Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, July 22, 2011

Agriculture - un problème de ruissellement pour le lac Champlain

Photo: clf.org

Le lac Champlain étant la principale source d'eau pour la rivière Richelieu, sa santé est particulièrement importante pour faire avancer l'assainissement de la rivière. Voici une traduction libre d'un article de journal local.

Le ruissellement qui vient de la ferme Ferrisburgh soulève un tollé (et pue)

Cela fait 7 ans que Garry Clark dit que le purin coule dans son étang près de sa résidence à Ferrisburgh, et depuis le plus récent incident, il dit qu'il en a assez. Ce n'est pas seulement le fait que le purin salope sa propriété: il dit qu'il s'inquiète pour la santé du lac Champlain, tout près de là.

Les autorités de l'état qui étudient le cas de Clark, disent que le ruissellement agricole est un problème récurrent dans un état et un comté agricole.

Clark habite sur Cross Road depuis presque 18 ans. Il dit que le purin fait son apparition de 2 à 3 fois par année, toujours le printemps, l'été et l'automne. L'étang change de couleur: de brun à noir, et des bulles apparaissent, les poissons morts se mettent à flotter le ventre à l'air à la surface de l'eau. Quand cela arrive, selon lui, la puanteur venant de l'étang devient intenable, et les grenouilles qui se réfugient habituellement dans l'eau sautent dans l'eau pur une seconde seulement pour en ressortir aussitôt. "Je suis habitué à ce que l'eau soit boueuse dans l'étang," dit-il, "Mais çà prend beaucoup de purin pour se rendre jusqu'ici. Ce n'est pas une chaudière de 5 gallons dont il s'agit ici." Clark dit qu'il a rapporté le problème à l'état pendant 6 ans, maintenant, et que Deer Valley Farm, juste en amont de chez lui, est la source du ruissellement. La ferme Deer Valley, dont Rayond and Cornelius Brands est le propriétaire, opère avec un permi de ferme de grosseur moyenne, un permis donné aux fermes qui élèvent entre 200 et 699 vaches laitières.

Jim Leland est le directeur du laboratoire et des normes de la division Agricultural Resourc Management and Environmental Stewardship du Vermont Agency of Agriculture, a dit l'an passé que la ferme était en infraction de 2 aspects de son permis: épandre du purin en quantité supérieure que la quantité permise par son plan de fertilisation, et épandre du purin de façon à ce que le purin se rende dans des eaux de l'état. L'état a eu une assurance de cessation de la part de Raymond Brands à ce moment-là, avec des amendes administratives à être évaluées si les infractions n'étaient pas corrigées. Leland dit que les amendes dont il s'agit peuvent monter jusqu'à $50,000, bien que dans ce cas-ci, le montant était de $1,500. L'état avait fixé des exigences pour la ferme, dont l'implantation de bandes riveraines plantées avec des plantes vivaces autour des récoltes dans les champs et des bandes tampons de 10 pieds entre les récoltes et les cours d'eau pour minimiser le risque de contaminer l'eau. "Nous tentons de résoudre le problème et pas nécessairement d'être une police." dit Leland. Il ajoute qu'avant les infractions de ruissellement de Deer Valley Farm, la ferme s'était aussi assuré d'avoir des systèmes de purin et de stockage de fourrage qui respectaient les meilleures pratiques pour la taille et les spécifications techniques. Leland ajoute qu'il n'est pas certain que les zones tampons sont la solution au problème. "D'après ce que j'ai vu sur les terres cultivées, toute l'eau draîne dans une seule direction." dit-il. "C'est une situation difficile et je ne suis pas sûr de la solution. Ils ont bien répondu à nos demandes."

Un problème récurant

Le ruissellement de purin le plus récent est arrivé il y a quelques semaines, que Clark a rapporté à l'état. Cette fois-ci, il a pris des photos des 30 à 40 poissons morts qui flottaient dans son étang. Clark dit que plusieurs représentants de l'agence de l'agriculture et du Vermont Agency of Natural Resources (Ressources Naturelles du Vermont) sont venus chez lui depuis plusieurs années pour inspecter l'étang. Il dit que plusieurs personnes officielles, comme l'ancien secrétaire à l'agriculture Roger Allbee, ont promis de regarder le problème. Depuis le dernier incident, Clark a reçu un appel du secrétaire de l'agriculture en poste, Chuck Ross.

