Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, August 12, 2011

Gaz de schiste - les impacts sur l'agriculture biologique


Les fermiers bios de l'état de New York s'inquiètent des impacts que pourrait avoir la fracturation sur leur gagne-pain. Contrairement à l'attitude que semble adopter l'UPA (Union des Producteurs Agricoles) du Québec qui semble laisser chacun de ses membres se débrouiller du mieux qu'il le peut devant la puissante industrie gazière, les fermiers biologiques de l'état de New York en demandent un peu plus. Voici la traduction libre d'un texte trouvé dans un petit journal local.

Les agriculteurs biologiques veulent que le DEC (Department of Environmental Conservation) engage un expert en agriculture pour étudier les impacts de la fracturation hydraulique, méthode controversée pour extraire le gaz naturel des schistes profonds. Les membres du regroupement Northeast Organic Farming Association de l'état de New York se préoccupent de la contamination possible de l'eau si la fracturation hydraulique est permise près des terres agricoles et ont demandé au DEC d'engager un consultant pour qu'il étudie les impacts de la fracturation sur l'industrie agricole de l'état.

L'association qui compte 1,400 membres a écrit une lettre au commissaire du DEC, M. Joe Martens, le 22 juillet pour lui demander de préparer et rendre public un addendum sur son rapport préliminaire Supplemental Generic Environmental Impact Statement sur la fracturation hydraulique avant le début de la périodes de commentaires venant du public qui devrait commencer durant la première semaine d'août, afin de s'assurer que les fermiers puissent prendre connaissance de la question en temps opportun.

"C'est urgent qu'ils puissent en prendre connaissance avant la période des commentaires." dit Lea Kone, l'assistante-directrice du NOFA-NY. "Il se pourrait que les choses aient très vite après la période de commentaires." Ce qui voudrait dire que les fermiers ne puissent pas avoir suffisamment de temps pour faire part de leurs préoccupations, selon elle.

Le DEC a rendu public sa première jetée préliminaire révisée sur le procédé de fracturation hydraulique le 8 juillet, et devrait rendre disponible un rapport plus complet en août, ensuite suivra une période pour recevoir les commentaires du public. Cette période de commentaires donnera la chance au public de présenter ses inquiétudes sur la fracturation avant le rapport final et la réglementation soit mise en place.

Emily DeSantis, une porte-parole du DEC, écrivait dans un courriel: "Nous avons reçu la lettre de NOFA et en tiendront compte pendant que nous recevrons les commentaires sur le rapport préliminaire du SGEIS pendant la période des commentaires du public qui débutera tard cet été. Le DEC prévoit consulter avec le département de l'agriculture et des marchés pour établir des conditions de permis, les exigences des meilleurs pratiques et les recommandations en réclamations."

John Conrad, un hydro-géologue et consultant en environnement pour Conrad Geoscience Corp., qui offre des services de consultants pour les commerces impliqués avec l'industrie gazière, dit que les dérangements sur la surface venant des sites de forage et les gazoducs peuvent avoir des conséquences pour les terres agricoles, mais les fermiers qui louent leurs terres aux foreurs peuvent s'assurer que les compagnies peuvent réhabiliter leur terre et éliminer ces dérangements après la cessation du forage.

"La fracturation hydraulique est tellement profonde qu'elle ne devrait pas avoir des effets sur les fermes, alors c'est seulement sur la surface que les sites de forage et les gazoducs que les activités pourraient déranger les fermes." dit-il. "Les fermiers devraient s'assurer que leur bail inclut les exigences requises pour limiter l'impact et la restauration du site."

Conrad pense que l'industrie gazière sera très disposée à accepter ces exigences dans les ententes locatives. "Elles veulent avoir une relation saine et accommodante avec la communauté, surtout la communauté agricole." dit-il. "Les compagnies de gaz investissent pour réutiliser et recycler les eaux de fracturation, et éventuellement espèrent minimiser la quantité qu'ils ont besoin et maximiser le recyclage."

Il ajoute que le DEC étudie ces questions avec le SGEIS, dont la contamination possible de l'eau et surtout les moyens de réduire les impacts.

La fracturation hydraulique est le procédé durant lequel d'importants volumes d'eau, de sel et produits chimiques sont injectés à haute pression dans le puits pour fracturer le roc afin que le gaz puisse s'échapper. Le DEC prévoit que les réserves dans la formation Marcellus, la plus importante connu des É.-U. du sud de New York jusqu'en Virginie Occidentale pourraient se chiffrer entre 168 à 516 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

L'association avait ajouté dans sa lettre que les membres du comité aviseur qui avait préparé le SGEIS n'avaient pas l'expérience en agriculture voulue pour étudier les impacts sur l'agriculture.

Kone dit que la fracturation hydraulique a le potentiel de détruire l'industrie agricole et établir une grande région industrielle dans l'état. Bien que les fermiers se voient offrir un important avantage économique en signant des baux avec les foreurs, la fracturation est si dommageable qu'ils ne pourront pas continuer à faire de l'agriculture, selon elle.

