Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, June 30, 2011

Gaz de schiste - un blowout pollue en Pennsylvanie

photo: knowjoe.tumblr.com

On a trouvé de la pollution près du site du blowout (explosion) d'un puits de gaz de schiste en Pennsylvanie. Des tests fait par l'EPA (Environmental Protection Agency) ont détecté de la contamination dans 3 puits d'eau potable privés situés près du blowout qui est survenu en avril passé sur un site de forage de gaz de schiste.

L'EPA avait prélevé des échantillons d'eau de 7 puits d'eau potable résidentiels près d'un site de forage de Chesapeake Energy Corp situé tout près de Canton dans la partie nord-est de Bradford County, en Pennsylvanie, a annoncé Roy Seneca, un porte-parole de l'agence.

Seneca n'a pas voulu révéler la nature de la contamination, mais a ajouté que l'agence n'a pas tiré de conclusions sur la cause de la contamination. L'EPA fera d'autres tests en juillet.

Chesapeake a déclaré qu'une pièce d'équipement a cédé pendant la fracturation hydraulique du puits dans LeRoy Township. Durant le procédé de fracturation, des millions de gallons d'eau, auxquels sont ajoutés des additifs chimiques et du sable, sont injectés à haute pression dans le trou du puits foré afin de provoquer des fissures dans le shale (ou schiste) et ainsi libérer le gaz qui y est emprisonné.

L'accident a déversé des milliers de gallons d'eaux de reflux, une saumure qui contient des chimiques, dans des champs et un ruisseau.

Chesapeake nie que le déversement ait pu impacter les sources d'eau potable résidentielles.

"Les résultats des tests de l'EPA rapportent la qualité de l'eau qui existait déjà dans ces puits avant même que toutes activités gazières aient commencé dans cette région." affirme Brian Grove, le porte-parole de Chesapeake. "Bien que les derniers résultats des tests de l'EPA font la preuve que les normes pour la construction des puits sont à développer, puisque cela n'est pas réglementé en ce moment, ils ne font pas de lien entre la qualité de l'eau et nos opérations gazières."

Ira Haire, propriétaire terrien âgé de 71 ans qui a un puits contaminé, a dit qu'il n'avait pas de problème avec Chesapeake, précisant que la compagnie avait gardé contact avec lui depuis le déversement d'avril. Chesapeake a équipé le machiniste avec une citerne d'eau temporairement, et est à installer un système de filtration pour son puits d'eau potable. Haire ne veut pas dire ce que l'EPA a trouvé dans son puits.

L'EPA a aussi fait des prélèvements d'échantillons d'eau des puits d'eau potable. Le département fait des tests pour vérifier une variété de contaminants, dont des composés organiques volatils, du strontium et du barium, mais une porte-parole dit que les résultats ne sont pas encore reçus du laboratoire.
Photo: timesleader.com

"Pollution found in Pa. wells near site of blowout

Testing conducted by the Environmental Protection Agency revealed contamination in three private water wells located near an April blowout at a natural gas drilling site.

The EPA took water samples from seven private water wells near the Chesapeake Energy Corp. drilling site outside Canton in northeastern Pennsylvania's Bradford County, agency spokesman Roy Seneca said Friday (June 24 2011).

Seneca declined to reveal the nature of the contamination, but said the agency has not drawn any conclusion about its cause. The EPA will sample the wells again in July.

Chesapeake has said a piece of equipment failed while its well in LeRoy Township was being hydraulically fractured, or fracked. In the fracking process, millions of gallons of water, along with chemical additives and sand, are injected at high pressure down the well bore to break up the shale and release the gas.

The accident spilled thousands of gallons of salty, chemical-laced flowback water into fields and a stream.

Chesapeake denied the spill had any effect on residential water supplies.

"The EPA water test results reflect the water quality that existed in these wells before any natural gas drilling activity began in this area," Chesapeake spokesman Brian Grove said in a statement Friday. "While EPA's latest results make a strong case for developing standards to govern water well construction, which currently is unregulated, they do not support any link between water quality and our natural gas operations."

Landowner Ira Haire, 71, whose well was tainted, said Friday he has "no problem at all with Chesapeake," adding the company has been in touch with him dailhttp://www.blogger.com/img/blank.gify since the April spill. Chesapeake supplied the retired machinist with a temporary water tank, and it's installing a filtration system for his well. Haire declined to say what the EPA found in his well.

The state Department of Environmental Protection also has taken water samples from the water wells. The department is testing for a wide range of contaminants, including volatile organic compounds, strontium and barium, but a spokeswoman said Friday the results have not yet come in."

Excerpts of article written by Michael Rubinkam for the Associated Press published here: http://news.yahoo.com/s/ap/20110624/ap_on_re_us/us_gas_drilling_frackwater_spill

Wednesday, June 29, 2011

Nucléaire - quand on veut garder le public dans l'ignorance

Photo: sfexaminer.com

Un rapport choc préparé par l'Agence Fédérale d'Énergie Atomique de la Russie (FAAE) sur l'information reçue du International Atomic Energy Agency (IAEA) mentionne que le gouvernement d'Obama a ordonné un silence médiatique total et complet sur toute information relative à la quasi fusion du coeur du réacteur de la centrale nucléaire Fort Calhoun au Nebraska.

Selon ce rapport, la centrale nucléaire Fort Calhoun a connu une perte catastrophique d'eau de refroidissement dans l'une de ses piscines de désactivation du combustible usagé contenant des tubes le 7 juin après que la centrale ait été engloutie par l'eau de crue de la rivière Missouri. Cette inondation provoqua une incendie et à cause ce cet incendie, le Federal Aviation Agency (FAA) a émis une interdiction de voler au-dessus de la région.

Située à environ 20 minutes de voiture de la ville d'Omaha, la plus importante cité du Nebraska, la centrale nucléaire Fort Calhoun est la propriété du Omaha Public Power District (OPPD) qui ni sur son site Web que la centrale est sur une alerte niveau 4: "Cette terminologie n'est pas juste, et ce n'est pas de la façon que les urgences sont classées pour les centrales nucléaires."

Les scientifiques nucléaires de la Russie affirment dans ce rapport de la FAAE que cette phrase de l'OPPD est un mensonge et que toutes les centrales nucléaires de la planète utilisent les normes de l'INES qui établissent clairement que les évènements qui se produisent à la centrale nucléaire de Fort Calhoun sont en effet classés comme étant de niveau 4, un accident avec des conséquences locales, donc faisant de cet évenèment le pire accident nucléaire de l'histoire nucléaire des É.-U.

Bien que ce rapport confirme des lectures indépendantes aux États-Unis qui parlent d'échappements négligeables de gaz nucléaires liés à cet accident, il prévient que le fait que le gouvernement d'Obama censure cet évènement en fait un pour raisons politiques et risque de faire un recul sérieux si le public des États-Unis apprennent qu'il veut leur cacher.

Il est intéressant de remarquer que le chef de la NRC, Gregory B. Jaczko, avait reproché au gouvernement Obama quelques jours plus tôt de ne pas faire respecter le code de sécurité contre les incendies, de tolérer une douzaines d'infractions au code d'incendie dans les centrales nucléaires était inacceptable et nuisait au travail des inspecteurs de la NRC.

Ce rapport ajoute que le silence de ce désastre nucléaire par le Président Obama est motivé par son idéalisme de vouloir créer des emplois soit-disant "verts", qualificatif qui inclut, selon le Président, le nucléaire. Le rapport russe continue à dire qu'Obama s'efforce à mettre en faillite l'industrie du charbon aux É.-U. Selon le rapport, le peuple des É.-U. ignore la guerre que mène Obama contre l'industrie du charbon qui selon eux augmente leur facture d'électricité de plus de 60%.

