Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, September 22, 2011

Flore & Faune - Il faut en laisser pour les papillons!


J'ai planté des topinambours sur le bord de la rivière devant chez moi il y a de cela déjà un quart de siècle. Le terrain alors appartenait à mon deuxième voisin et est maintenant la propriété de Conservation de la Nature Canada.

Le topinambour est une plante indigène, donc est très adapté à notre climat. Au mois de septembre, la plante mesure un peu plus de 2 mètres de hauteur et porte fièrement ses fleurs à pétales simples d'un jaune brillant. La "marguerite" a un coeur plein de pollen qui semble attirer tout particulièrement le papillon Monarque qui est justement en migration à ce temps-ci de l'année. Tout en continuant leur périple vers les montagnes du Mexique ou les Monarques passeront l'hiver, les papillons prennent le temps de s'arrêter sur les topinambours en pleine floraison pour se taper un peu d'énergie.

La présence de topinambours dans mon jardin et sur le terrain de Conservation de la Nature sur le bord de la rivière, qui est bien affiché comme étant une "aire naturelle" parce que servant de zone tampon au Refuge faunique Pierre-Étienne-Fortin, est un plaisir pour la vue pour sa fleur elle-même, ainsi que pour les visites des papillons qu'elle attire.

Pourtant, des marcheurs bien pensants n'hésitent pas à cueillir les fleurs sur le terrain que certains qualifieraient comme "n'appartenant à personne". C'est une erreur: les terrains appartenant à Conservation de la Nature sont considérés comme étant des propriétés privées. Mais la cueillette des fleurs ne m'offensent pas à cause de cela. Hier soir, j'ai vu une dame marcher avec un immense bouquet de fleurs de topinambours. Après son passage, j'ai été vérifier: il ne restait plus une seule fleur! Que feront les Monarchs, demain? Ne pourrait-elle pas au moins en laisser quelques-unes pour assurer la nourriture à la faune locale et en migration ainsi que la reproduction de la plante par semis?

Le topinambour est une plante vivace à la couenne dure. Il fleurira de nouveau en septembre l'an prochain, au plaisir des papillons en migration, et pour moi aussi.
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You have to leave some for the butterflies!

I planted some extra Jerusalem artichokes I had from my garden by the river near my home some 25 years ago, because I knew the migrating Monarchs just loved it! The land across the road by the river belonged to my second neighbor at the time, and the lot now belongs to Nature Conservancy Canada.

Jerusalem artichoke is an indigenous flowering plant, and so is very well adapted to our climate. By September, the plant holds it's flowers proudly well above my head, at least 2 metres off the ground. The flowers are single petalled, of a brilliant yellow that can warm anybody's heart. The center "heart" is full of pollen that the Monarch seems to savour hungrily on it's migrating route heading S-S-W.

Jerusalem artichoke is a joy for sore eyes by itself, but the migrating Monarchs stopping in my garden and on the riverbank belonging to Nature Conservancy make it a special treat. The Nature Conservancy property is a protective belt around the nature refuge Pierre-Étienne-Fortin and is considered "Private Property" and is well posted. Still, people don't mind the signs and keep on cutting trees, making fires, releive themselves and yes, pick every Jerusalem artichoke flower in sight to bring home.

The "natural" look of Nature Conservancy's properties give the impression to some people that the lots don't belong to anybody, so think that anything goes. That's a mistake. And that is not what bothers me the most. With all the flowers gone, where will the Monarch feed tomorrow? That, and the fact that the natural reproduction chances of the plant have just been cut by half, at least! Couldn't the lady, and I use that term very loosely, leave at least a FEW flowers to up the chances?

Thankfully, Jerusalem artichoke is a very hardy plant. It will bloom again next September, despite the thoughtlessness of some...

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