Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, October 20, 2010

La protection des océans

Photo: National Geographic

Nous devons aussi protéger nos océans: on estime que 90% des espèces de poissons qui ont une valeur commerciale ont été surpêchés et sont disparus. Les chalutiers ont ratissés les fonds des mers, transformant les plateaux continentaux en déserts boueux. Les changements climatiques réchauffent les océans, dérangeant la structure fondamentale de la pyramide alimentaire marine et détruit les bancs de coraux. Entre-temps, les concentrations de CO2 augmentent dans l'atmosphère et acidifient les océans, ce qui met en danger de disparition des espèces en grand nombre. "L'océan se transforme en désert" déplore Jeremy Jackson, le directeur du Center for Marine Biodiversity and Conservation au Scripps Institution of Oceanography.

La pollution qui ruisselle de la terre ferme venant des égouts qui contiennent des produits chimiques toxiques et des engrais des terres agricoles infecte les océan et détruit les eaux côtières qui jadis étaient vibrantes de vie. Mais c'est un problème que nous remarquons à peine puisque pour la plupart d'entres nous, la mer est éloignée. "Nous prenons les mers pour des égouts" dit Jean-Michel Cousteau, le fils du célèbre explorateur français et réalisateur de films, et documentariste lui-même."Mais parce que nous sommes des créatures visuelles et que ne voyons pas ce qui se passe, nous n'allumons pas."

À ce jour, environs 12% des surfaces terrestres du globe sont protégées d'une manière ou d'une autre comme parcs nationaux, aires protégées ou réserves. Par contre, seulement 0,8% des océans de la planète sont inclues dans ce que l'on appelle des régions marines protégées (Marine Protected Areas - MPA), et seulement une petite partie de ces régions interdisent la pêche. Les endroits protégés sont surtout dans les zones côtières, à l'intérieur de la zone de 200 milles que les pays considèrent leurs au-delà de la côte, mais plus de la moitié de l'océan est au delà de ce territoire en haute mer qui n'appartient à aucun gouvernement, ce qui expliquerait en partie pourquoi très peu de conservation marine n'a été établie. Le 22 avril est la Journée de la Terre, mais ce sont les océans qui ont besoin d'être cajolées maintenant.

La bonne nouvelle est que les régions marines protégées peuvent faire une grosse différence pour aider la santé des océans. Elles donnent un répit de l'influence humaine et aident à la vie marine à se remettre des assauts qu'elle endosse. La variété de vie sous les vagues, de la baleine bleue, le plus gros animal qui a jamais vécu, jusqu'aux créatures microscopiques des profondeurs est sans pareil. "Quand on parle de diversité de la vie sur la terre, les océans sont où çà se passe." dit Sylvia Earle, une océanographe de renommée et ancienne chef scientifique du National Oceanic and Atmospheric Administration.

À l'avenir, le défi sera d'agrandir les régions marines protégées au-delà de leurs limites actuelles et les prolonger en haute mer, où pratiquement aucune protection existe. C'est la mission que s'est donné Sylvia, surnommée "Sa Profondeur" par ses admirateurs, agée de 74 ans. Au mois d'avril 2010, avec l'aide de l'ONG du monde technologique TED, Sylvia Earle a lancé Mission Blue, un nouveau ONG dédié à protéger les endroits névraliques, "hot spots" comme Sylvia les appelle.

Les endroits ciblés en premier sur sa liste sont le plateau océanique de la Patagonie sur les côtes du sud-est de l'Argentine et la Mer des Sargasses, et les 1,4 millions de milles carrés de forêt tropicale sous-marine à l'est de Bermuda. Ce que ces régions ont en commun est leur valeur unique au mond marin, leurs dimensions et le fait qu'elles sont menacées. "C'est comme cela que nous protégerons nos océans, le coeur de la planète" prononce Sylvia Earle. "C'est notre système de survie. Si nous prenons soin de nos océans, nous prenons soin de nous-mêmes."

Ceci s'adresse tout spécialement aux personnes qui affirment que l'eau qui aboutit dans les rivières qui s'écoulent dans le fleuve Saint-Laurent pour aller à la mer est "perdue" (comme le représentant du MDDEP au BAPE à Saint-Hyacinthe le 13 octobre 2010). C'est évident qu'elles ne comprennent pas les interactions des différents écosystèmes qui nous donnent nos darnes de saumon, nos filets de poisson, nos sushis et nos fruits de mer!
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"Earth Day: Are We Destroying the Oceans?

We have fished out an estimated 90% of the major commercial fish species that swim the high seas, including the giant and endangered blue fin tuna. The trawlers carrying out that destruction are raking the ocean floor, turning parts of the once vibrant continental shelf into so much mud. Climate change is warming the oceans, disrupting the fundamental structure of the marine food pyramid and destroying coral reefs. Meanwhile, increased concentrations of CO2 in the atmosphere are making the seas acidic, which threatens to kill off species in large numbers. "The ocean is becoming a desert," says Jeremy Jackson, the director of the Center for Marine Biodiversity and Conservation at the Scripps Institution of Oceanography.

Pollution that has washed off the land — from sewage that contains chemical toxins to nitrate fertilizer from farmland — has infected the oceans, destroying once vibrant coastal waters. But it's a problem we barely notice, since for many of us the oceans are distant and out of sight. "We are using the oceans as a sewer," says Jean-Michel Cousteau, son of the great French marine explorer and filmmaker, and a documentary maker himself. "But because we're visual creatures and we can't see what's going on, we don't relate."

Today about 12% of the world's land area is under some form of protection, be it a national park, monument or reserve. By contrast 0.8% of the world's oceans are contained within what are called marine protected areas (MPAs), and just a tiny sliver of these areas fall under no-fishing zones. The shelters that do exist are mainly in near-coastal waters, within the 200-mile exclusive economic zones that nations can claim off their shores, but more than half the ocean lies beyond this territory on the high seas, which belong to no single government — a fact that explains in part why comparatively little ocean conservation has been achieved. April 22 may be the 40th anniversary of Earth Day, but it's the oceans that really need our attention now.

The good news is that, like their counterparts on land, marine protected areas can make a significant difference in ocean health. They give the seas a break from human influence and allow sea life a chance to recover. The breadth of life beneath the waves — from the blue whale, the biggest animal that ever lived, to the tiny microscopic creatures of the deep sea — is unsurpassed. "When it come to the diversity of life on Earth, the oceans are where the action is," says Sylvia Earle, a famed oceanographer and former chief scientist of the National Oceanic and Atmospheric Administration.

Going forward, the challenge will be expanding protected areas beyond the puddle they currently occupy and into the high seas, where virtually no protection currently exists. That is the mission Earle — known as "Her Deepness" to her many admirers in oceanography — has set herself at age 74. In early April, with help from the tech-world nonprofit TED, Earle launched Mission Blue, a new nonprofit dedicated to protecting "hope spots," as Earle calls them.

Among Earle's first targets are the Patagonia shelf off southeastern Argentina and the Sargasso Sea, the 1.4 million or so square miles (3.6 million sq km) of underwater rainforest east of Bermuda. What they have in common is their unique value to the marine world, their size — and the fact that they're under threat. "This is the way to protect the ocean, the heart of the planet," says Earle.

"This is our life support system," says Earle. "We take care of the ocean, and we take care of ourselves.""

Excerpts from article written by Bryan Walsh published in Time here: http://www.time.com/time/health/article/0,8599,1982015,00.html

I scorn every time I hear somebody say that whatever water goes down the river is "lost" to the ocean. How little these people understand the complex ecosystems that provide us salmon steaks, sushi and shrimp cocktails!

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