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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, December 14, 2012

Agriculture - Des conclusions sur la nourriture bio qui ne disent pas tout

Photo: GreenhouseBed.com

Une étude scientifique de Stanford University qui a reçu amplement de publicité grâce aux grands médias arrivait à la conclusion qu'il y avait très peu de différence entre la nourriture conventionnelle et la nourriture biologique pour la santé et la sécurité des gens a aussi été grandement critiquée par des experts en sciences de santé environnementale parce qu'elle passait à côté de preuves de plus en plus nombreuses que les pesticides ont des effets nuisibles. Des critiques ont relevé le faits que les auteurs de cette étude ont omis de mentionner des études tout en faisant une interprétation douteuse des données.

Cette analyse de 237 études publiée en septembre 2012 dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine se concentrait surtout sur la quantité des nutriments, les contaminations virales, bactériennes et fongiques dans la nourriture biologique à comparé avec la nourriture produite industriellement. Neuf études se portaient sur les résidus de pesticides, dont 3 des résidus dépassaient les normes fédérales, et étaient incluses dans les analyses du sommaire.

Les auteurs arrivaient à la conclusion que les études révisées n'appuyaient pas ce qu'ils appelaient la perception générale que la nourriture bio était en général supérieurement nutritive que la nourriture "conventionnelle", bien qu'une diète biologique pourrait réduire son exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques.

Un communiqué de presse de Stanford rapportait les paroles de l'auteur en chef Dena Bravata qui disait: "Il n'y a pas beaucoup de différence entre la nourriture biologique et la nourriture conventionnelle, si vous êtes un adulte et prenez vos décisions en tenant compte seulement de votre santé." (selon le bureau des médias du Stanford Medical Center, Bravata ne fait plus d'entrevues à propos de l'étude.)

Selon une des trouvailles de l'équipe, on a trouvé un risque de différence de 30% entre la nourriture conventionnelle et la nourriture produite selon les normes biologiques, signifiant que la nourriture bio avait un risque moindre de 30% de contamination aux pesticides à comparer avec la nourriture produite de façon conventionnelle. Ce chiffre se base sur la différence entre les pourcentages des spécimens de nourriture conventionnelle et biologique dans les études scientifiques qui avaient détecté des résidus perceptibles (38% et 7%, dans l'ordre).

Mais la perception de différence du risque est potentiellement trompeur dans ce contexte, puisque le métrique ne se réfère pas au risque pour la santé, selon Charles Benbrook, professeur de recherche et chef de programme pour Measure to Manage (M2M): Farm and Food Diagnostics for Sustainability and Health at Washington State University. De plus, dit Benbbrook, "les risques des pesticides dans la diète dépendent de plusieurs facteurs, dont le nombre de résidus, leur niveau de concentration, et la toxicité du pesticide" et non pas si la contamination existe ou pas.

Dans une lettre acceptée pour être publiée dans la revue scientifique Annalas of Internal Medicine, Benbrook souligne que l'équipe de Stanford ne tient pas suffisamment compte des données importantes du gouvernement sur le nombre, la fréquence, les combinaisons potentielles et les risques pour la santé associés aux résidus de pesticides dans la nourriture aux États-Unis. En allant chercher des données du U.S. Department of Agriculture dans le programme Pesticide Data Program, Benbrook a calculé une diminution de 94% des risques pour la santé en consommant la version biologique des 6 fruits qui sont habituellement bien traités aux pesticides.

Les chercheurs de Stanford ont aussi manqué leur chance d'examiner les liens entre les pesticides et les impacts sur la santé démontrés dans une quantité toujours à la hausse d'études dit Brenda Eskenazi, une professeur dans le School of Public Health de l'université de la Californie à Berkeley. Eskenazi est arrivée à la conclusion que l'une de ces études, une de trois publiées en avril 2011 qui s'étaient penché sur les liens entre le développement cognitif et l'exposition aux pesticides avant la naissance parmi 2 populations multi-ethniques urbaines, et une communauté agricole en Californie. L'une des études démontra qu'il y avait un déficit de 7 points de QI chez les enfants de 7 ans dans le plus haut quantile d'exposition aux pesticides, à comparer avec le quantile le plus bas, mesuré selon les niveaux de concentrations métabolite de pesticides dans l'urine maternel durant la grossesse. Les résultats étaient semblables dans les 2 autres études.

