Friday, October 1, 2010
Les rivières de la planète sont en crise
Une équipe internationale de scientifiques a rendu public son étude mercredi le 29 septembre publiée dans la revue Nature, et déclare que les rivières de la planète sont dans un état de crise, dont les rivières en Amérique du Nord et en Europe, malgré les billions de dollars dépensés pour assainir leurs sources d'eau potable. "Les menaces en approvisionnement de l'eau pour l'humain et la diversité biologique sont pandémiques" déclare Charles Vorosmarty de la City University of New York, un co-auteur du rapport.
L'équipe de scientifiques estime que presque 80% de la population du globe, environ 5 milliards de personnes, vivent dans des régions à très grand risques à la sécurité de l'eau potable surtout causés par de la mauvaise gérance des rivières et la pollution.
Plus une région est riche, plus elle est menacée par une mauvaise qualité de l'eau à cause de barrages mal situés et de la pollution causée par les engrais, les pesticides et d'autres produits chimiques. Les nations riches camouflent leur mal-gérance de l'eau en installatant des usines de traitement d'eaux usées coûteuses.
Les auteurs suggèrent que l'on repense notre façon de protéger nos rivières en regardant à la fois l'accès aux sources d'eau potable pour la population et la biodiversité des rivères. À cause de la rapidité des disparitions d'espèces, l'accroissement de la population humaine, les changements climatiques, les usages de l'eau et les pressions dûes au dévelopement, les systèmes d'eau douce resteront menacées dans l'avenir prochain.
Les rivières les moins impactées sont en Sibérie, au Canada, en Alaska, en Amazonie et dans les parties du nord de l'Australie.
"Dans les pays industrialisés, la stratégie de gérance de l'eau est de résoudre les problèmes à la fin du processus plutôt que régler les causes à la base" affirme Peter McIntyre, un des auteurs à l'université du Michigan. L'étude incite les autres pays à ne pas suivre l'exemple des pays riches qui ont investi des trillions de dollars pour gérer leurs rivières en construisant des barrages, des centrales hydro-électriques, des digues artificielles qui permettent l'agriculture dans les plaines innondables. "Si vous voulez contrôler les innondations, vous devriez penser à préserver vos plaines innondables et vos milieux humides puisque ces régions aident à absorber le choc des innondations" avance Vorosmarty "Cela vous éviterait de construire des systèmes de contrôle d'innondation qui coûtent des millions de dollars."
Le rapport cite un exemple près de nous: la ville de New York a acheté une région des montagnes Catskills pour les alimenter en eau potable filtrée naturellement, estimant qu'il était moins dispendieux de faire cela que de construire une usine de filtration d'eau potable.
Les auteurs craignent que çà pourrait prendre des décennies avant que les politiciens s'engagent suffisamment à régler les problèmes. "En attendant, une fraction substantielle de la population de la planète et une quantité incalculable d'espèces d'eau douce sont menacées" affirme l'étude.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"World's rivers in crisis, study says
The world's rivers are in crisis including in North America and Europe where governments have invested trillions of dollars to clean up freshwater supplies, a study showed Wednesday (September 29 2010). "Threats to human water security and biological diversity are pandemic," Charles Vorosmarty of the City University of New York, co-lead author of the report in the journal Nature, told Reuters. The international team of scientists estimated that almost 80 percent of the world's population -- or about 5 billion people -- lived in areas with high levels of threat to water security, caused mainly by river mismanagement and pollution.
"Rivers in Crisis," Nature said on its front cover.
A map showed high levels of threat, in red, for much of the United States including the Mississippi basin, along with almost all of Europe. India, including the Ganges basin, and eastern China with the Yangtze River were also shown in red. Rising wealth often meant worsening threats, for instance from badly sited dams or rising pollution from fertilizers, pesticides and other chemicals. Rich nations then covered up mismanagement by installing costly treatment plants.
The authors urged a re-think to safeguard rivers, especially those now less affected in developing nations. The world population is on track to reach 9 billion by 2050 from 6.8 billion now. The study said it was first to examine in detail a twin set of threats -- to clean water supplies for people and to the biological diversity of life in rivers, from fish to crocodiles. Given escalating trends in species extinction, human population, climate change, water use and development pressures, freshwater systems will remain under threat well into the future," they wrote.
Least affected rivers were in parts of Siberia, Canada, Alaska, the Amazon basin or northern Australia, they said. Parts of the Amazon, the Congo and the Nile had low threats. In rich nations, people often failed to grasp the underlying problems with water supplies because tap water was cleaned.
"In the industrialized world, the water management strategy is to patch up the problems at the end of the pipeline rather than the underlying causes," Peter McIntyre, co-lead author at the University of Michigan, told Reuters. The study urged other nations not to follow the rich which had invested trillions of dollars in managing rivers, ranging from dams for hydro-electric plants to building artificial barriers to allow cropland on flood plains. "If your concern is flooding you might wish to preserve flood plains and wetlands in low-lying areas as they absorb the shock of floods," Vorosmarty said. "That would obviate the need to build a flood containment system costing millions of dollars," he said.
In one positive example, New York City bought an area of the Catskills Mountains to help provide naturally filtered water, reckoning it cheaper than a water treatment plant.
The authors said that it might take decades to get politicians sufficiently engaged to fix the problems. "In the meantime, a substantial fraction of the world's population and countless freshwater species remain imperiled," they wrote."
written by Alister Doyle for Reuters here; http://www.reuters.com/article/idUSTRE68S52720100929
I myself have tried to push for a cleaner Richelieu River since about 1985. That's what? 25 years ago? How more many decades do I have to wait? I ain't getting younger, you know!
Labels:
agriculture,
barrage,
eau potable,
eaux usées,
faune,
flore,
Rivière Richelieu
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment