Photo: Tracy A. Woodward
En Virginie, on savait que le barrage était sur le point de céder, mais la complexité du dossier faisait que l'on remettait toujours à plus tard les mesures nécessaires pour prendre une décision et agir. Il en résulte qu'au moins 2 lacs artificiels autour duquels des développements domiciliaires profitaient de l'attrait naturel de tels lieux se retrouvent maintenant pris avec des trous presque vidés d'eau et plein de faune et de flore en état de putréfaction.
Pendant les pluies abondantes du 30 septembre, un barrage que les autorités savait être en état avancé de dégradation a finalement cédé, laissant les 2 plus grands des 5 lacs artificiels vidés de leur eau. Ces trous étaient originalement des carrières de gravel remplis d'eau, créant des milieux humides et des étangs dans les années 1960 et appréciés par les banlieusards, devenant un endroit pour reprendre contact avec la nature.
L'organisme des parcs du comté avait acheté les lacs Kingstowne en 2002 et prévoyait se servir de l'endroit pour contrôler l'érosion, tout en sachant que des investissements importants devraient être injectés pour entretenir le barrage. "Nous savions que cela arriverait. La question était "quand?". Mais c'est un gâchis, pas de doute, et ce que nous allons en faire sera discuté longuement" dit le superviseur Jeff C. McKay: "Il n'y a pas de solution miracle. S'il y en avait une, nous l'aurions fait il y a longtemps." McKay dit que les lacs sont connectés par le tributaire Dogue Creek à la rivière Potomac et est bien intégré au voisinage habité.
Le comté avait planifié une étude en impacts environnementaux sur l'écosystème des lacs et la façon de la soutenir dans un avenir plus ou moins lointain. Les autorités du comté ajoutent que l'EPA avait donné son consentement au nettoyage de l'endroit après une dispute légale: les lacs sont pleins de sédiments. Ce n'est pas clair comment l'entente fédérale pourra être mise en application.
Les autorités et les consultants environnementaux s'affairent à trouver une vocation aux étangs vidés. On songe à planter des herbacées et des arbrissons pour accélerer le rétablissement de l'endroit et diminuer les odeurs de décomposition endurées par la communauté riveraine de plus de 5,300 maisons.
Les lacs faisaient parti du bassin versant du Dogue Creek Watershed, une région de 20 milles carrés protégée par le comté et le fédéral. Les estimés pour renforcir le barrage et aménager un bassin de rétention parlaient de plusieurs millions de dollars.
Il n'y a pas eu de maisons ou de sentiers endommagés, mais les dommages environnementaux sont importantes. Mardi après-midi (5 octobre 2010), des cadavres de rats musqués et de poissons sur les anciennes rives des lacs, et l'air puait. "L'eau est partie. Nous devons maintenant décider de ce que nous allons faire de l'endroit parce qu'il ne se rétabliera pas tout seul." confirme James W. Patteson, le directeur des travaux publics de Fairfax. Les résidents de la région aimeraient que les lacs soient restaurés.
WOW! C'est du déjà vu all over again! Impossible de ne pas faire le lien avec le barrage de l'ancienne centrale hydro-électrique abandonnée dans le milieu de la rivière Richelieu à Richelieu. Elle fonctionnait quand j'étais petite. Puis elle a arrêté de faire de l'électricité et servait d'entrepôt pour du bran de scie. On l'a ensuite démolie. Plusieurs personnes se sont blessées dans les trous laissés béants qu'étaient les tunnels d'alimentation et d'évacuation des eaux qui faisaient tourner les turbines. Après beaucoup de pressions, Hydro-Québec s'est enfin décidé de remplir les trous, d'égaliser les murets et couvrir le tout de ciment.
