Photo: Albert Geuzaine
1ère Journée internationale contre la fracturation
Un moratoire doit inclure le pétrole et le gaz de schiste partout au Québec
Drummondville, le 22 septembre 2012. De concert avec de nombreux mouvements citoyens dans plusieurs pays sur la planète, le Regroupement interrégional gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL), l’initiative citoyenne Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, ainsi que l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), la Coalition Eau secours, Alternatives et le Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste ont souligné ensemble la 1ère Journée internationale contre la fracturation, tant pour le pétrole que le gaz. Les groupes ont également profité de l’occasion pour interpeler le Parti québécois, la Coalition Avenir Québec et Québec Solidaire qui se sont tous engagés à décréter un véritable moratoire sur les gaz de schiste. Ils doivent sans tarder l’officialiser et l’étendre à la fracturation pour le pétrole au Québec.
« Présent dans plus de 40 pays, l’industrie du gaz de schiste rencontre de l’opposition à peu près partout où elle s’installe. Et, à l’instar de centaines de groupes citoyens, sociaux et environnementaux que l’on retrouve par exemple aux États-Unis, en France, en Belgique, en Suisse, en Tchéquie, en Bulgarie et en Afrique du Sud, nous souhaitons que le Québec mette un terme à toute fracturation sur son territoire, de manière à enrayer cette aberration qui menace l’environnement, le climat et la protection de l’atmosphère » a déclaré Kim Cornelissen, vice-présidente de l’AQLPA. Plusieurs gouvernements tels que ceux de la France, la Bulgarie, la Roumanie et l’Allemagne ont émis ou réfléchissent à la mise en place de moratoires complets sur la fracturation. Par ailleurs, en Suède et en Autriche, les projets d’exploration et d’exploitation ont été abandonnés en raison de l’opposition citoyenne, ou du faible potentiel gazier ou économique.
Selon Serge Fortier, porte-parole du RIGSVSL, « Au Québec et dans le monde, la mobilisation citoyenne contre la fracturation est plus forte que jamais. Avec l’appui de 90 comités citoyens contre le gaz de schiste, le gouvernement du Québec peut agir sans tarder et décréter un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation qui doit avoir aussi force de loi ». Réunis en marge de l’Assemblée générale spéciale du RIGSVSL, les groupes vont ainsi renforcer leurs alliances et travailler à développer des stratégies et leurs plans d’action.
Au total, plus de 170 groupes sont aujourd’hui partenaires dans l’organisation de dizaines d’activités, un peu partout sur la planète. Michel Lambert, directeur général d’Alternatives a déclaré qu’ « en juin dernier à Rio, nous avons été témoin d’une solidarité internationale visant le convergence des luttes face à l’irresponsabilité des compagnies pétrolières et gazières. Aujourd’hui, avec la décision de décréter un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, nous constatons que le Québec continue de faire partie de l’avant-garde ». Pour Lucie Sauvé du Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste, « la science est claire : la fracturation ne peut se faire sans dommage à l’environnement. Il faut y mettre un frein définitif au Québec et ailleurs, et ce, tant pour le pétrole que pour le gaz ».
Aux dires de Martin Poirier, porte-parole de Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, « le recours potentiel à la fracturation pour le gaz ou le pétrole en Gaspésie et sur l’île d’Anticosti est aussi inquiétant que dans la Vallée du Saint-Laurent. Les citoyennes et citoyens de toutes ces régions sont inquiets et le gouvernement ne doit pas les oublier dans le moratoire».
Finalement, Martine Chatelain, présidente de la Coalition Eau Secours, a également profité de cette journée pour rappeler que la fracturation menace l’eau potable, partout où l’on explore le gaz de schiste. « Dans bien des pays du monde, dont les États-Unis et le Canada, la disparition d’eau potable est une source de grande inquiétude. La coalition se réjouit de la décision de la Ministre Ouellet, qui permettra de mieux protéger la qualité et l’accessibilité à l’eau potable».
Les groupes impliqués dans la Journée du 22 septembre 2012 demandent donc maintenant à la Coalition Avenir Québec et à Québec Solidaire d’appuyer la ministre Ouellet dans sa décision d’éliminer la filière du gaz de schiste au Québec.
À propos de la 1ère Journée internationale contre la fracturation :
La 1ère Journée internationale contre la fracturation (http://www.globalfrackdown.org/) a été officialisée suite au Sommet des peuples, qui s’est déroulé en juin dernier, en parallèle à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20). Les groupes locaux, régionaux et nationaux des États-Unis avaient identifié la date du 22 septembre pour organiser une Journée nationale anti-fracturation et se mobiliser face aux campagnes de relations publiques de l’industrie pétrolière et gazière. Par la suite, des groupes environnementaux, sociaux et les mouvements citoyens partout à travers le monde ont décidé d’agir et d’en faire une Journée mondiale. Au total, plus de 150 évènements ont eu lieu dans 21 pays et 5 continents. Partout le message aux gouvernements est le même: « le futur doit faire place aux énergies propres et non aux énergies sales, polluantes et fossiles ».
