Saturday, January 8, 2011
Biodiversité - quand la flore et la faune nous envoient des messages
Les nouvelles durant les fêtes nous ont mis au courant de mortalités mystérieuses dans l'univers de la faune sauvage partout autour de la planète. Faut-il y voir un message d'apocalypse, un peu comme les 10 plaies d'Égypte?
Au jour de l'an, on a su que les résidents de Beebe, en Arkansas, avaient reçu un cadeau inhabituel tombé du ciel: des milliers de carouges mort mystérieusement. Tout près de là, quelques jours plus tôt, une seule espèce de poisson flottait le ventre à l'air dans la rivière Arkansas. Quelques jours plus tard, des oiseaux de plusieurs espèces sont trouvés morts près de Bâton Rouge, en Louisiane, et puis en Suède. Des poissons morts ont été trouvés morts sur les plages de la Nouvelle-Zélande, puis d'autres en Grande-Bretagne, en Floride, au Brézil et en Haïti.
Toutes ces mortalités tout d'un coup! Est-ce que la fin du monde est proche?
LeAnn White, une spécialiste en maladies de la flore sauvage qui travaille pour le U.S Geographical Survey a dit à la télé qu'elle connaissait au moins 16 cas de mortalité massive d'oiseaux noirs depuis 20 ans. Elle pense que c'est plutôt une coïncidence et que cela arrive souvent dans la nature.
C'est dommage, parce que bien qu'on ne parle pas ici d'apocalypse comme tel, le seul fait que ces mortalités massives se produisent si souvent démontre la vie difficile des autres formes de vie qui partagent la planète avec nous. Que ce soit par braconnage, par empoisonnement, la perte d'habitat ou les changements climatiques, la flore et la faune sur notre planète a la vie dure à cause de toute la place que prend l'humanité, et l'avenir n'est pas porteur de beaucoup d'espoir.
Une étude importante rendue publique l'an passé ne peignait pas un beau portrait: un cinquième des espèces vertébrées de la planète sont menacées de disparition. Pourtant, en 2002, les gouvernements de la planète avaient promis de ralentir la disparition des espèces avant 2010, et ils ont échoué. Au sommet du Convention on Biological Diversity au Japon l'an passé, les mêmes gouvernements ont promis de mieux protéger la planète et ralentir le rythme des extinctions d'ici 2020. J'espère qu'ils feront mieux cette fois-ci, mais je ne peux pas dire que je suis optimiste.
Notre population humaine augmente à tous les jours, consommant de plus en plus, et je me demande s'il y a de la place pour les autres espèces. Peut-être que les mortalités massives d'oiseaux et de poissons ne signalent pas notre fin, mais elles pourraient être un chapitre dans l'apocalypse de toutes les autres espèces qui partagent la planète avec nous.
"Why the Aflockalypse Is Business As Usual For Biodiversity—And Why That's Not Good
Call it the Aflockalypse, the Aquapalypse or some other clever term that will soon be trending on Twitter. What's clear is that something odd seems to going on with the birds in the sky and the fish in the waters. First on New Year's Day, the residents of Beebe, Arkansas awoke to find thousands of dead birds scattered over rooftops and streets and cars, like the casualties of some terrible avian battle. Then a couple of days later, just 125 miles away from Beebe, tens of thousands of fish washed up dead in the Arkansas River. On Tuesday hundreds of dead starlings, cowbirds and redwing blackbirds were found on the highway near Baton Rouge, Louisiana, while more dead birds have been found in Sweden. (Julian Assange has so far not been implicated.) Hundreds of dead snappers have washed up on the beaches of New Zealand, while other fish have been found dead in Britain, in Florida, in Brazil and Haiti. With so many mass animal deaths occurring together in such a short period of time, it seems perfectly reasonable to ask the question: are the end times nigh?
LeAnn White, a wildlife disease specialist with the U.S. Geographical Survey, told Jenny Marder of the NewsHour that she knew of at least 16 cases over the past 20 years of large numbers of blackbirds dying all at once. "We just think it's a rather strange coincidence," White said.
That's a shame, though, because even though the Aflockalypse isn't the apocalypse, the very fact that these mass deaths are seemingly so common shows how hard life is becoming for other forms of life on this planet. Whether it's poaching or poisoning, habitat loss or climate change, wildlife around the planet have been squeezed out by expanding human populations—and the future isn't looking much better. A major study that came out late last year painted a dire picture of biodiversity on planet Earth, showing that one-fifth of the vertebrate species in the world are threatened with extinction. In 2002, the world's governments had promised to cut the rate of species loss by 2010—and they failed. At the summit of the Convention on Biological Diversity in the Japanese city of Nagoya last year, those same governments pledged to protect more of the planet and slow extinction rates by 2020. I hope they'll do better this time, but I can't say I'm optimistic.
With more of us appearing on the planet every day—wanting more and more—I wonder if there's room for other species. The Aflockalypse doesn't signal the end of times for us, but it could be one chapter in a slow-moving apocalypse for birds, fish and every other species that keep us company on this planet."
Excerpts from article written by Bryan Walsh published here: http://ecocentric.blogs.time.com/2011/01/05/why-the-aflockalypse-is-business-as-usual—and-why-thats-not-good/
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