En concluant que les preuves ne supposent pas de bienfaits marquants en consommant du bio plutôt que de la nourriture ordinaire, plusieurs commentateurs, dont Eskenazi et Benbrook, sont de l'avis que l'équipe de Stanford n'a pas tenu compte des risques à la santé publique comme ceux décrits dans une étude d'avril 2012 faite par David C. Bellinger, un professeur de neurologie du Harvard Medical School. Dans ce papier, Bellinger avançait que des impacts subtils venant des pesticides organophosphates sur le développement neurologique pourraient s'accumuler pour avoir des impacts substantiels au niveau de la population at large. Il écrit: "C'est noté fréquemment qu'une baisse modeste dans les résultats de tests de QI s'accompagnera d'une augmentation substantielle dans le pourcentage d'individus avec des résultats très bas."

Les tests conventionnels en toxicologie passent maintenant à côté des réponses qui surviennent à des doses plus basses que celles observées à des niveaux qui n'avaient pas d'effets nuisibles auparavant, avec des possibilités potentielles pour notre compréhension de la sécurité dans le domaine des pesticides. Et d'autres trouvent dans des études animales que les expositions aux pesticides pour le fœtus peuvent déclencher des changements épigénétiques qui modifient les réactions de stress et les fréquences de maladies dans les générations futures.

Dans une étude, des rats exposés à du vinclozolin, un fongicide souvent utilisé en agriculture, était lié avec des réactions de stress modifiés dans la 3e génération (les petit des petits enfants de la génération d'animaux au départ), à comparé avec la progéniture de 3e génération des animaux qui n'avaient pas été exposés. Ces réactions ont été observées à des doses élevées qui ne seront pas habituellement mesurées dans des résidus de nourriture mais pourraient être comparables aux travailleurs en agriculture. Des expositions aux pesticides methoxychlor, au DEET, au permethrin et au vinclozolin, ainsi que les dioxines (qui se retrouvent dans les pesticides comme étant des impuretés) peuvent aussi prédisposer des animaux à des maladies d'âge adulte qui apparaissent prématurément dit Michael Skinner, un professeur du Washington State University School of Biological Sciences, un co-auteur de cette étude. Il dit que ces effets sont toujours observés chez les animaux après 4 générations subséquentes sans diminution au cour du temps.

En octobre 2012, l'American Academy of Pediatrics s'est prononcé pour la première fois sur la question à savoir est-ce que les enfants tirent des bienfaits à adopter une diète biologique. Dans un rapport publié dans Pediatrics, l'académie a reconnu qu'une diète biologique réduisait l'exposition aux pesticides, sans aucun doute, et que de plus, cela pourrait réduire les maladies associées aux bactéries résistantes aux antibiotiques, mais n'avait pas pu tirer des preuves concluantes en clinique qu'il y avait des avantages nutritionnels du bio sur la diète conventionnelle. L'académie a souligné l'importance de servir aux enfants une diète riche en fruits et légumes, des céréales entières, des produits laitiers faibles en gras, peu importe si cette nourriture est produite de façon conventionnelle ou biologique, et fournit des ressources pour les parents qui cherche des conseils sur la nourriture.
Photo: TinyFarmblog.com

"Organic Food Conclusions Don’t Tell the Whole Story

A widely reported Stanford University study concluding there is little difference in the healthfulness and safety of conventional and organic foods has been criticized by experts in the environmental health sciences for overlooking the growing body of evidence on the adverse effects of pesticides. Critics take to task the authors’ omission of relevant studies and overinterpretation of the data.

The meta-analysis of 237 studies, published in the September 2012 Annals of Internal Medicine, largely focused on nutrient content and viral/bacterial/fungal contamination of organic versus conventionally grown foods. Nine studies reporting pesticide residues, including three of residues exceeding federal limits, were included in summary analyses.