Les craintes d'Obama de voir le peuple des É.-U. se détourner du nucléaire si la vérité est rendu publique sont probablement valables, puisque l'Allemange et l'Italie se défont du nucléaire après le désastre au Japon et ont décidé de fermer toutes leurs centrales nucléaires.

Peut-être encore plus désolant à lire dans ce rapport est que le gouvernement Obama semble calquer ses politiques vis-à-vis le nucléaire à celles du Japon qui tend à cacher la vérité aux citoyens quand il s'agit des accidents nucléaires.

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"US orders news blackout over crippled Nebraska Nuclear Plant: report

A shocking report prepared by Russia’s Federal Atomic Energy Agency (FAAE) on information provided to them by the International Atomic Energy Agency (IAEA) states that the Obama regime has ordered a “total and complete” news blackout relating to any information regarding the near catastrophic meltdown of the Fort Calhoun Nuclear Power Plant located in Nebraska.

According to this report, the Fort Calhoun Nuclear Plant suffered a “catastrophic loss of cooling” to one of its idle spent fuel rod pools on 7 June after this plant was deluged with water caused by the historic flooding of the Missouri River which resulted in a fire causing the Federal Aviation Agency (FAA) to issue a “no-fly ban” over the area.


Located about 20 minutes outside downtown Omaha, the largest city in Nebraska, the Fort Calhoun Nuclear Plant is owned by Omaha Public Power District (OPPD) who on their website denies their plant is at a “Level 4” emergency by stating: “This terminology is not accurate, and is not how emergencies at nuclear power plants are classified.”

Russian atomic scientists in this FAAE report, however, say that this OPPD statement is an “outright falsehood” as all nuclear plants in the world operate under the guidelines of the International Nuclear and Radiological Event Scale (INES) which clearly states the “events” occurring at the Fort Calhoun Nuclear Power Plant do, indeed, put it in the “Level 4” emergency category of an “accident with local consequences” thus making this one of the worst nuclear accidents in US history.

Though this report confirms independent readings in the United States of “negligible release of nuclear gasses” related to this accident it warns that by the Obama regimes censoring of this event for “political purposes” it risks a “serious blowback” from the American public should they gain knowledge of this being hidden from them.

Interesting to note about this event was the Nuclear Regulatory Commission (NRC) Chief, Gregory B. Jaczko, blasting the Obama regime just days before the near meltdown of the Fort Calhoun Nuclear Power Plant by declaring that “the policy of not enforcing most fire code violations at dozens of nuclear plants is “unacceptable” and has tied the hands of NRC inspectors.”

This report further notes that the “cover-up” of this nuclear disaster by President Obama is being based on his “fantasy” of creating so-called green jobs which he (strangely) includes nuclear power into as his efforts to bankrupt the US coal industry proceed at a record breaking pace.

Unknown to the American people about Obama’s “war” on the US coal industry is it’s estimated to cost them over a 60% increase in their electricity bills by 2014 and cause over 250,000 jobs to be lost in an already beleaguered economy.
More ominous for those American people whose lives depend on the coal industry that is being deliberately destroyed is the Obama regime’s massive “security exercise” currently ongoing in the major coal mining States of Ohio, Kentucky and West Virginia, and as we can read about, in part, as reported by InfoWars.Com:
“If you’re still living under the delusion that the TSA is just restricted to airports then think again. A joint VIPR “security exercise” involving military personnel has Transportation Security Administration workers covering 5,000 miles and three states, illustrating once again how the TSA is turning into a literal occupying army for domestic repression in America.
The TSA, in alliance with a whole host of federal, state, local agencies as well as military personnel, is currently conducting a massive “security exercise” throughout Ohio, Kentucky and West Virginia.

“The participating teams are composed of a variety of TSA assets including federal air marshals, canine teams, inspectors and bomb appraisal officers. They will be joined by state and local law enforcement officials to supplement existing resources, provide detection and response capabilities. The exercise will utilize multiple airborne assets, including Blackhawk helicopters and fixed wing aircraft as well as waterborne and surface teams,” reports the Marietta Times.
Although the exercise is couched in serious rhetoric about preparedness, it relates to “no specific threat” and the details are nebulous to say the least and seems to revolve around little else than testing out high-tech surveillance equipment and reminding Americans who their bosses are.”

Obama’s fears of the American people turning against nuclear power, should its true dangers be known, appear to be valid as both Germany and Italy (whose people, unlike the Americans, have been told the truth) have turned against it after the disaster in Japan and vowed to close all of their atomic plants.

Perhaps even more sadly for the American people is this report stating that the Obama regime is “walking in lockstep” with Japan in their attempts to keep the truth of nuclear accidents from their citizens; which in the case of the Japanese can only be labeled as horrific as new evidence points to them knowing within hours of the Great Tsunami that their atomic reactors had melted down, but have only today ordered an evacuation of pregnant women from what are called “radiation hotspots.”
With a country that some scientists are now warning may soon become uninhabhttp://www.blogger.com/img/blank.gifitable due to radiation damage, and with reports of mutant rabbits and radioactive whales now being reported, one wonders if in knowing the truth the American people would really want to follow Japan’s “example” instead of those people in Germany and Italy?

But, with an already documented 35% increase in the infant mortality rate for American mothers living in the western coastal regions of the US caused by radiation blowing onto them from Japan being ignored by these people there doesn’t seem to be much hope for them. (The EU Times)"

Excerpts from article published in The Nation here: http://nation.com.pk/pakistan-news-newspaper-daily-english-online/International/18-Jun-2011/US-orders-news-blackout-over-crippled-Nebraska-Nuclear-Plant-report

Tuesday, June 28, 2011

Gaz de schiste - une étiquette populaire aux haltes routières de la Pennsylvanie


Une étiquette qui semble être très officielle est collée à plusieurs robinets aux haltes routières des autoroutes de la Pennsylvanie. La qualité d'impression laisse croire que le message vient des autorités.

"Bonne à boire" écrit en gros à côté d'une alumette allumée encourage le touriste à continuer à lire l'étiquette collée le plus souvent sur l'abreuvoir des lieux.

"Cette eau est probablement saine. Si vous voulez vous en assurer à cause de craintes de contamination de fracturations hydrauliques, portez une flamme près de l'eau."

Ce comportement peut sécuritaire et même potentiellement mortel si l'eau contient des concentrations de méthane est illustré par une main qui tient une allumette allumée près du robinet ouvert.

Mme Tonya Markiewicz, en voyage entre Philadelphie et la ville de New York, a immédiatement "allumé": "Je ne voulais boir de cette eau après avoir vu cette étiquette" dit-elle. "Après avoir tout lu minutieusement, j'ai pensé que cela faisait parti d'un projet d'activistes, mais l'étiquette était si bien faite. Çà vient vous chercher immédiatement quand vous vous apprêtez à ouvrir le robinet." Elle a pris une photo de l'étiquette.

Au bas de l'étiquette, on peut lire une liste de symptômes après avoir bu de l'eau contaminée: des maux de tête, de la nausée, des vomissements, des étourdissements, perte de cheveux, irritations de la peau et de l'insuffisance rénale. En plus, un numéro de téléphone du département de la protection de l'environnement (DEP).

