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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, April 15, 2013

La fracturation hydraulique, le Canada et la justice

Photo: ernstversusencana.ca

Ma traduction libre d'un texte écrit par le blogueur Robin Mathews

La fracturation en Alberta. Jessica Ernst versus les Corporations et le gouvernement ennemi (un procès historique).

Fini les politesses. Enlevons nos lunettes roses. Çà, c'est la vraie vie. L'Alberta est après Jessica Ernst. Et l'Alberta sait comment faire, et le sait depuis longtemps. L'Alberta ne plaisante pas.

Presque personne dans la population ordinaire de l'Alberta (et encore moins ailleurs dans le reste du Canada) ne comprend l'importance du procès sur la fracturation hydraulique de Jessica Ernst contre Encana Corporation et les régulateurs de l'Alberta (et contre le gouvernement de Stephen Harper comme partenaire silencieux des deux autres).

Pour gagner contre quelqu'un qui se bat pour la communauté, se bat pour leur bien et le bien des autres, l'Alberta sait qu'il y a des étapes à franchir. L'Alberta les connait toutes. Il y a 6 étapes. La dernière est la plus importante, la moins visible... la plus douloureuse.

Étape 1 : manœuvrer les juges jusqu'à ce que le bon soit en place. L'Alberta et Stephen Harper viennent de faire justement cela. Ils ont manoeuvré la juge Barbara Veldhuis pour l'enlever du cas de Jessica Ernst contre Encana Corporation et les régulateurs de l'Alberta. Ils ont manoeuvré Neil Wittman, le juge en chef du banc de la Reine de la cour de l'Alberta pour qu'il préside le cas. Première étape franchie.

Ils savaient comment faire cette partie depuis un bon moment. Dans le cas d'une fausse arrestation des années 1960 et la poursuite malveillante contre l'ancien maire d'Edmonton William Hawrelak, l'avocat de la municipalité et le chef de police d'Edmonton, ils l'ont fait. Nous avions un procès gagné à l'avance. Nous (les plaignants sans expérience) nous nous sommes fait remplacé notre juge encore et encore et encore ( pour autant de raisons que nous avons eu des juges) jusqu'au dernier.

De gentils avocats nous ont dit "nous attendions pour vous avoir", attendre jusqu'à ce que les demandes répétitives lui mettent sur notre cas. Ensuite? Hé bien, j'étais convaincu que le procès était préparé à l'avance, bien soigneusement et bien embarrassant. Presque tous les témoins de la défense, j'en étais sûr, s'est parjuré avec l'aide capable du juge qui présidait ... et notre avocat inattentif et négligent. Parjure bien rôdé. Presque tout le monde a collaboré. Doux comme de la soie. Nous avons perdu.

Dans le cas de faute professionnelle dentaire de Kelly Marie Richard à Calgary, je crois que les juges étaient arrangés et changés quand c'était nécessaire pour que Mme Richard perde. Elle raconte son histoire ici: http://www.therichardtriggcase.com/summary.htm

Le scandale du procès de BC Rail est l'exemple type de changements de juges. Après presque 3 ans en cour, immergée en complications, la juge Elizabeth Bennett a été retirée par Stephen Harper en 2010 et remplacée par la juge Anne MacKenzie, et tout le procès s'est tordu, et cela était l'intention, j'en suis sûr. Gordon Campbell, longtemps premier ministre de la C.-B. et supposé pivot du transfert corrompu de BC Rail au CNR, a été déplacé sans problèmes par un certain Stephen Harper nommé à la position de Haut-commissariat du Canada au Royaume-Uni à Londres, et l'est à ce jour.

Étape 1: manœuvrer les juges pour que le(s) bon(s) soi(en)t en place. Étape 2: fabriquer, faire obstruction ou effacer les preuves, selon le cas. Étape 3: retarder les choses.