"Je peux vous assurer que nous allons suivre çà de près." disait Ross dans un message laissé dans la boîte vocale de Clark. "Je m'assure que nos employés vont faire le suivi." Leland dit que ses bureaux ont démarré une enquête quelques jours après la dernière plainte de Clark, bien qu'il n'est pas certain du temps que çà prendra pour prendre une décision. Pour Clark, ce ne sera jamais assez vite. Il dit que le ruissellement répété dans son étang l'a rendu inquiet pour la pollution du lac Champlain qui est à environ un quart de mille en ligne droite de sa maison. "Je ne suis pas inquiet pour mon étang, mais c'est le lac qui m'inquiète." dit-il. "Je fait de la plongée sous-marine, je fait du bateau: je passe beaucoup de temps sur le lac."

Un problème à la grandeur du Vermont.

Leland croit que son bureau fait de 100 à 150 enquêtes par année pour répondre aux plaintes sur les infractions de pratiques agricoles permises, pas seulement sur le ruissellement. "Nous constatons des pratiques discutables dans 12% à 15% des cas." dit-il. De plus, l'état inspecte de façon routinière les gros élevages annuellement, tandis que Leland dit que les fermes moyennes sont inspectées à tous les 3 ans environ.

Les fermiers qui veulent adopter de meilleurs pratiques agricoles comme des bandes riveraines peuvent profiter de différents programmes d'aide financière de l'état ou fédéral, ainsi que demander des conseils et des ressources de planification d'Agency of Agriculture, le Natural Resources Conservation Service de l'USDA et de groupes locaux de bassins versants et de conservation.

Rick Hopkins, un analyste environnemental pour l'Agency of Natural Resources, division de la qualité de l'eau, dit que même si les fermes adoptent les meilleures pratiques, le ruissellement agricole, dont le purin et le topsoil, peuvent être un problème. Ce printemps s'est avéré être une période particulièrement difficile pour les cours d'eau du Vermont, dit Hopkins, vu les précipitations abondantes dans la région. "Beaucoup de ruissellement s'est écoulé dans les rivières et les ruisseaux, aboutissant dans le lac Champlain." dit Hopkins. Le ruissellement qui se retrouve dans l'eau peut provoquer des niveaux élevés d'azote et de phosphore, ce qui accélère la croissance des plantes. Hopkins remarque que cela est une bonne chose pour les terres agricoles, mais que cela augmente la croissance des algues et diminue la teneur en oxygène dissous dans l'eau, ce qui rend l'eau moins accueillante pour les autres créatures aquatiques. Ce ne sont pas seulement les sources agricoles qui impactent les cours d'eau du Vermont: il dit que les eaux pluviales venant des banlieues, les terrains de stationnement, et même des forêts finissent dans l'eau, et que c'est difficile de différencier les différentes sources.

Mais selon un rapport du Vermont Department of Environmental Conservation de 2010, des sections d'Otter Creek, la rivière Middlebury et Lewis Creek étaient au-dessus de la limite recommandée pour la contamination d'E. coli, à cause du ruissellement agricole.

Hopkins insiste pour dire que depuis quelques années, les meilleurs pratiques ont aidé à baissé la quantité de ruissellement agricole qui aboutit dans les cours d'eau, bien qu'il dit que c'est difficile de faire la différence entre les sources de pollution de l'eau. "Nous avons vu, et devrions être fiers du progrès que nous avons constaté dans la qualité de l'eau depuis les 30 dernières années."dit-il. Mais il souligne qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour résoudre les questions de pollution. "Çà nous a pris tout ce temps pour en arriver à ce point-ci, pour ce qui est de la qualité de l'eau et les problèmes qui y sont associés. Çà va probablement prendre encore un peu de temps pour arriver au but."Photo: FOX News

"Ferrisburgh farm runoff raises stink

It’s been seven years since Garry Clark says manure first ran through the pond at his Ferrisburgh home, and after the most recent incident, he said that he’s had enough. It’s not just that the manure fouls his property, he said he’s worried about of the health of nearby Lake Champlain.

State officials, who are looking into Clark's case, said farm runoff is an issue they constantly encounter in an agricultural state and county.

Clark has resided on Cross Road for almost 18 years. He said the influx of manure generally happens two to three times a year, always during the spring, summer and fall. The pond changes from muddy brown to pitch black, bubbles form, and dead fish pop up on the surface of the water. When it happens, he said, the stench from the pond becomes unbearable, and the frogs that usually take shelter in the water will jump in for just a second, then hop straight back out. “I’m used to muddy water (in the pond),” he said. “But it takes a lot of manure to get here. It’s not just a five-gallon bucket.” Clark says he has been reporting the issue to the state for six years now, and that Deer Valley Farm, just upstream from him, is the source of the runoff. Deer Valley, owned by Raymond and Cornelius Brands, operates under a medium farm operation permit, which covers farms with between 200 and 699 mature dairy animals.