Kevin Sunday, un porte-parole du DEP, a confirmé que l'étiquette ne venait pas de son département. Il remarque que les étiquettes sont apparues à peu près au même moment que le rally à Harrisburg où des centaines de personnes qui protestaient contre les forages de gaz de schiste se sont réunies. "Cette étiquette ne vient pas du DEP" dit M. Sunday, remarquant que la lettre E dans le logo du DEP était différent que le logo officiel.

Bill Capone, un porte-parole de la commission de l'autoroute, disait la semaine dernière que les étiquettes se retrouvaient sur la plupart des abreuvoirs des haltes routières à l'ouest de Harrisburg. Elles se retrouvaient sur les abreuvoirs pendant presque 2 semaines et ont dû être aperçues par des centaines de voyageurs et le personnel d'entretien qui n'ont pas posé de questions sur le message ambigü des étiquettes qu'il qualifie de "curieux, bizarre et quelque peu inquiétants". Il voit à ce qu'elles soient enlevées.

Non seulement est-ce que les étiquettes semblent autentiques, mais le numéro de téléphone est vraiment un numéro de téléphone qui fonctionne au département.

Le test proposé par l'étiquette, c'est-à-dire approcher une flamme à l'eau, réfère aux problèmes de contaminations de puits d'eau potable à Dimock, dans Susquehanna County.

De plus, un résident au Colorado a aussi été capable d'allumer son eau de robinet dans une scène bien connue du documentaire Gasland de Josh Fox qui était aussi au rally à Harrisburg cette fin de semaine là.

Myron Arnowitt, directeur de Clean Water Action de la Pennsylvanie qui était l'une des ONG qui ont aidé à organiser le rally, a dit qu'il n'avait pas vu les étiquettes, mais pense qu'elles sont une façon amusante d'éveiller l'attention du public: "Bien sûr, ce n'est pas une bonne idée de donner de faux renseignements au public sur la qualité de l'eau et nous aimerions que toute affiche réflète clairement la réalité. À ce que je sache, aucun des activistes que je côtoie ne s'est vanté d'être le promoteur de l'étiquette."

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"Prank signs on rest area drinking fountains target gas drilling

The professionally printed sign bearing the banner message "SAFE TO DRINK" and affixed to a drinking fountain in the Pennsylvania Turnpike's Midway Service Plaza looked official at first glance, even if it seemed to state the obvious.

But something didn't look quite right to Tonya Markiewicz, who stopped in for a drink June 8 while on a trip to Philadelphia and New York City, and it had nothing to do with the stream of cold water arching from the fountain.

The message of the sign, which bore what purported to be a Pennsylvania Department of Environmental Protection logo in the upper left hand corner and has since been discovered in several other turnpike service plazas, was coyly equivocal. It read: "This water is most likely safe. If you have any concerns about contamination due to hydraulic fracturing, expose water to flame."

That procedure -- unsafe at best and potentially fatal at worst if the water contained ignitable concentrations of methane -- was depicted in a graphic that shows a hand holding a lit match under a water faucet.

That raised a big red flag for Ms. Markiewicz.

"I didn't want to try to drink the water after seeing that sign," said Ms. Markiewicz, a Braddock resident, who took a photograph of it. "After reading closely it occurred to me it was posted as part of an activist project, but it was so well done. It gets right at you when you're about to consume the water."

At the bottom of the sign, posted by an as yet unknown activist prankster, was a list of symptoms from drinking contaminated water, including "headaches, nausea, vomiting, dizziness, hair loss, itchy skin and kidney failure," and a DEP phone number to call for more information.

Kevin Sunday, a DEP spokesman, confirmed that the not-so-subtly subversive sign was not posted by the department. He noted that its appearance at the Midway Service Plaza near Harrisburg roughly coincided with the June 7 rally in Harrisburg by hundreds of people protesting Marcellus Shale gas well drilling and development.

"That's not from DEP," Mr. Sunday said last week, noting that the "E" in the DEP logo on the sign was different from the DEP's real logo.

Bill Capone, a Pennsylvania Turnpike Commission spokesman, said last week that after inquiries by the Pittsburgh Post-Gazette, the bogus DEP signs were found on water fountains in "most of the service plazas west of Harrisburg." He said they were probably up on the drinking fountains for almost two weeks and viewed by hundreds of turnpike travelers and service plaza attendants who didn't raise questions about its message, which he termed, "odd, curious and somewhat alarming."

"We found them in Somerset and New Stanton and others, and we are having them removed," he said.

He said not only do the signs appear official but the contact number for more information is a working DEP phone line that belonged to Katy Gresh, the department's spokeswoman in its Southwest District office in Pittsburgh before her promotion to head the DEP's Harrisburg media office in March.

The signs' water contamination test, using a lighted flame, is a reference to problems caused by faulty well casing and drilling operations at Marcellus Shale gas wells in Dimock, Susquehanna County, that allowed high concentrations of methane gas from shallower formations to contaminate well water at several homes.

Also, a homeowner in Colorado was able to ignite his tap water, a dramatically explosive scene shown in the 2010 Oscar-nominated documentary film "Gasland" by Josh Fox, who, coincidentally, spoke at the anti-drilling rally.

Myron Arnowitt, state director for Clean Water Action, one of the environhttp://www.blogger.com/img/blank.gifmental organizations that helped organize the rally, said last week that he hadn't seen the prank signs and doesn't endorse them, but thought them "an amusing way to raise some public awareness."

"Of course it's not a good idea to give the public misleading information on water quality and we would want any signs to be clearly factual," he said. "And as far as I know, any of the activists I've been in touch with, no one is taking credit for it.""

Excerpts from article written by Don Hopey for the Pittsburgh Post-Gazette published here: http://www.post-gazette.com/pg/11178/1156490-454.stm

Monday, June 27, 2011

Gaz de schiste - gazoducs, explosions et incendies

Le Québec tout entier est dans tout ses états à cause de l'empressement de notre gouvernement à se lancer dans l'exploitation du gaz de schiste. Mais il est si facile d'oublier qu'avec le gaz naturel vient les gazoducs que l'industrie tend à négliger une fois qu'ils sont en place. Si le Québec va de l'avant avec une exploitation à la grandeur de la vallée du Saint-Laurent, un réseau complexe de gazoducs, stations de compression et stations d'épuration devra être construit pour relier tous les sites de forage entre eux vers le gazoduc de distribution. Il faut se rappeler que la nature particulièrement acide du gaz naturel tend à gruger les pipelines qui le transporte.

Voici une traduction libre d'un paragraphe dans un site que j'ai trouvé avec ces photos choquantes:

L'explosion d'un gazoduc dans ces photos n'est pas survenu à cause d'une pelle mécanique qui a creusé au mauvais endroit. L'explosion a eu lieu le 14 septembre 2008 près de Appromattox, dans l'état de la Virginie, sur un gazoduc appartenant à Williams Energy. Cinq personnes ont été blessées, et plus d'une centaine de maisons ont été endommagées ou détruites complètement. Il n'y a pas eu de décès rapporté lors de cette explosion, et c'est presque un miracle.



Voici un site de forage en Alberta qui a explosé et pris en feu:Photo: safetyboss.net

et un blowout sur un site de forage en Louisiane l'an passé (remarquez les récoltes arrosées autour):Photo: Assumption Parish Sheriff

Finalement, une affiche qui dit tout:Photo: cooper.edu
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"The natural gas pipeline explosion below did not occur as a result of digging but because of corrosion. The explosion occurred Sept 14th, 2008 near Appomattox Virginia on a natural gas transmission line owned by Williams Energy. Five http://www.blogger.com/img/blank.gifpersons were injured and over one hundred homes, including the ones in the photo were damaged or destroyed. No deaths resulted from this explosion and that is amazing."