Même il y a 400 ans de cela, Shakespeare écrivait (dans Hamlet) sur les remises à plus tard de la loi, de l'insolence du service. L'Alberta a vite compris... à propos de remettre à plus tard. Retarder - comme Jessica Ernst vous dirait sûrement - c'est pour mettre en faillite la plaignante, la traîner, lui, ou elle, dans des retards coûteux, inutiles, gaspilleurs de temps, stressants, imprévoyants et imprévisibles, déstabilisants... retarder le plus que possible. (comme enlever Barbara Veldhuis et l'attente, attendre... et attendre pour la prima donna Neil Wittman...) Retarder les choses, c'est user à la corde la personne, ou les personnes qui se battent pour eux-mêmes et leur communauté, et les vouer à la faillite jusqu'à l'abandon de la cause. C'est biens simple.

Quand on joue gros jeu, quand le requérant de lâche pas, ce n'est pas fini. Très peu en Alberta, encore moins dans le reste du Canada, savent jusqu'à quel point le cas de Jessica Ernst risque gros contre Encana Corporation et les régulateurs de l'Alberta. (Et contre le gouvernement de Stephen Harper comme partenaire silencieux des deux autres.)

Quand les mises sont assez élevées, quand l'alliance corrompue - l'ennemi corportation-gouvernement-cour de justice - est disposée à faire...n'importe quoi. Surveillez-les.

Étape 4: changer le régulateur, rebaptiser les agences gouvernementales, nommez des agents effrontément odieux pour mener la règlementation, écrivez une nouvelle législation pour arrêter la prochaine Jessica Ernst. En résumé, faites de vraies choses et des relations publiques pour bloquer, confondre et masquer la question. En réponse à la nomination de Gerald Protti à la tête du nouveau régulateur de l'énergie de l'Alberta, Mike Hudema de Greenpeace Canada était sans mots. Époustouflé. À tort. La nomination de Protti est intentionnelle, je crois: c'est à la fois une menace et une promesse de réagir en bottant cavalièrement toute résistance.

Étape 5: Menacer. La GRC avait déjà questionné minutieusement Jessica Ernst mais n'a pas questionné aucun des défendeurs.

Parfois, les menaces montent de ton. Dans le cas des années 1960 à Edmonton contre le maire et les autres, "ils" m'ont menacé de mort et nos enfants. Par téléphone. De vraies personnes. Plusieurs fois. Une expérience plaisante tout le monde devrait vivre une fois dans sa vie. Dans le cas de faute professionnelle récent de Kelly Marie Richard à Calgary, les avocats de la défense (avec l'aide de la GRC) ont essayé de déclarer Mme Richard (une femme vive d'esprit, intelligente, capable) mentalement incompétente pour témoigner en cour, l'ont menacé de la forcer à subir un (faux?) examen psychologique. Çà, c'est seulement l'une des menaces qu'elle a subi.

Étape 6: la moins visible, et la plus importante. C'est bien simple. Détruire la personne ou les personnes qui entament le procès.

Çà ne serait pas plus facile, pensez-vous, de coincer Jessica Ernst dans un coin et lui dire: "Fiche-nous la paix. Laisse-nous tranquilles. Nous vous donnerons beaucoup d'argent, pas $33 millions, mais beaucoup d'argent. Signez une promesse de confidentialité pour garder notre entente secrète. Terminez cette mauvaise publicité sur nous - et vivez heureuse jusqu'à la fin de vos jours." Jessica Ernst a déjà dit qu'elle n'acceptera pas ce choix. Jamais.

Encana Corporation et les régulateurs de l'Alberta ne choisirons pas cette option non plus. Vous pouvez en être certains. Ce serait admettre la défaite. Ils doivent gagner, ils le croient... peu importe s'ils doivent se servir d'avocats et de juges et la GRC pour violer et écraser le système judiciaire canadien. Je crois, ils croient qu'ils doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour détruire Jessica Ernst. Ils croient qu'ils n'osent pas perdre.

Après des années de lutte tenace avec Marie Richard, n'aurait-il pas été plus facile pour la compagnie d'assurances de la prendre de côté et lui dire "nous vous donnerons beaucoup d'argent, hors cour, avec une entente secrète? Vous n'avez qu'à nous laisser tranquilles." Ils ne voulaient pas le faire. C'est dans leur tête, je crois, ils ne peuvent pas le faire. Dans leur tête, ils n'osent pas perdre, peu importe comment ils doivent se servir d'avocats et de juges et la GRC pour violer et écraser le système judiciaire du Canada.

