Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, January 25, 2010

Politicien, entends-tu?



On apprenait le 7 février 2007 que le Bureau de l'Assemblée nationale (composée de députés élus pas les citoyens) a entériné la nomination faite par M. Renaud Lachance (nommé vérificateur général du Québec le 16 juin 2004 par l'Assemblée nationale) de M. Harvey Mead au poste de commissaire au développement durable et de vérificateur général adjoint du Québec.(1)

Pour ceux qui ne le connaissent pas bien, M. Harvey Mead détient une vaste expérience en matière du développement durable et ce, à l'échelle locale, nationale et internationale. Associé aux activités de plusieurs organismes communautaires ou gouvernementaux, il a été président de Nature Québec / UQCN depuis sa fondation en 1981, et cela presque sans interruption. Au cours de sa carrière, il a présidé la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie (2002-2005) et le Fonds d'action québécois pour le développement durable (2000-2002). Il fut aussi sous-ministre adjoint à la Conservation et au Développement durable pour le ministère de l'Environnement du gouvernement du Québec en 1990-1991.(2)

Le premier rapport du Commissaire au développement durable a été présenté durant une conférence de presse de M. Renaud Lachance, Vérificateur général du Québec, et de M. Harvey Mead, commissaire au développement durable le jeudi 13 décembre 2007. En le lisant, on comprend que les balises manquent, les points de repères pour évaluer les progrès manquent, et les argents sont versés aux mauvais endroits. Par exemple: il n'y a pas d'indicateurs clés et significatifs d'une agriculture dite durable. Il est donc impossible d'établir clairement les cibles à atteindre de même que les seuils de tolérance de la société par rapport à des questions fondamentales, telles que la situation économique des agriculteurs ou encore l'impact de la production agricole sur les écosystèmes et le développement régional.

La Ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs Line Beauchamp et d'autres avaient alors réagis au rapport en le ridiculisant: impossible d'en trouver une référence officielle sur l'internet. Mais nous n'avons pas été les seuls à l'entendre à la radio ou à la télévision, ou les deux. (3) Ce que nous avons entendu de la Ministre du MDDEP nous a poussé à lui envoyer un courriel le 13 décembre, la pressant à donner suite aux recommendations du commissaire, enfilant d'autres revendications personnelles en regard aux porcheries industrielles et leur pollution.

Un mois plus tard, le 16 janvier, nous recevons comme réponse un courriel d'un directeur régional du cente de contrôle environnemental de L'Estrie et de la Montérégie du MDDEP, un fonctionnaire, quoi! Beaucoup de langue de bois, bien sûr, et de pelletage dans la cour du voisin.

Comme citoyens qui avons élu des politiciens et des députés pour nous représenter, excédés de ne pas être entendus depuis l'implantation d'une porcherie industrielle de 5,800 bêtes dans notre ville (membre de la CMM) malgré les objections de la majorité de ses habitants, nous nous sommes adressé au Ministre de l'Environnement pour qu'elle prenne au sérieux un rapport d'un commissaire et du vérificateur général nommé par des élus, rapport qui évalue des politiques provinciales et des distributions de sommes d'argent des contribuables de toute la province. Et c'est un fonctionnaire qui nous répond, merci beaucoup.

Nous n'avons rien contre les fonctionnaires, mais ils n'ont pas été élus par le peuple, bien que c'est lui qui paye son salaire. Les citoyens ont élu des personnes pour diriger le pays, et si les citoyens se donnent la peine d'écrire à ses élus, ils méritent une réponse. Une des leçons tirées de cette lutte contre les porcheries industrielles, c'est bien le manque d'écoute des députés et ministres.

Comme nous a déjà dit Harvey Mead, on a les élus que l'on mérite!



(1)http://www.ccaf-fcvi.com/messages/02-05-07QC-SD-Commissioner/
(2)http://www.cremtl.qc.ca/node.php?id=708#7
(3)http://www.bloghuntingdon.com/article-7316079.html


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After years of lobbying to get the Richelieu River cleaned up, it was very heartbreaking to realize that our government wasn't really elected to listen to its citizens. Writing to our MP and Ministers barely got any acknowledgments when we tried to stop the building of a pig CAFO upriver from our town water intake in the Richelieu River.

Sustainable development were words too often heard, but never enough put into application in our province. We knew we were on the right track when the Auditor General of Quebec named Harvey Mead as Commissioner of Sustainable Development a few years back. But Harvey Mead made a too much of a good job of pointing fingers at our government failures in his first report.

When that report came out on that December day in 2007 in a press conference, our Environment Minister shrugged it off. We heard her on the radio, although there is no official comment released from her office, and what she said shocked us. After writing to our provincial Environment Minister, by email and by slowmail, all we got was an email from the head of our regional environment office. We were writing to an elected official of our province and got an answer from a regional civil servant.

Disappointed and letdown, disgusted and cynical, that's what we are.

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