Voici une traduction libre d'un rapport de 58 pages écrit par un activiste en environnement en Colombie-Britannique, un texte qu'André Caillé, Président de l'Association pétrolière et gazière du Québec, n'a manifestement pas lu (ou préfère ignorer). C'est un document bien documenté, et bien illustré également. Pour quiconque qui pensait que le forage pour le gaz de schiste ne posait pas de problèmes en C.-B., les seules photos de ce document font amplement la preuve du contraire. Et si l'exploitation du gaz naturel est désastreux dans les forêts perdues de la Colombie-Britannique, on peut trembler à penser que l'on prévoit faire la même chose dans la vallée peuplée et agricole du Saint-Laurent!
Voici le début du document:
La cabane d'Encana, pas si mignonne que çà: les effets cumulatifs sur l'environnement dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Une crise en devenir. Un voyage d'introduction à la zone sale de la province. Commentaires et photos récentes. Signé: Will Koop. 9 novembre 2010.
Une photo prise le 2 octobre 2010 du puits d'EnCana à Two Island Lake. Selon les informations préliminaires fournies par EnCana et Trican Well Services, la fracturation complété sur 9 des 14 forages, ce site semble être le plus gros et le plus long ouvrage de fracturation hydraulique au monde. Les statistiques de fracturation sont les doubles des forage fait par Apache au mois d'avril 2010. Pour facturer les 14 puits, Encana a probablement utilisé 1,8 million de mètres cubes d'eau, 78,000 tonnes de sable et jusqu'à 36,000 mètres cubes de produits toxiques.
Introduction:
Ce rapport soulève plusieurs questions sur les impacts cumulatifs sur l'environnement causés par les opérations des gazières au nord-est de la Colombie-Britannique. La région occupe un peu plus de 15% de la surface terrestre de la province. La zone est plus grande que l'état de New York ou l'état de l'Iowa. Les autres zones pétrolières identifiées dans la province de C.-B. seront également exploitées dans les années à venir.
La majorité des 4,5 millions de résidents de la Colombie-Britannique sont loin des zones exploitées pour le gaz naturel. Mais pour le relativement petit nombre de personnes qui habitent à l'intérieur ou tout près de telles zones, les activités industrielles sont à la hausse de façon évidente, ce qui a des effets importants sur les sols et la ressource en eau. C'est surtout parce que l'industrie a besoin de beaucoup d'eau pour faire la fracturation hydraulique afin de stimuler ses puits.
La plupart des photographies et des cartes (100 images, cartes, photos, ect.) dans ce rapport se concentrent sur le Horn River Basin (HRB), l'un des 5 régions exploitées, ou bassins géologiques, dans le nord-est de la province. Le HRB a probablement 1,3 hectares de surface. Cette région a reçu beaucoup d'attention de la part des publications de l'industrie de l'énergie à cause de la qualité et du volume de gaz naturel qui semble être emprisonné dans ces formations de shale très profondes. Elle est aussi l'un des bassins qui se développe le plus rapidement au Canada, imitant ce qui se fait aux États-Unis au Texas, au Colorado, en Oklahoma, en Pennsylvanie et dans l'état de New York.
Ce rapport se base sur un rapport écrit par l'auteur de ces lignes daté du 13 octobre 2010 intitulé "24/7 Less Peace in the Peace", qui illustrait quelques-uns des impacts environnementaux des exploitations de Talisman Energy près et au nord de Hudson's Hope, au-dessus de la formation occidentale Montney shale.
Voici les questions quelques peu changées posées dans ce rapport:
1. Est-ce que la planète peut se permettre de brûler le gaz de schiste de la Colombie-Britannique?
2. Est-ce que les citoyens de la C.-B. devraient permettre aux gazières de prélever, détruire, contaminer et fragmenter les terres publiques et l'eau?
3. Si nous décidons que nous pouvons nous permettre de brûler le gaz naturel du shale de la C.-B., quelle sera la part équitable du public venant des revenus de l'industrie? ( par exemple, les gazières, comme les exploitants des sables bitumineux, ne déversent que 2% de redevances conditionnelles avec le gouvernement de la C.-B.!)
