Photo: Al Seib / Los Angeles Times
Les États-Unis songent à repenser les règlements qui encadrent les déversements d'eau et de produits chimiques sur les feux de brousse et des forêts dans une tentative de les contrôler et de sauver des vies.
Les limites proposées dans le projet de loi ont pour intention de réduire les arrosages sur et près des cours d'eau où ils peuvent tuer les poissons. Ces nouveaux règlements visent aussi à augmenter les surfaces où il est interdit de déverser des ignifuges pour raisons écologiques. Le U.S. Forest Service songe à encadrer plus sévèrement les déversements d'ignifuges aériens afin de continuer à diminuer les impacts environnementaux de déverser de millions de gallons de mélanges chimiques sur des régions sauvages tous les ans.
L'usage d'ignifuges est de plus en plus populaire depuis quelques décennies car les feux de brousse sont de plus en plus vastes et de plus en plus de demeures se sont construites aux limites de régions sauvages. Au travers les É.-U., les agences fédérales et des états épandent plus de 28 millions de gallons par année, surtout dans la partie ouest du pays et en Californie en particulier. Presque un tiers des ignifuges utilisés par le Forest Service depuis une décennie a été en Californie où le développement urbain s'éteint jusqu'aux limites des régions sauvages sujettes aux feux de brousse et où l'aspect naturel du terrain est propice aux feux dévastateurs.
Les nouvelles limites proposées décrites dans un document environnemental rendu public dernièrement ne diminueront probablement pas l'usage en général. Plutôt, l'intention est de réduire les arrosages sur ou à proximité des cours d'eau où ils peuvent tuer le poisson et d'agrandir le territoire où ces arrosages sont interdits pour raisons écologiques. Les propositions suivent 2 décisions légales qui ont forcé les agences fédérales à revoir les effets environnementaux des ignifuges et les mesures qui pourraient être adoptées pour minimiser les dommages aux espèces menacées. "Nous avons fait des efforts concertés pour répondre aux préoccupations de la cour." dit Glen Stein qui a dirigé l'évaluation environnementale.
Les lignes de conduite suggérées par le Forest Service adoptées en 2000 interdisent les arrosages aériens en dedans de 300 pieds d'un cours d'eau. Mais il y a quelques exceptions à ces règles: les pilotes d'appareils volants qui arrosent peuvent déverser au-dessus d'un cours d'eau si cela est nécessaire pour protéger la vie, les propriétés ou à cause des restrictions géographiques de l'endroit à éteindre.
Le département California Department of Forestry and Fire Protection déverse annuellement environ de 5 million à 6 millions de gallons d'ignifuges, à peu près la moitié de la quantité déversée par le Forest Service dans l'état et tous respectent les règlements de l'an 2000.
Les nouvelles consignes élimineraient toutes les exceptions sauf celle de sauver des vies. Elles exigeraient aussi que les forêts publiques (national forests) cartographient les régions qui ne doivent pas recevoir d'arrosages afin de protéger l'habitat de plantes et d'animaux rares. Et ils augmenteraient le monitorage des problèmes environnementaux.
On s'attend à ce que le Forest Service prennent des décisions finales sur ces règlements d'ici la fin de l'année. Si adoptées, ces règlements s'appliqueraient seulement sur les régions forestières nationales (national forest lands), mais servirait de précédent pour les états et les autres agences fédérales territoriales. "Je pense que c'est le début d'une nouvelle façon de procéder." dit Andy Stahl, directeur exécutif du Forest Service Employees for Environmental Ethics, un groupe de défense qui a actionné le Forest Service 2 fois à cause des ignifuges.
Utilisés depuis les années 1950, les ignifuges déversés sur les forêts de nos jours sont surtout composés d'eau, d'engrais et de composés chimiques comme des colorants et des anti-corrosifs pour protéger les citernes d'avions. Le mélange n'éteint pas les flammes mais est utilisé pour retarder le déplacement des feux et donner le temps aux équipes de pompiers terrestres pour pouvoir creuser des lignes pour contenir le brasier. La coulée colorée qui s'échappe d'appareils volants sur des forêts enflammées est une image tellement populaire auprès des médias que ces arrosages pourraient être plus une question politique que de lutte d'incendies.
"Les ignifuges aériens nous donnent un faux sentiment de sécurité" dit Stahl, argumentant que les arrosages sont inutiles pour éteindre les feux balayés par le vent, ceux qui sont les plus destructeures et plus difficiles à contrôler.
La principale préoccupation environnementale est pour les impacts sur la vie aquatique et la qualité de l'eau. Quand le mélange chimique tombe sur un ruisseau ou un lac, l'ammoniaque dans l'ignifuge peut être mortel pour les poissons et les autres organismes vivants. Bien que les concentrations se diluent rapidement, l'ignifuge peut avoir un effet à long terme sur la composition chimique de l'eau. Si les citernes couvrent les rives, l'ignifuge peut demeurer toxique pour plusieurs semaines jusqu'à ce que la pluie le délave dans le cours d'eau avec les effets que l'on sait.