La liste des organisations partenaires pour la Journée internationale contre la fracturation est disponible au http://www.globalfrackdown.org/global-frackdown-endorsers/
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RENSEIGNEMENTS
Serge Fortier
Regroupement interrégional gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent
819-283-2023 /info@sergefortier.com
Kim Cornelissen
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
514-792-3663 / ckimc21@gmail.com
Martine Chatelain
Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau – Eau Secours!
514 303-2212 / chatelain.m@hotmail.com
Martin Poirier
Non à une marée noire dans le Saint-Laurent,
martin procyon97@hotmail.com
Michel Lambert
Alternatives
514-577-0942 / michel@alternatives.ca
Lucie Sauvé
Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste,
sauve.lucie@uqam.ca
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First Global Frackdown Day
A moratorium must include oil and shale gas everywhere in Quebec
Drummondville, 22 September 2012. - Together with may citizens' groups in multiple countries on the planet, the Regroupement interrégional gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL), a citizens' initiative along with Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, and the Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), the Coalition Eau secours, Alternatives and the Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste have celebrated together the first Global Frackdown Day, as much for oil than gas. All the groups have also grabbed the chance to call upon the Parti québécois, the Coalition Avenir Québec and Québec Solidaire political parties that have all promised to declare a real moratorium on shale gas. They must make it official as soon as possible and include fracking for oil in Quebec in this moratorium.
«The shale gas industry is working in more than 40 countries right now, and meets opposition almost everywhere it goes. We, along hundreds of other citizens', social and environmental groups elsewhere, for example in the United States, in France, in Belgium, in Switzerland, in Czechia, in Bulgaria and in South Africa, we wish that Quebec puts an end to all fracking within it's territory, so that this aberration be banned because of it's risks to the environment, the climate and the protection of the earth's atmosphere. » says Kim Cornelissen, vice-president of the AQLPA. Many governments, like in France, Bulgaria, Roumania and Germany have declared or are thinking of declaring a complete moratorium on fracking. Also, in Switzerland and in Austria, the exploratory and extraction projects have been put aside because of public outcry, or the small economical potential.
Serge Fortier, spokesperson for the RIGSVSL, says that « In Quebec and elsewhere on this planet, the citizen's mobilization against fracking is stronger than ever. With 90 citizen’s committees' backing, the Quebec government can act without delay and declare a complete moratorium on exploration and exploitation with force of law. » Brought together for the Special General Meeting of the RIGSVSL, the groups are strengthening their bond and work together to put down their strategy and action plan.
In all, more than 170 groups are now partners in the Global Frackdown where many activities are going on everywhere on the planet. Michel Lamber, the general director of Alternatives says that « last June in Rio, we have witnessed an international solidarity to converge all struggles against the irresponsibility of oil and gas companies. Today, with the decision to declare a complete moratorium on exploration and exploitation of shale gas, we are glad to see that Quebec is in the vanguard. ». Lucie Sauvé from the Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste, says that « the science is clear about this: fracking cannot be done without damaging the environment. There must be a complete stop to this in Quebec and elsewhere, as much as for oil as for gas. ».
Martin Poirier, spokesperson for Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, says « the potential fracking that could be done in the Gaspésie and Anticosti Island for oil or gas is as worrisome that if it's done in the St. Lawrence Lowlands. Residents of all these regions are worried and the government must not forget them in the moratorium. ».
Finally, Martine Chatelain, president of the Coalition Eau Secours, also reminded us on this special occasion that fracking is a menace to drinking water everywhere where shale gas exploration is done:
« In many countries, like in the United States and in Canada, the shrinking availability of drinking water is very worrisome. The coalition is pleased upon hearing Minister Ouellet's decision that will let us better protect the quality and the access to drinking water.».
The groups involved in the Global Frackdown day of September 22 2012 are now asking political parties Coalition Avenir Québec and Québec Solidaire to back up Minister Ouellet in her decision to scratch the shale gas file in Quebec.
About the first Global Frackdown Day:
The first Global Frackdown Day (http://www.globalfrackdown.org/) was made official after the People's Summit that took place last June, at the same time as the UN Conference on sustainable development (Rio+20). The local, regional and national groups of the United States had put down September 22 for the Global Frackdown to respond to the public relation propaganda of the oil and gas industry. After that, environmental, social and citizens' groups everywhere on the planet decided to participate and make it an international event. More than 150 actions happened in 21 countries and on 5 continents. Everywhere, the message to the governments is the same: « The future belongs to clean renewables and not to dirty, polluting fossil fuels. ».
The list of partners to the Global Frackdown is here: http://www.globalfrackdown.org/global-frackdown-endorsers/
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For more information:
Serge Fortier
Regroupement interrégional gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent
819-283-2023 /info@sergefortier.com
Kim Cornelissen
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
514-792-3663 / ckimc21@gmail.com
Martine Chatelain
Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau – Eau Secours!
514 303-2212 / chatelain.m@hotmail.com
Martin Poirier
Non à une marée noire dans le Saint-Laurent,
martin procyon97@hotmail.com
Michel Lambert
Alternatives
514-577-0942 / michel@alternatives.ca
Lucie Sauvé
Collectif scientifique sur la question du gaz de schiste,
sauve.lucie@uqam.ca
Tuesday, September 25, 2012
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