Excerpt from Energy industry Photos.com here: http://www.energyindustryphotos.com/pipeline_blowout_photos_and_natu.htm


Cette affiche illustre bien une zone agricole avant les activités gazières à gauche, et après, à droite:
photo: noshalegas.wordpress.com

Sunday, June 26, 2011

Gaz de schiste - une soirée tourne au vinaigre

Photo: marcelluseffect.blogspot.com

Le schiste n'est pas la seule chose qui se fait fracturer dans notre région. Les communautés également! Durant la soirée d'information à la Légion de Vestal dans Poultney, dans l'état de New York, dernièrement, Jeff et Jodi Andrysick, des fermiers-documentaristes, ont présenté leur témoignage de la région du Marcellus, une brochette de témoignages de la région de forages du Colorado.

Des "pick-ups" immenses recouverts de pancartes remerciant les opposants pour être de "vrais Américains" sont stationnés dans l'entrée, et des membres du Joint Landowners Coalition (propriétaires terriens) tenaient des enseignes "Friends of Natural Gas" - amis du gaz naturel qui insistent que les histoires de contamination sont des mensonges et devraient être classés avec les contes d'invasions de Martiens. Dans la salle de la Légion, ils s'assoient sur des chaises pliantes derrière des résidents qui sont aussi passionnés mais qui tiennent des affiches qui lisent "no frack" et déclarent leur besoin en eau, pas du gaz.

Weston Wilson a parlé en premier. Il est l'ingénieur en environnement qui a dénoncer l'écoblanchiment du rapport de l'EPA de 2004 qui avait étudier la fracturation hydraulique. Le problème, explique-t-il, c'est que l'industrie du pétrole et du gaz profitent de plusieurs exemptions des lois. Comme le Safe Drinking Water Act: le Congress a spécifiquement exempté la pratique d'injecter les fluides de fracturation pendant le forage de cette loi. C'est révélateur que cette exemption ne s'applique pas quand ces mêmes fluides sont réinjectés dans les puits de grandes profondeurs pour s'en débarrasser.

Wilson a fait une liste des problèmes avec les puits: les coffrages de ciment défectueux, les déversements accidentels et le manque de suivi des eaux de reflux. Il dit que le National Transportation Safety Board fait des enquêtes sur les accidents d'avion et on aurait besoin du même genre d'institution pour surveiller l'industrie pétrolière et gazière.

Tara Meixsell est l'auteure de "Collateral Damages" et a ajouté que le boom gazier a changé sa vie. Les lois du Colorado permettent les forages à 150 pieds des résidences, une distance qui laisse les familles s'exposer à la poussière et aux chimiques. Beaucoup de ces chimiques, comme le 2-Butoxyéthanol (2-BE), sont cancérigènes. Meixsell a raconté les expériences de certains de ses amis et ses voisins qui ont été malades d'en avoir été exposés.

Le forage implique plus que le gaz: c'est une histoire d'argent et la vie des gens, dit Meixsell. En mentionnant une confrontation plus tôt dans le stationnement, elle prie les gens d'être polis et courtois. Respectez les opinions des autres, plaide-elle: "Vous devez rester voisins...finalement, vous respirez tous le même air et buvez la même eau."

Rick Roles est un rancher du Colorado et racontait comment le forage avait dérangé ses chevaux et ses chèvres. Il avait loué sa terre parce qu'il pensait que cela apporterait un peu de revenus dont il avait grandement besoin. Maintenant, il a 19 "trous" sur ses terres et une centaine de puits additionnels sont éparpillés en dedans d'un mille de sa maison, sans compter les 3 stations de compression et l'usine de traitement d'eaux usées dans une circonférence d'un mille et demi.

Il a énuméré plusieurs problèmes: des juments qui ont avorté leurs poulains, les étalons devenus stériles, les chèvres qui mettent bas des foetus morts, en plus de ses propres problèmes de santé à lui. Il a aussi décrit la façon que l'on camouflait les déversements accidentels avec de la terre au lieu de les rapporter aux autorités, en plus des citernes de concentrés qui fuyaient souvent. Quand Roles a finalement fait analyser sont sang, il a découvert qu'il avait des concentrations élevés de benzène, de toluène, de xylène et une longue liste de chimiques semblables.

"Bien sûr que nous avons fait un peu d'argent avec çà!" dit Roles. "Mais notre propriété est ruinée."

Le but de la soirée était de permettre à ceux qui souffraient des impacts négatifs des activités gazières de partager leurs expériences. Mais c'était clair que certaines personnes (une minorité, bien sûr!) étaient venues sans intention d'écouter ce que les conférenciers avaient à dire. Quand la période de questions est devenue trop échaudée, le modérateur a rappelé aux gens qu'ils devaient rester polis.

"Je ne sais pas combien de vous êtes venus ici déjà bien arrêté dans vos opinions ou avec de la haine dans votre coeur, mais nous ne sommes pas ici pour çà ce soir." a-t-il dit. En parlant des commentaires haineux, il a dit: "C'est pour çà que nous avons eu tant de problèmes à parler ouvertement, honnêtement et en toute sécurité."

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"Gas Talk Turns Fractious

Shale isn’t the only thing that’s getting fractured in this region. Communities are too, as last night’s talk at the Vestal American Legion illustrated. Poultney (NY) farmers-turned-filmmakers Jeff and Jodi Andrysick have been presenting a traveling roadshow in the Marcellus region - a program of stories people those living in the Colorado drill zone.

Huge pickups plastered with banners thanking drilling supporters for “being American” lined the driveway, and members of the Joint Landowners Coalition stood about holding “Friends of Natural Gas” signs. The stories of contamination are just lies and belong in tabloids alongside tales of alien encounters, they insist. Inside the Legion Hall they settled onto folding chairs behind equally passionate residents holding “no frack” signs and hand-lettered posters declaring their need for water, not gas.

Weston Wilson spoke first. He's the environmental engineer who blew the whistle on the EPA for whitewashing the 2004 hydraulic fracturing study. The problem, he says, is that the oil and gas industry enjoys a great many exemptions from regulations. Take the Safe Drinking Water Act – Congress specifically exempted the practice of injecting fracturing fluids during drilling from the SDWA. It’s telling that the exemption doesn’t extend to cases in which they inject those same fluids into disposal wells.

Wilson listed some of the problems with wells: faulty cement casing, spills, and mismanagement of returned fluids. The National Transportation Safety Board investigates plane accidents, he said. We need something similar for the oil and gas industry.

Tara Meixsell, author of Collateral Damage said the gas boom changed her life. Colorado law allows drilling as close as 150 feet to homes, a distance that exposes families to dust and chemicals. Some of those chemicals, such as 2-Butoxyethanol (2-BE), are carcinogenic. Meixsell shared stories about friends and neighbors who suffered ill health from exposure.

Drilling is about more than gas – it’s about money and people’s lives, Meixsell said. Citing a confrontation earlier that evening in the parking lot, she implored people to be civil to one another. Respect each other’s opinions, she said. “You have to remain neighbors… at the end of the day you’re all breathing the same air and drinking the same water.”

Colorado rancher Rick Roles told how drilling affected his horses and goats. He leased his land because he thought it would bring the ranch much-needed income. Now he’s got 19 "holes" on his land and another 100 wells within a mile of his home – plus three compressor stations and a water treatment plant within a mile and a half.