The authors concluded that the studies reviewed do not support what they call the “widespread perception” that organic foods overall are nutritionally superior to conventional ones, although eating an organic diet may reduce exposures to pesticides and antibiotic-resistant bacteria. A Stanford press release quoted senior author Dena Bravata as saying, “There isn’t much difference between organic and conventional foods, if you’re an adult and making a decision based solely on your health.” (According to the Stanford Medical Center press office, Bravata is no longer doing interviews about the study.)

In one key finding, the team reported a “risk difference” of 30% between conventional and organic produce, meaning organic produce had a 30% lower risk of pesticide contamination than conventional produce. That number was based on the difference between the percentages of conventional and organic food samples across studies with any detectible pesticide residues (38% and 7%, respectively).

But the concept of risk difference is potentially misleading in this context, as the metric does not refer to health risk, according to Charles Benbrook, research professor and program leader for Measure to Manage (M2M): Farm and Food Diagnostics for Sustainability and Health at Washington State University. Furthermore, says Benbrook, “Pesticide dietary risk is a function of many factors, including the number of residues, their levels, and pesticide toxicity,” not just whether contamination was present.

In a letter accepted for publication in the Annals of Internal Medicine, Benbrook pointed to the Stanford team’s lack of consideration of extensive government data on the number, frequency, potential combinations, and associated health risks of pesticide residues in U.S. food. Using data from the U.S. Department of Agriculture’s Pesticide Data Program, Benbrook calculated a 94% reduction in health risk attributable to eating organic forms of six pesticide-intensive fruits.

The Stanford researchers also missed opportunities to examine the relationship of pesticides and health outcomes demonstrated in a growing number of cohort studies, says Brenda Eskenazi, a professor in the School of Public Health at the University of California, Berkeley. Eskenazi conducted one such study, one of a trio published in April 2011 that examined the relationship between cognitive development and prenatal pesticide exposures in two multiethnic inner-city populations6,7 and one farmworker community in California. One of the studies found deficits of seven IQ points in 7-year-old children in the highest quintile of pesticide exposure, compared with children in the lowest quintile, as measured by maternal urinary pesticide metabolite levels during pregnancy. Results were comparable in the other two studies.

In concluding that the evidence “does not suggest marked health benefits from consuming organic versus conventional foods,” many commenters, including Eskenazi and Benbrook, felt the Stanford team ignored risks to broader public health like those outlined in an April 2012 review by David C. Bellinger, a professor of neurology at Harvard Medical School. In his review Bellinger argued that subtle impacts of organophosphate pesticides on neurodevelopment can add up to substantial population-level impacts. He wrote, “It is frequently noted that a modest downward shift in mean IQ scores will be accompanied by a substantial increase in the percentage of individuals with extremely low scores.”

Conventional toxicology testing is now being shown to miss responses that occur at doses that are orders of magnitude lower than previously established no-observed-adverse-effects levels, with potential implications for our understanding of pesticide safety. And others are finding in animal studies that pesticide exposures in utero can induce epigenetic changes that alter stress responses and disease rates in future generations.

In one study, exposure of rats to vinclozolin, a common agricultural fungicide, was associated with altered stress responses in the F3 generation (the original animals’ great grandchildren), compared with F3 progeny of unexposed animals. These responses were seen at high doses unlikely to be encountered as food residues but potentially applicable to agricultural workers. Exposures to the pesticides methoxychlor, DEET, permethrin, and vinclozolin, as well as dioxin (which can appear as an impurity in pesticides), also “predispose animals to develop a variety of adult-onset diseases earlier than normal,” says Michael Skinner, a professor in the Washington State University School of Biological Sciences who coauthored this study. He says these effects are “still detectable in animals over four subsequent generations, without diminution.”

In October 2012 the American Academy of Pediatrics weighed in, for the first time ever, on the question of whether children benefit from an organic diet. In a report published in Pediatrics, the academy recognized that an organic diet definitely reduces exposure to pesticides and may reduce diseases associated with antibiotic resistance but has not been proven to offer a clinically relevant nutritional advantage over a conventional diet. The academy emphasized the importance of providing children a diet rich in fruits, vegetables, whole grains, and low-fat or fat-free dairy products, regardless of whether the foods are conventional or organic, and provided resources for parents seeking guidance on which foods tend."

Link: http://ehp.niehs.nih.gov/2012/12/120-a458/

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