust and chemicals. Some of those chemicals, such as 2-Butoxyethanol (2-BE), are carcinogenic. Meixsell shared stories about friends and neighbors who suffered ill health from exposure.
Drilling is about more than gas – it’s about money and people’s lives, Meixsell said. Citing a confrontation earlier that evening in the parking lot, she implored people to be civil to one another. Respect each other’s opinions, she said. “You have to remain neighbors… at the end of the day you’re all breathing the same air and drinking the same water.”
Colorado rancher Rick Roles told how drilling affected his horses and goats. He leased his land because he thought it would bring the ranch much-needed income. Now he’s got 19 "holes" on his land and another 100 wells within a mile of his home – plus three compressor stations and a water treatment plant within a mile and a half.
He listed numerous problems: mares aborting foals, studs becoming sterile, goats having stillbirths, and his own health problems. He also spoke of how spills were covered up with dirt instead of reported, and a persistently leaking condensate tank. When Roles finally got a toxicology screen he discovered high levels of benzene, toluene, xylene and a long list of related chemicals in his blood.
“Sure, we earned a little money,” Roles said. “But our property was ruined.”
The goal of last evening’s program was to allow those suffering negative ihttp://www.blogger.com/img/blank.gifmpacts of gas to share their stories. But it was clear that some people, a minority to be sure, came with no intention of listening to what the speakers had to say. When the question-and-answer session grew contentious [“frack-tious” one person called it] moderator Don Glauber reminded people to be civil.
“I don’t know how many of you came here with your minds made up, or with anger in your hearts, but that’s not why we’re here tonight,” he said. Referring to acrimonious comments Glauber said, “This is why we have had so much trouble talking openly, honestly and safely.” "
Excerpts from article posted here: http://marcelluseffect.blogspot.com/2011/06/gas-talk-turns-fractious.html
Sunday, June 26, 2011
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