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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, August 30, 2011

Nucléaire - le tritium de Vermont Yankee se rend à la rivière Connecticut

Photo: AP

Les autorités affirment que le tritium qui s'échappe de la centrale nucléaire Vermont Yankee se rend jusqu'à la rivière Connecticut. Entergy, la compagnie propriétaire de la centrale qui veut renouveler son permis d'opérer, n'accepte pas les résultats de laboratoire.

Le département de la santé publique du Vermont a annoncé au 17 août que des niveaux détectables de l'isotope radioactif tritium a été détecté dans des spécimens prélevés de la Connecticut River près de la centrale nucléaire Vermont Yankee. Le département a confirmé que les échantillons d'eau prélevés entre le 18 et 25 juillet contiennent des concentrations très faibles de tritium. Les échantillons mesuraient 534 picocuries par litre et 611 picocuries par litre, juste au-dessus de la limite détectable. L'eau a été prise de la rivière à l'endroit où l'eau souterraine contaminée sort à la rive de la rivière.

Le Docteur Harry Chen, le commissaire du Health Department, dit que l'état fait le monitorage de l'eau de la rivière au même endroit à toutes les semaines depuis des mois. "Nous suivons le parcours du panache d'eau souterraine contaminée au tritium pendant qu'elle descend lentement vers la rivière, et ces nouvelles données confirment que le tritium est parti du site Yankee pour se rendre à la rivière Connecticut." dit Chen.

Les fuites d'eau contaminées au tritium, ou l'eau contaminée avec de l'hydrogène radioactif, ont été découvertes en janvier 2010. Cette révélation a fait surface 7 mois après que les officiels de Entergy Corp. ont avoué que Vermont Yankee n'avait pas de tuyaux souterrains sur le site. Le système de tuyaux date depuis la construction du réacteur nucléaire en 1972.

Les autorités d'Entergy se sont empressés de trouver la source de la fuite, et ont trouvés des tuyaux souterrains dans des tunnels de béton sous terre. Ils ont enlevé la terre autour du site et installé 4 pompes pour enlever l'eau de la terre autour de la région contaminée pour empêcher que le matériel radioactif puisse migrer vers la rivière. Entergy avait prévu d'arrêter les pompes, mais après une chaude confrontation avec le gouverneur Peter Shumlin, les officiels de la compagnie se sont mis d'accord pour en laisser fonctionner 2 durant l'hiver. Ces pompes fonctionnent encore, bien qu'elles ont enlevé très peu de liquide du site depuis.

Il y a 2 semaines, le département a annoncé que 9 poissons ont testé positif, la radioactivité à des niveaux décelables de strontium-90 dans leurs os. L'un des poissons, un achigan, avait des traces de SR-90 (une substance très radioactive) dans sa chair.

Entergy a émis un communiqué qui réfute les résultats des échantillons d'eau émis par le département. Les officiels disent que les échantillons prélevés de la rivière ont été testés dans les laboratoires de la compagnie et ne contenaient pas l'isotope. Entergy et le département se partagent les échantillons et les envoient à des laboratoires différents pour les faire tester. Larry Smith, le directeur des communications de la centrale, dit qu'Entergy, en testant les échantillons de l'eau de la rivière, a aussi offert d'envoyer les échantillons de l'état et de la compagnies à un troisième laboratoire indépendant pour une autre batterie de tests.

Bien que les concentrations de tritium sont très faibles, le docteur William Irwin, le chef en radiologie du Department of Health, dit que les échantillons d'eau étaient au-dessus de la limite décelable, alors il considère que les résultats des tests sont réels.

Irwin dit que le département a toujours affirmé que les eaux souterraines contaminées au tritium venant de la fuite du Vermont Yankee dont les tests ont détecté la présence en novembre 2009 se déplacent lentement vers la rivière. Le tritium n'a pas été détecté dans aucune source d'eau potable autour du site, selon Irwin.

En janvier 2010, le Vermont Yankee avait confirmé que de l'eau contenant du tritium avait fuit à partir de tuyaux souterrains près d'un bâtiment appelé Advanced Off-Gas (AOG) Building. Les tests de laboratoire ont identifié plus tard des isotopes radioactifs dont le strontium-90, du césium-137 et du cobalt-60 dans le sol autour de la fuite.

