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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, April 4, 2013

Pollution - les visons peinent à se reproduire dans le fleuve Hudson



La vie des bébés visons est mise à risque par une nourriture et un habitat contaminés

Les visons plongent profondément dans le fleuve Hudson de l'état de New York à la quête de crapauds et de poissons. Scrutant les rives de la rivière, ils fouinent dans la terre, se creusent des tunnels. Mais leur nourriture et leur habitat leur administrent des doses importantes de produits chimiques industriels qui pourraient tuer leurs bébés et mettre en danger la survie de leurs populations.

Voici ma traduction libre d'un résumé de rapport scientifique rédigé par Brian Bienkowski de Environmental Health News.

Dans cette nouvelle étude, on a donné comme nourriture à des visons d'élevage des poissons attrapés dans la rivière Hudson, en amont, qui sont très contaminés avec des BPC. Les bébés nés de parents qui ont ingérés les composés chimiques avaient une plus grande possibilité de mourir que les bébés nés des bêtes dont la nourriture était moins contaminée.

"En se basant sur la mortalité des bébés, nous croyons que la contamination aux BPC est la cause de la baisse de population et de densité des visons dans la région en amont de la rivière Hudson." dit Kathryn Jahn, une biologiste du U.S. Fish and Wildlife Service (pêches et faune au fédéral) qui avait travaillé en coopération avec des chercheurs de l'université du Michigan pour cette étude.

Tous les bébés des 15 mères qui n'ont pas ingéré de BPC ont survécu, ainsi que 96% de ceux nés des 10 mères qui en ont ingéré que les plus petites quantités. Mais des 4 groupes auxquels ont a exposé des quantités plus importantes des produits chimiques, tous les bébés en sont morts, la plupart en moins de 10 semaines.

La population de visons sauvages de la région consomme des quantités semblables de BPC. Il en résulte probablement que le nombre de mort-nés et de mortalité en bas âge est semblable dans la nature, selon les scientifiques. "Une diète qui contient moins de 10% de poissons qui comptent des concentrations de BPC dans l'environnement pourrait prévoir une mortalité de bébés." écrivent les auteurs de l'étude.

Pendant des décennies, des scientifiques ont su que le vison était plus sensible que d'autres animaux aux effets nuisibles des BPC pour leur système de reproduction et immunitaire, mais la cause demeurerait un mystère.

Des animaux d'environ 2 pieds de long avec une merveilleuse fourrure, le vison vit pas mal partout aux États-Unis et au Canada dans des endroits marécageux et d'autres milieux humides semblables. Ils ont besoin de l'eau pour se nourrir, plongent dans les rivières et les lacs pour se nourrir de rats musqués, de mouffettes, de poissons, de crapauds et d'oiseaux. À leur tour, ils sont la cible de trappeurs et élevés pour leur fourrure.

Le nombre de visons semble stabilisé, selon le département de conservation de l'environnement de New York (DEC). Toutefois, les données de trappe laissent penser que les populations autour du fleuve Hudson sont moins importantes qu'ailleurs dans l'état.

La nouvelle étude se base sur deux études semblables dans lesquelles les visons qui ont consommé des poissons contaminés au BPC pêchés dans la baie Saginaw du Michigan et dans la rivière Housatonic du Massachusett ont aussi connu une mortalité élevée de leurs petits.

Parce ce qu'ils sont au sommet de la chaîne alimentaire, rarement victimes de prédateurs eux-mêmes, les visons accumulent de grandes quantités de produits chimiques, selon Niladri Basu, un prof de l'université du Michigan qui étudie les poissons et la faune comme indicateurs de dangers pour la santé.

Comme espèce sentinelle, leur santé est un indicatif de la santé des écosystèmes environnants.

"À un niveau régional ou local, ces produits chimiques ont des effets sur les populations et cela devrait nous préoccuper." dit Basu. "Ces régions isolées comme le fleuve Hudson et la rivière South River en Virginie, où se trouvait jadis des installations de Dow, laissent voir que le vison a des problèmes à cause des BPC et le mercure."

Le fleuve Hudson est l'un des sites Superfund le plus vaste du pays. À partir des années 1940 jusqu'à environ 1976, deux usines de General Electric auraient relâché 1,3 millions de livres de BPC dans le fleuve de 315 milles de long. Maintenant interdits, ces produits chimiques jadis utilisés surtout comme isolant dans l'équipement électrique, sont un fléau pour ce cours d'eau depuis ce temps-là parce qu'ils persistent dans l'environnement.

