Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, January 12, 2012

Rivière Richelieu - un paysage historique

Mémoire de Louise Chevrier présenté dans le cadre de la consultation publique du projet de Plan métropolitain d'aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) le 21 octobre 2011 à Longueuil.

"Pour la mise en valeur et la préservation d’un paysage historique : la rivière Richelieu et la région du bassin de Chambly


Près d’un tiers du territoire de la vallée de la rivière Richelieu est enclavé sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal. Depuis cinq à dix ans, ce territoire est sujet à des pressions constantes causées par la construction résidentielle, la proximité du complexe Dix 30, la proximité de la métropole et ses grandes voies d’accès, ainsi eu la fusion des municipalités qui a créé la grande ville Longueuil, devenue notre voisine.

Ainsi, les rives tranquilles de la rivière Richelieu et du bassin de Chambly sont soudainement devenues le théâtre d’une grande agitation de développement, comme si, tout d’un coup, on venait d’en découvrir sa beauté séculaire. En dix ans, la population a plus que doublée. Et l’agriculture, un moteur de l’économie régional depuis toujours, voit ses terres se réduire comme peau de chagrin.

Mon souhait le plus cher est que le Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la communauté de Montréal (PMAD) protège et préserve ce trésor patrimonial et historique que sont la rivière Richelieu et la région de Chambly. Ce rôle est d’autant plus fondamental, voire primordial, que les actions et les mesures comprises dans le PMAD auront un effet d’entraînement important pour les territoires voisins.

En effet, comme dissocier totalement la partie de la vallée du Richelieu comprise dans PMAD du reste de son parcours. Il importe que cette région qui comporte tant de richesses soit transmise aux générations futures, telle que le prévoit les principes fondamentaux du développement durable.

Table des matières

1. Recommandations…………………………………………………………….. page 2
2. La seigneurie de Chambly, une histoire ancienne…………………………….. page 3
3. Une rivière riche de ses paysages……………………………………………… page 6
4. Le Richelieu : indicateurs d’une rivière à haute teneur patrimoniale…………. page 8
5. Présentation de l’auteure du présent mémoire………………………………… page 9
6. Annexe………………………………………………………………………... page10


1. Recommandations

Que la mise en valeur et la préservation des sites patrimoniaux servent à définir nouvel axe de développement dans le PMAD dans une perspective de développement durable.

Que la rivière Richelieu et le bassin de Chambly soient reconnus comme paysages identitaires de la région métropolitaine et que leurs rives soient préservées par des mesures concrètes.

Qu’une de ces mesures soit de voir à limiter à quatre étages la hauteur des édifices dans le pourtour du bassin de Chambly et de la rivière Richelieu et que les nouvelles constructions soient intégrées au bâti ancien afin de préserver le visage patrimonial de la région.

Que le nombre d’ouvertures et des vues sur la rivière et sur le bassin de Chambly soient préservées, pour celles qui existent, et augmentées autant que possible; que les constructions riveraines comportent obligatoirement des accès publics, comme c’est déjà le cas dans de nombreuses villes afin que ces vues et accès sur les rives soient accessibles à tous.

Que la densification dans les secteurs riverains de la rivière Richelieu et du bassin de Chambly soit de faible à moyenne, tenant compte de la faiblesse des infrastructures urbaines présentes dans des secteurs anciens.

Que les noyaux villageois de la vallée du Richelieu et du bassin de Chambly soient reconnus pour leur valeur historique et patrimoniale et préservés par des mesures concrètes.

Que les tracés des chemins anciens tels le chemin de Chambly et les autres chemins désignés dans ce mémoire soient reconnus pour leur valeur historique comme tracés fondateurs, mis en valeur et préservés par des mesures concrètes.

Que les territoires agricoles situés dans les municipalités de Saint-Mathias-sur-Richelieu, Richelieu, Carignan, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Basile-le-Grand, Beloeil soient placés sous haute surveillance.

Que le PMAD prenne acte des protestations de plus en plus nombreuses de comités ou groupes de citoyens dans diverses municipalités qui visent à protéger des milieux naturels, écologiques ou paysagers.