Dans la lettre adressée au commissaire, le NOFA de New York énumère les 14 questions que ses membres devraient tenir compte en lisant l'étude d'impacts sur la protection de l'agriculture et les terres agricoles. Les questions les plus inquiétantes, selon Kone, est le potentiel de contamination de l'eau souterraine et les systèmes d'irrigation qui sont vitaux pour l'industrie agricole.

L'association demande aussi au DEC d'étudier la surface totale présumée et le pourcentage de surface des terres agricoles qui seront impactées, les effets que les infrastructures de fracturation comme les tuyaux et les voies d'accès sur les terres agricoles, les effets de compétition pour les produits qui sont utilisés par les 2 industries et l'impact de la diminution de la qualité de l'air et de l'eau sur le sol, les récoltes et les animaux.

Le NOFA de New York, demande aussi au DEC d'identifier les façons que les fermiers seront compensés pour les pertes et les dommages à cause des contaminations du sol et de l'eau, ou n'importe quel autre incident ou accident liés aux activités gazières, incluant ceux générés par les sous-contracteurs indépendants de l'industrie du camionnage.

"Organic farmers want DEC to hire ag expert to look at frack impacts

Members of the Northeast Organic Farming Association of New York are concerned about the potential contamination of water if hydraulic fracturing is allowed near farmland and has asked the Department of Environmental Conservation to hire a consultant to research the impact of fracking on the state's agriculture industry.

The association, on behalf of 1,400 members, wrote a letter to DEC Commissioner Joe Martens July 22 asking him to prepare and release an addendum to its draft Supplemental Generic Environmental Impact Statement on hydrofracking before the start of a public comment period on the document — expected to begin this week (first of August 2011) — to assure farmers have the opportunity to weigh in on the issue.

"It's urgent that they follow up on it before the comment period," NOFA-NY Assistant Director Lea Kone said. "There is the potential that they could be moving forward very quickly after the comment period," which means farmers may not be given sufficient time to express their concerns, she said.

The DEC released its preliminary revised impact statement on the process of hydraulic fracturing on July 8, and is expected to release a more complete impact statement sometime in August, after which a 60-day public comment period will begin. The comment period will give the public a chance to state its concerns about hydrofracking before a final impact statement is released and regulations are set in place.

Emily DeSantis, a DEC spokeswoman, wrote in an e-mail: "We are reviewing NOFA's letter and will take it into account as we review comments on the draft SGEIS during the public comment period to begin in late summer. DEC plans to consult with the Department of Agriculture and Markets to develop permit conditions, best management practices requirements and reclamation guidelines."

John Conrad, a hydro geologist and environmental consultant for Conrad Geoscience Corp., which provides consulting services for businesses in the gas industry, said surface disturbances from drilling pads and pipelines can affect farmland, but farmers that lease land to drillers can make sure gas companies restore the land and eliminate those disturbances when the drilling is complete.

"Hydrofracking is so deep that it would not affect farms, and so it's only the surface impact from pads and pipelines that would affect farms," he said. "Farmers should make sure the lease agreement itself contains requirements for limiting the impact and site restoration."

Conrad said he thinks the gas industry will be "quite willing" to accept those requirements in lease agreements. "They want to have a healthy, cooperative relationship with the community — especially the farming community," he said. "Gas companies are investing in ways to reuse and recycle frack water, and eventually they hope to minimize the amount they need and maximize recycling."

He added that the DEC is addressing these concerns in the SGEIS, including the possible contamination of water and the statement does go a long way to address the impacts.

Hydrofracking is the process of pumping large volumes of water, sand and chemical additives down wells under high pressure to fracture shale and release the natural gas within. The DEC estimates the Marcellus Shale deposit, the nation's largest known formation that stretches across the Southern Tier of New York as far east as Ulster County and continues as far south as West Virginia, holds 168 trillion to 516 trillion cubic feet of natural gas.

The association wrote in its letter that members of the advisory council that prepared the SGEIS didn't have the background in agriculture that would be necessary to study the impacts on farming.

Kone said hydrofracking has the potential to destroy the agriculture industry and create a large industrial pocket in the state. Although farmers may be presented with a large economic bonus for signing land over to drillers, fracking could be so damaging that they can't continue farming, she said.

In the letter to the commissioner, NOFA-NY lists 14 issues its members say should be considered in what it calls an agricultural and farmland protection impacts study. The most worrisome of those issues, Kone said, is the potential for the contamination of groundwater and irrigation systems that are vital to the agriculture industry.

The association also asks the DEC to study the total estimated acreage and percent of farmland that will be impacted, the effects that fracking infrastructure such as pipes and access roads will have on farmland, the effects of competition for products that are used by both industries and the impact of impaired air and water quality on soil, crops and animals.

NOFA-NY also asks the DEC to "identify how farmers will be compensated for losses and damage due to water or soil contamination or other gas industry related incidents and accidents, including any involving independent trucking contractors.""

Excerpts from article written by Carol Moran published here: http://www.legislativegazette.com/Articles-c-2011-08-01-79748.113122-Organic-farmers-want-DEC-to-hire-ag-expert-to-look-at-frack-impacts.html
Photo: marcellus-shale.us

No comments:

Post a Comment