Les échantillons testés venant de la Connecticut River sont les premières contaminations au tritium qui rejoignent la rivière. Ces résultats pourraient confirmer la théorie selon laquelle que la fuite à la centrale Vermont Yankee a commencé en 2007, dit Irwin. L'intervalle coïncide, explique Irwin, si on se base sur la distance entre le premier puits de monitorage qui montrait de l'eau contenant du tritium en 2009 et la source de la fuite. Selon Irwin, les tests de Santé Publique montraient des concentrations juste au-dessus du niveau détectable par les instruments du laboratoire, soit 500 picocuries par litre. Le premier échantillon prélevé le 18 juillet mesurait 611 pCi/L, et le deuxième prélevé le 25 juillet mesurait 534 pCi/L. La norme acceptable de l'EPA pour l'eau potable est 20,000 pCi/L, dit Irwin.

L’hydrogéologie du site de la centrale nucléaire VY est semblable à d'autres centrales nucléaires qui se trouvent près de l'eau: l'eau se draine naturellement vers le cours d'eau, dit Irwin. L'eau souterraine la plus près de la rivière Connecticut communique avec elle en montant et descendant à des niveaux semblables pendant qu'elle se draine dans le sol vers la rivière. Selon Irwin, le département a prélevé les spécimens contenant du tritium d'un tuyau dans la rivière situé à environ 4 pieds sous la surface de l'eau. Cela est l'endroit idéal, selon Irwin, pour capturer le tritium durant son trajet vers la rivière Connecticut. Pendant les 18 derniers mois, ce site de prélèvement a servi de lieu de monitorage pour l'eau souterraine qui se dirige vers la rivière. Le département ramasse les spéciments de ce site à toute les semaines, dit-il.

Quand on lui demande si le tritium est dangereux pour le public, Irwin répond: "Non. Absolument pas." En arrivant dans la rivière Connecticut, l'eau souterraine contenant du tritium se mélange rapidement avec l'eau de la rivière et est diluée, selon lui. Il ajoute que le DOH songe à faire des prélèvements autour de la centrale VY plus souvent pour amasser plus de données. "Les conclusions sont meilleures en obtenant plus de spécimens." selon lui, en ajoutant que le département continuera de faire des tests à d'autres endroits dans l'environnement pour détecter la contamination radioactive dans l'air et le sol.

Larry Smith, un porte-parole d'Entergy, a émis un communiqué qui réfute les conclusions du DOH. "Les résultats de nos tests de laboratoire sur les mêmes spécimens, toutefois, montrent des niveaux de concentrations qui sont en-dessous de cette limite minimum extrême, connue aussi sous le terme sous le minimum détectable, écrit Smith. "Bien que ce soit important de noter que les niveaux détectés sont extrêmement faibles, et qu'il n'y a pas de dangers pour l'environnement et la santé publique, nous sommes très intéressés à travailler avec l'État pour comprendre la différence entre les résultats des tests." dit Smith. "Nous avons suggéré à l'État que nous pourrions tous les deux envoyer nos spécimens propres à un troisième laboratoire indépendant pour une autre séries de tests." Selon le communiqué, la compagnie aurait expédié trois semaines de résultats de tests de son laboratoire et continue de pomper l'eau souterraine autour de la fuite de l'AOG.

Jusqu'à date, la centrale VY a pompé 334,900 gallons d'eau souterraine contaminée, dit Smith. La compagnie a pompé 300,000 gallons de liquide en décembre. L'eau souterraine que VY n'a pas pompée venant des sols autour du site de la fuite était pour aboutir dans la rivière, selon Irwin. Jusqu'à date, les niveaux de tritium dans les 31 puits de monitorage de la centrale ont suivi un cycle de hausses et de baisses, dit Irwin. Le niveau de l'eau de la rivière en juillet suivra le même cycle pendant que le tritium sortira finalement de la terre d'ici un an ou deux." dit-il.

Neil Sheehan, le directeur en communications de la région 1 de la Nuclear Regulatory Commission, dit que même si tout le tritium dans l'eau souterraine maintenant sur le site migrerait de la terre dans la rivière, la contamination de la rivière serait bien en-dessous les niveaux considérés comme dangereux pour des enfants qui y seraient exposés. Sheehan dit que la quantité totale relâchée serait approximativement 2,79 curies, selon lui: "Une affiche de sortie faite avec du tritium contient jusqu'à 25 curies de tritium."dit Sheehan.

L'exposition maximum venant de la fuite serait d'environ 0,00026 millirems, selon lui.

