Photo: Jessica Wackerman
Les températures élevées du mois de juillet 2010 ont provoquées des floraison d'algues bleues-vertes dans le Lac Champlain, amenant le département de la santé du Vermont d'avertir les plaisanciers, les baigneurs, les propriétaires de chiens et les autres résidents d'éviter de toucher l'eau contaminée. L'eau n'est peut-être pas claire, mais on s'entend pour dire que la pollution au phosphore qui aboutit dans le lac est une menace sérieuse pour les eaux du Lac Champlain.
Même 7 ans après la mise en marche du plan d'action "Clean and Clear" de l'état pour nettoyer le lac, le montant de phosphore qui se rend au lac est seulement légèrement moindre, de 1% à 3% comparé à 2003. C'est d'autant plus frustrant que 97% du phosphore qui entre dans le Lac Champlain vient de sources diffuses plutôt que de sources facilement identifiables comme des usines d'épuration ou des industries.
Contrairement aux sources de pollution chronique, les sources de pollutions diffuses demandent un changement de comportement de la part de tous. Les lois ne sont qu'une solution au problème. Les gens doivent être convaincu du bien fondé de leurs efforts, doivent comprendre pourquoi ils le font et quels comportements ils doivent modifier, sinon nous vivrons un cycle infernal de règlementations non respectées.
Entre temps, les surveillants des eaux militent pour un changement de culture, surtout en agriculture, car les activités agricoles comptent pour la moitié du ruissellement de phosphore dans le Lac Champlain. "Les gens sont encore convaincus que la seule façon de protéger et préserver notre héritage agricole au Vermont est de constuire des méga fermes laitières qui continuent un modèle économique qui ne fonctionne pas dans l'économie agricole" selon Anthony Iarrapino, un avocat de Conservation Law Foundation.
CLF a proposé quelques solutions pour faire des changements, comme la formation des employés de l'état qui enquêtent les cas de qualité de l'eau sur les fermes du Vermont. Pendant ce temps-là, James Maroney, un producteur laitier biologique à la retraite milite pour que plus de fermes laitières du Vermont adoptent les méthodes biologiques depuis longtemps. Il pense qu'une coop biologique du Vermont pourrait exporter du lait aux marchés lucratifs dans le nord-est, reçevant des meilleurs prix tout en diminuant les récoltes de maïs-grain et l'usage généreux d'engrais.
Sur au moins une ferme laitière bio, celle de Mike Eastman dans Addison, les principes de cette sorte d'agriculture est déjà en place. Mike a la voix douce et est tempéré de nature, mais il est convaincu qu'il a pris les bonnes décisions pour sa ferme: "Je crois que j'ai toujours senti depuis le début que je voulais une agriculture basée sur l'élevage aux prés. Je pense que c'est mieux pour les vaches, mieux pour l'environnement, et mieux pour mon budget. C'est excellent dans tous les domaines." Et les autres fermiers? "Je pense qu'ils font le mieux qu'ils peuvent, mais je pense que la solution est que nous devrions tous retourner à l'élevage sur l'herbe. Tant que nous cultiverons beaucoup de maïs, c'est presque impossible d'empêcher les sols de ruisseller vers le lac."
Le Lac Champlain peut facilement accomoder 427 tonnes métriques de nutriments par année, mais en ce moment, de 600 à 1,200 tonnes métriques rejoignent le lac à tous les ans. Comment est-ce que les fermiers, les résidents et les développeurs peuvent changer leurs habitudes pour réduire de 50% ou plus l'apport de nutriments qui aboutissent dans le lac et les rivières en ce moment? La plupart répondrons que ce sera en adoptant des changements de comportements importants, comme les pratiques agricoles et la gérance des eaux pluviales urbaines des grands centres comme Burlington, en plus des douzaines de petits changements mineurs comme bannir le phosphore dans les savons et en continuant d'être vigilants dans nos efforts à diminuer la pollution des lacs et des cours d'eau 365 jours par année.