He listed numerous problems: mares aborting foals, studs becoming sterile, goats having stillbirths, and his own health problems. He also spoke of how spills were covered up with dirt instead of reported, and a persistently leaking condensate tank. When Roles finally got a toxicology screen he discovered high levels of benzene, toluene, xylene and a long list of related chemicals in his blood.

“Sure, we earned a little money,” Roles said. “But our property was ruined.”

The goal of last evening’s program was to allow those suffering negative ihttp://www.blogger.com/img/blank.gifmpacts of gas to share their stories. But it was clear that some people, a minority to be sure, came with no intention of listening to what the speakers had to say. When the question-and-answer session grew contentious [“frack-tious” one person called it] moderator Don Glauber reminded people to be civil.

“I don’t know how many of you came here with your minds made up, or with anger in your hearts, but that’s not why we’re here tonight,” he said. Referring to acrimonious comments Glauber said, “This is why we have had so much trouble talking openly, honestly and safely.” "

Excerpts from article posted here: http://marcelluseffect.blogspot.com/2011/06/gas-talk-turns-fractious.html

Friday, June 24, 2011

Gaz de schiste - en images

Un mur qui ne cache rien:Photo: Scott Goldsmith, National Geographic

Élever du bétail en Louisiane:Photo: Ted Jackson / The Times-Picayune

et ailleurs:Photo: cnettv.cnet.com

Un site de forage en Pologne:Photo: Le Monde

Le seul gaz accepté en Ardèche:Photo: mai68.org

Il y a des sceptiques au Québec?Photo: comitevigilance.boutick.com

L'enfer en pleine campagne: Photo: frackedagain.blogspot.com

Le cancer gazier dans l'Utah, vu de l'espace:Photo: Google Earth

C'es-tu beau, çà!Photo: jobspetroleum.net

Le sable le plus prisé pour fracturer:Photo: minnesota.publicradio.org

et bien sûr, Talisman Terry, le dynosaure qui veut endoctriner tous les petits nord-américains:

Thursday, June 23, 2011

Agriculture - les monopoles sonnent le glas pour les petites fermes


En Iowa, les raisons sont peut-être légèrement différentes, mais c'est pareil comme au Québec dans le sens que les monopoles éliminent les petites fermes familiales qui essaient de compétitionner contre les intégrateurs biens subventionnés par l'État.

Je traduit ce texte pendant que l'air qui entre dans ma maison au travers les fenêtres ouvertes pue le purin de porc et me donne la nausée. J'ai trois élevages porcins sur gestion liquide au nord-est de chez moi, et un autre d'une capacité de 5,800 porcs au sud. La rivière Richelieu toujours en crue devant chez moi a inondé des centaines de champs agricoles qui avaient été arrosés de purin depuis des années. Je ne peux pas concevoir l'inconscience des gens qui viennent s'y baigner devant chez moi!

Protéger les petites fermes familiales.

L'état de l'Iowa produit plus de porcs engraissés dans des installations industrielles que n'importe quel autre état et est le 4e en installations d'engraissement bovines. Bien que cela pourrait ne pas sembler significatif, la prolifération des élevages industriels est surtout causée par l'accroissement des monopoles d'abattoirs et d'usines de transformation qui font que les fermiers sont dans l'impossibilité d'obtenir un prix équitable pour leurs animaux.

Certains fermiers tentent de grossir leurs chiffres d'affaires pour pouvoir faire face à des prix constamment très bas pour les bovins et les porcs, d'autres abandonnent. En 1992, moins d'un tiers des porcs étaient engraissés dans des installations industrielles, mais en 2007, l'année où les derniers chiffres sont disponibles, 95% des 18 millions de porcs produits en Iowa viennent d'installations industrielles. Pendant la même période, l'Iowa a perdu environ les trois quarts de ses fermes porcines, passant de 31,700 en 1992 à 8,300 en 2007.

La situation est sensiblement la même pour la production bovine en Iowa. De 2002 à 2007, les installations bovines à engraissement on presque doublées en Iowa: on en produit maintenant 1,2 millions de bêtes. Malgré l'explosion de ces installations, les opérations et la production de bovins en Iowa ont diminués pendant cette période: 15,000 opérations bovines ont cessé de fonctionné depuis le milieu des années 1990 et la production a baissé de 80,000 têtes annuellement.

Alors le nombre de fermiers et de bovins produits diminuent, mais les élevages deviennent de plus en plus énormes.

Les impacts nocifs d'une telle concentration de production de viande et de fermes industrielles ont été bien documentés: les déversements accidentels de purins, le ruissellement des excréments vers les cours d'eau et la pollution, la pollution de l'air par les sulfures d'hydrogène et les ammoniaques, les communautés dévastées, l'augmentation des maladies propagées dans la nourriture comme l'E. coli dans la viande, etc... Ce qui a passé sous le radar est que la concentration et la prolifération des fermes industrielles ne sont pas à cause de leur efficacité économique mais plutôt à cause des abus du marché de la part des transformateurs de viande.

Les 4 plus gros abattoirs tuent 4 sur 5 des bovins et 2 sur 3 des porcs. Ce contrôle du marché de la plus grande majorité de la production de viande par une poignée de corporations est à la source de pratiques d'un monopole et des abus sur le marché qui devrait être libre.

Le plus important abus de pouvoir de ces grandes industries de la transformation a été d'offrir des ententes dorées aux fermes industrielles et aux installations d'engraissement intensifs: de meilleurs prix pour la même quantité et la même qualité de porc ou de bovin. Les fermiers de plus petite taille se voient offrir des prix moins élevés et les pires contrats de la part des transformateurs. Par exemple, quand quelques producteurs de porcs indépendants ont voulu se regrouper pour remplir un camion de porcs, ils reçoivent typiquement un prix plus bas qu'une livraison indentique pleins de porcs venant d'une installation industrielle.

Ce genre d'ententes spéciales devaient être déclarées illégales par la loi d'antitrust Packers and Stockyards Act de 1921, mais 80 années plus tard, elle manque toujours assez de dents pour pouvoir la faire respecter. Heureusement, l'an passé à même date (22 juin 2010), le département de l'agriculture des É.-U. a présenté un projet de loi qui règlerait certains de ces abus de l'industrie de transformation. Malheureusement pour les fermiers et les consommateurs, ces règlements de pratiques d'agriculture équitable ne sont pas encore implémentées.

Aussi, le Président Obama, qui est ultimement le chef et qui décidera si ces règlements seront implantées, a fait campagne sur cette question. L'ONG Food and Water Watch organise une journée d'appels pour que des milliers de personnes et des douzaines d'organismes au travers le pays contactent la Maison Blanche pour demander que ces règlements soient implantés immédiatement.

Il est grand temps d'arrêter l'industrie de transformation qui abuse de ses pouvoirs économiques pour décourager les petites fermes de participer au marché libre. Et il est grand temps qu'Obama remplisse ses promesses de sa campagne électorale.

L'auteur de ce texte, Matt Ohloff, est l'organisateur de Food and Water Watch dans l'Iowa.
"Protecting family farmers

Iowa produces more factory-farmed hogs than any other state and ranks fourth in large-scale cattle feedlots. While the state rankings may not seem like a big deal, the proliferation of factory farms has been largely driven by the rise of meatpacker monopolies that make it nearly impossible for farmers to get a fair price.

