Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, October 23, 2010

Hydro-électricité mieux que du charbon


Voici la traduction libre d'un éditorial trouvé dans un quotidien du New Hampshire.

L'énergie produite par une centrale hydro-électrique n'est définitivement pas la plus verte possible, et les environnementalistes ont raison de ne pas promouvoir cette source d'électricité. La compagnie de distribution du nord-est des É.-U., Northeast Utilities, aimerait construire un passage électrique pour acheter l'électricité d'Hydro-Québec, et aimerait convaincre ses clients qu'il y a plus d'avantages que d'inconvénients à devenir consommateur de l'électricité d'Hydro-Québec.

Les rivières et cours d'eau ont déjà fourni l'énergie aux industries du Nouveau Hampshire comme les petites scieries et les industries textiles dans les villes. Mais toute source d'énergie a un coût. Quand la source d'énergie est hydro-électrique, ont paye en impacts environnementaux des barrages qui noient une partie de la région, le traçage de corridors pour la transmission électrique et les émanations de gaz à effets de serre comme le méthane.

La puanteur d'oeufs pourris des étangs à la fonte des glaces vient du dioxide de souffre. Il y a aussi souvent du méthane qui lui, ne sent pratiquement rien. Les gaz emprisonnés sous la glace viennent de la décomposition des matières végétales sous l'eau. Pendant le reste de l'année, quand les eaux sont plus chaudes et les matières organiques pourissent plus rapidement, le méthane s'échappe de l'eau dans les airs sans que l'on s'en aperçoive. On sait que le méthane est l'un des pires gaz à effets de serre.

Les grands réservoirs derrière les barrages hydro-électriques peuvent dégager des quantités impressionnantes de méthane. La principale source ne sont pas les troncs d'arbres et leurs racines et les autres végétaux submergés après l'érection du barrage. La production de méthane atteint un pic de 4 à 5 ans après la construction du barrage pour ensuite diminuer graduellement. La majorité du méthane produit vient de la décomposition de la végétation qui a repoussé dans la partie asséchée du lac quand le niveau de l'eau a baissé durant l'été pour ensuit être submergé quand le réservoir se remplit à nouveau.

Si le niveau de l'eau fluctue beaucoup et le climat se réchauffe, les plantes poussent et pourissent rapidement. Une étude canadienne citée par Hydro-Québec a démontré que les réservoirs hydro-électriques sous les tropiques peuvent généré environ la moitié des gaz à effets de serre que les centrales électriques alimentées par le gaz naturel ou le pétrole. Par contre, la même étude a aussi démontré que les réservoirs au Québec produisent relativement une petite quantité de gaz à effets de serre parce que les eaux nordiques sont plus froides et la croissance des plantes croissent plus lentement.

L'ONG Conservation Law Foundation de Boston s'est jointe avec d'autres organisations pour mener leur propre étude sur la production de méthane venant des réservoirs d'Hydro-Québec. Les résultats seront intéressants à lire, surtout si les niveaux d'eau dans les réservoirs varient davantage pour répondre à la demande accrue d'électricité. Mais puisque les réservoirs existent déjà et Hydro-Québec vend ses surplus, les résultats de cette étude ne devraient pas changer la décision d'acheter l'hydro-électricité du Québec.

Pendant que les pays s'efforcent de se sevrer des combustibles fossiles, les nations devraient toujours choisir en premier les sources d'électricité les moins nuisibles et les moins coûteuses. Une étude de Stanford qui a inclu une panoplie de paramètres comme les changements climatiques, les impacts sur la faune et la flore, la fiabilité, la santé publique et la durabilité a classifié l'hydro-électricité bien en-dessous de l'éolien, le solaire, la géo-thermie et les marées et les vagues.

Mais dans ce cas-ci, l'électricité d'Hydro-Québec est déjà produite de toute façon, et est plus propre que l'électricité venant de la combustion d'un combustible fossile. On doit prendre grand soin de minimiser les impacts venant de la construction d'une ligne de transmission. À condition que cela soit fait correctement, il faudrait le faire.

Note personnelle: pas un mot n'est dit ici des 13 nouvelles petites mini-centrales privées et semi-privées approuvées par le gouvernement du Québec annoncées cet été. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/06/30/005-petites-centrales-HQ.shtml
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"Water power better than burning coal

Hydroelectric power is definitely not the greenest of all energy sources, so environmentalists are rightly withholding their stamp of approval on Northeast Utilities' plan to funnel 1,200 megawatts of electricity south from Hydro Quebec. But they will almost certainly find that the power line's benefits far exceed its drawbacks.

Rivers and streams once powered New Hampshire's industries, from little sawmills to the massive textile mills in its cities. But every source of energy comes at a cost. When the energy source is hydroelectric power, the cost comes in the environmental impact of building dams, drowning a portion of the countryside, clearing power corridors and producing greenhouse gases, including methane.

The rotten egg smell of swamps at ice-out is sulfur dioxide. It is accompanied by methane, which itself is virtually odorless. The gases trapped under the ice are generated by the decomposition of submerged plant matter. The rest of the year, when waters are warmer and organic matter rots more rapidly, methane, one of the worst of the greenhouse gases, rises unnoticed from the water's surface into the air.

Large hydroelectric impoundments can produce prodigious quantities of methane. The primary problem is not caused by the stumps, roots and other plant matter that remain when land is cleared before its submerged. Methane production from that source peaks four or five years after a dam is built and then continually declines. Most of the methane results from the decomposition of the new plant growth that colonizes a dry lakebed when water levels are lowered in summer and are submerged when reservoirs fill again.

If the water level fluctuates a lot and the climate is warm, plants grow and rot quickly. A Canadian study cited by Hydro Quebec found that tropical hydroelectric reservoirs can generate about half the greenhouse gas emissions of a power plant fueled by natural gas or oil. The same study, however, found that because northern waters are cold and plant growth slow, Quebec's reservoirs produce a relatively small amount of greenhouse gases.

The Boston-based Conservation Law Foundation has partnered with other organizations to conduct their own study of methane production by the Hydro Quebec reservoirs. The results will be interesting, particularly if water levels in reservoirs fluctuate more to meet the added demand for electricity. But since the reservoirs already exist and Hydro Quebec is selling excess capacity, the findings shouldn't affect the decision to bring the hydroelectric power south.

As they struggle to reduce their dependence on fossil fuels, nations should always shift first to the most environmentally benign source of affordable electric power. Hydropower, at least in one Stanford study that takes in a host of considerations like global warming, wildlife impact, reliability, health and sustainability, is far down the list behind wind power, concentrated solar power, geothermal energy and power from tides, waves and solar panels.

But in this case, Hydro Quebec's electricity is already being produced, and it's cleaner than power made by burning a fossil fuel.

Great care must be taken to minimize the environmental impacts of the power line project. If it is, the line should be built."

Excerpts from Concord Monitor editorial published here: http://www.concordmonitor.com/article/221269/water-power-better-than-burning-coal

How convenient to forget that Quebec approved 13 new hydro-electric dams this summer!

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