Photo: La Presse
Le parc national des Îles de Boucherville va évincer ses agriculteurs bientôt. Cela ne fait pas l'affaire de tout le monde. Et puis il y a le terrain de golf, lui aussi sources de problèmes de pollution pour le fleuve. Un des articles à lire sur le sujet est ici: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201107/12/01-4417084-parc-des-iles-de-boucherville-les-agriculteurs-bientot-evinces.php
Un autre article, plus favorable du point de vu de l'agriculteur et plus local ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+La_culture_du_mas_dans_les_iles_de_Boucherville.html?JournalID=1&ArticleID=716356
Des groupes environnementaux aux États-Unis veulent aussi que l'agriculture sorte des refuges fauniques fédéraux. Les récoltes GM, génétiquement modifiées, sont particulièrement visées ici. Mais le principe de modifier un endroit qui se veut un refuge pour la flore et la faune sauvage pour faire pousser des récoltes est quand même à remettre en question. Voici la traduction libre d'un article sur le sujet:
Trois groupes environnementaux on entamé un procès au début d'août pour tenter d'arrêter les récoltes génétiquement modifiées qui sont semées sur 44,000 acres de terres fédérales, mais le U.S. Fish and Wildlife, l'équivalent de parcs, flore et faune, dit que le maïs, des sorghos et le riz fournissent de la nourriture pour les oiseaux en migration tout le long de leurs trajets.
Le Center for Food Safety et 2 autres groupes avancent que le Fish and Wildlife Service n'a pas suivi les bonnes procédures pour permettre aux fermiers de faire de l'agriculture sur les terres publiques dans un programme qui a commencé il y a de cela 14 ans déjà. Le procès demande une injonction qui s'entendrait sur le fait que le Fish and Wildlife a enfreint des règlements et ordonnerait un arrêt des semis. Les groupes avaient entamé des procès similaires au Delaware qui a arrêté les ensemencements de récoltes génétiquement modifiées dans deux refuges fauniques et en bout de ligne, il en est résulté une fin de la pratique dans 12 états dans la région nord-est du pays.
"Notre argument principal est que ces récoltes encouragent les mauvaises herbes qui poussent partout et fait la promotion de nourriture que la faune sauvage ne mangerait pas normalement." dit l'avocat Kathryn Douglass représentant le groupe Public Employees for Environmental Responsibility, l'un des groupes impliqués dans le procès. "Cela est vraiment nuisible, de changer la diète des animaux qui se sont toujours fié sur la flore et la faune indigène de la région dans le passé." dit Douglass.
Tom MacKenzie, le porte-parole du Fish and Wildlife n'est pas d'accord avec les allégations que l'agence ne s'est pas assez soucié des impacts environnementaux ou permis assez de commentaires du public sur le programme. Il dit aussi que le programme choisit des terres avec soin le long des cours d'eau pour s'assurer qu'elles se trouvent là où la sauvagine et les oiseaux passent durant leur migration. "Toute opération agricole est strictement pour bénéficier la faune sauvage." dit MacKenzie.
L'agence fédérale permet les récoltes génétiquement modifiées sur ses terres dans 8 états dans le sud des É.-U.: l'Alabama, l'Arkansas, le Kentucky, la Louisiane, le Mississippi, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et le Tennessee. Ensembles, l'agence gère 4 millions d'acres dans la région qui compte 10 états. Un total de 23 refuges sont inclus dans le programme de plantation de l'agence, et songe à en ajouter 2 autres. Les 25 sont mentionnés dans les documents du procès. L'Arkansas a le plus grand nombre de refuges mentionnés dans le procès, 6, et ils sont tous dans la partie est de l'état, où l'agriculture et la chasse à la sauvagine sont des éléments clés de l'économie.
Les cultivateurs récoltent environ 75% de la récolte et laissent 25% du rendement au sol pour les oiseaux. "Nos programmes d'agriculture utilisent les mêmes semences que celles utilisées par les fermiers au travers le pays." dit MacKenzie. Cela inclut habituellement des graines qui ont été modifiées pour survivre aux applications d'herbicides contenant du glyphosate, un produit vendu par Monsanto sous le nom de Roundup. MacKenzie dit que les surfaces semées ont des bandes riveraines, des zones tampon, font la rotation des cultures et respectent d'autres critères pour assurer des sources de nourriture sécuritaires, constantes et soutenables pour la sauvagine en migration et les autres oiseaux.