Le public reçoit des avertissements depuis 4 décennies pour éviter de consommer la plupart du poisson de ce cour d'eau. Les BPC sont associés avec de nombreux effets sur la santé, dont le cancer et un QI réduit chez les enfants des états riverains des Grands Lacs.

Aussitôt que 1982, des scientifiques ont commencé à documenter des concentrations élevées de BPC dans les visons le long du fleuve. En dedans de 3 milles de la rivière, environ la moitié des visons ont des concentrations dans leur foie qui dépasse la norme limite pour éviter des problèmes de santé, selon un rapport du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

Et les problèmes demeurent: les niveaux de BPC sont demeurés les mêmes pour environ 3 décennies. Aussi, les concentrations moyennes de BPC dans les poissons de l'amont de l'Hudson n'ont pas changées depuis les dernières années, selon l'EPA.

"Il y a tout simplement beaucoup de BPC ici et ils ne se décomposent pas." dit Jahn. "Les sédiments, l'eau, le poisson, les oiseaux, les chauve-souris, les musaraignes, les insectes, les visons, tout ce que nous étudions dans le fleuve Hudson est contaminé aux BPC."

La contamination est préoccupante pour les élevages de vison situés un peu partout dans la région.

Michael Whelan, président de Fur Commission USA, une association de métier pour les éleveurs de visons, dit que les problèmes des produits chimiques est l'une des raisons que les éleveurs de visons au nord de New York ne donnent pas beaucoup de poissons à leurs animaux.

"La nourriture est locale dans la plupart des cas. Dans certains états riverains des Grands Lacs et les états du nord-ouest côtiers du Pacifique, les éleveurs peuvent mettre du poisson dans la moulée," dit Whelan. "Mais dans des régions comme au nord de New York, ils font des mélanges avec du fromage, du boeuf et de la volaille maintenant."

Toutefois, le vison domestique qui s'échappe des élevages sont davantage contaminés par les BPC que leurs congénères sauvages riverains du lac Érié, selon une étude de 2012 faite par des chercheurs du Canada. Ils pourraient avoir été nourri avec de la nourriture contaminé à la ferme, c'est possible aussi que les visons qui se sont échappés ne sont pas de bons chasseurs et pourraient possiblement se nourrir davantage de choses plus contaminées, dit Jeff Bowman, un scientifique qui fait de la recherche à l'université Trent et auteur principal de l'étude.

"Nous avons observé un vison, un vison qui s'était échappé qui avait l'une des concentrations les plus élevées de BPC, marcher de long en large sur les plages du lac Érié et se nourrissant de moules zébrées qui filtrent les sédiments" qui sont très contaminées, dit Bowman.

Le vison adulte aussi pourrait être à risque. En plus de la mortalité des petits, les chercheurs ont fait des liens avec les poissons contaminés de BPC du fleuve Hudson avec des lésions aux mâchoires et des organes aux dimensions altérées chez les adultes.

La recherche sur le vison va être utile pour aider à déterminer si des efforts d'assainissement de la rivière devraient aussi inclure des mesures spécifiques pour aider aux animaux de récupérer. Une augmentation de dragage de sédiments, la démolission des barrages et ajouter plus de couverture végétale sont tous des remèdes à envisager, dit Jahn. Le dragage, financé par General Electric sous un programme d'assainissement Superfund, a déjà débuté dans certaines parties en amont du fleuve."
Photo: dec.ny.gov

" Mink babies jeopardized by contaminated food, shelter

Mink dive deep into the depths of New York’s Hudson River to hunt frogs and fish. Scurrying along the river shore, they nose around in the dirt, building dens. But their food and shelter are giving them heavy doses of industrial chemicals, which could be killing their babies and jeopardizing their populations.

By Brian Bienkowski
Staff Writer
Environmental Health News

April 2, 2013

Mink dive deep into the depths of New York’s Hudson River to hunt frogs and fish. Scurrying along the river shore, they nose around in the dirt, building dens.

But their food and shelter are giving them heavy doses of industrial chemicals, which could be killing their babies and jeopardizing their populations.

In a new study, farm-raised mink were fed fish caught in the upper Hudson River, which is highly contaminated with polychlorinated biphenyls (PCBs). Kits born to the parents that ate the compounds were much more likely to die than the kits of those that ate less-contaminated food.