Son procès était basé sur une faute professionnelle orthodontie avec preuves scientifiques. Elle ne pouvait pas perdre son procès. Alors il n'a jamais commencé. Mais c'est fini. Complété, vous pourriez dire, bien qu'il n'a jamais pu commencer comme procès normal en cour de justice.

Ces 5 étapes étaient utilisées contre Kelly Marie Richard et ses fils dans une longue lutte en cour de gestion de cas dans lequel le juge en chef de la cour du banc de la Reine de l'Alberta du temps Neil Wittman était chargé de nommer les juges, de manipuler (d'après Kelly Marie Richard) le cas de gestion et être sourd aux plaidoiries de comportement incorrect. Les preuves absolument claires, scientifiques à toute épreuve de faute professionnelle dentaire n'ont jamais pu se faire présenter dans un procès en bonne et due forme!

Pensez-y bien. Les preuves scientifiquement infaillibles n'ont pas été permises pour se faire présenter dans un procès équitable qui a duré 6 ou 7 années! Çà doit battre un record. Même pour Neil Wittman. Son "sommaire" ne couvre que 4 années de cas de gestion, mais sa torture légale s'est prolongé longtemps... longtemps.

ING était la compagnie d'assurance pour faute professionnelle dentaire. CGI était la corporation engagée pour fournir les services de cour et légaux. McLeod Dixon était la firme d'avocats engagée contre elle.

Dans une cour légale honnête, je suis certain que le dossier de Kelly Marie Richard ne recevrait pas un jugement en faveur de la compagnie d'assurances. Alors elle a dû être détruite. Kelly Marie Richard et ses 2 fils sont ruinés, sans un sou, en besoin de soins importants et coûteux pour les dommages fait par leur "traitement" d'orthodontie. Leurs preuves irrécusables n'ont jamais été vues par un juge ou un jury.

Étape 6: détruire la demanderesse. Un vrai procès équitable qui aurait lieu, gagné ouvertement et publiquement pour la demanderesse serait la même chose qu'une entente hors cour avec une entente de confidentialité, de promesse de garder le secret. LES DEUX sont un signal pour d'autres personnes lésées d'agir. Les deux laissent comprendre que des personnes ordinaires véritablement lésées qui font face à de grosses corporations peuvent obtenir justice dans les cours du Canada. Cette idée devait être tuée dans l'oeuf. Je crois que l'alliance odieuse actuelle du gouvernement de l'Alberta, des corporations et la cour supérieure (avec l'aide de Stephen Harper) conçue pour tuer, s'ils le peuvent, la possibilité d'obtenir justice dans le dossier de Jessica Ernst.

Pendant le procès de Kelly Marie Richard, elle a reçu un message d'un expert qui lui a dit que si elle gagnait, sa victoire serait un encouragement pour d'autres personnes véritablement lésées d'entreprendre des procès. Alors elle a dû être détruite. Si elle a été soigneusement et complètement détruite financièrement, socialement et en toute autre façon possible, le message aux autres serait "N'ESSAYER PAS. Peu importe la sévérité de la façon que vous avez été lésés et peu importe la sévérité du mal causé au grand public, N'ESSAYER PAS. Regardez ce que nous avons fait à Kelly Marie Richard et ses fils. Nous allons le faire à vous aussi. ALORS N'ESSAYER PAS."

Pensez à Jessica Ernst. Pensez aux nombres de fois qu'on aura enregistré les torts fait à la qualité de l'eau, aux nivaux de la nappe phréatique, aux opérations agricoles, aux propriétés et aux personnes faits par la fracturation hydraulique seulement en Alberta uniquement, ainsi qu'ailleurs au Canada, en Australie et dans d'autres pays partout au monde. Pensez à la portée qu'aurait une victoire de Jessica Ernst en Alberta, dans le reste du Canada et autour du monde.

Pensez comment cela obligerait rapidement l'alliance corporation-gouvernement à réformer, à réparer, à voter une législation adéquate, d'établir une surveillance véritable et sérieuse des opérations... et plus. Pensez aux nombres de compensations qu'Encana Corporation, que les régulateurs de l'Alberta, et leur équivalents partout au monde, devront payer aux gens véritablement lésés. Pensez-y...