Raymond Brands declined to comment on the issue.

Jim Leland, lab and standards director in the division of Agricultural Resource Management and Environmental Stewardship at the Vermont Agency of Agriculture, said last year the farm was found to be in violation of two statutes of its permit: applying manure in excess of the amount that the farm’s nutrient management plan allows and applying manure in such a way that it entered waters of the state. The state entered into an assurance of discontinuance with Raymond Brands at the time, with administrative penalties to be assessed if the violations were not addressed. Leland said penalties in agreements like these can total up to $50,000, though the penalty was set at $1,500 in this case. The state set requirements for the farm, including installing perennially vegetative buffers around row crops and fields and 10-foot buffers between crops and waterways to minimize the risk of water contamination. “We are trying to resolve the problem and not necessarily be an enforcement arm,” said Leland. He added that before Deer Valley Farm was found to have runoff violations, the farm had also ensured that its manure and silage storage systems met best practice recommendations for size and engineering specifications. Leland also said he’s not sure whether buffers will be the solution to the problem. “From what I’ve seen there on the cropland they’re managing, (water) all drains in one direction,” he said. “It’s a type of situation where I’m not sure what the solution is going to be. They’ve done quite a bit in response to the issues they’ve had.”

A RECURRING ISSUE

Three weeks ago was the most recent manure flow that Clark reported to the state. At that point, he snapped photographs of the 30 to 40 dead fish that turned up on the surface of his pond. Clark said numerous officials from the Agency of Agriculture and the Vermont Agency of Natural Resources have been to his house over the years to inspect the pond. He said numerous officials, including former Vermont Secretary of Agriculture Roger Allbee, have promised to address the issue. After the most recent incident, Clark got a call from current secretary of agriculture, Chuck Ross.

“I want you to know we’re going to follow up on this,” said Ross in a voice message that Clark played for the Independent. “I’ll have our staff follow up on this issue.” Leland said his office initiated their investigation within days of Clark’s most recent complaint, though he is unsure how long his office will take to reach a final decision. For Clark, it can’t be soon enough. He said the repeated runoff flows have raised concerns for him over pollution in Lake Champlain, about a quarter mile from his house as the crow flies. “I’m not so worried about my pond, but it’s the lake I’m worried about,” he said. “I’m a scuba diver, I’m a sailor — I spend a lot of time on the lake.”

A STATEWIDE PROBLEM

Leland estimated that his office does 100 to 150 investigations a year in response to complaints about accepted agricultural practice violations — not just about runoff. “We may find issues in 12 to 15 percent of them,” he said. In addition, the state routinely inspects large farm operations annually, while Leland said medium farm operations are inspected every three years, on average.

Farmers looking to implement best management practices like buffer zones can access a variety of state and federal cost-sharing programs, as well as seek advice and planning resources from Agency of Agriculture, the USDA’s Natural Resources Conservation Service, and local watershed and conservation groups.

Rick Hopkins, an environmental analyst for the Agency of Natural Resources water quality division, said that even for farms that implement best management practices, agricultural runoff, including manure and eroded topsoil, can be an issue. This spring proved to be an especially difficult time for state waterways, said Hopkins, given the large amounts of rainfall across the region. “A lot of runoff ended up flowing downhill into our rivers and streams and ended up in Lake Champlain,” said Hopkins. Runoff in the water can lead to escalated levels of nitrogen and phosphorous, which stimulate plant growth. While Hopkins said that is desirable on agricultural fields, it can encourage algae growth and deplete dissolved oxygen in the water, making it less habitable for other water-dwellers. It’s not just agricultural sources that affect Vermont’s waterways — he said runoff from suburban areas, commercial parking lots and even forests enters the water, and that it’s difficult to differentiate between different sources.

But according to a 2010 Vermont Department of Environmental Conservation report, portions of Otter Creek, the Middlebury River and Lewis Creek were found to be over the recommended limit for e. coli contamination due to agricultural runoff.

Still, Hopkins said that in recent years, best management practices have helped to lower the amount of agricultural runoff flowing into state waterways — though he said it’s difficult to separate the sources of water pollution. “We’ve seen and should feel very proud about the water quality progress we’ve made in the past 30 years,” he said. But he emphasized that there’s still a long way to go toward curbing pollution issues. “It’s taken us quite a while to get to this point as far as water quality issues go. It’s probably going to take us a while to get to where we need to be.”"

Excerpts from article written by Andrea Suozzo published here: http://www.addisonindependent.com/201107ferrisburgh-farm-runoff-raises-stink

No comments:

Post a Comment