“Based on the kit mortality, we believe PCB contamination is causing decreased abundance and density of mink in the upper Hudson River,” said Kathryn Jahn, a U.S. Fish and Wildlife Service biologist who worked closely with Michigan State University researchers on the study.

All of the kits from 15 mothers that ate no PCBs survived, along with 96 percent of those from the 10 mothers that ate the lowest amounts. But in the four groups fed increasing amounts of the chemicals, all 50 kits died – most within 10 weeks.

The region’s wild mink consume similar amounts of PCBs. As a result, it’s likely that large numbers are stillborn or dying young in the wild, too, the scientists said. “A diet comprised of less than 10 percent fish with these environmentally relevant PCB concentrations could be expected to result in kit mortality,” the study authors wrote.

For decades, scientists have known that mink are more sensitive than other animals to reproductive and immune damage from PCBs, but it remains a mystery as to why.

About two feet long with luxurious fur, mink are found throughout much of the United States and Canada in places with abundant marshes and other wetlands. Dependent on water for food, they dive into rivers and lakes to eat muskrats, chipmunks, fish, frogs and birds. They are trapped and farmed for their soft pelts.

Mink numbers appear stable, according to the New York Department of Environmental Conservation. However, trapping data suggest that the Hudson River populations are smaller than elsewhere in the state.

The new study builds on two similar studies in which mink fed PCB-tainted fish from Michigan’s Saginaw Bay and Massachusetts’ Housatonic River also had large numbers of kits die.

Since they’re near the top of the food chain – rarely falling victim to predators – mink accumulate large quantities of chemicals, said Niladri Basu, a University of Michigan professor who studies fish and wildlife as indicators of health hazards.

As a sentinel species, their health is indicative of the surrounding ecosystem’s health.

“At a regional or local level, these chemicals’ affect on populations should be a concern,” Basu said. “These isolated areas like the Hudson River and the South River in Virginia, where there used to be a Dow facility, show [mink] are really struggling with PCBs and mercury.”

The Hudson River is one of the largest, most contaminated Superfund sites in the country. From the 1940s to about 1976, two General Electric plants released an estimated 1.3 million pounds of PCBs into the 315-mile river. Now banned, the chemicals, which were used largely as insulators in large electrical equipment, have plagued the river since because they linger in the environment.

People have been warned for four decades to avoid eating most fish from the river. PCBs are linked to many human health effects, including cancer and reduced IQs in children from Great Lakes states.

As early as 1982, scientists began documenting elevated PCBs in mink along the river. Within three miles of the river, about half of them have levels in their liver above the threshold for health problems, according to a report from the National Oceanic and Atmospheric Administration.

And the problem isn’t going away; their PCB levels have stayed the same for about three decades. Similarly, average PCB levels in the fish of the Upper Hudson have not changed significantly in recent years, according to the Environmental Protection Agency.

“There are just a lot of PCBs here and they don’t break down,” Jahn said. “Sediments, water, fish, birds, bats, shrews, insects, mink, everything we study in the Hudson River is contaminated with PCBs.”

The contamination is a concern for the mink farms scattered throughout the region.

Michael Whelan, executive director of Fur Commission USA, a trade association for fur farmers, said chemical concerns are one reason that mink farmers in upstate New York don’t feed much fish to their animals.

“The food is localized in most cases. In some Great Lakes states and the Pacific Northwest farmers may use some wild fish in the feed,” Whelan said. “But in places like upstate New York, they mix in more cheese, beef and poultry now.”

However, domestic mink that escaped farms had higher PCB loads than their wild counterparts along Lake Erie, in a 2012 study from researchers in Canada. While they could have been fed tainted food at the farms, it’s possible that escaped mink aren’t good hunters and eat things more likely to be contaminated, said Jeff Bowman, a research scientist at Trent University and the lead author of the study.

“We watched one mink – an escaped mink that had some of the highest PCB levels – walk up and down the beaches at Lake Erie eating zebra mussels, which filter sediment” that is highly contaminated, Bowman said.

Adult mink also may be at risk. In addition to the kit deaths, researchers linked the PCBs-tainted Hudson River fish to jaw lesions and altered organ sizes in adults.

The mink research will be used to help determine if cleanup efforts at the river should include specific provisions to help the animals recover. Increased dredging of sediment, dam removal and adding more plant cover are all possible remedies, Jahn said. Dredging, funded by General Electric under a Superfund cleanup, already has begun on sections of the upper river."

Link: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/2013/contaminated-hudson-river-mink-123

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