Photo: Eric Clements
De plus en plus de sections de rivières sur l'Île-du-Prince-Édouard étouffent: la croissance excessive d'algues qui finissent par pourrir et priver la vie aquatique de l'oxygène nécessaire pour survivre est un phénomène bien connu sur l'île mais le problème est de plus en plus fréquent et plus grave.
Ces crises de manque d'oxygène peuvent durer plusieurs jours ou plusieurs semaines et affectent de grandes sections de la rivière, provoquant la mort de poissons et de crustacés. La croissance exagéré d'algues est nourrie par les nutriments délavés de plusieurs sources: les terres agricoles, les fosses septiques, les usines de traitement d'eaux usées et les régions forestières coupées. Les derniers hivers plus doux qu'à l'habitude empirent le problème.
Certaines rivières connaissent des évènements anoxiques jusqu'à 3 fois par saison, plus tôt dans l'année et durant plus longtemps. Au moins 18 esturaires sont anoxiques en ce moment.
Empêcher, ou même ralentir le ruissellement des nutrients dans les cours d'eau s'avère d'être tout un défi qui demande des solutions à long terme et la coopération de beaucoup de joueurs. Il faut appuyer les efforts des groupes de bassins versants, améliorer les mesures de contrôle d'érosion, élargir les bandes riveraines et interdire l'épandage de boues municipales (égoûts) sur les champs.
Eric Clements, le coordinateur du Mill River Engineering Project, vit au nord-ouest de l'île sur les bords de Mill River, une rivière qui a déjà passé au travers de plusieurs évènements anoxiques. Il nous rappelle que plusieurs rapports provinciaux et fédéraux qui se sont basés sur des stations de prélèvements d'eaux de surface ainsi que d'autres études démontrant que les bassins versants de l'Ile sont victimes de contamination aux nitrites à cause des pratiques agricoles intensives. Il montre du doigt le manque de rigueur du gouvernement pendant des années qui a permis au problème de s'aggraver à un tel point, et son groupe est à regarder en ce moment la possibilité d'intenter des procédures juridiques et d'exiger une enquête sur la contamination aux nitrates. Il souligne que les Nations Unies ont évalué le problème de nutriments dans les cours d'eau "la classe de polluants la plus dommageable à l'environnement aquatique".
Clements insiste pour dire que réduire les contrats de patates aux fermiers et augmenter les surfaces des milieux humides qui agissent comme filtres naturels, seraient un bon début au corrigé de tir pour régler le problème à l'Île-du-Prince-Édouard.
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Smelly, Anoxic Rivers a Growing Concern in P.E.I.
Sections of rivers stinking with masses of rotting vegetation are fairly common in Prince Edward Island, but the problem of anoxic waterways has gradually been getting worse, with more events occurring this summer. Anoxia is a lack of oxygen caused by excessive nutrients in waterways which triggers algae growth. When the plants die and decay, oxygen is stripped from the water, which then turns green or milky white and gives off a strong rotten egg odour. These anoxic events, which can last for several days or weeks, kill sections of rivers and can be deadly for fish—especially shellfish that can’t swim out from under the thick carpet of dead algae.
Nutrients enter rivers from a number of sources including farming practices, septic systems, wastewater management, and clear-cut logging. Milder winters in recent years have been blamed for exacerbating the problem. Some rivers are now experiencing anoxic events up to three times in a season, with the events occurring earlier in the year and lasting longer. At least 18 estuaries are currently anoxic, says (provincial surface water biologist)Crane, adding that preventing nutrients from entering waterways presents “quite a challenge.”
Environment, Energy and Forestry Minister Richard Brown said in a statement last week that reducing the amount of nutrients entering the island’s rivers and bays “requires long-term solutions and the support of many stakeholders.” Steps taken by the government to address the problem include increasing support to watershed groups, improving erosion control, increasing buffer zones, and banning the spreading of septic waste on land.
Eric Clements, coordinator with the Mill River Engineering Research Project, lives in northwestern P.E.I. just up the bank from Mill River, which has had several anoxic events. He points to provincial and federal reports based on long-term groundwater monitoring stations as well as other studies showing that watersheds across the island are plagued with nitrate contamination from intensive farming practices. He is critical of what he says is the government’s lack of action over the years that allowed the situation to deteriorate to this point, and his organization is currently looking into launching a court challenge as well as pushing for a nitrate contamination investigation. Noting that the United Nations has called nutrients in waterways “the most damaging class of pollutants in the marine environment,” Clements says reducing potato contracts to farmers and increasing wetlands, which act as natural filters, would go a long way toward addressing the problem in P.E.I."
Excerpts from article written by Joan Delaney published in The Epoch Times here: http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/39990/
I'm afraid rivers draining Quebec's agricultural land are not faring much better. Like potato monocultures, great spreads of corn are not the most river friendly crop around!
Tuesday, August 10, 2010
Rivières de l'Île-du-Prince-Édouard anoxiques
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