Dans les pages suivantes de ce rapport, non seulement les détails des impacts cumulatifs sur les terres et les eaux du bassin versant de la Horn River seront discutés, mais les questions seront posées sur la planification, si elle existe, des gouvernements provinciaux et fédéral pour gérer ces impacts.
De plus, le rapport présentera les données qui dénient les affirmations souvent répétées par les élus, les exploitants et les associations de l'industrie de l'énergie que le gaz naturel est un combustible fossile propre. En réalité, le gaz naturel venant des formations de shale, ou de schiste, pourrait être le combustible fossile le plus sale de la planète.
Le 28 janvier 2010, les ministres de l'environnement et de l'énergie de la province ont annoncé ensemble que le gouvernement de la C.-B. avait donné son aval au projet d'EnCana pour construire la plus grosse usine de gaz naturel de l'Amérique du Nord près de Cabin Lake, dans le Horn River Basin.
L'énormité du projet et son empreinte écologique considérable a attiré beaucoup de critique lors de l'étude d'impact environnementalel provinciale qui s'est déroulée après la soumission du projet d'EnCanan le 29 juillet 2009. EnCana semblait certain que le jugement serait en sa faveur et a commencé à déboiser un kilomètre carré de forest boréale sur le site de l'usine Cabin Base Plant de $1 milliard. Selon la demande d'EnCana du 29 juillet "chaque compagnie dans le bassin Horn River" peut "construire sa propre usine", suggérant que d'autres installations similaires pourraient être aussi construites bientôt. Pour le moment, EnCana va opérer l'usine immense avec des génératrices au gaz naturel. Le Canadian Association of Petroleum Producers avait proposé un projet hydro-électrique sur la Peace River près du Fort St.John pour alimenter les opérations du Horn River le 15 décembre 2008 au BC Hydro: il existe une possible hausse de la demande d'électricité dans la région du Fort Nelson Horn River Basin (HRB) d'ici 2020. Ceci est à cause de l'exploitation possible du gaz de schiste de Horn River.
Question: pourquoi est-ce que les impacts environnementaux cumulatifs représentent une crise?
Réponse: Il y a 2 réponses. La province n'a pas les lois en place pour réglementer les effets cumulatifs, ce qui inquiète et frustre les détenteurs d'actions qui ne peuvent pas trouver rémédiation en justice. Deuxièmement, bien que des recommendations spécifiques venant de la BC Oil and Gas Commission de 2003 sur les impacts environnementaux cumulatifs ainsi que les recommendations à venir du Ministère de l'Environnement depuis 1990, elles ne sont pas appliquées par le gouvernement provincial. De telles estimations environnementales auraient dû être tenues en ligne de compte et intégrées dans un plan d'ensemble avant que des millions d'hectares de terres publiques soient louées à des fins d'exploitation de gaz dans le nord-est de la province.
Des habitats et milieux humides forestiers, des muskegs riches et délicats sont en danger. Une photo illustre les opérations de la compagnie Devon Energy Corporation sur un site de puits dégarni à environ 10 kilomètres au sud-est de Two Island Lake (à environ 80 kilomètres de Fort Nelson). Le puits à multi-niveaux est en stage de fracturation active, avec de grandes quantités d'eau douce prélevée de sources avoisinantes. Les 2 grandes citernes sont remplies d'eaux usées toxiques produites durant la fracturation. On peut voir un campement pour les employés dans la photo en haut à gauche.
Suit une carte de la Colombie-Britannique qui indique les endroits où l'exploitation se déroule. Les activités se concentrent dans le nord-est de la province car la population, les parcs fédéraux de Rocky Mountain pleins de faune de grande valeur et des sources d'eau douce se trouvent dans le sud, près de la frontière avec les États-Unis. L'une des principales raisons que l'exploitation se fait sur des terres publiques dans le grand nord est parce que les compagnies et le gouvernement rencontrent très peu de résistance et où le gouvernement provincial fait très peu ou pas d'inspections de surveillance.
Dans des rapports internes du Ministère de l'Environnement entre 1980 et 1991, des inquiétudes résurgissent à propos des impacts sur la flore, la faune, l'eau et l'air, et les fonctionnaires étaient incapables de gérer les centaines de demandes à chaque année.
