Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, January 14, 2013

Gaz de schiste - communiqué de presse du RIGSVSL

Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

Le Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL) déplore les agissements de l’opposition libérale

Sainte-Marie-de-Blandford, 10 janvier 2013

Dans un communiqué diffusé le 8 janvier sur le fil de presse [1], les porte-parole de l'opposition officielle en matière de développement durable et d'environnement, ainsi qu’en matière d'énergie, madame Yolande James et monsieur Pierre Paradis respectivement, ont tenu à réagir aux propos du ministre de l’Environnement, monsieur Yves-François Blanchet, au sujet du développement de l’industrie du gaz de schiste et dont faisait état plus tôt le journal Le Devoir [2]. Cette réaction des députés libéraux n’est en fait qu’une tempête dans un verre d’eau et reflète leur mauvaise foi.

Ainsi, madame James cite le micromessage du ministre « Rien ne milite présentement pour le gaz de shale, pas même l’économie » mais en l’amputant de la phrase qui le précède « Je suis favorable à toute approche basée sur la science. » Les députés James et Paradis s’indignent ensuite du fait que le ministre se prononce sur la question avant même que le comité de l’évaluation environnementale stratégique (ÉES) ait remis son rapport, comme si toute science s’y trouvait. Selon nous, le fait d’affirmer dans un « tweet » que « rien ne milite présentement pour le gaz de shale, pas même l’économie » ne contrevient en fait en rien au devoir de réserve auquel devrait s’astreindre un ministre. Est-ce que plutôt les députés de l’opposition ne désireraient-ils pas museler les ministres? Et couper toute communication entre ceux-ci
et les citoyens?...

À notre connaissance, citoyens et ministres peuvent commenter les évaluations environnementales en cours. Quelles que soient les éventuelles conclusions de l’évaluation stratégique, il demeure légitime, croyons nous, de se poser des questions et de s’informer. « Ce qui étonne plutôt, c’est de voir comment l’industrie fait confiance à ce comité d’évaluation environnementale stratégique et au rapport qui en sortira. De nombreuses études scientifiques ont déjà montré, indépendamment des études que mène l’ÉES, que l’exploration et l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste soulèvent de sérieux problèmes environnementaux et que les arguments d’ordre économique avancés en leur faveur sont à tout le moins contestables. Alors, qu’est ce qui se mijote dans le dos des citoyens? », affirme Serge Fortier, porteparole du Regroupement interrégional gaz de schiste de la Vallée du St-Laurent.

D’ailleurs, la France, la Bulgarie et certains États des États-Unis ont déjà interdit la fracturation
hydraulique pour cause de manque d’informations fiables sur ses répercussions environnementales. Et, à supposer même que l’industrie du gaz de schiste arrive un jour à mettre au point une technologie d’exploitation acceptable, « sécuritaire », faudrait-il pour autant autoriser ce type de développement dans un contexte d’éventuel affranchissement aux hydrocarbures? Il est permis d’en douter…

Comme le soulignait avec pertinence, en décembre dernier, monsieur Thierry Pech, directeur de la rédaction du magazine Alternatives économiques, « l'exploitation de ces ressources nous ferait retomber dans la dépendance aux énergies fossiles et retarderait d'autant la mise au point de modes de production et de consommation plus sobres, plus efficaces et plus respectueux à la fois de notre écosystème et de notre intérêt de long terme. Bref, elle différerait dangereusement notre rendez-vous avec la réalité. Car, tandis que chacun a l'oeil rivé sur les compteurs d'une conjoncture économique incontestablement préoccupante, le réchauffement climatique se poursuit et s'aggrave. Décidément, les gaz de schiste ont
tout du cadeau empoisonné. » [3]

La perspective étroitement économiste que semblent adopter les porte-parole de l’opposition officielle [4], axée sur la seule création de richesses immédiates à des intérêts privés, alors que tous les risques connus et inconnus seraient à la charge du public, fait malheureusement l’impasse sur le débat plus large qui doit impérativement se tenir au Québec sur les grands enjeux énergétiques. Car nous avons le devoir de préserver notre environnement pour les générations futures. Le mouvement « Idle No More » ou « Jamais plus l’inaction » a de beaux jours devant lui.

Références :

[1] 8 janvier 2013. «Gaz de schiste - Le Parti Québécois se positionne encore sans avoir les conclusions des
études ». http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Janvier2013/08/c4573.html

[2] Le Devoir. 8 janvier 2013. «Blanchet se montre peu favorable aux gaz de schiste».
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/367848/blanchet-se-montre-peufavorable-aux-gaz-de-schiste

[3] Thierry Pech. Décembre 2012. Alternatives Économiques n° 319. «Tentation». http://www.alternativeseconomiques.
fr/page.php?controller=article&action=htmlimpression&id_article=61206&id_parution=1175

[4] «Nous nous questionnons sérieusement sur la façon dont le gouvernement péquiste gère ce dossier. Jusqu'à
maintenant, tout ce qu'il a réussi à faire, c'est d'inquiéter les marchés, a déclaré monsieur Paradis. » Tiré de [1].