Vous pouvez être certains qu'Alison Redford, Stephen Harper, Encana Corporation, les régulateurs de l'Alberta, Neil Wittman, et Gerald Protti par exemple, pensent à cela à tous les jours. C'est pourquoi je pense que leur intention est de détruire Jessica Ernst. Cinq des six étapes pour arrêter les gens comme elle ont déjà été mises en marche. La sixième est: détruisons-la.

Les Canadiens doivent dire - avec une détermination grandissante et agressive - "Jessica Ernst doit gagner" - les Canadiens doivent être absolument déterminé de voir Jessica Ernst gagner - que l'alliance corrompue Corporations/gouvernement de l'Alberta/cour supérieure/Stephen Harper ne sera pas capable de la détruire mais sera obligée de servir la justice et la démocratie du Canada.

Jessica Ernst DOIT gagner son procès, pour elle-même, pour les Canadiens, pour le Canada, pour l'État de droit, pour la démocratie au Canada, pour la planète. Les Canadiens peuvent s'assurer que Jessica Ernst aura un procès complet et équitable. Ils doivent s'insérer dans le conflit de n'importe quelle façon nécessaire pour s'assurer qu'elle obtienne justice... pour s'assurer que nous obtenions tous justice en cette matière. Ce qui va arrêter l'étape 6 est un public informé et fâché... et la divulgation publique de tous les sales trucs joués par l'alliance corrompue.

Note: l'assemblée annuelle des actionnaires d'Encana Corporation a lieu mardi le 23 avril à 14h00 dans la salle Spectrum Ballroom de l'hotel Hotel Arts, 119 sur la 12e Avenue Sud-Ouest, à Calgary, Alberta.

Soyez-y.

"Alberta Fracking. Jessica Ernst Versus The Corporate/Government Enemy.(A Case For History.)

Written by rmathews@telus.net

Take off the gloves. Take off the rose-tinted glasses. This is (as they say) for real. Alberta is after Jessica Ernst. And Alberta knows how to do it, has known for a long time. Alberta (you might say) means business (pun intended).

Almost no one in the ordinary population of Alberta (and fewer in the rest of Canada) understands the importance of the Jessica Ernst “fracking case” against Encana Corporation and the Alberta regulators (and against the Stephen Harper government as an active silent partner of the two others).

To win against someone fighting for the community, fighting for their own good and the good of others, Alberta knows there are steps to take. Alberta knows them all. There are six steps. The last one is the most important, the least visible … the most painful.

Step One: manoeuvre judges until the right one is in place. Alberta and Stephen Harper just did that. They manoeuvred Justice Barbara Veldhuis off the Jessica Ernst case against Encana Corporation and Alberta regulators. They manoeuvred Neil Wittmann, Chief Justice of the Alberta Court of Queen’s bench, onto the case. Step One achieved.

They’ve known how to do that part of it for a long time. In the 1960s case for false arrest and malicious prosecution against then mayor of Edmonton William Hawrelak, the City Solicitor, and the Edmonton Chief of Police they did it. We had a sure case. We (the inexperienced plaintiffs) were moved from judge to judge to judge (being, as they say, ‘remanded’, for as many reasons as there were judges) until the last one.

Nice lawyers told us “he’s been waiting to get you”, waiting till enough remands put him on our case. Then? Well … then … I was convinced the case was carefully, embarrassingly rehearsed. Almost every witness for the Defence, I was certain, carefully perjured himself with the able assistance of the presiding judge … and our careless and inattentive lawyer. Rehearsed perjury. Almost everyone helping. Smooth as silk. We lost the case.

In the Kelly Marie Richard recent dental malpractice case in Calgary I believe judges were set up and changed whenever it was necessary to defeat Ms. Richard. She tells the story. Go to
http://www.therichardtriggcase.com/summary.htm

The BC Rail Scandal trial is the poster case for judge-changing. After almost three years on the case, immersed in its complexities, Justice Elizabeth Bennett was lifted out by Stephen Harper in 2010 and replaced with Justice Anne MacKenzie – and the whole trial lurched out of shape, as - I am sure - it was intended to do. Gordon Campbell, long-time premier of B.C. and alleged king-pin in the corrupt transfer of BC Rail to the CNR, was moved seamlessly by a Stephen Harper appointment to the position of Canadian High Commissioner in London, where he remains.