Les plus grands défis ou obstacles auxquels doivent faire face les gazières dans la région Horn River est le manque de transport dans les régions sauvages du muskeg boréal. Beaucoup de financement et d'énergies sont requis pour convertir des régions complètement sauvages en corridors complexes pour les routes et les gazoducs, pour alimenter les sites de forage et de fracturation, pour entreposer l'eau, l'équipment. Tout cela aura des impacts importants sur l'eau, l'air, les forêts, la faune, la flore et la vie aquatique.
Ici on insère une photo satellite d'une région à 85 kilomètres au nord-est de Fort Nelson, ou 27 kilomètres au est-sud-est de Two Island Lake. La photo couvre 3,5 par 2,0 kilomètres de surface. Elle illustre bien les tracés en grillage du réseau serré des corridors de lignes sismiques, un corridor pour un gazoduc, une route d'accès principale ainsi que d'autres routes d'accès secondaires vers les sites de forage, 7 étangs de stockage d'eau ainsi que trois sites de forage. Le tout représente environ 7 kilomètres carrés.
Les données entre 1982 et 2010 indiquent que les coupes de forêts pour les lignes sismiques dans la partie nord-est de la C.B. équivaut à 370,000 kilomètres de forêt coupée. Cela équivaut à couper une largeur de 5 à 6 mètres de large de la terre jusqu'à la lune.
Dans ce qui était une région complètement sauvage est maintenant un réseau de corridors sismiques, de gazoducs et de routes d'accès. Less effets cumulatifs et les problèmes qu'ils provoquent, comme par exemple l'habitat des oiseaux et leur comportement, les problèmes de prédation, et les torts faits à l'habitat du caribou et des orignaux sont remarqués par certaines personnes, et les prédictions commencent à se dessiner sur l'avenir de cette région. Le peuple des Premières Nations Dene Tha, par exemple, a soumis un rapport de 23 pages au National EBoard au sujet du gazoduc NOVA.
L'habitat sauvage de la flore et de la faune sont des ressources traditionnelles des Premières Nations. Les impacts sur les ressources nuisent directement aux terres traditionnelles de ces peuples. Si la grandeur des dérangements dépassent le seuil de tolérance et de réhabilitation de ces systèmes, la résilience sociale pourrait ne pas être capable de s'adapter à ces changements.
Dans une région de la province au sud du 60e, une surface de 31,908 km carrés a été analysée. Pour calculer le taux de perturbation entre le passé, le présent et dans l'avenir, il a été nécessaire de calculer la densité de dérangement linéaire (comme les routes, les gazoducs et les lignes d'électricité) et la surface de l'empreinte de perturbations (comme les sites de forage et les installations). Assumant que la perturbation sensorielle inclue une zone d'influence (ZOI) de 250 mètres près de n'importe quelle installation industrielle, des 31,908 km carrés de surface dans la zone de cette étude, 19% a été perturbé en 1993, 27% en 2002 et 31% en 2008. Si l'on calcule tous les développements linéaires que nous pouvions voir sur les images Landsat, jusqu'en 2008, il y avait 21,041 km en corridors linéaires représentant une densité de 0,66 km par km carré. Si on calcule que le taux annuel de perturbation demeure constant dans le futur à 260 km carrés par année, comme cela s'est fait depuis les 15 dernières années, alors la perturbation projetée de tout le couvert forestier naturel sera de 100% vers l'an 2095. En d'autres mots, au delà de l'an 2095, il ne restera aucun endroit où une personne ne pourra s'éloigner de plus de 250 mètres d'une installation industrielle.
Normalement, les prélèvements massifs d'eau douce pour la fracturation et la coupe à blanc de grandes sections de forêts publiques pour entreposer l'eau sont pratiques courantes. L'un des problèmes auxquels doivent faire face la Oil and Gas Commission pour le ministère Energy Mines and Petroleum Resources et pour le ministère de l'environnement est que le plus souvent, l'eau douce est directement prélevée de sources non-règlementées vers des grands étangs: les fossés des routes, l'eau souterraine, les milieux humides, la pluie et la fonte des neiges. Ces sources "gratuites" ou "boni" d'eau douce de ruissellement ne sont jamais licenciées ou nécessitant un permis, ni ne sont documentées ou recencées par les compagnies. Les étangs sont habituellement remplis par des centaines de milliers de camions-citerne ou par un réseau de pipelines d'une source d'eau pompée à distance. Et toutes les eaux douces sont gratuites: les gazières ne paient pas un sou!