Que les rives du bassin de Chambly et de la rivières Richelieu soient considérées comme un patrimoine historique habité, mais qui a su conserver sa beauté naturelle depuis 400 ans, que des mesures soient prises afin de préserver ce paysage unique et historique, en tenant compte des nombreux éléments patrimoniaux qui la composent.

3. La seigneurie de Chambly, une histoire ancienne.

Le territoire de l’ancienne seigneurie de Chambly est au cœur du territoire concerné par le présent mémoire.

Voisine de la baronnie de Longueuil, son histoire commence en 1665 par la construction du fort Saint-Louis (fort de Chambly), et dès ses débuts, la seigneurie de Chambly a été reliée à Montréal par le chemin de Chambly, tracé la même année par le régiment de Carignan Salières entre la rive du fleuve Saint-Laurent, à Longueuil, et le fort de Chambly.

Si l’histoire de la présence française dans la vallée du Richelieu commence avec Samuel de Champlain, le premier Européen à explorer de tout son long la rivière Richelieu, en 1603 et 1609, la rivière Richelieu, désignée comme la rivière aux Iroquois par les Amérindiens a toujours servi de voie de transport pour le commerce ou les invasions et cela, bien avant la présence française.

En 1665, les Français construisent une série de fortifications le long du Richelieu pour protéger la jeune colonie des invasions iroquoises, ce qui lui a valu le surnom de « vallée des forts » par l’historien Réal Fortin (Bateaux et épaves du Richelieu, éditions Mille roches, 1988).

Pendant longtemps, Chambly sera l’arrière-pays de Longueuil et Montréal. Dès 1665, les soldats du régiment de Carignan Salière ouvrent un chemin en ligne droite entre Longueuil et Chambly. Et de Longueuil, on traverse directement à Montréal : c’est le chemin de Chambly qui deviendra plus tard la route numéro 1 (aujourd’hui, la route 112, le chemin de Chambly à Longueuil, la rue Daignault à Chambly). De Chambly, on atteint également La Prairie par le chemin qui mène à La Prairie et traverser à Montréal, en suivant le cours de la rivière des Moralles (deviendra petite rivière Montréal puis, en 1970, la rivière l’Acadie).

À Chambly, aux trois fortifications en pieux de bois succèdera un fort de pierre, aujourd’hui image emblématique de Chambly. Ce fort célèbre ses 300 ans cette année (1711-2011). Une autre fortification, le fort Sainte-Thérèse, documenté par l’historien Réal Fortin (Le fort Sainte-Thérèse et la Nouvelle-France, éditions Histoire Québec, 2003) se trouve sur le territoire de la seigneurie de Chambly. Des fouilles archéologiques en 2009-2010-2011 ont enfin mis à jour les vestiges de cette fortification sur la rive ouest du Richelieu.

En 1672, le roi de France concède des seigneuries le long du Richelieu. Jacques de Chambly reçoit la seigneurie qui porte son nom autour du bassin de Chambly. Les premières tentatives de colonisation échouent et ce n’est qu’à la signature de la Grande Paix de Montréal, en 1701, que les habitants s’y installent définitivement. De part et d’autre du bassin de Chambly, se forment deux paroisses: Saint-Joseph (actuelles villes de Carignan, Chambly et Saint-Basile-le-Grand) et Pointe Olivier (Saint-Mathias-sur-Richelieu).

Il y aura toujours une garnison à Chambly (Le fort de Chambly, Réal Fortin, Septentrion 2007). La fortification joue un rôle dans toutes les guerres qui se succèdent : 1igue d’Augsbourg (1687-1701), succession d’Espagne (1702-1713), guerre de la Conquête (1754-1760), invasion américaine (1775-1776), guerre de 1812 (1812-1814), révoltes patriotes de (1837-1838).
La fortification de 1711 s’accompagne d’une banlieue. La «banlieue du roi » sera utilisée en 1812 par l’armée britannique qui y installe son quartier général de l’armée de terre à Chambly : 50 bâtiments seront construits dans le petit village de mille habitants.