Some farmers get big to deal with persistently low hog and cattle prices, some get out. In 1992, less than a third of hogs were raised on factory farms, but by 2007, the latest figures available, 95 percent of the 18 million hogs produced in Iowa were raised on factory farms. Over the same period, Iowa has lost around three-fourths of its hog farms, falling from 31,700 in 1992 to 8,300 in 2007.

The story is similar for cattle production in Iowa. From 2002 to 2007, the number of industrial-scale cattle feedlots in Iowa almost doubled to 1.2 million head. Despite the growth in giant feedlots, Iowa's cattle operations and production has been shrinking during this time. We've lost 15,000 cattle operations since the mid-1990s and produce 80,000 fewer head annually. So while the number of farmers and total number of cattle steadily decreases, factory farms get bigger and bigger.

The negative impacts of this extreme concentration of animal meat production and factory farms have been well documented -- from the manure spills and runoff leading to water pollution, to hydrogen sulfide and ammonia air pollution, to the plight of rural communities, to the increase of food borne diseases such as E. coli in our meat. What has not been well addressed is that the concentration and proliferation of factory farms is not the result of economic efficiency but rather is the result of market abuses by the large meatpackers.

The top four companies slaughter more than four out of five cattle and two out of three hogs. This market control by a handful of corporations over the vast majority of meat production has lead to monopolistic practices and market abuses.

One of the worst market abuses by these large packers has been giving sweetheart deals to favored factory farms and feedlots -- better prices for the same number and quality of hogs or cattle. Medium-sized and smaller farmers often get lower prices and worse contract terms from the packers. For example, when a few independent hog producers join together to fill a tractor-trailer full of hogs, they typically get a lower price than an identical trailer full of hogs from a single factory farm.

These types of special deals were supposed to be outlawed by the antitrust Packers and Stockyards Act of 1921, but 80 years later it still lacks the teeth to be properly enforced. Fortunately, one year ago today (June 22, 2010), the U.S. Department of Agriculture proposed rules that would address some of these market abuses by the meatpacking industry. Unfortunately for farmers and consumers, these fair farm rules have yet to be implemented.

Also fortunate is that President Obama, who ultimately is the boss on whether these rules are implemented, campaigned specifically on this issue. Food and Water Watch is spearheading a national call-in day with thousands of people and dozens of organizations around the country to the White House to demand these rules http://www.blogger.com/img/blank.gifare finalized and implemented. I hope you can take a minute today to join us and call the White House to demand these rules be implemented immediately.

Preventing the meatpacking industry from abusing their economic power to run family farmers out of business is long overdue. And it is time for Obama to follow through on a campaign promise.

Matt Ohloff is the Iowa-based organizer for Food and Water Watch."

Excerpts of article written by Matt Ohloff published here: http://www.press-citizen.com/article/20110622/OPINION02/106220304/Protecting-family-farmers?odyssey=nav|head

Tuesday, June 21, 2011

Pétition - Gestion de l'énergie au Québec et projet de la rivière Romaine

Photo: chercherlecourant.com

Considérant que l’approvisionnement en énergie au Québec peut se réaliser sans harnacher de nouvelles rivières et en limitant l’usage de combustibles fossiles, comme l’ont démontré le documentaire Chercher le courant et le rapport Pour un Québec efficace de 1996;


Considérant que des quantités importantes d’énergie peuvent être dégagées par des programmes ambitieux d’économie d’énergie et de production d’énergies vertes (éolien, solaire, biométhanisation, géothermie, etc.);


Considérant que les nouveaux projets hydroélectriques éloignés, tels La Romaine, Petit-Mécatina, Magpie, Kipawa et autres du Plan Nord, et les petites centrales seraient non rentables en raison de leur coût élevé, de la chute du prix de l’électricité aux États-Unis et de la baisse prévue des exportations québécoises d’électricité;


Considérant que les rivières du Québec constituent un patrimoine collectif, source de biodiversité pour les générations futures, et que le nombre de chutes et de rivières libres d’entraves devient critique en raison des 5 500 digues et barrages existants;


C’est pourquoi nous demandons à l’Assemblée nationale :

d’assujettir Hydro-Québec Production au contrôle de la Régie de l’énergie pour que tous les coûts et opportunités de projet soient révélés et analysés, approuvés ou rejetés en toute rigueur, y incluant l’ensemble du complexe La Romainehttp://www.blogger.com/img/blank.gif;

d’établir un moratoire sur la construction des barrages Romaine 1, 3 et 4 qui n’a pas débuté;

de respecter les recommandations du Débat public sur l’énergie, notamment l’adoption prioritaire de mesures d’efficacité énergétique et une planification intégrée des ressources.

Signez la pétition en ligne ici: https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-1761/index.html

Photo: Hydro-Québec

Sunday, June 19, 2011

Gaz de schiste - la manif nationale

Le Clan du Loup des 5 Grandes Nations étaient avec La Marche pour le Moratoire d'une Génération pour traverser le Pont Jacques Cartier:
Devant Hydro-Québec, Dominic s'adresse à la foule avant le départ de la manif:
La foule écoute attentivement:
C'est le départ vers le bureau de Charest:


Christian marche avec nous:
Jusqu'à l'horizon:

Arrivés à destination:

Un témoignage émouvant
Dominic peut être fier de nous:
Les discours d'usage:

Plusieurs noms ont été mentionnés pour remercier les personnes dévouées, mais pas de Clan du Loup, de Duhamel, de Leduc, de Dion. Ainsi va la nature humaine...

À mon retour, la rivière semblait en fête, tout de même, jetant des jets d'eau dans les airs, au soleil!

Friday, June 17, 2011

Rivière Richelieu - les inondations, à qui la faute?


"Personne n'aurait véritablement pu prédire l'ampleur de la crue des eaux dans la vallée du Richelieu ni pu faire quoi que ce soit contre elle. Mais la nature a beau être omnipotente, cela ne dégage pas pour autant l'être humain de ses responsabilités. À qui la faute?

Alors que les résidents de la vallée du Richelieu ont les pieds dans l'eau depuis maintenant trois semaines, voilà que la météo en remet: les 50 mm de pluie annoncés n'augurent rien de bon pour le secteur et retarderont certainement le retour de la rivière dans son lit.

Les experts le répètent: la crue est exceptionnelle, du jamais vu en 150 ans. La nature, pourtant si magnanime, étonnera toujours par sa force de frappe et sa grande imprévisibilité. Or l'humain, qui semble avoir du mal à tirer des leçons de l'histoire, n'est pas sans reproche. Car à façonner le paysage comme il l'a fait, il finit par en payer le prix.

Certains ont dénoncé le fait que plusieurs résidents avaient choisi de vivre très près du cours d'eau, sachant très bien que la zone était inondable et pas assurable de surcroît. Le bonheur a les pieds dans l'eau, selon l'expression de la biologiste et spécialiste des milieux humides Kim Marineau. «Il y aura toujours des résidences au bord de l'eau, dans des zones où il n'aurait pas fallu construire. Chacun a le goût d'avoir son petit quai», note la consultante, en ajoutant que ces terrains au bord de la rivière sont tout aussi alléchants pour les promoteurs. «Les gens en veulent et font des pressions. Ils vont même demander la construction de murets. Mais ça va faire comme un daleau et l'eau aura encore moins de possibilités pour s'étendre, ce qui augmentera les risques d'inondations.»

Les municipalités

Alléchées par les revenus fiscaux, les municipalités autorisent peut-être trop facilement la construction de résidences dans les zones à risque. «Si vous regardiez le montant des taxes qu'ils peuvent tirer des maisons sur le bord de l'eau, vous verriez que c'est énorme», souligne Mme Marineau.

