Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, July 4, 2010

SARM: c'est nous qui l'avons créé


Le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline: mieux connu sous le nom de staph, est un monstre surgi de notre propre négligence. Il tue des milliers de gens à chaque année et coûte des milliards de dollars au système de santé des États-Unis. Ce n'est pas seulement une épine à nos pieds et les cas sont nombreux. C'est une épidémie globale en permanence qui dure depuis 50 ans.

Bien qu'elle ait débuté dans les hopitaux, cette épidémie est maintenant installée dans la vie de tous les jours et a trouvé sa place dans les fermes industrielles, dans les gymnases et les prisons, dans les sports professionnels et scholaires. On s'en plaint dans les salles d'urgence et il démarre des infections qui peuvent détruire les poumons d'un enfant avant qu'une ambulance puisse aller le chercher.

Cette épidémie est passée sous silence parce que beaucoup des victimes du SARM sont des malades dans les CHSLD, d'autres sont des enfants en pédiatrie, d'autres sont des animaux de compagnie ou du bétail soignés par des vétérinaires, et personne dans ces différents secteurs de la santé ne se consultent ou n'échangent leurs données.

Mais si on se donne la peine de colliger les données, voici ce que l'on découvre: presque 19,000 décès par année aux États-Unis uniquement, dont la cause est la version la plus meurtrière de la bactérie. Presque 370,000 hospitalisations, et presque 7 millions de visites chez le médecin ou à l'urgence. Certains pensent que la facture sur le système de la santé des USA pourrait rejoindre les $8 milliards, d'autres $38 milliards par année.

Comment en sommes-nous arrivés là? Un peu parce que nous y portons pas attention, un peu parce que cette bactérie génère une nouvelle génération toutes les 20 minutes. Les pharmaceutiques ne la rattraperont jamais. Mais nous avons perdu le contrôle de cette bactérie parce que nous l'avons laissé faire. Les malades demandent des ordonnances quand ils sont malades, et les médecins sont trop rapides à les prescrire, même quand les antibiotiques ne sont pas nécessaires.

Mais plus que tout autre raison, la crise des bactéries résistantes aux antibiotiques est le résultat de la demande du consommateur pour les protéines à rabais, ce qui encourage les fermes à dimensions industrielles qui consomment 70% des tous les antibiotiques utilisés aux États-Unis à chaque année. Nous n'avons pas réalisé que les bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent non seulement émerger de ces élevages non seulement des bêtes qui recoivent les drogues, mais de leurs excréments, de l'eau souterraine et dans la poussière qui vole au vent.
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"Backing away from the MRSA crisis - The drug-resistant staph is a monster of our own making. It's taking thousands of lives each year and costing billions of dollars in healthcare.

MRSA is not just an irritant, and it is far from occasional. It is a consistent global epidemic, stretching over more than 50 years. And though it began in hospitals, it has now moved into the everyday world, where it has found a niche in industrial-scale farming, in the close quarters of gyms and prisons and in professional and school sports. It is an everyday complaint in emergency rooms nationwide, and it is the spark for infections that can destroy a child's lungs before an ambulance can get to his door.

Its comprehensive assault has gone largely unnoticed, because some of MRSA's victims are patients in nursing homes, some are kids seen in pediatric offices, and some are pets or livestock animals that are cared for by veterinarians -- and none of those sectors of medicine and public health routinely talk to each other.

But if you follow the breadcrumbs of MRSA's emergence through the many silos of medicine, here is what you find: Almost 19,000 deaths a year in the United States from the bacterium's most invasive forms. Almost 370,000 hospitalizations. At least 7 million visits, probably more, to doctors' offices and emergency rooms. And a bill for additional healthcare spending that is in the billions, with estimates as high as $8 billion, and in one projection $38 billion, in a year.

How did it get this bad? MRSA managed its advance in part because we were not paying attention, and in part because a bacterium that produces a new generation every 20 minutes will always outpace pharmaceutical companies that take a decade, on average, to bring a new drug to market.

But it also escaped our control because we created the conditions that allowed it to. Patients expect prescriptions when they're ill, and doctors have been too quick to prescribe antibiotics even when they might not be necessary. We've crammed prisons beyond their capacities without taking into account that bugs bred in a prison will walk out with inmates when they are released and with correctional officers at the end of every day.

More than anything, the crisis was bred of our craving for cheap protein, which led to industrial-scale farms that consume 70% of the antibiotics used in the U.S. each year. We failed to realize in time that antibiotic-resistant bacteria would leave those farms not only in the animals that received the drugs, but in their manure, in groundwater and in dust on the wind."

Excerpts from article written by Maryn McKenna published in The Los Angeles Times here: http://www.latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-mckenna11-2010apr11,0,4271481.story

Maryn McKenna is a Minneapolis journalist and the author of "Superbug: The Fatal Menace of MRSA." : http://www.superbugthebook.com/

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