Dès les premiers jours de la Nouvelle-France, les Français exploitent les forêts du lac Champlain et le bois flotte sur la rivière Richelieu jusqu’à Sorel, avant de se rendre à Québec. En 1812, il y a encore des « cages » de bois qui passent à Chambly.

La présence d’un rapide de plus d’un kilomètre de long a donné naissance à la canalisation de la rivière entre Chambly et Saint-Jean-d’Iberville en 1843.

Les habitants de la seigneurie de Chambly deviennent des agriculteurs; ils cultivent le blé, l’orge, le foin, pratiquent la culture vivrière et maraîchère, possèdent des vergers. Chambly sera le lieu de résidence de nombreuse famille seigneuriales françaises ou anglaises : les membres de la famille de la famille Hertel, Hertel de Rouville, Hertel de Beaulac, etc.; les Boucher de Niverville, les Ramezay, qui exploitent un moulin à scie sur la rivière des Hurons, à Saint-Mathias, (Louise de Ramezay est enterrée dans ce cimetière), les Sabrevois de Bleury, les Salaberry (Charles-Michel de Salaberry, héros de Châteauguay, enterré à Chambly) les Hatt, les Christie, les Johnson.

Les classes bourgeoises sont des artisans, des commerçants et marchands, surtout, qui commercent avec les États-Unis, Québec, Montréal et l’Angleterre. Le blé de la rivière Chambly (nom commun du Richelieu jusqu’au milieu du XIXe siècle) est réputé. Il y a dans cette paroisse plus qu’il ne faut de blé pour faire subsister des habitants et pour semer ce printemps, écrivait le curé de Chambly Jean-Baptiste Bédard à son évêque, le 3 janvier 1816.

En 1821, les marchands et notables de la rivière Chambly (comme on désignait communément la rivière Richelieu au XIXe siècle) se regroupent et fondent une compagnie de navigation qui sera le fondement de la Canadian Steampship Lines.

Lorsque les événements de 1837-1838 éclatent, la riche vallée du Richelieu est le théâtre d’affrontements et les familles bourgeoises et marchandes de Chambly sont fortement impliquées. Mais la débâcle des patriotes affecte cruellement la région et les artisans d’autrefois, qui commerçaient directement avec les États-Unis ou Québec, sont ruinés

L’agriculture reste l’économie principale de la région, mais à Chambly, un parc industriel comprenant de nombreuses industries va subsister jusqu’au premiers jour du XXe siècle. L’usine Bennett Flett, l’usine d’Agrico et la conserverie de Chambly sont les seuls vestiges de ce patrimoine industriel. Le complexe industriel de la CIL qui a fait vivre McMasterville pendant des décennies a disparu du jour au lendemain, il y a quelques années.

Par la suite, les rives de la rivière Richelieu et du bassin de Chambly serviront de lieux de villégiature aux Montréalais. La ville d’Otterburn Park a vu le jour pour cette raison. Finalement, ces petites municipalités ont pris la vocation de dortoir pour devenir la banlieue que l’on connaît aujourd’hui, fortement sollicitées par la construction résidentielle des dernières années et qui voient leur population décuplées.

Constat : la région du bassin de Chambly et de la rivière Richelieu porte les traces d’une histoire ancienne dont les racines remontent aux premiers jours de la Nouvelle-France.

On lit cette histoire sur les tracés des chemins anciens et des anciennes concessions, toujours visibles.

Outre son bâti, le patrimoine historique de la rivière Richelieu et de l’ancienne seigneurie de Chambly comprend un patrimoine militaire (banlieue du fort de Chambly, lieux de batailles), un patrimoine agricole (trace des premières concessions toujours visibles sur les rives, terres agricoles, ruines ou emplacement d’anciens moulins), un patrimoine industriel (usine Bennett à Chambly) et un patrimoine de villégiature (fondation d’Otterburn Park).

3. Le Richelieu : une rivière riche de ses paysages.

Ah ! Chambly! Chambly! Beau pays, gens aimables, grands souvenirs historiques, on en revient pour y retourner. Voir Naples et mourir, dit-on. Ce mourir est ridicule! Voir puis revoir Chambly et vivre longtemps!
disait l’historien Benjamin Sulte, dans ses Mélanges historiques, 1922.