Step One: manoeuvre the judges to get the right one(s) in place. Step Two: manufacture, obstruct, or erase evidence as required. Step Three: Delay.

Even four hundred years ago, Shakespeare wrote (in Hamlet) about “the law’s delay, the insolence of office”. Alberta learned fast … about delay. Delay – as Jessica Ernst will no doubt tell you – is about bankrupting the claimant, dragging her, him, or them through expensive, unnecessary, time-consuming, stressful, unpredicted and unpredictable, destabilizing … delay. [Like the removal of Barbara Veldhuis and the waiting…and waiting…and waiting for prima donna Neil Wittmann …. ] Delay is about getting the person or persons fighting for self and community so worn down and bankrupted they quit. Simple.

When the stakes are high, when the claimant won’t quit - that’s not all. Few in Alberta, fewer in the rest of Canada, know just how high the stakes are in the case Jessica Ernst is taking against Encana Corporation and the Alberta Regulators. (And against the Stephen Harper government as an active silent partner of the two others.)

When the stakes are high enough, then the corrupt alliance – the Corporation/Government/Court enemy will do … anything. Watch them.

Step Four: change the regulator, re-name government bodies, appoint brazenly odious agents to head up regulation, write new legislation to stop the next Jessica Ernst. In short, do real and public relations things to block, confuse, and mask the issue. In response to the appointment of Gerald Protti to head Alberta’s new Energy Regulator, Mike Hudema of Greenpeace Canada was dumbfounded. Amazed. Wrongly. The appointment of Protti is – I believe - intended: both a threat and a promise of jackboot response to resistance.

Five: Threaten. The RCMP has already carefully questioned Jessica Ernst but has questioned none of the defendants.

Sometimes the threats get worse. In the 1960s Edmonton case against the mayor and others, ‘they’ threatened my life and the lives of our children. On the phone. Real people. Several times. A pleasant experience everyone should have. In Kelly Marie Richard’s recent Calgary malpractice case, Defence (with RCMP help) tried to get Ms. Richard (sharp, intelligent, capable) named mentally incompetent to act in court, threatened to force her into (quack?) psychological examination. That was only one of the threats used against her.

Step Six is the least visible, and the most important. It’s very simple. Destroy the person or persons taking the case.

Wouldn’t it be easier, you say, to take Jessica Ernst into a corner and say: “Get off our backs. Leave us alone. We’ll give you a lot of money – not $33 million, but a lot of money. Sign a note of confidentiality, keeping the agreement secret. End the bad publicity for us – and live happily ever after.” Jessica Ernst has already said she won’t go that secret route. Ever.

Encana Corporation and the Alberta regulators won’t go that route either. You may be sure. That would be to lose. They have to win, they think ... no matter how they use lawyers and judges and RCMP to violate and trample the Canadian judicial system. I believe, they think they have to do everything they can to destroy Jessica Ernst. They believe they dare not lose.

After years of Kelly Marie Richard’s tenacious struggle wouldn’t it have been easier for the insurance company to take her aside and say “we’ll give you a lot of money, out of court, with a secrecy agreement? Just go away.” They wouldn’t do it. In their heads, I believe, they couldn’t do it. In their heads they didn’t dare lose – no matter how they had to use lawyers and judges and RCMP to violate and trample the Canadian judicial system.

Her case was based upon scientifically evidenced orthodontic malpractice. She couldn’t lose her case. And so it never really started. But it’s over. Completed, you might say, though it never was permitted to begin as a normal trial in court.

All the five steps were taken against Kelly Marie Richard and her sons in a long Case Management court battle in which (then) Associate Chief Justice of the Alberta Court of Queen’s Bench Neil Wittmann was in charge of assigning judges, of manipulating (Kelly Marie Richard alleges) Case Management, and being deaf to pleas of improper behaviour. Richard’s absolutely clear, scientifically foolproof evidence of dental malpractice was never permitted to be presented in a fair trial!