Très peu de villes au Québec ont d'ailleurs légiféré pour interdire la construction en zones inondables. Il faut dire que la politique gouvernementale de laquelle elles doivent s'inspirer pour élaborer leurs réglementations n'est qu'un guide, et n'est donc pas coercitive. «Les municipalités régionales de comtés [MRC] ont l'obligation d'identifier les zones inondables et d'appliquer un cadre normatif. Le gouvernement doit l'approuver et ensuite, les municipalités doivent adopter une réglementation [sur la construction en zones inondables] dans un délai prescrit», explique Paula Bergeron, directrice de l'expertise hydrique au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP).

Une politique claire, mais limitée

Élaborée à la fin des années 80, la version la plus récente de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables du MDDEP a été adoptée en 2005. Les modifications alors apportées concernaient notamment la gestion des zones inondables.

Compte tenu de la catastrophe en Montérégie, la politique est-elle satisfaisante? «Satisfaisante, c'est un bien grand mot quand on voit une inondation de cette ampleur, soutient Paula Bergeron. Mais c'est une crue historique, supérieure à ce qu'on prévoit normalement dans le cadre normatif. Même si on était parti de zéro, à un moment où [les berges] de la rivière n'auraient pas été construites, on n'aurait pas pu empêcher la construction de quelques maisons, même en 2005, alors qu'on a eu les données scientifiques sur les risques», souligne-t-elle pour montrer le caractère exceptionnel et imprévisible de la crue.

L'application

Selon Robert Leconte, professeur de génie civil à l'Université de Sherbrooke et spécialiste en hydrologie, la politique a une portée d'action limitée, mais a une position très claire sur la construction en zone inondable: dans les zones à fort courant (inondable en moyenne une fois en vingt ans), il est interdit de construire, alors que dans les zones à faible courant (inondables une fois tous les cent ans), certaines constructions à l'épreuve de l'eau sont possibles. Certaines exceptions sont prévues pour la construction de réseaux d'aqueduc ou pour installer une rampe de mise à l'eau de bateau, par exemple. «Le problème de la politique ne se situe pas au niveau de sa clarté, mais de son application. Il y aurait peut-être lieu de faire une loi qui interdirait la construction dans certains secteurs», soutien M. Leconte. En attendant, c'est aux municipalités de prendre ça en charge ou aux MRC de voir au développement ordonné du territoire, ajoute-t-il.

Faute d'un règlement municipal, un promoteur qui souhaite installer une maison ou une usine pourrait décider de s'installer en zone inondable et de remblayer le milieu humide, s'il obtient, bien sûr, une autorisation de la direction régionale du MDDEP. «Le promoteur n'a qu'à dire "je vais créer un nombre X d'emplois" et il va recevoir son permis pour remblayer. Parfois, on lui demandera de compenser en recréant un bassin un peu plus loin, explique Kim Marineau. Ça peut prendre du temps, mais tous les permis sont donnés. Je fais moi-même des demandes de permis et je vois bien comment c'est facile de les obtenir.»

Les données scientifiques sur les cours d'eau fournies par le MDDEP sont fiables, mais elles ne sont pas toutes à jour. Le ministère a actualisé ses données et recartographié le Haut-Richelieu en 2005, mais les cartes du Bas-Richelieu datent des années 70. Cette cartographie a pu être réalisée en vertu d'une entente fédérale-provinciale qui visait à sensibiliser et à encourager un aménagement responsable du territoire, qui ne consisterait pas uniquement en la construction de lourdes infrastructures, comme des digues, pour empêcher l'inondation du territoire. Or, depuis 2004, ce programme n'existe plus. «Maintenant, si on veut actualiser les cartes, il va falloir trouver les sommes d'argent pour le faire et ça coûte cher, a indiqué M. Leconte. Peut-être qu'avec ce qui se passe avec le Richelieu, ça va inciter le ministère à le faire. D'autant qu'avec les changements climatiques, on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.»

L'homme, ennemi de la nature

Souvent artisans de leur propre malheur, les êtres humains ont depuis longtemps contribué à l'érosion des berges, à l'éradication des milieux humides (tourbières, marécages, parcelles de terre inondées) qui jouent un important rôle dans les écosystèmes, bref, à la destruction de ce qui assurait une bonne capacité d'absorption des sols et ralentissait les débordements des cours d'eau.

«On a perdu une grande proportion des milieux humides, surtout en Montérégie. C'est là où c'est le pire», constate Mme Marineau. Depuis 2002, entre la frontière américaine et Saint-Jean-sur-Richelieu, il ne restait plus qu'une vingtaine de milieux humides riverains résiduels capables d'absorber les eaux de la rivière Richelieu en cas de débordement.

Le reprofilage des ruisseaux par les agriculteurs, pour en faire de grands fossés rectilignes, ont également nui à l'endiguement des inondations. Les sinueux petits ruisseaux grugent certes la superficie cultivable, mais leur rôle est de ralentir les débits et d'épurer les eaux de surface. «Les agriculteurs essaient de gagner en productivité, mais ils s'enlèvent les capacités de rétention des sols; après ça ils doivent mettre plus d'engrais», fait remarquer la biologiste.

À Bruxelles, ville complètement asséchée au profit du développement urbain, on a commencé à creuser pour rouvrir les cours d'eau et créer des parcs et des zones où ils coulent à l'air libre. Et à fort prix. «Au Québec, on pourrait protéger ce qu'on a plutôt que de restaurer à grands frais, avance Mme Marineau. On doit toujours continuer à se poser des questions en termes de développement durable. Il faut que les gens comprennent ce que ça va nous coûter si on ne préserve pas ces milieux-là.» "

Extraits de l'article écrit par Lise-Marie Gervais publié dans Le Devoir ici: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/323327/la-vallee-du-richelieu-est-toujours-dans-l-eau-inondations-a-qui-la-faute

Thursday, June 16, 2011

Contamination - du Prozac dans les Grands Lacs

Photo: Daniel Dempster, Alamy

Quand des médicaments anti-dépresseurs prennent le chemin des égouts, ils contaminent les écosystèmes avec des impacts inattendus.

Des scientifiques de la Pennsylvanie ont découvert que des concentrations minimes de fluoxetine, un ingrédient actif du Prozac, tuent des populations microbiennes dans les Grands Lacs. Des traces d'antidépresseurs comme le Prozac ont été détectées dans l'eau potable et dans les eaux récréatives à travers la planète en quantités si diluées que les impacts sur les humains sont minimes mais qui endommagent les systèmes de reproduction des mollusques et pourraient même dérager le cerveau d'animaux comme les poissons.

Tuer des bactéries pourrait sembler être une bonne chose: on penserait que c'est un bon coup car ces bactéries ne devraient pas s'y trouver, non? Le microbiologiste Steve Mauro du Mercyhurst College (son équipe a détecté le fluoxetine en très petites concentrations dans l'eau près des plages du Lac Érié) nous rappelle, par contre, ce d'autres bactéries sont là car elles font parti de l'écosystème naturel des cours d'eau.

En ajoutant des doses semblables à l'eau du lac, ils ont tué l'E. coli et des bactéries enterococcus, deux bactéries qui peuvent causer des infections sérieuses chez l'humain.

