Photo: MDDEP
"Une autre belle preuve qu'il n'est pas impossible de réchapper des rivières polluées vient d'être faite sur la Rive-Sud de Québec : l'éperlan arc-en-ciel, dont la population du sud de l'estuaire est considérée comme vulnérable, a recommencé à remonter la rivière Boyer pour y frayer, après une absence de plus de 20 ans.
Oh, ce n'est encore qu'une faible lueur. Le dernier échantillonnage scientifique du ministère des Ressources naturelles et de la Faune a permis de capturer une toute petite demi-douzaine de femelles en fraie. «C'est très loin d'être revenu comme à la belle époque, mais on y voit quand même le signe d'une amélioration énorme, parce que par les années passées, on était surpris quand on en trouvait une seule [femelle]», dit le biologiste du Ministère Luc Major.
Celui-ci accueille la nouvelle avec d'autant plus d'enthousiasme que la population d'éperlan arc-en-ciel de la Rive-Sud n'a plus que quatre autres frayères connues, soit celle du ruisseau de l'Église à Beaumont (juste à côté) et celles des rivières Ouelle, Fouquette et du Loup.
En raison de l'intense activité agricole qui se déroule dans son bassin versant, la rivière Boyer, qui se jette dans le fleuve à la hauteur de Saint-Jean, sur l'île d'Orléans, est l'une des plus polluées de la Chaudière-Appalaches, dit M. Major. Mais le retour de l'éperlan démontre que les efforts consentis depuis des années pour nettoyer le cours d'eau et pour changer les pratiques agricoles portent fruit.
De nombreuses initiatives ont en effet été entreprises, très souvent à titre bénévole, par le Groupe d'intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB), notamment la plantation d'arbres et la construction de «petits barrages» pour diversifier les habitats.
«Avant qu'on commence, 86 % de la végétation des rives de la Boyer était composée d'herbacées. [...] Maintenant, on en est presque à un tiers d'herbacées, un tiers d'arbustes et un tiers d'arbres», témoigne l'agronome François Lajoie, directeur du GIRB. Et bien qu'il soit difficile d'avoir un portrait clair des pratiques agricoles, ajoute-t-il, «on voit de plus en plus de rotation des cultures et de respect pour la bande riveraine», signe que les fermiers changent leurs façons de faire."
Extraits d'un article écrit par Jean-François Cliche dans Le Soleil ici: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201005/21/01-4282940-retour-de-leperlan-dans-la-riviere-boyer.php
Pour visiter le site du Groupe d'intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB): http://www.girboyer.qc.ca/
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If we are to save our agricultural rivers in Quebec, it seems that the people themselves will have to do it: we can't wait for the governments or the laws to do it for us. The caring, the planting, the respect will have to come from within.
Sunday, June 20, 2010
Retour de l'éperlan dans la rivière Boyer
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