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SOURCE
Regroupement Interrégional de la Vallée du St-Laurent
CONTACT
Serge Fortier, porte-parole, RIGSVSL / T 819 283-2023 / C 819 371-7370

Le Regroupement Interrégional de la Vallée du St-Laurent compte une centaine de comités locaux citoyens s’opposant à l’extraction du gaz de schiste en territoire québécois. Depuis 2010, ces comités réclament un moratoire sur le gaz de schiste au Québec et s’opposent à la fracturation de leur sous-sol et de leurs communautés.
Photo: LaNouvelle.net

Press Release

The organization that regroups all the citizens committees in the St. Lawrence Lowlands against shale gas (RIGSVSL) is sorry to see the Liberal Party Opposition's reaction to Environment Minister's Tweet.

Sainte-Marie-de-Blandford, Qc, January 10 2013

In a press release dated January 8 (1), the spokesperson for the official opposition in sustainable development, energy and environment affairs Ms Yolande James and Pierre Paradis were reacting on Yves-François Blanchet's Tweet, Quebec's Environment Minister, and the article subsequently published in Le Devoir (2). This reaction coming from Liberal ministers is but indeed a tempest in a glass of water and shows their bad faith.

Indeed, Ms James quotes the Minister's micro-message "Nothing pushes for shale gas at this time, not even the economy" but omitting the previous phrase "I am favorable to any approach based on science". The MPs James and Paradis are outraged to see the Minister speak out on the question even before the Strategic Environmental Assessment committee presents it's report, as if all the science in the world would be in it. We think that tweeting "nothing pushes shale gas right now, not even the economy" does not go against his duty to preserve objectivity as a Minister. Would it be that the MPs of the opposition wish to gag the Ministers? And shut off all communication between them and the citizens?

As far as we know, citizens and Ministers can comment about the environmental assessments currently going on right now. No matter the conclusions that will come out of the strategic assessment, it is still legitimate, we think, to ask questions and obtain information. "What is rather surprising, though, is to see how the industry is confident that this committee of the Strategic Environmental Assessment will come out with a report that will be in their favor. Many scientific studies have reported, independently from the studies made by this Assessment, that the exploration and extraction of shale oil and gas encounter grave environmental problems and the economic arguments in their favor are at the very least challengeable. So! What is going on behind closed doors?" asks Serge Fortier, spokesperson for the RIGSVSL.

By the way, France, Bulgaria and some states in the US have already banned fracking because of the missing reliable information on environmental impacts. And even if the shale gas industry does come up one day with a technology to make this extraction method acceptable and "safe", should this kind of development go ahead in a context of getting out of fossil fuels? It's very doubtful...

Like Thierrey Pech, chief editorial of the magazine "Alternatives économiques" pointed out last December: "the exploitation of this resource would take us back on being dependent on fossil fuels and would put back the refining of ways of producing and consuming that are more sober, more efficient and more respectful of our ecosystems and in our interests in the long term. In other words, it would dangerously put back our inevitable coming into touch with reality. Because, while each one of us is keeping an eye on an undeniably worrisome economy, climate change is still a reality and getting worse. Decidedly, shale gas is very much a poisoned apple." (3)

The narrow economist view of things that seem to adopt the spokespersons of the opposition (4) strictly based on immediate gains for private interests, while all the known and unknown risks would have to be managed by the public, is an unfortunate dead-end in the wider debate that must take place in Quebec about the energy file. Because we have the obligation to preserve our environment for future generations. The Idle No More movement will live great moments in the days to come.

References :

[1] January 8 2013. «Gaz de schiste - Le Parti Québécois se positionne encore sans avoir les conclusions des études» http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Janvier2013/08/c4573.html

[2] Le Devoir. January 8 2013. «Blanchet se montre peu favorable aux gaz de schiste».
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/367848/blanchet-se-montre-peufavorable-aux-gaz-de-schiste

[3] Thierry Pech. December 2012. Alternatives Économiques n° 319. «Tentation». http://www.alternativeseconomiques.
fr/page.php?controller=article&action=htmlimpression&id_article=61206&id_parution=1175

[4] «Nous nous questionnons sérieusement sur la façon dont le gouvernement péquiste gère ce dossier. Jusqu'à maintenant, tout ce qu'il a réussi à faire, c'est d'inquiéter les marchés, a déclaré monsieur Paradis. » Tiré de [1].

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SOURCE: Regroupement Interrégional de la Vallée du St-Laurent

CONTACT: Serge Fortier, porte-parole, RIGSVSL / T 819 283-2023 / C 819 371-7370

The Regroupement Interrégional de la Vallée du St-Laurent (RIGSVSL) regroups about a hundred citizens' committees opposed to shale gas extraction in Quebec. Since 2010, these committees demand a moratorium on shale gas in Quebec and are opposed to fracking under their territory and their communities.




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