Photo: Bruce Edwards
Mike Thomas attendait de reprendre l'avion pour retourner au chantier McKenzie ou Voyager de Suncor au nord de Fort McMurray, mais son patron l'a appelé pour lui dire qu'il était congédié. Mike pense que c'est parce qu'il a osé se plaindre des conditions insalubres du chantier sur son blog.
Mike est un apprenti électricien et insiste pour dire: "Les gens sont déprimés, se sentent impuissants et sont en colère parce que Suncor se fiche d'eux." Sur son blog, Mike avait écrit que 50 employés doivent partager 4 urinoirs, toilettes et douches. Par exemple, les douches sont encrustées de dépots de calcium.
Il avait aussi décrit les bâtisses qui ont une mauvaise circulation de l'air et provoquent des épidémies d'influenza et de rhumes parmis les centaines d'employés. Il a pris des photos et des vidéos des mauvaises conditions de travail, témoignant de longues lignées d'attente aux cuisines pour des repas de fritures. Il sait que c'est moins pire dans d'autres chantiers.
Deux jours après avoir écrit dans son blog le 4 octobre, son employeur, un contracteur, l'a congédié à la demande de Suncor et a été avisé qu'il était banni de tous les chantiers de la compagnie. Selon Mike, Suncor a la politique de bannir la prise de photos sur les chantiers, plaidant la protection des secrets commerciaux. Il dit qu'on abuse de cette politique qui transforme les clôtures de grillage en mur du silence.
"Dites-moi pas maintenant que le tout le nord de l'Alberta est un secret?" dit Mike, "Les arbres, les toilettes, les ours, les assiettes - tout cela n'est pas breveté!" Mike Thomas dit qu'il s'est plaint aux gérants du ménage des conditions insalubres mais cela n'a rien changé. Il dit que les employés sont découragés de parler des conditions du chantier pendant les réunions quand on parle de sécurité au travail, mais les deux sont reliés.
"Çà bouleverse vraiment tout le monde", ajoute-t-il "Quand les employés se blessent parce qu'ils ne mangent pas bien, quand ils ne dorment pas bien. Ils ne peuvent pas se concentrer sur leur travail parce qu'ils se sentent négligés." Il dit qu'il a contacté des employés aux chantiers Firebag et tous espèrent que cet incident va aider à changer les choses et améliorer la qualité de vie. Mike dit que son union croit qu'il a été remercié injustement et en discute avec des avocats avant de prendre une décision. Mike dit qu'il est privé de son salaire de $2,450 par semaine en plus d'avoir perdu son fonds de pension et les avantages sociaux à cause de son congédiement.
Un représentant de Suncor n'était pas disponible au moment d'écrire ces lignes mais un commentaire dans le blog de Mike écrit par un employé de la compagnie dit qu'on travaille à améliorer les conditions sur le chantier.
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"Oilsands worker says he was fired over blog
As Mike Thomas sat on his front porch last week (first week of October 2010) waiting to go to the airport and fly up north for work, his employer called him and said not to bother. He’d been fired for what he claims was blogging about camp conditions. The apprentice electrician wrote two blog posts about the Suncor McKenzie and Voyager camps on the Firebag 3 project north of Fort McMurray, detailing what he said were unsanitary and inhumane conditions. “People are beat down, they’re feeling helpless, they’re angry,” he said. “Suncor doesn’t care.”
On his blog, adhdcanuck, Thomas wrote that 50 workers have to share four urinals, toilets and showers, the latter of which are encrusted with calcium buildups. He also said the camps have shared ventilation, which leads to outbreaks of cold and flu among hundreds of workers. Thomas also took pictures and videos of the poor conditions, showing long lineups for food and plates of deep-fried items. He said these conditions are markedly worse than what is offered in other camps.
Two days after that Oct. 4, post was written, Thomas said he was terminated by his employer AECON Lockerbie & Hole, a contractor, at the request of Suncor and banned from all company sites. He said Suncor has a policy prohibiting photography within work sites, which is intended to protect industry secrets. He said the policy is being abused to turn the chain-link fences around work sites into a wall of silence.
"How are you going to tell me that all of northern Alberta is secret?" he said. "Trees, toilets, bears, dinner plates -- these are not proprietary technologies." Thomas said he had complained to the cleaning and housing managers about unsanitary conditions but nothing was done. He said workers are discouraged from talking about camp conditions at meetings where they discuss safety, but the two are inextricably linked.
"It makes everybody really upset," he said. "Then you get injuries because guys aren't eating right, not sleeping right. They can't focus on their jobs because they don't care." He said he has been in contact with workers at the Firebag camps and that they are all hoping this incident will result in improvements to living conditions. Thomas said his union, IBEW local 424, believes he was wrongfully terminated and is discussing the issue with lawyers before deciding how to proceed. He said he is losing $2,450 a week, plus pension and benefits, as a result of his being fired.
A representative for Suncor could not be reached Saturday, but a commenter on Thomas's blog claiming to be a company employee said they are working to improve camp conditions."
Excerpts from article written by Conal Pierse, edmontonjournal, published here: http://www.edmontonjournal.com/news/Oilsands%20worker%20says%20fired%20over%20blog/3650422/story.html
Friday, October 15, 2010
Un ouvrier des sables bitumineux congédié à cause de son blog
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