Douglass dit que les cultures génétiquement modifiées sont la dernière chose qui devrait être introduite dans un refuge faunique national. Elle dit que si les groupes réussissent à arrêter cette pratique, ils peuvent se concentrer à arrêter toutes les récoltes sur des terres dans les refuges pour la faune et la flore sauvage.
MacKenzie dit que si on utilisait de la semence traditionnelle (pas GM), cela nécessiterait plus d'applications d'herbicides, ce qui n'est pas nécessaire sur les récoltes génétiquement modifiées. (Note personnelle: cela reste à démontrer!)
Le troisième groupe impliqué dans le procès est "Beyond Pesticides", dont les bureaux sont à Washington, D.C.
Photo: planetsave.com
"Groups seek ban in 8 Southern states on genetically-modified crops in federal wildlife refuges
Three environmental groups filed a lawsuit Thursday (August 11 2011) seeking to stop the planting of genetically-modified crops on 44,000 acres of federal land in the South, but the U.S. Fish and Wildlife Service says the corn, milo and rice provide food for migrating birds along critical flyways.
The Center for Food Safety and two other groups argue that the Fish and Wildlife Service did not follow proper procedures in permitting farmers to grow on the public lands in a program that began 14 years ago. Their suit seeks an injunction that would agree that Fish and Wildlife violated rules and would order a halt to the planting. The groups pursued two similar lawsuits in Delaware, which blocked planting of genetically-engineered crops in two wildlife refuges and, ultimately, resulted in the Fish and Wildlife Service ending the practice in its 12-state northeast region.
"Our general larger point is that the use of these crops ... promotes weeds that grow everywhere and promotes growth of different feeds that wildlife would not normally be eating," said attorney Kathryn Douglass of the Washington, D.C.-based Public Employees for Environmental Responsibility, one of the groups suing. "That is actually harmful ... changing the diet of animals that have traditionally relied on the endemic flora and fauna in the area," Douglass said.
Fish and Wildlife spokesman Tom MacKenzie disputed allegations in the lawsuit that the agency didn't adequately assess the environmental impact or allow sufficient public comment on the program. He also said the program uses carefully selected land along waterways where waterfowl and other birds migrate. "Any farming operation is solely for the benefit of wildlife," MacKenzie said.
The federal agency allows genetically-modified crops to be planted on its lands in eight states in the South: Alabama, Arkansas, Kentucky, Louisiana, Mississippi, North Carolina, South Carolina and Tennessee. Altogether, the agency manages 4 million acres in the 10-state region. A total of 23 refuges are included in the agency's planting program, with two others being considered. All 25 are listed in the lawsuit. Arkansas has the greatest number of refuges targeted in the suit — six — and they're all in the eastern part of the state, where both farming and duck hunting are key elements of the economy.
Growers harvest about 75 percent of what they plant, leaving 25 percent on the ground for the birds to eat. "Our farming programs use the same commercial seed stock used by farmers across America," MacKenzie said. That usually includes seed that has been modified to resist the herbicide glyphosate, which is marketed by Monsanto Co. as Roundup. MacKenzie said the planted acres include buffer zones, require crop rotation and other checks "to facilitate safe, consistent and sustainable" food sources for migrating waterfowl and other birds.
Douglass said genetically-engineered crops "are the last thing that should be introduced onto a national wildlife refuge." She said that if the groups are successful in ending those plantings, they may then turn their attention to ending all crop development on wildlife refuge land.
MacKenzie said using traditional seed would lead to a greater need to spray herbicides, something the genetically-altered grains don't require.
The third group suing is Washington, D.C.-based Beyond Pesticides."
Excerpts of article written by Chuck Bartels from Associated Press published here: http://www.startribune.com/nation/127542193.html
Photo: johnharveyphoto.com
Friday, September 2, 2011
Agriculture et parcs nationaux sont-ils compatibles?
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