Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, December 27, 2010

Sables bitumineux - on a pas fini d'en parler

Photo: Bruce Edwards

Il s'est écrit tellement de commentaires et d'articles sur les sables bitumineux en 2010, et ce n'est pas surprenant! Cette exploitation est tellement importante pour la province de l'Alberta, environnementalement et économiquement parlant.

Le Premier Ministre Ed Stelmach a sauté des plombs quand les environnementalistes ont payé pour de la publicité cet été qui comparait les canards morts dans les sables bitumineux à la destruction massive de la flore et de la faune dans le déversement du Golfe du Mexique.

Le Ministre de l'Environnement Rob Renner a sauté des plombs (derrière portes closes) quand Ottawa s'en est mêlé en octobre.

Le Ministre de l'Énergie Ron Liepert a sauté des plombs en août quand il a appris que l'expert en eau David Schindler a rendu public des données prouvant que les sables bitumineux laissaient échappper de la pollution.

Et il y a eu un sautage de plombs collectif quand Schindler a posé l'une des questions les plus cuisantes de l'année sur la campagne de relations publiques du gouvernement pour faire accepter les sables bitumineux: "Pourquoi avons-nous l'argent pour de la propagande et pas pour de la bonne science?"

Les politiciens ont sauté des plombs tellement souvent cette année à cause des controversés sables bitumineux que l'industrie de l'énergie devrait placer les ministres du cabinet autour des étangs de décantation comme épouvantails afin d'épeurer les canards.

La crédibilité de l'Alberta en protection environnementale en a aussi pris tout un coup cette année quand rapport après rapport démontraient l'incapacité de la province à réglementer adéquatement l'industrie des sables bitumineux et la monitorer correctement. Environnement Canada n'a pas échappé au tollé de critiques non plus. Le rapport de la Société Royale du Canada du 15 décembre 2010 affirme: "La capacité de réglementer l'environnement des gouvernements de l'Alberta et du Canada ne semble pas avoir progressé avec l'expansion rapide de l'industrie des sables bitumineux depuis la dernière décennie".

Le 21 décembre, le gouvernement fédéral a promis de corriger certaines lacunes importantes dans son système de monitorage de l'eau comme l'a conseillé un comité aviseur scientifique: "Le ministre fédéral a demandé au comité si les Canadiens avait un système de monitorage de première classe en place dans les sables bitumineux, oui ou non. À notre avis, la réponse est non."

Il y a tout ces discussions sur comment mettre en place un système de monitorage en place qui serait de "première classe". On se demande donc quel type de système les gouvernements ont en place en ce moment, alors. Soit qu'ils pensent que nous avons un système de qualité, dans ce cas-là nous sommes incompétents. Ou s'ils savaient que notre système est inadéquat, dans ce cas-là ils sont négligents.

D'accord. Soyons charitable et acceptons les protestations du gouvernement et acceptons qu'il essayait sincèrement de faire du mieux qu'il pouvait, mais a été pris de court par l'expansion rapide des sables bitumineux. Bien sûr, cela soulève une autre question: pourquoi est-ce que le gouvernement ait permis à l'industrie de se développer si rapidement?

Ce qui empire le problème d'un système de monitorage vétuste est la lutte des pouvoirs entre les gouvernements fédéral et albertain sur les questions environnementales. Nous en avons tous été témoins en octobre quand Renner a dit qu'il était pour établir un comité scientifique indépendant pour étudier les sables bitumineux, pour être immédiatement pris de court quand le ministre de l'environnement d'alors John Prentice a annoncé son propre comité qui produirait un rapport plus rapidement que celui de Renner.

Cette semaine, une journée après que Renner a annoncé un nouveau système de monitorage provincial qui ne sera pas en place avant juin, le ministre fédéral de l'environnement John Baird a annoncé qu'il corrigerait les lacunes dans le système de monitorage fédéral d'ici 90 jours.

La rivalité inter-gouvernementale inquiète Andrew Miall, un professeur géoloque de l'université de Toronto et un membre du comité aviseur scientifique fédéral: " C'est dans l'intérêt de tous les Canadiens que les 2 niveaux du gouvernement trouvent la façon de travailler ensemble", dit Miall. "Après tout, nous sommes un peuple, avec un gros problème, et des batailles de juridictions n'aideraient pas du tout à ce moment-ci. Environnement Canada est reconnu scientifiquement mondialement; la province de l'Alberta possède l'autorité de remettre les permis. Qu'ils devraient travailler ensemble me semble tellement évident, à moi et mes collègues sur le comité."

