Une partie de la porcherie Ferme Notre Dame à Richelieu croquée par Google Maps.
Une charte de l'étude de dispersion des odeurs qui émaneraient des bâtiments d'élevage de la Ferme Notre Dame faite par NOVE Environnement pour le CRMQV.
Environmental Health News critique un reportage incomplet d'Associated Press.
Les dangers pour la santé publique sont importants dans les reportages sur la controverse des élevages.
Un reportage d'Associated Press soulève la question du travail difficile que doit faire l'EPA des États-Unis pour tenter de gérer les installations d'engraissement d'animaux d'élevages (CAFO, pour Concentrated Animal Feeding Operations, appelés élevages intensifs, ou industriels, ou sur gestion liquide ici au Québec. NDLR.) L'agence gouvernementale est responsable de la protection de la santé publique, mais n'a toujours pas accès à l'information sur où sont situés ces sites et leur ordre de grandeur.
La journaliste Tammy Webber devrait être félicitée pour parler de cette problématique importante. Par contre, bien qu'elle explique certains problèmes politiques et écologiques, son reportage ne mentionne pas une autre raison importante de connaître où ces installations se trouvent: afin de protéger les gens de l'air et de l'eau pollués.
La recherche scientifique démontre que les sites d'engraissement peuvent contribuer à la pollution locale de l'eau à cause des nutriments comme le phosphore et l'azote qui peuvent provoquer de la mortalité de poissons et la contamination de l'eau de surface et souterraine. Et tout dernièrement, la recherche a fait des liens entre le fait de vivre près des grosses fermes d'élevage et un risque à la hausse d'avoir des impacts sur la santé comme l'asthme, la respiration difficile, des irritations des yeux, des maux de tête et des nausées, tout cela pour avoir respiré des particules aériennes, des allergènes et des produits chimiques comme du sulfure d'hydrogène généré par les fermes. Les résidents avoisinants peuvent aussi être exposés à des pathogènes qui viennent des fermes. La recherche publiée tout dernièrement des Pays-Bas laisse comprendre que vivre près des animaux d'élevages intensifs, comme des chèvres et des poules dans cette étude, augmente le risque d'attraper la fièvre Q et une pneumonie pour les humains.
Savoir où se trouve ces fermes n'est pas suffisant. Pour complètement aider à évaluer les impacts à grande échelle de ces élevages dans une région donnée, l'agence devrait aussi avoir à la portée de main de l'information à jour et pertinente sur le nombre de bêtes qui y sont élevées, les pratiques de disposition de leurs excréments et d'autres données de base de ces opérations. Cette information est nécessaire pour établir des stratégies de monitorage et de surveillance.
À l'avenir, les journalistes qui font des reportages sur ce sujet important informeraient mieux leurs lecteurs si ils incluent les dangers pour la santé publique que représentent ces installations d'engraissement industrielles.
"Public health risks important to livestock controversy
Posted by Beth Feingold
An Associated Press article raises the issue of the difficult task the U.S. Environmental Protection Agency faces in regulating concentrated animal feeding operations (CAFOs). The agency is responsible for protecting public health yet does not have access to information about the feedlots' locations and sizes.
Reporter Tammy Webber should be commended for bringing this important issue to the public. However, while she explains some of the political and ecological issues, the article fails to explicitly mention another important reason for knowing where feedlots are: to protect people from polluted air and water.
Research shows feedlots can contribute to local water pollution in the form of nutrients, such as phosphorous and nitrogen, which can lead to fish kills and tainted surface and well water. But, more recently, research has connected living near large livestock farms to an increased risk for a host of health effects – such as asthma, wheezing, eye irritation, headaches and nausea – from breathing particulates, allergens and chemicals like hydrogen sulfide emitted by the feedlots. Nearby residents also can be exposed to pathogens originating on the farms. Research just published from the Netherlands indicates that living near high densities of farm-raised animals – goats and chickens in this study – increases risks of people contracting Q fever and pneumonia.
Merely knowing where the farms are located is not enough. To fully aid in assessing the wider impact of farms in a given area, the agency should have current and relevant information on how many animals are raised there, what their waste management practices are and other basic metrics of their operations. This information is necessary to target monitoring and enforcement strategies.
Reporters who cover this important topic in the future would better inform readers if they included more about the public health risks of confined feeding operations."
Link: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/blog/2012-0813-public-health-risks-cafo-controversy
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