De plus en plus les ressources naturelles, héritages collectifs de notre société et les institutions nationalisées qui faisaient parti du trésor collectif du Québec nous filent entre les doigts comme du sable fin. Voici quelques exemples ici-même dans la Municipalité de Richelieu où j'habite depuis ma naissance. Mes parents s'étaient installés ici dans les années 1940 car ils appréciaient la baignade dans la rivière. Maintenant, il est interdit de se baigner dans la rivière Richelieu à Richelieu. D'ailleurs, l'eau et le fond de l'eau sont tellement pollués, aucune personne avertie ne voudrait s'y aventurer.
Par exemple, les Îles Saint-Jean dans le Refuge Faunique Pierre-Étienne-Fortin (provincial) dans la rivière Richelieu en amont du Bassin de Chambly sont occupées par deux camps d'été loués par la ville de Richelieu à tous les ans. Ce qui explique peut-être les affiches que l'on peut apercevoir de la rive est de la rivière. Entre parenthèses, je n'ai pas pu savoir du conseil de ville ce que ces gens-là faisaient de leurs excréments.
Le site de l'ancienne centrale hydro-électrique d'Hydro-Québec, là où les citoyens de Richelieu ont décidé de refuser un beau projet de Promenade Historique, est maintenant bien clôturé, affiché et patrouillé pour empêcher toute intrusion du "citoyen" ordinaire. Impossible de prendre des photos, de faire de l'observation d'oiseaux, d'aller pêcher (à moins de se mouiller les pieds ou posséder des "waders", ou même d'admirer la vue du milieu de la rivière.
Saturday, October 9, 2010
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