Chambly est une ressource pour le touriste, tant au point de vue de l’histoire du pays que de la science. Par sa vieille forteresse, son monument de Salaberry, ses institutions, églises, couvent, hôpital et jusqu’à ses cimetières, où reposent en paix les générations qui nous ont précédés depuis 1739.
C’est toujours à regret qu’on s’éloigne de ces lieux du souvenir, qui nous parlent avec tant de force des choses du passé et nous dirons avec M. Dion : « Voir Chambly et y revenir ».

pouvait-on lire dans L’Album universel, volume 22, no 1117, le 16 septembre 1905

La rivière aux Iroquois, route d’eau séculaire utilisée par les premiers habitants du pays, prend le nom de Richelieu à l’arrivée des Français. C’est la route du Sud, celle qui mène jusque dans la baie de Manhattan en passant par le lac Champlain et la rivière Hudson, au fil des portages. Elle a pour particularité de couler du sud au nord, sur 130 kilomètres. Environ un tiers de son parcours est compris sur le territoire de la CMM.

L’histoire de la rivière Richelieu est intimement liée à celle de Longueuil et de Montréal. Pendant trois siècles, les bateaux ont sillonné le fleuve jusqu’à Sorel, puis de Sorel à Chambly où la présence de rapides en faisait un arrêt obligé. Présence aussi de ces liens intimes que sont les chemins de Chambly et de La Prairie (rue Salaberry actuelle).

Après le fleuve Saint-Laurent, la rivière Richelieu est le plus important cours d’eau historique du Québec : voie de colonisation, elle est l’un des berceaux de la Nouvelle-France, voie commerciale, elle sert au transport des marchandises bien avant l’arrivée des Européens, et route militaire, elle est au cœur des guerres qui séviront en Amérique du Nord jusqu’au dix-neuvième siècle.

Beauté cachée, préservée miraculeusement tout au long du XIXe siècle malgré les activités humaines, la région de Chambly et du Richelieu est redécouverte et fait l’objet de convoitises pour la construction résidentielle. Cette beauté a été mise en valeur par les artistes aux cours des siècles. Le paysage du bassin de Chambly et de Chambly a été peint par les plus grands (Krieghoff, Bartlett, Sandhman) et on ne compte plus les peintures du bassin de Chambly dans nos musées. La Société d’histoire en avait répertoriée une trentaine pour la période du XIXe siècle, mais c’est loin d’être un inventaire exhaustif.

La richesse de l’histoire de la région a inspiré la littérature québécoise et ses premiers romanciers : Les Ribaud, une idylle de 37, Ernest Choquette, 1898, La dame de Chambly, Andrée Jarret, 1925, Famille-Sans-Nom, Jules Verne, 1889. Et même les chansonniers :
Les filles de Chambly, Ernest Daignault, 1928.

Je suis née au Canada, à Chambly, près de Montréal… dans un pays de glace et de neige (…) On y entend le bruit sourd des rapides de la rivière Richelieu et on peut y voir le vieux fort historique ainsi que le magnifique paysage de rives qui s’étendent sur plusieurs milles.
Emma Albani (la cantatrice que l’on sait), Mémoires, traduction de Gilles Potvin, Éditions du Jour 1972.

Je sens bien que vous êtes à moi corps et âme, lui disais-je hier en causant au bord de la rivière, à Chambly(…) Après déjeuner, il y avait de l’ombre près de l’eau, nous y avons passé la matinée. Les rapides grondaient à nos pieds. Il y avait tout autour de nous, tout un panorama; dans le lointain, de grosses montagnes bleues; de l’azur à l’infini; du calme, du bonheur et de l’espérance plein le cœur.