Sheehan croit que les quantités de tritium détectées sont dûes au niveau bas de la rivière à ce temps-ci de l'année. "Même si cela ne s'avère pas vrai, la ligne centrale du panache est le point le plus concentré de la contamination." dit Sheehan. Il propose que si le prélèvement avait été fait loin de la rive, le tritium n'aurait pas été détecté.

Le gouverneur Peter Shumlin, nommé dans le procès de Entergy contre l'état et véhément critique de la façon que la compagnie gère la centrale nucléaire, n'a pas commenté sur les dernières données à la conférence de presse dernièrement. Dans un communiqué, il avait dit: "Je suis très préoccupé par les dernières données du Vermont Health Department. La confirmation que le tritium ait rejoint la rive de la rivière Connecticut est une autre preuve d'un besoin criant pour d'autres puits de pompage pour éviter que la contamination venant de la centrale nucléaire se rende à la rivière ou des sources d'eau potable souterraine. Il a aussi demandé au DOH d'obtenir des spécimens d'eau à toute les semaines prélevés de la rivière Connecticut à la rive et d'autres endroits dans la rivière.

Plus tôt ce mois-ci, le DOH avait rapporté avoir trouvé l'isotope radioactif strontium-90 dans des parties consommables (la viande) de poissons attrapés le 9 juin à 9 milles en amont du VY. Chen dit que le DOH a reçu les résultats du laboratoire qui confirmaient la véracité de ces tests le 17 août.
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"State officials say tritium from Vermont Yankee has reached the Connecticut River; Entergy disputes lab results.

The Vermont Department of Health announced Wednesday (August 17 2011) evening that detectable levels of the radioactive isotope tritium had been found in samples taken from the Connecticut River near the Vermont Yankee nuclear power station. The department confirmed that samples of water from July 18 and July 25 contained very low levels of tritium. The samples measured 534 picocuries per liter and 611 picocuries per liter, just above the lower limit of detection. The water was taken from the river at the point where contaminated groundwater flows from the shoreline.

Dr. Harry Chen, commissioner of the Health Department, said the state has been monitoring river water at the same location on a weekly basis for months. “We have been tracking the plume of tritium-contaminated groundwater as it moves slowly toward the river, and this new finding confirms that the tritium has traveled from the Yankee site to the Connecticut River,” Chen said.

Leaks of tritiated water, or water contaminated with radioactive hydrogen, were discovered in January 2010. The revelation was made about seven months after Entergy Corp. officials told the state that Vermont Yankee did not have any underground pipes on the facility compound. The piping system is original to the nuclear reactor, which was built in 1972.

Entergy officials scrambled to find the source of the leak, and pinpointed pipes located underground in concrete tunnels under the soil. They removed the soil around the site and installed four pumps to remove water from the ground around the contaminated area to prevent the radioactive material from moving toward the river. Entergy had planned to shut off the pumps, but after a standoff with Gov. Peter Shumlin, company officials agreed to keep two running through the winter. Those pumps are still operating, though they have removed very little additional liquid from the site.

Two weeks ago, the department announced that nine fish tested for radioactive contamination had detectable levels of strontium-90 in their bones. One of the fish, a bass, had trace amounts of SR-90, a highly radioactive substance, in its flesh.

Entergy has released a statement challenging the water sample results the department issued on Wednesday. Officials say the river water samples tested by the company’s lab did not contain the isotope. Entergy and the department “split” samples and send them to different laboratories for testing. Larry Smith, communications director for the plant, said Entergy, which tests river water samples on a weekly basis, has offered to send state and company samples to an “independent third party laboratory for an additional round of testing.”

Although the tritium levels were low, Dr. William Irwin, Department of Health radiological health chief, said the water samples were “above the limited level of detection, so we consider them [the test results] real.”

Irwin said the department has “always described” the contaminated ground water at Vermont Yankee from the tritium leak — tests first revealed in November 2009 — as “moving slowly to the river.” The tritium has not been found in any sources of drinking water off-site, said Irwin.

In January 2010, Vermont Yankee confirmed that tritiated water had leaked from underground pipes near the Advanced Off-Gas (AOG) Building. Later lab tests also identified radioactive isotopes strontium-90, cesium-137, and cobalt-60 in the soils surrounding the leak.