Une photo montre un site au sud-ouest et près du Two Island Lake qui vient d'être déboisé, et le bois coupé est entassé en rangées. Sur un autre site près du site Cabin d'EnCana au sud-est, le bois coupé pour ces vastes installations est souvent entassé, abandonné et laissé pour pourrir sur place ou brûlé à cause de leur petite valeur sur le marché et du fait que les scieries autour de Fort Nelson ont été fermées.
Une photo nous montre un site juste au sud de l'usine de Cabin, à côté de la route d'accès principale de la ligne Komie, où le bois coupé a été empilé et laissé pourrir sur place depuis quelques années déjà. Cela prend environ 3 heures de voyagement pour se rendre d'ici à Fort Nelson. C'est le OGC (Oil and Gas Commission), pas le Ministère des forêts, qui autorise les permis de coupe donnés aux gazières. Les ventes de bois venant des forêts publiques ne sont pas calculées selon les droits de coupe ou un prix fixe par mètre cube, mais vendues par blocs standardisés, donc pour très peu. On ne pèse pas le bois coupé, pas d'évaluation des prélèvements de la ressource en se basant sur les coupes annuelles calculées et permises, ni rien qui pourrait être déclaré selon les réglements et politiques du Ministère des Forêts. Ces temps-ci, à partir de septembre 2010, les compagnies Apache Canada Ltd et Devon Canada Corporation sont sous une révision de leurs pratiques forestières menée par la BC Forest Practices Board.
Il y a en ce moment 4 grands camps de travail baptisés "Lodges" au sud ou tout près de Two Island Lake, opérés individuellement ou conjointement par 5 gazières. Le plus vaste camps de travail d'EnCana, "Horn River Lodge", se vante d'avoir toutes les commodités de la vie moderne, incluant des écrans télé 40 pouces dans chaque local résidentiel. L'électricité vient probablement de génératrices au diesel dans cette installation située dans ce qui était jadis une forêt, une construction juchée au-dessus du niveau du sol grâce au travail pénible de plusieurs excavatrices, équipement lourd et camions de transport de matériaux. Au loin, dans ce qui semble être un paysage forestier intact, on s'apprête à installer des milles puits de forage. Toute la nourriture et les produits nécessaires aux besoins quotidiens doivent être camionnés, et les déchêts et eaux usées doivent être entreposés ou traités. La frontière des Territoires du Nord-Ouest n'est qu'à 50 kilomètres au nord d'ici.
Pas loin, 6 kilomètres au sud-est de l'usine Cabin d'EnCana, Spectra Energy travaille également et en même temps à déboiser une grande section de forêt et de milieux humides, une surface presqu'identique à la coupe à blanc d'un kilomètre carré d'EnCana. L'usine de transformation de Spectra reçevra le gaz des autres exploitants de Horn Shale et se joindra avec le gaz du Cabin d'EnCana pour fournir un gazoduc de 36 pouces projeté par NOVA Gas Transmission Ltd (une filiale de TransCanada PipeLines) en direction pour l'Alberta. Le nouveau tracé de NOVA va en direction sud le long de la route principale Komie. L'usine de transformation Fort Nelson North Processing Facility fait partie du projet Fort Nelson Expansion de Spectra Energy. Comme pour l'usine d'EnCana, la nouvelle usine de transformation de Spectra aura un impact important sur l'environnement.
