Thursday, December 9, 2010
Eau potable: La "pillule" n'est pas la plus grande source de contamination
Une nouvelle étude démontre que les contraceptifs oraux contribuent très peu à la pollution hormonale aux œstrogènes de l'eau si on la compare aux autres sources agricoles, industrielles et résidentielles. L'étude démontre que les rivières et l'eau potable des États-Unis et l'Europe sont très peu impactées par la "pillule".
Les gens sont de plus en plus préoccupés par la pollution hormonale mentionnée par des études scientifiques qui documentent la féminisation des poissons et d'autres espèces aquatiques. D'autres études ont suggéré que d'être exposé longtemps à de petites doses d'oestrogènes dans l'eau pourrait avoir des effets négatifs sur la santé humaine. Cette nouvelle information devrait rassurer les gens qui s'inquiètent que prendre des contraceptifs sont une source majeure de féminisation observée chez les poissons et les grenouilles.
Afin de déterminer si les contraceptifs oraux sont les contributeurs principaux à ce phénomène, les chercheurs ont revu des études scientifiques en Europe et aux États-Unis qui ont identifé des sources d'oestrogène dans les eaux de surface, de source et potable. Ils ont porté tout particulièrement attention à l'oestrogène principal dans les contraceptifs oraux, le 17 alphaethinylestradiol (EE2). Ils ont aussi étudié les impacts de la pollution des oestrogènes dans l'eau potable sur la santé publique.
Les auteurs ont constaté que les sources agricoles sont une importante source d'oestrogènes dans les cours d'eau parce que le bétail produit 13 fois plus d'excréments que les humains. Les animaux génèrent des excréments qui peuvent contenir des hormones naturels et pharmaceutiques. Une étude détermine que jusqu'à 90% des oestrogènes dans l'environnement pourraient venir des excréments d'animaux.
L'eau est aussi polluée par d'autres sources humaines de chimiques hormonaux, comme les hormones naturels et d'autres médicaments d'ordonnance qui contiennent des oestrogènes, comme l'hormonothérapie substitutive. De plus, les sources industrielles et agricoles rejettent non seulement des oestrogènes mais aussi d'autres chimiques nuisibles, comme les pesticides qui peuvent imiter l'oestrogène. Ces composés chimiques ajoutent à la pollution globale de nos sources d'eau potable par des hormones.
La bonne nouvelle? Beaucoup d'usines de traitement d'eaux usées et de filtration d'aqueduc peuvent filtrer de 80% à 99% des oestrogènes synthétiques. Ces traitements semblent être capables de filtrer les oestrogènes naturelles également.
Par contre, la mauvaise nouvelle est que les oestrogènes naturels et synthétiques ainsi que les composés chimiques imitateurs d'hormones de sources agricoles, surtout venant du bétail, aboutissent d'une façon routinière dans les cours d'eau sans traitement. Nos efforts pour réduire notre exposition aux hormones devrait se concentrer sur la réduction de tous les types d'oestrogènes dans les cours d'eau.Photo: La Presse
"Oral contraceptives are not a major estrogen source in drinking water
The contribution of oral contraceptives to estrogen pollution in water is relatively small compared to other agricultural, industrial and household sources.
A new study finds that oral contraceptives are not the main culprit in estrogenic pollution of US and European rivers and drinking water. Instead, the contribution of contraceptives is quite small compared to other human, industrial and agricultural sources.
People are increasingly concerned about estrogenic pollution due to scientific studies that document the feminization of fish and other aquatic animals. Other studies have suggested that long term exposure to low levels of estrogens in water may adversely affect human health. This new information should ease concerns that contraceptives are a major factor contributing to feminized fish and frogs.
To see if OCs are mainly to blame, the researchers reviewed scientific studies from Europe and the United States that identified sources of estrogens in surface, source and drinking water. They paid close attention to the main estrogen in OCs, 17 alphaethinylestradiol (EE2). They also evaluated the public health impact of estrogenic pollution in drinking water.
The authors find that agricultural sources are an important source of estrogens in waterways because livestock produce 13 times more solid waste than humans. The animals can excrete both natural and pharmaceutical hormones. One study estimates that up to 90 percent of total estrogens in the environment could come from animal waste.
Water is also polluted with other human sources of estrogen chemicals, including natural hormones and other estrogen-containing prescription drugs, such as hormone replacement therapy. Additionally, industrial and agricultural sources not only discharge estrogens, but they also release other harmful chemicals, such as pesticides, which can mimic estrogen. These compounds add to the overall estrogenic pollution of our water supplies.
The good news is that many wastewater and drinking water treatment plants can remove 80 to 99 percent of the synthetic estrogens. These treatments also seem to be effective at removing natural estrogens, too.
However, there is a downside. Natural and synthetic estrogens and estrogen-like compounds from agricultural sources – especially livestock – commonly enter waterways without treatment. Future efforts to reduce exposures may need to focus on reducing all types of estrogens in waterways."
Excerpts of Synopsis by Ami Zota, Sc.D published in Environmental Health News here: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/newscience/birth-control-not-major-estrogen-source-in-water/Photo: Agriréseau.qc.ca
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