Joséphine Marchand (fille d’un premier ministre, épouse du diplomate Raoul Dandurand), Journal intime, 1879-1900, Éditions de la Pleine Lune, 2000

Des luttes pour la préservation

À Chambly, Carignan et ailleurs, les luttes citoyennes pour empêcher la construction de condos sur les rives du bassin de Chambly sont épiques. Dans les années 1990, la Société d’histoire locale a empêché la démolition de plusieurs immeubles sur la rue Martel qui longe le bassin et aujourd’hui ces maisons du XIXe siècle sont un atout pour cette rue ancienne.

En 2004, un promoteur immobilier de la région veut construire des tours d’habitations de dix étages sur l’Île au Foin, à Carignan. L’affaire préoccupe la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly qui publie une résolution demandant aux autorités municipales de veiller ce qu’aucune construction en hauteur soit érigée sur le pourtour du bassin de Chambly.

En 2010-2011, la lutte reprend. Trois groupes de citoyens voient le jour, se regroupent et refusent, par voie de référendum (dimanche 2 octobre 2011) le plan d’urbanisme proposé par la municipalité qui permet la construction sur l’île au Foin. Une bataille qui fait couler beaucoup d’encre (La Presse, Le Devoir, le Journal de Chambly, Radio-Canada, à l’automne 2011).

À Saint-Bruno-de-Montarville, des citoyens livrent une bataille similaire pour préserver une partie adjacente au parc national.

Constat : autant pour des motifs écologiques que patrimoniaux, les résidants de la région de Chambly et de la vallée du Richelieu luttent pour préserver les lieux naturels et les paysages identitaires de leur région.

4. Le Richelieu : indicateurs d’une rivière à haute teneur patrimoniale.

Berceau de la Nouvelle-France, la région est ancienne et porteuse de nombreuses traces de l’histoire. De nombreux indicateurs confirment l’importance de valeur patrimoniale de région la rivière Richelieu. Voici une liste non exhaustive de ce qu’on retrouve sur la portion de la vallée du Richelieu enclavée sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal.

Circuits patrimoniaux : Circuit patrimonial de Beloeil (SHBMSH), circuit patrimonial Chambly au plus fort de son histoire (Ville de Chambly). Les municipalités de Richelieu et de Saint-Mathias-sur-Richelieu sont en train d’élaborer leurs propres circuits patrimoniaux.

Corridor patrimonial : Dans la foulée du quatre centième anniversaire du passage de Champlain (2009), l’Office de tourisme de la Montérégie travaille à l’élaboration d’un corridor patrimonial qui poursuivra celui qui existe au lac Champlain (États du Vermont et de New York, États-Unis).
Et d’un organisme d’interprétation en patrimoine : Guides patrimoniaux Au pays de Chambly.

Quatre sociétés d’histoire : Société d’histoire de la seigneurie de Chambly (SHSC), Société d’histoire de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire (SHBMSH), Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand (SHSBG), Société d’histoire de la Vallée du Richelieu (SHBR).

Parcs de préservation et réserves écologiques : Réserve faunique Pierre-Étienne-Fortin (bassin de Chambly), Réserve de la biosphère du mont Saint-Hilaire (Mont-Saint-Hilaire), Centre de la nature du Mont-Saint-Hilaire, Parc national du Mont-Saint-Bruno, les chenaux de Carignan.

Trois lieux historiques nationaux : Lieu historique national de Fort-Chambly, Lieu historique national du canal de Chambly, Lieu historique national du fort Sainte-Thérèse.

Une promenade riveraine sur les rives du bassin de Chambly, à Chambly.

La piste cyclable de la bande du canal, aménagée sur l’ancien chemin de halage du canal de Chambly.

Quelques lieux ou monuments classés, ou à haute valeur historique

Église Saint-Mathias-sur-Richelieu et son enclos paroissial, classes
Église Saint-Stephen’s, Chambly, classée
Église Saint-Hilaire et son décor signé Ozias Leduc, Mont-Saint-Hilaire
Église Saint-Joseph-de-Chambly,
Église Saint-Jean-Baptiste de Rouville, Saint-Jean-Baptiste
Église Saint-Mathieu-de-Beloeil,
Maison et magasin Franchère, Saint-Mathias
Maison Barrière, Richelieu
Maison Colpron, Richelieu
Maison Davignon, Saint-Mathias
Maison Hertel de Rouville, Chambly
Maison Ozias-Leduc, Mont-Saint-Hilaire
Maisons Paul-Émile-Borduas (deux), Mont-Saint-Hilaire
Maison Piette, Chambly
Manoir Rouville-Campbell, Mont-Saint-Hilaire
Manoir Salaberry, Chambly
Maison Salaberry Chartrand, Richelieu
Maison Thomas-Whitehead, Chambly
Maison Villebon, Beloeil
Site patrimonial de la banlieue du fort de Chambly.

