Photo: Marcelluseffect.blogspot.com
"During her research, (anthropologist Simona) Perry was struck by how the cycle of abuse played out in communities fracked by the oil and gas industry. It hapened like clockwork. The cycle began with rising tensions and fears at public meetings and around kitchen tables as the industry invaded with impossible promises. Once a frack job inevitably contaminatd a well, or a pipeline leaked into a river, or a truck hit and killed some cows, rage and blame followed, as did threats and intimidation from industry and its supporters. During the third part of the cycle, regulators reluctantly got involved. Apologies, denials, and excuses blanketed the community. Reconciliation was usually accompanied by the donation of money. A corporate check invariably went to a hospital, school, library, sports center, or fire department. In many cases, gag orders were signed in return for cash settlements. The community would forget the event until the cycle repeated itself, snaring more rural victims. (...)
The cycle left in its wake a conquered people vulnerable to depression, addiction, and suicide."
Excerpts from Andrew Nikiforuk's book Slick Water, p. 299
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Ma traduction libre d'extraits du livre d'Andrew Nikiforuk intitulé Slick Water:
"Pendant qu'elle faisait sa recherche, l'anthropologiste Simona Perry fut frappée par le cycle de maltraitance qui se déroulait dans les communautés fracturées par l'industrie pétrolière et gazière. Tout semblait réglé comme une horloge suisse. Le cycle commençait par des tensions croissantes et des craintes durant les réunions publiques et autour des tables de cuisine durant l'invasion de l'industrie qui venait avec des promesses impossibles. Une fois qu'une opération de frack contaminait inévitablement un puits d'eau potable, ou qu'un pipeline fuyait dans une rivière, ou qu'un camion frappe et tue des vaches, s'ensuivait de la rage et des accusations, ainsi que des menaces et de l'intimidation de la part de l'industrie et ses promoteurs. Pendant la troisième partie du cycle, les régulateurs s'en mêlaient à contre-coeur. Des excuses, des dénis couvraient la communauté. La réconciliation venait habituellement avec des dons d'argent. Un chèque corporatif allait invariablement à un hôpital, une école, une bibliothèque, un centre sportif ou un corps de pompiers. Dans plusieurs cas, on signait un bâillon en échange d'un règlement en argent. La communauté oublie l'évènement jusqu'à ce que le cycle recommence, piégeant d'autres victimes rurales.
Le cycle laissait derrière lui un peuple conquis vulnérable à la dépression, la dépendance et le suicide."
Saturday, November 21, 2015
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