Think about that. Kelly Marie Richard’s foolproof, scientific evidence was not permitted to be presented in fair trial in a case that ran six or seven years! That must be a record. Even for Neil Wittmann. Her “summary” [referenced here] only covers four years of Case Management, but her court torture went on … and on.

ING was the insurer for dental malpractice. CGI was the contracted corporation to supply court/legal services. McLeod Dixon was the law firm engaged against her.

In any honest court I am certain Kelly Marie Richard’s case could not receive a judgement in the insurance company’s favour. Period. And so she had to be destroyed. Kelly Marie Richard and her two sons ended up penniless, ruined, and in need of important, expensive care for the damage done by their orthodontic “treatment”. Their incontrovertible evidence was never seen by a trial judge or a jury.

Step Six: destroy the claimant. A fair, real trial taking place, won openly and publicly for the claimant is the same as an out-of-court settlement with a confidential, secret agreement. BOTH are a signal to other injured parties to act. Both show that genuinely wronged ordinary people facing huge corporations can get justice from Canadian courts. That idea had to be killed. I believe the present odious alliance of Alberta government, corporations, and the higher court (with Stephen Harper’s assistance) intend to kill - if they can – the possibility of justice in the Jessica Ernst case.

During the Kelly Marie Richard case she received a message from an expert telling her that if she won, her victory would be impetus for other, genuinely injured parties to undertake cases. And so she had to be destroyed. If she was carefully and completely destroyed financially, socially, and in every other way possible, the message to others would be “DON’T TRY. No matter how badly you have been injured and no matter how badly the public has been injured, DON”T TRY. Look what we did to Kelly Marie Richard and her sons. We’ll do it to you, too. SO DON”T TRY.”

Think of Jessica Ernst. Think of the increasing number of recorded injuries done to water quality, to water table levels, to agricultural operations, to property and to persons by hydraulic fracking in Alberta alone, as well as elsewhere in Canada, in Australia and other countries around the world. Think how Jessica Ernst’s victory will echo and echo around Alberta, around the rest of Canada, and around the world.

Think how quickly it will turn the corporation/government alliance to reform, to repair, to pass proper legislation, to set up genuine and meaningful oversight of operations … and more. Think of the number of payouts Encana Corporation, the Alberta regulators - and their counterparts around the world – will have to pay out to genuinely injured people. Just think….

You may be sure that is what Alison Redford, Stephen Harper, Encana Corporation*, the Alberta regulators, Neil Wittmann, and Gerald Protti, for instance, are thinking about every day. That is why I believe their intention is to destroy Jessica Ernst. Five of the six steps to stop people like her have already been set in motion. The sixth step is: Destroy Her.

Canadians must say – with growing and aggressive determination - “Jessica Ernst must win”. Canadians must be absolutely determined that Jessica Ernst will win – that the Corporate/Alberta government/higher court/Stephen Harper corrupt alliance will not be able to destroy her but will be forced to serve justice and Canadian democracy.

Jessica Ernst HAS to win her case – for herself, for Canadians, for Canada, for the Rule of Law, for democracy in Canada, for the world. Canadians can make sure Jessica Ernst has a full and fair trial. They must insert themselves into the conflict in whatever ways are necessary to assure she gets justice … to assure we all get justice in the matter. Something that will stop Step Six is an angry and informed public ... and the public exposure of every dirty trick undertaken by the corrupt alliance.

*Encana Corporation Annual Shareholders Meeting, Tuesday, April 23, 2:00 p.m., Hotel Arts, Spectrum Ballroom, 119 – 12 Avenue Southwest, Calgary, Alberta.

Be there."

Link: http://powellriverpersuader.blogspot.ca/2013/04/alberta-fracking-jessica-ernst-versus.html

1 comment:

  1. Selon moi, aux yeux du profane et dans l'opinion publique, si les accusations de Jessica Ernst étaient fausses, EnCana et le gouvernement de l'Alberta s'empresseraient de voir à ce que ce dossier légal soit réglé le plus rapidement possible. Il est donc normal pour M. et Mme Tout-le-Monde d'en déduire que c'est Jessica qui dit la vérité, et qu'on fait tout pour que la vérité ne reçoive pas l'étampe d'un juge. Soit que les vieux schnoks sont aveugles ou pensent que même une réputation peut s'acheter!

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