Présence chemins anciens et noyaux villageois

C’est un proverbe au Canada que de dire : « Vieux comme le chemin de Chambly ».
(Rodolphe Fournier, Lieux et Monuments historiques du Sud de Montréal, Les Éditions du Richelieu Ltée, 1976.)

À Chambly, les rues Daignault, Martel, Bourgogne, Centre, Richelieu, Saint-Pierre et Saint-René et toutes les petites rues comprises entre les rues Bourgogne et Richelieu.

À Chambly et Carignan, rue Salaberry, chemin Bellerive et route 223.

À Saint-Mathias, rue Richelieu, chemin des Épinettes, montée des Trente, chemin de la rivière des Hurons, chemin du Cordon, chemin de la Pointe de Chemise, chemin des Patriotes, et toutes les petites rues qui mènent au bord de l’eau à partir de la route 133 (chemin des Patriotes).

À Beloeil, Saint-Basile-le-Grand, montée Robert, chemin des Vingt, chemin des Vingt-Quatre, chemin Bella-Vista-Bellevue (ancien chemin des Quarante entre Carignan et Saint-Basile-le-Grand). Route 223. À Mont-Saint-Hilaire, chemin Ozias-Leduc, chemin de la Montagne, chemin des Patriotes

Autour de ces rues se trouvent les noyaux villageois.


À noter que le cahier numéro 35 (novembre 2011) de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly portera sur le Richelieu : Le Richelieu, un flot d'histoires.

5. Présentation de l’auteure du mémoire.

Louise Chevrier est journaliste à la pige, auteure et romancière.

Passionnée d’histoire et de préservation du patrimoine, elle a œuvré dans le milieu des sociétés d’histoire : présidente de la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly (SHSC) de 2000 à 2008, membre du Comité du patrimoine de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec (FSHQ), organisme où elle a siégé au conseil d’administration pendant quatre ans. À ce titre, elle collaboré au Mémoire de la FSHQ déposé dans le cadre des consultations sur la future Loi sur les biens culturels du Québec (projet de loi 82). Elle est également l’instigatrice de la Table des sociétés d’histoire en Montérégie.

Parallèlement à ces activités, Louise Chevrier se consacre à la recherche en histoire locale dans les sources premières de l’histoire : registres paroissiaux, actes notariés, journaux anciens et autres archives; elle a publié des articles sur l’histoire de Chambly dans les Cahiers de la seigneurie de Chambly et le Journal de Chambly.

Ces recherches l’ont amenée à composer une fresque historique romanesque intitulée Les chroniques de Chambly en cinq tomes dont le premier, Marguerite, a été publié en 2009 chez Hurtubise. La suite, Salaberry, est prévue en 2012.

À titre de journaliste, entre 1990 et 2011, elle a été principalement la collaboratrice de l’hebdomadaire La Terre de chez nous où elle signe depuis dix ans des chroniques littéraires, du Journal de Chambly (journal local). Elle a également été chroniqueuse dans le magazine Histoire Québec.

6. Annexe

Voici les documents versés en annexe :

1. Chambly au fil de l’eau et du temps, recueil du patrimoine produit par la Ville de Chambly en collaboration avec la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly.
2. Chambly, au plus fort de son histoire, circuit patrimonial.
3. Pour la protection du bassin de Chambly Non à des condos sur l’Île au foin !
Lettre d’opinion collective parue dans le Journal de Chambly du 13 juillet 2010.



Louise Chevrier
Membre de la Société d’histoire
de la seigneurie de Chambly"

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