C'est probablement évident pour plusieurs Albertains aussi. Mais je doute que ce soit aussi simple.

Je ne peux pas prédire ce qui va se passer en 2011, mais on peut être sûr de 3 choses: la mort, les taxes, et la controverse autour des sables bitumineux de l'Alberta.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Crisis after crisis made for political dynamite in 2010

This is absolutely the last column I'm going to write on the oilsands. Absolutely the last column on the oilsands, that is, for 2010. I've written so much on this topic in the past year that I should change the title on my business card from Political Affairs Columnist to Oilsands Affairs Columnist. And move my office to Fort McMurray. I've written so much because of the oilsands' huge importance to the province environmentally and economically. And because it manages to combine three of my personal passions: politics, the environment and watching the Alberta government's head explode.

Premier Ed Stelmach's head popped over environmentalists' ads in the summer comparing dead ducks in the oilsands to the massive destruction of wildlife in the Gulf of Mexico spill.

Environment Minister Rob Renner's head exploded (behind closed doors) over a turf war with Ottawa in October.

Energy Minister Ron Liepert's head exploded in August when he learned that water expert David Schindler reported evidence of pollution leaking from the oilsands.

And there was a collective explosion of heads when Schindler asked one of the most probing questions of the year about the government's oilsands public relations campaign: "Why do we have money for propaganda and not for proper science?"

Politicians' heads have exploded so many times this year over oilsands controversies that the energy industry should place cabinet ministers around the tailings ponds as noise makers to scare away ducks.

Alberta's credibility over environmental protection also went up with a bang this year as report after report pointed to the province's failure to properly regulate and monitor the oilsands industry. Environment Canada didn't escape criticism, either. "The environmental regulatory capacity of the Alberta and Canadian governments does not appear to have kept pace with the rapid expansion of the oil sands industry over the past decade," said a report from the Royal Society last week (December 15 2010).

On Tuesday (December 21 2010), the federal government agreed to correct "significant" flaws in its water monitoring system as suggested by a scientific advisory panel. "The (federal) minister asked the panel whether or not Canadians had a first-class, state-of-the-art monitoring system in place in the oilsands," said the panel's report. "In the view of the panel, the answer is no." There's all kinds of talk now about putting in place a monitoring system that is "world class." It makes you wonder what kind of system governments thought they already had in place. Either they believed we had a world-class system, in which case they're incompetent. Or they knew the system was inadequate, in which case they're negligent.

Or, let's be charitable and accept government protestations that they were sincerely trying to do their best, but simply were overtaken by the rapid expansion of the oilsands. Of course, that raises the question of why government allowed the industry to expand so quickly in the first place.

Exacerbating the problems of an out-of-date monitoring system is the turf war between the federal and Alberta governments over environmental issues. We saw it rear its head last October when Renner said he was about to name an independent scientific panel on the oilsands, only to be beaten to the punch when then-federal environment minister John Prentice announced a panel of his own. And his panel was going to issue a report faster than Renner's.

This week, one day after Renner announced a new provincial monitoring system that won't be in place until June, federal Environment Minister John Baird announced he'd correct flaws in the federal monitoring system in 90 days.

The inter-governmental rivalry worries Andrew Miall, a geology professor at the University of Toronto and a member of the federal scientific advisory panel. "It is in the interest of all Canadians that the two levels of government find ways to work together," says Miall. "After all, we are one people, with one big problem, and jurisdictional squabbling would be singularly unhelpful at this point. Environment Canada has a world-class science capability; the Province of Alberta has the licensing authority. That they should be working together seems to be a no-brainer to me, and to my colleagues on the panel."

It's probably a no-brainer for many Albertans, too. But I doubt it'll be that simple.

I can't predict events in 2011, but here are three you can count on: death, taxes and controversy surrounding Alberta's oilsands."

Excerpts from article written by Graham Thomson, Edmonton Journal published here: http://www.edmontonjournal.com/opinion/shut%20about%20oilsands/4018125/story.html?cid=megadrop_story

That, and shale gas in Quebec. Stay tuned.

No comments:

Post a Comment