C'est ce que nous avons à vivre avec maintenant. La Municipalité de Richelieu avait pour un bout de temps un projet admirable, une Promenade Historique généreusement subventionnée, sérieusement évaluée et étudiée, que la population a finalement refusée à cause de langues malveillantes ou jalouses qui ont tordues les faits. Ce qui nous laisse avec un site merveilleux qui pourrait nous laisser vivre et admirer la rivière, mais qui est "off limits", clôturé et cadenassé. L'été, l'endroit attire les gens qui voudraient se baigner, mais une agence de sécurité et un corps de police harcelés harcèlent à leur tour les baigneurs. Une injustice injustifiable!
C'est si facile de couler du béton dans une rivière. C'est si difficile après de réparer les pots cassés, de remettre les cours d'eau dans leur état originel, de restaurer ce qui a été détruit, de redonner ce qui a été enlevé.
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"Drained of water, and of life
During the heavy rains that drenched the Washington region Thursday (September 30 2010) , Kingstowne Park dam in Fairfax County's Alexandria section failed (Virginia). It was a quick and quiet death, but the environmental impact has been devastating: The two largest lakes are nearly empty, leaving migratory birds, turtles and fish dead or swimming fruitlessly in evaporating puddles.
Fairfax County officials had known for years that the eroding dam would eventually fail, leaving at least some of Kingstowne's five man-made lakes barren. Once used for industrial gravel-pit operations, the marshlands and swamps were created in the 1960s in a remote corner of Northern Virginia. It had become a scenic refuge from the bevy of traffic-clogged roadways and neighboring strip malls. For Kingstowne's residents, the lake was an attractive draw - a suburban oasis full of small minnows and bluegills and the occasional beaver and muskrat.
The Fairfax County Park Authority and the Board of Supervisors acquired the Kingstowne Lakes in 2002 from the original developer, said James W. Patteson, Fairfax's director of public works and environmental services, and planned to conserve the area through erosion control. But it was clear that without a significant cash infusion, the dam wouldn't hold forever, officials said.
"We knew this would happen. The question was when, not if. But it's definitely a mess, and what we do about it is going to be a long-term discussion," said Fairfax Supervisor Jeff C. McKay (D-Lee), who moved to the Kingstowne neighborhood a year and a half ago. "There's no easy fix; otherwise, we would have done something a long time ago." McKay said the lakes, which were connected through the Dogue Creek tributary to the Potomac River, were "intertwined" with the Kingstowne neighborhood.
The county had planned to do environmental impact studies on the lakes' ecosystem, and how to sustain it, at some future date. Fairfax County officials noted that the Environmental Protection Agency had a consent decree on the watershed area, meaning the site was in the process of being cleaned up following a legal dispute. Patteson said one of the issues was an overabundance of silt in the lakes. It was unclear Tuesday how that federal agreement might be resolved.
Patteson said officials and environmental consultants are now trying to figure out what to do with the empty ponds. Possibilities include planting grass and shrubbery to spruce up the lifeless area and reduce the odor of wet and decomposing organic material for the residents of the Kingstowne Residential Owners Corp. The community, about 12 miles outside the District, is one of the region's largest subdivisions, with more than 5,300 homes.
The lakes were part of the Dogue Creek Watershed, a 20-square-mile area protected by county and federal statutes. Cost estimates to bolster the dam and build a nearby retention basin ran into the millions, according to Fairfax County planning documents.
No damage to homes or trails has been reported, Patteson said, but the environmental damage is significant. On Tuesday afternoon, dead muskrats and fish could be spotted on what was the lakes' shorelines, and the air was pungent. "The water is gone. We now have to look at what we're going to do with the space because it's not coming back," Patteson said. But residents want the Kingstowne Lakes restored. "We don't want to let nature take it," Lampela said."
Excerpts from article written by Derek Kravitz published in The Washington Post here: http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/10/05/AR2010100506195.html
It's so typical, and just like what is happening to the abandoned hydro-electric dam in Richelieu! Dams are built, abandoned and forgotten. Nobody wants to take charge to either restore them, or make them a useful and beautiful part of our community. Nobody wants to spend a penny on them until it's too late. What a shame!
Friday, October 8, 2010
Un barrage défonce, des lacs disparaissent du jour au lendemain
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