La conscientisation de la pollution et l'assainissement du lac ne peut pas demeurer un évènement annuel quand les journées chaudes provoquent des blooms d'algues sur l'eau. On s'énerve beaucoup quand cela arrive, mais on a besoin de faire des efforts à l'année longue pour réduire la pollution par le phosphore.
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"Pollution in Lake Champlain, Part 3: Treading water: slow clean up continues
Warm weather earlier this month (July 2010) sparked blue-green algae blooms in Lake Champlain’s waters, prompting the Vermont Department of Health to caution boaters, swimmers, pet-owners and other residents to avoid contact with the contaminated water. The water may not be clear, but this much is: Pollution in the form of phosphorus entering the lake poses a serious threat to Lake Champlain’s waters.
But seven years after the state’s “Clean and Clear” action plan for cleaning the lake debuted, the amount of phosphorus entering the lake is only slightly smaller — to the tune of 1 to 3 percent — than it was in 2003. It’s made all the more daunting by the fact that 97 percent of the phosphorus entering Lake Champlain comes from non-point sources rather than identifiable culprits like wastewater treatment plants or factories.
“Unlike point source pollution, non-point source requires behavioral change (from everybody),” Moore said. “Regulation is only part of the solution. If people don’t buy into what it is they’re doing, why it is they’re doing it, and what they have to change … we’re going to have a never-ending cycle of failed regulation.”
Meanwhile, some water-watchers are pushing for a culture shift — particularly in the field of agriculture, which accounts for half of the phosphorus runoff into Lake Champlain. “People are stuck in the mindset that the only way to protect and preserve our agricultural heritage in Vermont is to prop up mega-dairies that are pursuing an economic model that’s not working for the farm economy,” said Anthony Iarrapino, an attorney with the Conservation Law Foundation.
CLF has floated a couple of ideas for making changes, including better training for state employees tasked with investigating water quality concerns on Vermont farms. Meanwhile, former organic dairy farmer James Maroney has been making the push for more Vermont dairies to go organic for a long time. He thinks a Vermont organic dairy co-op could export milk to high-paying markets in the Northeast, bringing in better prices while cutting back on the cultivation of crops like corn and the heavy use of fertilizer.
On at least one organic dairy farm — Mike Eastman’s spread in Addison — the tenets of that kind of farming are already in place. Eastman is soft-spoken and mild mannered, but he feels strongly about his farming decisions. “I guess I’ve always felt since I started farming that I wanted to have a grass-based, grazing type of farming. I felt it was best for the cows, best for the environment, and best for my profitability. In all areas it really excels,” he said. As for other farmers? “I think they’re honestly trying to do the best they can, but on the other hand I think the key is to move everyone back toward a grass-based type of agriculture,” he said. “As long as you’re growing a lot of corn, it’s nearly impossible to keep soil out of the lake.”
Lake Champlain can reasonably accommodate 427 metric tons of the nutrient annually, but right now anywhere from 600 to 1,200 metric tons reaches the lake each year. How do Vermont farmers, residents and developers shift habits to reduce 50 percent or more of the current phosphorus nutrients that currently seep into the lake and our rivers? The answer, most agree, lies in adopting a few significant changes — like farming practices and the run-off from larger metropolitan centers like Burlington — to dozens of more minor changes, such as banning phosphorus in dishwasher soap and then remaining vigilant in our efforts to curb pollution into Vermont’s lakes and streams 365-days a year.
Moore said the conversation about lake clean-up efforts can’t be a once-a-year occurrence, when warm weather sparks the growth of toxic algae blooms on the water. “There’s a lot of hand-wringing going on right now as the algae take off,” Moore said. “The flip side to that is what’s really needed is year-round, long-term support for efforts to reduce phosphorus pollution.”"
Excerpts from article written by Kathryn Flagg published here: http://www.addisonindependent.com/201007pollution-lake-champlain-part-3-treading-water-slow-clean-continues
I sure would like to see the Lake Champlain and Richelieu River cleaned up before I'm too old and grey to be able to go down the shore and have a dip on a hot summer day!
Monday, October 18, 2010
Lac Champlain, un assainissement long et pénible
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