Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, August 24, 2012

Algues bleues-vertes: c'est le phosphore!

Photo: Canada.com

Un expert de l'université de l'Alberta rappelle qu'il est urgent de se concentrer sur le contrôle des intrants de phosphore contre les algues bleues-vertes.

David Schindler, le scientifique expert en eau de l'université de l'Alberta a reçu une vague d'appels à l'aide cet été à cause des gens inquiets des floraisons d'algues bleues-vertes.

Mercredi le 22 août, dans un papier scientifique publié dans la revue Proceedings of the Royal Society of London, le chercheur en eau douce de renommée mondiale a renouvelé ses appels à réduire le phosphore comme nutriment dans la lutte contre les algues bleues-vertes et ses impacts nuisibles sur les lacs, la faune et la flore. Après avoir révisé des études en eau douce partout sur la planète, Schindler dit qu'il est plus convaincu que jamais que d'éliminer le phosphore est la meilleure façon de redonner la santé aux lacs qui ont été saturé des eaux de ruissellement pleines d'excréments ou d'engrais.

Le rapport vise les scientifiques. Mais selon Schindler, le message est important et doit être passé au public et les législateurs, comme il tente de le faire depuis des décennies.

Cela survient en même temps que les scientifiques débattent le fait que l'azote doit être contrôlé à la place, ou en plus du phosphore.

"Il y a de bonnes nouvelles dans mon papier qui se fie à la fois sur mon analyse d'expériences sur des lacs au complet et ma révision des histoires d'assainissements réussis de lacs." dit Schindler au Journal. "La bonne nouvelle, c'est que tout ce que nous devons contrôler, c'est le phosphore."

Schindler admet qu'il y aura des scientifiques qui ne seront pas d'accord. "Il y a quelques scientifiques qui ont fait une carrière à dire que l'azote doit être contrôlé, et ceux-là n'aimeront pas mon message." dit-il.

Le docteur Schindler dit que prendre des mesures pour retirer l'azote peut être très dispendieux. Par exemple, enlever l'azote et le phosphore des égouts de Winnipeg pourrait coûter de 4 à 8 fois plus que d'enlever seulement le phosphore, selon son rapport.

Et il n'y a pas d'études de cas ou d'études à long terme qui démontre que d'enlever l'azote aiderait les choses, dit-il. Les algues bleues-verts absorbent l'azote de l'air ambiant, mais sa seule source de phosphore est dans l'eau.

L'Alberta a connu quelques alertes d'algues bleues-vertes cet été. En juillet, la province a émis des alertes sur des lacs du centre de la province qui sont très populaires auprès des populations, dont Lake Isle, Lac Ste. Anne et Pigeon Lake.

Le docteur Schindler dit que les municipalités ont fait un bien meilleur travail à empêcher le phosphore de polluer les rivières de l'Alberta depuis quelques années, mais les lacs sont toujours impactés par plusieurs sources de pollution. Les bassins versants continuent d'être populaires pour le développement des maisons secondaires et les forêts sont remplacées par des terres agricoles.

"Seulement en transformant les forêts en pâturage double la quantité de phosphore qui aboutit dans un lac." dit-il. "Les choses se sont empirées depuis les 20 dernières années et la population a beaucoup augmentée, et parce que nous avons que quelques lacs, nous aimons littérallement nos lacs à mort."
Photo: Reuters

"U of A water expert urges focus on phosphorous in fight against blue-green algae

University of Alberta water scientist David Schindler has had a rash of calls this summer from people worried about blue-green algae blooms.

On Wednesday (August 22 2012), in a paper published in the Proceedings of the Royal Society of London, the internationally respected water researcher renewed his calls to target the nutrient phosphorous in the fight against blue-green algae and its harmful impacts on lakes and wildlife. After reviewing water studies from around the world, Schindler said he is more convinced than ever that eliminating phosphorous is the best way to help restore the health of lakes that have been saturated with run-off filled with livestock excrement or fertilizers.

The paper is directed at scientists. But the message is one that Schindler thinks is important to share with the public and policy makers, as he has been doing for decades.

It comes at a time when some scientists have argued that nitrogen should be controlled, instead of, or in addition to, phosphorous.

“There is a good news message in my paper based on both my analysis of whole lake experiments and reviewing these histories of successful lake recoveries,” Schindler said to the Journal. “That is that we really only need to control the phosphorous.”

Schindler acknowledged that there will be some scientists who disagree. “There are a few scientists who have made their careers around nitrogen being controlled who won’t be too happy” he said.

Schindler said taking steps to remove nitrogen can be extremely expensive. For example, removing nitrogen and phosphorous from Winnipeg sewage would cost four to eight times more than removing only phosphorous, according to the paper.

And there are no case histories or long-term studies that prove removing nitrogen will help, he said. Blue-green algae can absorb nitrogen from the air, but its only source of phosphorous is the water.

Alberta has seen several blue-green algae warnings this summer. In July, the province issued warnings for popular central Alberta lakes, including Lake Isle, Lac Ste. Anne and Pigeon Lake.

Schindler says cities have done a much better job keeping phosphorous out of Alberta’s rivers in recent years, but lakes are still under pressure from several sources. Watersheds continue to be popular for cottage developments and forest is being converted to agricultural land.

“Just a simple conversion from forest to grasslands doubles the amount of phosphorous that runs into a lake,” he said. “We’ve gone downhill in the past 20 years and we have a lot more people and because we have few lakes, we’re literally loving our lakes to death.”"

Article written by Sarah O'Donnell published in the Edmonton Journal here: http://www.edmontonjournal.com/technology/water%20expert%20urges%20focus%20phosphorous%20fight%20against%20blue/7130466/story.html

No comments:

Post a Comment