Des cartes de l'usine de Spectra Energy nous montrent les différentes lignes de gazoducs pour ceuillir le gaz des différents sites: la ligne de 24 pouces de Beaver River, la ligne de 12 pouces de Maxhamish, la ligne de 8 pouces de Hossitl, la ligne de 10 pouces de Petitot, la ligne de 12 pouces de Gote, la ligne de 16 pouces de Cabin, la ligne de 16 pouces de Helmet, la ligne de 16 pouces de la North Helmet Loop, la ligne de 20 pouces pour Louise, la ligne de 12 pouces de Kotcho, la ligne de 10 pouces de East Kotcho, la ligne de 12 pouces de Sierra, la ligne de 16 pouces de la Sierra Loop, la ligne de 16 pouces de Sierra-Sahtaneh, la ligne de 12 pouces de Junior, la ligne de 24 pouces de Sahtaneh, la ligne de 24 pouces de Yoyo, la ligne de 16 pouces de Clarke Lake, la ligne de 16 pouces de la Clarke Lake Loop, la ligne de 8 pouces de South Clarke Lake et la ligne de 16 pouces de Klua. La ligne du gazoduc rouge en Alberta est la propriété de TransCanada Pipelines Ltd. Le triangle pointillé est le site du nouveau Cabin de Spectra. Spectra transporte tout le gaz pour toutes les gazières qui sont toutes des membres du Canadian Petroleum Producers Assoc.
Une photo prise le 29 septembre 2010 à 9 kilomètres de distance nous montre les émissions d'une cheminée venant d'une installation de Spectra Energy juste au sud de Fort Nelson. Cette installation est l'une des plus imposantes de son genre en Amérique du Nord. Quand la photo a été prise, le vent emmenait la fumée vers l'ouest, plutôt qu'au nord habituellement.
"
EnCana Corporation, dont les bureaux sont à Calgary, est le plus important exploitant de gaz du Canada et s'alliera avec un consortium de 7 autres compagnies pétrolières pour construire la plus grosse usine de transformation de gaz naturel de l'Amérique du Nord au beau milieu de notre territoire du traité de 1910." Chef des Premières Nations de Fort Nelson Kathie Dickie dans le quotidien Vancouver Sun.
Le bureau de la province appelé B.C. Environmental Assessment Office a déclaré que l'usine Cabin Gas Plant aura des impacts environnementaux négatifs importants. La dernière fois qu'une telle affirmation a été faite, au sujet de la mine Kemess North Mine, le projet n'a pas reçu un certificat d'évaluation environnementale. Les risques des effets négatifs environnementaux, sociaux et culturels dépassent les bienfaits économiques et sociaux. Nous espérons que le même gros bon sens prévaudra dans le cas du Cabin Gas Plant.
En effet, le Cabin Gas Plant devrait être le plus grand émetteur de source ponctuelle de GES en Colombie-Britannique. EnCana prévoit que l'usine émettra 2,2 millions de tonnes de CO2 par année, l'équivalent d'ajouter 450,000 autos sur les routes de la province chaque année.
Le gouvernement de la province nous a dit bien des choses et nous essayons de participer dans le procédé d'évaluation environnementale. Un officiel dit que parce que notre traité de 100 ans ne parle pas spécifiquement d'air propre, nous n'avons rien à dire sur l'air sain quand il s'agit de construire le plus gros producteur de GES de la province. Imaginez se faire dire par un fonctionnaire que vous n'avez rien à dire au sujet de la qualité de l'air que vous et vos enfants respirez! Quel parent tolèrerait cela?
Nous comprenons la valeur économique de l'exploitation potentielle du gaz de schiste du Horn River Basin. Mais le développement économique pour notre communauté ou la vôtre ne devrait pas être aux dépens de la destruction du sol, de l'eau et de l'air où vit cette communauté. Nous sommes les seuls représentants de la nation Treaty 8 qui vit dans le Horn River Basin, et cette usine de tranformation de gaz destinée à lancer le forage, les gazoducs et l'exploitation gazier, aura un impact important sur nos droits et nos intérêts. Sans la capacité pour déterminer et planifier pour ce développement, la survie de la tribue de Premières Nations de Fort Nelson est en danger. Cette usine et l'exploitation qui viendra avec ne doit pas sonner le glas pour nous.
La suite de la traduction sera dans une autre entrée de blog bientôt.
J'ai découvert ce rapport grâce à l'article d'un quotidien suivant:
http://www.straight.com/article-366522/vancouver/local-activist-will-koop-places-fracking-top-2010-environmental-concerns
Le lien pour télécharger le rapport de Will Koop, un pdf de 58 pages: http://www.bctwa.org/FrkBC-EnCanasCabin-Nov9-2010.pdf
Leur site: http://www.bctwa.org/FrackingBC.htmlPhoto: Will Koop
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