The Connecticut River test samples represent the first instance of tritium reaching the river. These results could substantiate the theory that the leak at VY started in 2007, said Irwin. The timeframe fits, explained Irwin, based on the distance from the first monitoring well showing tritiated water in 2009 to the leak’s source. According to Irwin, the Health Department’s tests showed levels slightly above the lower level of the lab instruments’ detection ability of 500 picocuries per liter. The first sample collected July 18 measured 611 pCi/L, and the second collected July 25 measured 534 pCi/L. The federal Environmental Protection Agency’s acceptable limit for drinking water is 20,000 pCi/L, said Irwin.

The hydrogeology of the VY site, like most nuclear plants near water, drains toward the river, said Irwin. The groundwater closest to the Connecticut “communicates” by rising and falling to similar levels as it flows from the soil to the river. According to Irwin, the department collected the tritiated samples from a hose in the river located about four-feet under the water. That, Irwin said, is an “ideal” location for “capturing the tritium as it moves” into the Connecticut. For the past 18 months, this “sample port” has monitored the groundwater flowing into the river. The department collects samples from this port weekly, he said.

When asked if the tritium posed a danger to the public, Irwin answered: “No. Absolutely not.” As it enters the Connecticut, the tritiated groundwater “rapidly mixes” with the river water and dilutes, he said. Tritium levels at the DOH’s approximately six sampling sites upstream and downstream of VY remain “undetectable,” said Irwin. According to Irwin, the DOH is considering sampling the water around VY more frequently to gather additional data. “The more samples you get, the better conclusions you can draw,” he said adding the department will continue testing other areas of the environment for radioactive contamination like air and soil.

Entergy issued a statement through VY spokesperson Larry Smith disputing the DOH’s findings. “Results from our laboratory testing of those same samples, however, show levels that are below that same extreme lower limit, otherwise known as below ‘minimum detectable,” Smith wrote. “While it is important to note that the levels detected are extremely low, and there is no risk to the environment or public health and safety, we are very interested in working with the State to understand the discrepancy in the test results,” Smith said. “As such, we have proposed to the State that we send both our samples and theirs to an independent third party laboratory for an additional round of testing.” According to the statement, the company has expedited three weeks of test results from its laboratory and continues to pump groundwater from around the AOG leak.

To date, VY has extracted 334,900 gallons of contaminated groundwater, said Smith. The company pumped 300,000 gallons of liquid from the ground in December. What groundwater VY did not extract from the soils surrounding the leak site “was going to end up in the river,” Irwin said. So far, the tritium levels in the plant’s 31 monitoring wells have followed a pattern of peaking, then declining, said Irwin. The July river levels will likely follow the same pattern as the tritium “makes its final exit from the land within the next year or so,” he said.

Neil Sheehan, communications director for Region 1 of the Nuclear Regulatory Commission, said even if all of the tritium in the groundwater now on the site leached through soil into the river, the river contamination would be far below dangerous levels of exposure for children. Sheehan said the total amount of release would be approximately 2.79 curies, he said. “A tritium exit sign has up to 25 curies of tritium,” Sheehan said.

The maximum exposure from the release would be about 0.00026 milirems in one year for an individual child. The annual average exposure to manmade and natural sources of radiation is about 620 millirems, he said.

Sheehan attributed the detectable tritium readings to low river levels this time of year. “Even if it does turn out to be true, the center line of the plume is the most intense release point,” Sheehan said. He suggested that if the sample had been taken away from the shore, tritium would not be detected.

Gov. Peter Shumlin, who is named in Entergy’s lawsuit against the state and has been a vociferous critic of the company’s management of the plant, did not elaborate on the most recent findings at his press conference on Thursday. In a statement he said: “I am very concerned about the latest findings from the Vermont Health Department. Confirmation that tritium has reached the shoreline of the Connecticut River is further evidence of the immediate need for more extraction wells and increased monitoring of the situation.” The governor wrote plant officials on Aug. 3 calling for an increase in the number of extraction wells to prevent contamination from the nuclear facility from reaching the river or groundwater supplies. He also instructed the DOH to obtain weekly water samples from the Connecticut River at the shoreline and other locations in the river.

Earlier this month, the DOH reported finding the radioactive isotope strontium-90 in “edible portions” (the flesh) of fish captured on June 9 nine miles upstream of VY. Chen said the DOH had received laboratory results “confirming the accuracy of that finding” on Aug. 17."

Excerpts from article written by Olga Peters published here; http://vtdigger.org/2011/08/19/state-officials-sayy-tritium-from-vermont-yankee-has-reached-the-connecticut-river-entergy-disputes-lab-results/

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