Photo: Un ruisseau mal aimé
Je vais vous traduire rapidement ici une petite lettre écrite par une dame qui fait parti d'un organisme qui s'occupe du reboisement dans le comté de Washington dans le Maryland, mais ce qu'elle dit s'applique à toutes les rivières de notre planète. Le titre souligne que les forêts aident les cours d'eau.
Sur le flanc d'une montagne, l'eau jaillit de sa source sous les racines d'un vieil arbre. Plus loin, l'eau rejoint d'autres sources pour sautiller sur les cailloux et sous les branches tombées au sol, puis traverse un pré, un champs cultivé et deux cours arrières. C'est un petit ruisseau qui peine sous le soleil de plomb. Il se bute à une route et la suit pour un bout. Un autre ruisseau se joint à lui.
Prenant de l'ampleur, l'eau coule dans la vallée. Le cours d'eau fait des méandres à travers prés, champs et propriétés privées. D'autres ruisseaux s'y rattachent, et les humains leurs donnent des noms. Finalement, les ruisseaux deviennent rivières qui traversent plusieurs comtés pour se jeter à la toute fin à la mer. (Au Québec, on pourrait ajouter le fleuve Saint-Laurent à ces étapes universelles.)
Au début de la colonie, ces terres étaient boisées. À la fin des années 1800, la plupart des arbres ont été abattus pour faire de l'agriculture. Comme la région s'est urbanisée, des champs abandonnés sont parfois retournés en friche, nous permettant de s'imaginer ce que pourrait avoir l'air une forêt vierge.
Nous connaissons maintenant la valeur des forêts. Elles sont essentielles pour de l'air et de l'eau propres. Et il y en a trop peu. Il y a une solution: planter des arbres.
Nos cours d'eau devraient avoir des bandes riveraines boisées le long de leur parcour. Les arbres et les arbustres aident l'eau à s'enfoncer dans le sol pour y être filtrée et purifiée, et empêchent les débris et les déchêts d'encombrer nos cours d'eau.
Avril est un très bon mois pour planter des arbres. Plusieurs acres de bandes riveraines ont été plantées grâce aux efforts concertés des propriétaires terriens, des agences locales, provinciales et fédérales. Mais il y a encore beaucoup à faire. Nous faisons tous parti de la solution. Si vous aimez marcher, ramasser les déchêts le long de vos sentiers préférés. S'ils restent là, ils trouveront le chemin vers le cours d'eau le plus près.
Si vous êtes un propriétaire terrien, pensez aux façons que vous pourriez améliorer les qualités filtrantres de vos terres. Installez un plan d'eau pour receuillir l'eau de pluie. Plantez plus de buissons pour empêcher le ruissellement de la pluie sur vos parterres et surfaces pavées lors des grosses pluies. Laissez certains endroits redevenir à leur état naturel.
Si vos terres ou votre propriété sont adjacents à un cours d'eau, pensez à aménager une zone tampon plantée d'arbres et d'arbrissaux, ou laissez-la tout simplement se revégétaliser naturellement. Les parcs dans votre région, les cours d'écoles et les autres endroits publics peuvent être améliorés en plantant des arbres, en installant des bassins d'eau de pluie et en réservant des zones naturelles.
Pour un bel exemple de rivière dorlotée au Québec, visitez le site d'AGIR pour la Diable ici: http://www.agirpourladiable.org/html/do_bandes_riveraines.html
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"Forest buffers help waterways
On the west flank of South Mountain, water emerges from beneath the roots of a gnarly old sycamore tree. Later joined by other springs, it runs glistening over stones and fallen trees, into a cow pasture, crop fields and two backyards. It is a small stream and falters a little under the hot sun. It meets a road and runs beside it. Here it joins another stream.
Strengthened, the water flows out into the valley. The path meanders through pastures, fields and yards. New streams join along the way. It flows into the Little Antietam, Antietam Creek, the Potomac River and the Chesapeake Bay, where it mingles with streams and rivers of six states and water from the Atlantic Ocean.
Once, this land was forested. By the late 1800s, it had been largely cleared for agriculture. As the region became more urbanized, abandoned fields sometimes returned to forest, making the patchwork of forest and field we see now. During this time of reestablishment we have learned much about the importance of forests. They are essential for clean air and water. And there are too few of them.
There is a solution: Plant trees.
Our waterways should have forest buffers as they make their ways through the land. Trees and shrubs help water to sink into the soil to be filtered and purified, and they prevent debris and rubbish from entering the water. April is a very good month to plant trees. Many acres of buffer have been planted through the combined efforts of landowners, local, state and federal agencies, and the Chesapeake Bay Trust. Much remains to be done.
All of us can be part of the solution. If you like to walk, pick up trash along your favorites paths. Left on the ground, it may make its way into our waterways. If you are a landowner, consider how you might improve your land's water-buffering qualities. Establish a rain garden to collect water runoff. Plant more shrubs to intercept water sheeting over lawns and paved surfaces after heavy rains. Allow some areas to go natural.
If your land has or is adjacent to a waterway or body, think about establishing a buffer of trees and shrubs beside it, or simply allow it to re-vegetate naturally. There are programs to help you plant buffers. Communities can help, too. Local parks, schools and other public lands can be improved with tree planting, rain gardens and natural areas.
Celeste Maiorana is a member of the Washington County Forest Conservancy District Board, which promotes forest conservation in Washington County. Please visit online at www.wcfb.sailorsite.net ."
Reproduced from an article published in The Herald-Mail here: http://www.herald-mail.com/?cmd=displaystory&story_id=243163&format=html
Saturday, April 17, 2010
Plantez des arbres!
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J'ai entendu dans une réunion de la MRC un producteur de porcs dire que les cours d'eau étaient un obstacle et les arbres, des nuisances. Pour vous dire le chemin qui nous reste à parcourir pour sensibiliser des gens qui sont soit-disant "proches à la terre"!
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