Le Forest Service dit que de plus de 170,000 voyages d'ignifuges déversés sur les terres publiques depuis une décennie, seulement 34 ont impactés des cours d'eau et seulement quelques-uns de ceux-là on tué des poissons. Mais dans des documents environnementaux plus anciens, le National Marine Fisheries Service argumente que plusieurs accidents impliquant des ignifuges ne sont pas perçus par les équipes de pompiers qui sont trop occupés à combattre les flammes pour longer les cours d'eau et rendre compte des poissons morts.
L'agence des pêches a conclu en 2008 que l'usage des ignifuges sur et près des cours d'eau pourrait mettre en danger plus de 2 douzaines d'espèces de poissons en danger ou menacés comme le saumon, la truite et l'esturgeon.
Photo: forestsandrangelands.gov
U.S. weighs tighter restrictions on fire retardant drops
The proposed limits are intended to reduce drops on and near waterways, where they can kill fish, and to slightly expand the acreage that is off limits to retardant releases for ecological reasons. The U.S. Forest Service is weighing tighter restrictions on aerial fire retardant drops as part of a long-running legal battle over the environmental effects of pouring millions of gallons of the chemical mixture on Western wildlands every year.
Retardant use has soared in recent decades as wildfires have grown larger and more houses have been built on the wildland edge. Nationally, federal and state agencies apply an average of more than 28 million gallons a year, the vast majority of it in the West and much of that in California. Nearly a third of the retardant used by the Forest Service in the last decade has been in California, where urban development abuts fire-prone wildlands and weather and terrain regularly produce monster blazes.
The proposed limits, outlined in a recently released environmental document, are not expected to cut overall usage. Rather, they are intended to reduce drops on and near waterways, where they can kill fish, and to slightly expand the acreage that is off limits to retardant releases for ecological reasons. The draft guidelines follow two court decisions that forced federal agencies to reexamine the environmental effects of retardants and the steps that can be taken to minimize harm to endangered species. "We made a concerted effort to address [the court's] concerns," said Glen Stein, who oversaw the environmental review.
Forest Service guidelines adopted in 2000 bar retardant drops within 300 feet of a body of water. But there are several exceptions: Pilots can release a load over a stream or lake zone if it's necessary to protect life, property or because of terrain limitations.
The California Department of Forestry and Fire Protection, which annually applies an average of 5 million to 6 million gallons of retardant, roughly twice as much as what the Forest Service drops in the state, also follows the 2000 regulations.
The new guidelines would eliminate all but the exception to protect life. They would also require national forests to map areas where drops are to be avoided to protect habitat for imperiled plants and wildlife. And they would increase monitoring for environmental problems.
The Forest Service is expected to make a final decision on the rules by the end of the year. If adopted they would apply only to national forest lands, but could set a precedent for states and other federal land agencies. "I think it's hinting a new direction," said Andy Stahl, executive director of Forest Service Employees for Environmental Ethics, the advocacy group that has twice sued the Forest Service over retardant.
First used in the 1950s, wildfire retardants today are a blend of mostly water, fertilizer and additives, such as coloring and anti-corrosives to protect aircraft tanks. The mixture does not extinguish flames, but is employed to slow a fire's progress and give ground crews time to dig lines to contain the blaze. The swoop of air tankers trailing giant orange retardant plumes against a backdrop of towering flames has become such a staple of media coverage that drops can be more about politics than firefighting.
In the 2008 wildfire series "Big Burn," The Times documented instances in the West when the Forest Service conducted expensive retardant attacks to placate politicians who demanded them even when the winds were too strong or the terrain wrong for them to have an effect. Firefighters call them "CNN" drops. "Aerial fire retardant gives us a false sense of security," said Stahl, arguing that drops are worthless in the wind-whipped fires that are the most destructive and hardest to contain.
The chief environmental concern is retardant's effects on aquatic life and water quality. When the chemical mixture hits a stream or lake, the ammonia in the retardant can be lethal to fish and other organisms. Although the concentrations quickly fall, retardant can have a lingering effect on water chemistry. If tankers douse stream banks, the retardant can remain toxic for several weeks, during which time rain can wash it into the water.
The Forest Service says that of more than 170,000 retardant loads dumped on public lands in the last decade, only 34 have affected waterways and just a few have killed fish. But in previous environmental documents, the National Marine Fisheries Service argued that many retardant mishaps go undetected by fire crews too busy battling flames to scour remote streams for belly-up fish.
The fisheries agency concluded in 2008 that retardant use in or near waterways could jeopardize more than two dozen endangered and threatened species of fish, including salmon, trout and sturgeon."
Excerpts from article written by Bettina Boxall from the Los Angeles Times published here: http://www.latimes.com/news/local/la-me-fire-retardant-20110530,0,3621744.story
Wednesday, June 15, 2011
Contamination - ces ignifuges déversés sur les feux de brousse et de forêts
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