Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, May 26, 2011

Contamination - Des excréments dans la nourriture importée

Photo: Wiedmaier

À la toute récente assemblée générale de l'American Society for Microbiology qui se tenait à la Nouvelle Orléans, Michael Doyle, un microbiologiste de l'université de la Georgie, s'adressait à son auditoire. Les scientifiques sont de plus en plus préoccupés par la qualité de la nourriture importée de pays moins développés que les É.-U.: nous mangeons de plus en plus de la merde, selon des scientifiques américains. Doyle et d'autres sonnent l'alerte pour décrier les quantités croissantes de nourriture importée, surtout parce qu'elle est moins dispendieuse, et vient de pays où les normes sanitaires durant la production n'est pas aussi sévère que dans d'autres pays comme le Canada et les États-Unis.

Les fruits de mer et les produits frais comme les fruits et légumes sont particulièrement visés ici. Dans un communiqué préparatoire à la présentation de la Nouvelle Orléans, l'American Society for Microbiology souligne que plus de 80% du poisson et des fruits de mer consommés aux É.-U. sont importés, la plupart de l'Asie. Le communiqué rapporte qu'en Thaïlande, des poulaillers de plus de 20,000 volailles sont souvent suspendus en rangées au-dessus d'étangs d'élevage de crevettes et de poissons. La vie marine se nourrit des excréments de poulets qui tombent dans l'eau.

Dans une entrevue, Doyle dit que les producteurs de nourriture en Chine utilise souvent des excréments d'humains et d'animaux non-traités pour nourrir les poissons d'élevage destinés à la consommation humaine ou pour engraisser des terres destinées à cultiver des récoltes de fruits ou légumes. "Les excréments est le principal nutriment pour engraisser le tilapia en Chine." dit-il. Doyle ajoute que les compagnies qui importent de la nourriture d'outre-mer, et ces compagnies avec des installations là-bas devraient être tenues responsables pour la qualité de la nourriture qui aboutit sur les marchés occidentaux. Il dit que la législation en vigueur aux É.-U. l'an passé visait justement cet objectif, mais la Food and Drug Administration (FDA) n'a pas encore mis en pratique les détails pour appliquer efficacement les nouvelles lois. "Si les compagnies vont dans ces pays et en tirent des ingrédients et des produits transformés, c'est de leur responsabilité de s'assurer qu'ils sont sur place pour surveiller adéquatement la nourriture qui est cultivée ou transformée." dit-il.

Une porte-parole de l'Agence canadienne d'inspection des aliments a répondu par courriel à une question sur la sécurité des aliments importés: "Au Canada, les exigences sécuritaires des aliments sont autant pour la nourriture produite localement ou importée." Selon la représentante, on s'assure de la qualité de la nourriture importée par des ententes d'équivalences avec d'autres pays, et des inspections faites au hasard à divers stages du cycle d'approvisionnement, à partir du moment où la nourriture arrive au Canada jusqu'à la nourriture déjà sur les tablettes.

Par contre, une vérification interne rendue publique en septembre a découvert des déficiences dans les procédures de vérification de la nourriture importée. L'audit a découvert qu'il n'y avait pas de mécanismes en place pour s'assurer que la qualité de la nourriture importée est la même que la nourriture produite au Canada, à part de la viande, du poisson et des œufs. Le système de suivi est très déficient pour la qualité des produits comme les breuvages, les préparations pour nourrissons, les bonbons, les céréales, les épices et les produits transformés.

Ce rapport de l'ACIA rapporte que la valeur ajustée à l'inflation de cette nourriture importée a passé à $21,8 milliards en 2006, alors qu'elle n'était que de $14,2 milliards en 1997. Sur son site Web, on y lit que plus de 70% des produits de nourriture vendus au Canada sont importés.
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"Feces in imported food from less developed countries a rising concern: scientists

Importing food from less developed countries increasingly leads to people literally eating more crap, according to scientists in the United States. Michael Doyle, a microbiologist with the University of Georgia, was to address that topic Monday (May 23 2011) while making the keynote address at the general meeting of the American Society for Microbiology in New Orleans. Doyle and others are sounding the alarm about increasing proportions of food being imported - mostly because it costs less - from countries where sanitary standards for production are not as stringent as in places such as Canada and the United States.

Seafood and fresh produce are of particular concern. In a statement issued in advance of the New Orleans presentation, the American Society for Microbiology pointed out that more than 80 per cent of the fish and seafood consumed in the U.S. is imported - much of it from Asia. It said most of the cases of contamination involving imported food in the U.S. are related to exposure to fecal matter. The group cited how, in Thailand, chicken coops with as many as 20,000 birds are often suspended in rows above ponds used for farming shrimp and fish. The sea life feeds on the chicken waste that falls in the water.

In an interview, Doyle said food producers in China regularly use untreated human and animal waste for feeding farmed fish meant for eating and for fertilizing land to grow produce. "(Feces) is the primary nutrient for growing the tilapia (in China)," he said. Doyle said companies importing food from overseas, and those with production operations there, should be held responsible for the quality of food making it to western markets. He said legislation passed in the U.S. late last year aims to do so, but the Food and Drug Administration has yet to work out the details necessary to effectively implement the new law.
"If companies are going to go to these countries and obtain ingredients and finished product, then it's incumbent on these companies to ensure they have boots on the ground and have appropriate oversight of the food that's being produced or processed," he said.

A Canadian Food Inspection Agency spokeswoman, when asked for comment on the safety of imported food, said in an email that "Canada's rigorous food safety requirements apply equally to imported and domestic foods." Some of the ways that imported food quality is ensured, the CFIA official said, is through "equivalency agreements" with other countries, and random inspections at various points in the supply cycle ranging from when the product first gets to Canada to the testing of food already on store shelves.

However, an internal audit of CFIA released in September found there were "deficiencies" with regard to its procedures dealing with imported food. The audit found that there are no mechanisms in place to ensure the quality of imported food is equivalent to that produced in Canada, other than for meat, fish and eggs. It said there was poor tracking to ensure the quality of products including beverages, infant formula, confectionaries, cereals, spices and seasonings, and baked products.

That CFIA report said the inflation-adjusted value of food imported increased to $21.8 billion in 2006 from $14.2 billion in 1997. On its website, the CFIA says more than 70 per cent of food products sold in Canada are imported."

Excerpts from article written by Derek Abma for Postmedia News published here: http://www.vancouversun.com/health/Feces+imported+food+from+less+developed+countries+rising+concern+scientists/4827169/story.html

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