Monday, December 12, 2011
Eau potable traitée - les bactéries résistantes aux antibiotiques
L'eau douce disponible pour boire sans traitements se fait de plus en plus rare, ce qui fait que l'on se penche de plus en plus sur l'idée de boire des eaux usées traitées. Fermer la boucle, quoi! Mais de plus en plus de problèmes se présentent au fur à mesure que l'on trouve des solutions.
Il ne faut pas oublier que la plupart des gens au Québec boivent de l'eau traitée pigée directement d'un cour d'eau où d'autres gens jettent leurs égouts, plus ou moins traités!
Il serait tellement mieux de prévenir que de guérir, c'est à dire limiter les sources de pollution à la source, plutôt que de vouloir réparer les pots cassés!
Voici une traduction libre d'un article troublant.
Une bibite des eaux usées déclenche une alarme.
De nouvelles inquiétudes se font sentir sur les impacts sanitaires de boire des eaux usées traitées après qu'une étude aux États-Unis ait trouvé que même des eaux traitées rigoureusement contiennent quand même des concentrations élevées de bactéries résistantes aux antibiotiques.
L'étude scientifique de l'université du Minnesota est venue à la conclusion que les effluents d'eaux d'égouts traitées dans des eaux de surface qui servent à fournir de l'eau potable contribuent à des concentrations de "super-bactéries" 20 fois plus concentrées que la normale.
L'étude rapporte que les résultats, bien qu'enregistrés dans des eaux venant d'usines qui traitent à des niveaux élevés, indiquaient l'importance qu'elles avaient dans la fréquence de bactéries résistantes aux antibiotiques.
Les antibiotiques sont utilisés dans le traitement d'infections bactériennes mais l'augmentation de résistance de certaines souches augmentent les craintes qu'un jour, les antibiotiques ne seront plus efficaces.
Ce rapport se veut un avertissement aux gouvernements qui ont l'intention d'utiliser des eaux usées traitées pour augmenter la disponibilité d'eau potable ou aider à restaurer les niveaux de certains aquifères.
Richard Theobald, du département de la santé division de l'eau dit que la propagation de résistance aux antibiotiques était un problème sérieux mais l'était davantage dans les élevages. Il dit qu'un sérieux problème que doivent affronter les autorités qui veulent transformer des eaux d'égouts en eau potable est le dépistage et le filtrage des hormones, car ils sont plus petits et plus difficiles à manipuler.
"Wastewater bug raises alarm
Fresh concerns have been raised about the health effects of drinking treated wastewater after a US study found even heavily treated supplies contained high levels of antibiotic-resistant bacteria.
The University of Minnesota study concluded the release of treated sewage into some surface water resources was leading to levels of "super bacteria" up to 20 times higher than normal.
It said the results, which were recorded despite high levels of treatment at some of the plants, showed how wastewater was having a significant effect on the prevalence of antibiotic-resistant bacteria.
Antibiotics are used in the treatment of bacterial infections but the increasing resistance of some strains to their effects has sparked fears about whether antibiotics will continue to be effective in the future.
The findings will come as a caution to the State Government, which has made no secret of its intention to use highly treated sewage to prop up Perth's main drinking water source - the Gnangara mound.
Nick Turner, who is leading the project as the Water Corporation's water source planning manager, said the study's findings held no particular relevance for the multi-million-dollar aquifer replenishment trial.
He said the water sampled in the US was only wastewater and was treated considerably less than the water used in the trial, which was virtually pure when it entered the ground.
"I have great confidence that there are no bacteria (or) antibiotics present in the water that's recharged into the ground," Mr Turner said.
Department of Health water unit manager Richard Theobald said the spread of antibiotic resistance was a serious issue but it was more serious in poultry and livestock because it was harder to safeguard.
He said authorities "nuked" the water being used in the aquifer recharge trial and so far no sample had shown any trace of bacteria.
"We absolutely smack that water around so much it's not funny," Mr Theobald said.
"The joke is we put it back into the ground to get dirty again but that's the way we like it."
Mr Theobald said a bigger problem facing authorities as they turned recycled sewage into drinking water was screening chemicals such as hormones, which tended to be smaller and "trickier to handle"."
Excerpts from article written by Daniel Mercer in The West Australian published here:
http://au.news.yahoo.com/thewest/a/-/breaking/11878388/wastewater-bug-raises-alarm/
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