Photo: Roger & Doug Harwood
"La rivière Richelieu est une source de fierté pour les dizaines de milliers de gens qui vivent le long de son parcours. Elle offre de magnifiques paysages, mais aussi un milieu grouillant de vie et bien des pages d’histoire. Elle prend sa source dans le lac Champlain, aux États-Unis, et coule ensuite vers le nord pendant 130 kilomètres pour se jeter dans le Saint-Laurent, à Sorel au lac Saint-Pierre.
Il y a de cela 400 ans, le Richelieu servait de voie de navigation aux Iroquois et aux Algonquins pour la traite des fourrures et aux explorateurs et militaires français pour la conquête du territoire. Le premier homme blanc qui a remonté la rivière en chaloupe en 1609 est Samuel de Champlain. Il était épaté par les belles îles et surtout par la quantité de poissons. Puis, sont venus les premiers colons, les agriculteurs et les pomiculteurs qui ont transporté les fruits de leurs récoltes vers les villes grâce à la rivière. Grâce à ce passé glorieux, le Richelieu est la deuxième rivière la plus importante du Québec.
Au cours de son histoire, le Richelieu a porté quatre noms différents. Les Algonquins la nommaient Masoliantekw, qui signifie «rivière de beaucoup d'argent». Lors de l’arrivée des Français, elle portait le nom de «Rivière des Iroquois», car ces derniers l’empruntaient pour la traite des fourrures. Elle a porté ensuite pendant quelques années le nom de «Rivière Champlain» jusqu’à ce qu’il y a trois siècles, en 1642, on lui donne son nom définitif en l’honneur du Cardinal de Richelieu, grand administrateur sous le roi Louis XIII.
Sous la surface de son eau grouille une faune aquatique variée et inouïe dont certaines espèces sont très rares. Les lacs et rivières du Québec comptent au total 116 espèces de poissons. Fait étonnant, plus de la moitié de ces espèces, soit 75, se nourrissent et se reproduisent dans les eaux du Richelieu. La rivière accueille également le chevalier cuivré, un poisson qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde.
Aujourd’hui, le Richelieu fait le bonheur des riverains et des gens en canot qui admirent le long de ses rives des arbres dont les bras caressent l’eau, les fleurs d’arbustes qui parfument l’air, ou même des animaux qui s’abreuvent à la rivière. Les rives boisées du Richelieu abritent une très grande diversité d'oiseaux, notamment des espèces insectivores comme la mésange à tête noire, les moucherolles, les parulines, les pics et les viréos, qui contribuent efficacement au contrôle des insectes nuisibles aux champs avoisinants. Ces bandes riveraines agissent aussi comme un filtre entre les champs et les cours d'eau, ce qui permet la captation des engrais et pesticides avant qu’ils n’atteignent la rivière. Une bande riveraine saine protège les berges contre l'érosion et les glissements de terrain. Les chercheurs ont découvert près de deux fois et demie plus de mammifères et de reptiles friands d’insectes dans ces bandes riveraines boisées que dans les champs avoisinants.
Notre Vallée tient sa beauté, sa qualité de vie unique et son histoire de ce grand «fleuve» tranquille. Prenons-en soin.
Saviez-vous que...
On retrouve dans la rivière un nombre impressionnant de poissons? On retrouve notamment l’anguille d’Amérique, l'alose savoureuse, le chevalier cuivré, le chevalier de rivière, le dard de sable, l'esturgeon jaune, le fouille-roche gris, le méné d’herbe, etc. La plus grande population de chevalier cuivré, espèce unique au monde, se trouve dans la rivière Richelieu."
Tiré de L'Oeil Régional du 3 juillet 2010: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Riviere_vivante_et_historique.html?ArticleID=650445
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"The abundant heritage resources in the Richelieu valley form the anchors for the thematic approach and suggest a number of specific promotional themes: History, Recreation, Environment, Agrotourism and Culture.
The first group,the military forts and other historical sites, obviously lends itself to themes of social, cultural and military history. The landscape lends itself to recreation of all sorts (biking, hiking etc.), ecotourism, and agrotourism. The river while also supporting boating and water sport activity, forms the broader functional of acting as a scenic focal point for the all activities in the area, simply by virtue of being the central geographic feature of the region.
Cultural activities in general, while not necessarily tied to a specific physical resource, are often a product of landscape and history, and thus susceptible to a number of interrelated thematic approaches.
The Richelieu valley has a wealth of historical resources. The major sites, Forts Lennox and Chambly, and the locks at Chambly and St-Ours, are administered by the federal government, but there are numerous historical buildings and sites run by the province of Québec of local groups. Because historical buildings and sites are a critical element in determining the heritage character of urban, village, and rural landscapes, and form one of the major anchors of any promotional effort, it should be a high priority to create and maintain complete inventories of such properties.
The Richelieu valley is endowed with an abundance of areas suitable for recreation and related tourism activities. Recreational tourism relies on a well-maintained infrastructure of public access sites. In some of these (bike paths, hiking trails, public golf courses) there is a reasonably heavy burden for direct government support. Because most recreational activities by their nature involve movement around the region, recreational infrastructure such as hiking trails and biking paths can be used to create links to various other resources, such as historical sites and nature preserves.
Agrotourism has good potential for growth in the Richelieu valley. There is a good deal of diversity, ranging from gastronomically-oriented destinations such as wineries, cheesemakers, and chocolateries to family-oriented activities
such as apple picking.
The Richelieu valley has a number of nature reserves and ecologically valuable sites along the river, including the World Biosphere Reserve at Sorel, which could be extended and linked together. A challenge, however, for any ecotourism development effort will be protecting the 18 species of animals and 44 species of plants and their associated habitats along the Richelieu that are considered vulnerable.
The Richelieu valley is host to numerous types of annual events that attract visitors to the area. Because annual events become tourist destinations, an effort needs to be made to create a regional context that anchors each event thematically in the region and creates links among events and other regional resources. A corollary of any program of heritage tourism development is that the value of landscape itself needs to be included in any development planning. Though it is difficulty to quantify, there can be no doubting the added value of a surrounding, beautiful, inviting landscape for any given
recreational activity. "
Excerpts from Timothy Niedermann's project to establish an international heritage corridor in the Champlain-Richelieu Valley in Quebec, New York and Vermont presented in Quelph, Ontario in June 2004 at the 4th Canadian River Heritage Conference. Source: http://www.grandriver.ca/RiverConferenceProceedings/NiedermannT.pdf
Tuesday, July 20, 2010
Le Richelieu - Rivière vivante et historique
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