Le fluoxetine trouvé dans le lac Érié est à des concentrations très basses: environ un nanogramme par litre d'eau, selon Mauro: "Ce n'est pas une concentration qui pourrait être dangereuse pour les humains." ou les invertébrés, bien que Mauro se doute que le fluoxetine ajouté à d'autres chimiques pourraient avoir des effets cumulatifs sur l'écosystème du lac.

Mais on se demande bien d'où vient ce produit. Le fluoxetine pourrait s'ajouter aux cours d'eau après avoir été ingéré par le corps humain et expulsé sous forme d'urine. Et les gens qui se débarrassent de leurs médicaments avec la chasse d'eau ajoutent au problème. La plupart des usines de traitement d'eaux usées ne sont pas conçues pour enlever ces chimiques.

Mais près de Presque Isle State Park au lac Érié où les spécimens d'eau contenant du fluoxetine ont été prélevés, il n'y a pas de source spécifique. Il n'y a pas d'effluents d'usines de traitement des eaux usées près des plages. "Cela veut dire que le fluoxetine est probablement partout dans le lac." ajoute Mauro.
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"Prozac Killing E. coli in the Great Lakes

When antidepressant pills get flushed down the drain, they do more than create happier sewers.

Scientists in Erie, Pennsylvania, have found that minute concentrations of fluoxetine, the active ingredient in Prozac, are killing off microbial populations in the Great Lakes.

Traces of antidepressants such as Prozac have been found in both drinking and recreational water supplies throughout the world, in quantities experts say are too dilute to affect humans but which have been found to damage the reproductive systems of mollusks and may even affect the brains of animals like fish.

Killing off bacteria might seem like a good thing. "Your immediate thought is, 'well, that's good, because they're not supposed to be there anyways," said Mercyhurst College microbiologist Steve Mauro, whose team found fluoxetine in low doses in water near Lake Erie's beaches. "But what about all the other bacteria that are supposed to be there and part of that ecosystem?"

Treating clean lake water with similar strength doses killed off E. coli and enterococcus bacteria, both of which can cause serious infections in humans.

The fluoxetine found in Lake Erie is at very low levels—about one nanogram per liter of water, Mauro said. "It doesn't appear to be at a level that would be harmful to humans," or invertebrates, for that matter, though Mauro suspects that fluoxetine combined with other chemicals could be having a cumulative effect on the lake's ecosystem.

But what's puzzling is where the drug is coming from. Fluoxetine is thought to enter waterways after it passes through the body and is excreted in urine. And pill users who dispose of unused pills down the sink could be adding to the problem. Wastewater treatment plants generally don't filter out the chemical.

But near Presque Isle State Park in Lake Erie, where the water samples containing fluoxetine were found, "there's no particular fallout. We don't have a direct sewage outfall located anywhere near the beaches," Mauro said. That means the fluoxetine is likely spread out all over the lake, he added. "

Excertps from article written by Rachel Kaufman for National Geographic News published here: http://news.nationalgeographic.com/news/2011/05/11052-prozac-drugs-water-great-lakes-erie/

Wednesday, June 15, 2011

Contamination - ces ignifuges déversés sur les feux de brousse et de forêts

Photo: Al Seib / Los Angeles Times

Les États-Unis songent à repenser les règlements qui encadrent les déversements d'eau et de produits chimiques sur les feux de brousse et des forêts dans une tentative de les contrôler et de sauver des vies.

Les limites proposées dans le projet de loi ont pour intention de réduire les arrosages sur et près des cours d'eau où ils peuvent tuer les poissons. Ces nouveaux règlements visent aussi à augmenter les surfaces où il est interdit de déverser des ignifuges pour raisons écologiques. Le U.S. Forest Service songe à encadrer plus sévèrement les déversements d'ignifuges aériens afin de continuer à diminuer les impacts environnementaux de déverser de millions de gallons de mélanges chimiques sur des régions sauvages tous les ans.

L'usage d'ignifuges est de plus en plus populaire depuis quelques décennies car les feux de brousse sont de plus en plus vastes et de plus en plus de demeures se sont construites aux limites de régions sauvages. Au travers les É.-U., les agences fédérales et des états épandent plus de 28 millions de gallons par année, surtout dans la partie ouest du pays et en Californie en particulier. Presque un tiers des ignifuges utilisés par le Forest Service depuis une décennie a été en Californie où le développement urbain s'éteint jusqu'aux limites des régions sauvages sujettes aux feux de brousse et où l'aspect naturel du terrain est propice aux feux dévastateurs.

Les nouvelles limites proposées décrites dans un document environnemental rendu public dernièrement ne diminueront probablement pas l'usage en général. Plutôt, l'intention est de réduire les arrosages sur ou à proximité des cours d'eau où ils peuvent tuer le poisson et d'agrandir le territoire où ces arrosages sont interdits pour raisons écologiques. Les propositions suivent 2 décisions légales qui ont forcé les agences fédérales à revoir les effets environnementaux des ignifuges et les mesures qui pourraient être adoptées pour minimiser les dommages aux espèces menacées. "Nous avons fait des efforts concertés pour répondre aux préoccupations de la cour." dit Glen Stein qui a dirigé l'évaluation environnementale.

Les lignes de conduite suggérées par le Forest Service adoptées en 2000 interdisent les arrosages aériens en dedans de 300 pieds d'un cours d'eau. Mais il y a quelques exceptions à ces règles: les pilotes d'appareils volants qui arrosent peuvent déverser au-dessus d'un cours d'eau si cela est nécessaire pour protéger la vie, les propriétés ou à cause des restrictions géographiques de l'endroit à éteindre.

Le département California Department of Forestry and Fire Protection déverse annuellement environ de 5 million à 6 millions de gallons d'ignifuges, à peu près la moitié de la quantité déversée par le Forest Service dans l'état et tous respectent les règlements de l'an 2000.

Les nouvelles consignes élimineraient toutes les exceptions sauf celle de sauver des vies. Elles exigeraient aussi que les forêts publiques (national forests) cartographient les régions qui ne doivent pas recevoir d'arrosages afin de protéger l'habitat de plantes et d'animaux rares. Et ils augmenteraient le monitorage des problèmes environnementaux.

On s'attend à ce que le Forest Service prennent des décisions finales sur ces règlements d'ici la fin de l'année. Si adoptées, ces règlements s'appliqueraient seulement sur les régions forestières nationales (national forest lands), mais servirait de précédent pour les états et les autres agences fédérales territoriales. "Je pense que c'est le début d'une nouvelle façon de procéder." dit Andy Stahl, directeur exécutif du Forest Service Employees for Environmental Ethics, un groupe de défense qui a actionné le Forest Service 2 fois à cause des ignifuges.

Utilisés depuis les années 1950, les ignifuges déversés sur les forêts de nos jours sont surtout composés d'eau, d'engrais et de composés chimiques comme des colorants et des anti-corrosifs pour protéger les citernes d'avions. Le mélange n'éteint pas les flammes mais est utilisé pour retarder le déplacement des feux et donner le temps aux équipes de pompiers terrestres pour pouvoir creuser des lignes pour contenir le brasier. La coulée colorée qui s'échappe d'appareils volants sur des forêts enflammées est une image tellement populaire auprès des médias que ces arrosages pourraient être plus une question politique que de lutte d'incendies.

"Les ignifuges aériens nous donnent un faux sentiment de sécurité" dit Stahl, argumentant que les arrosages sont inutiles pour éteindre les feux balayés par le vent, ceux qui sont les plus destructeures et plus difficiles à contrôler.

La principale préoccupation environnementale est pour les impacts sur la vie aquatique et la qualité de l'eau. Quand le mélange chimique tombe sur un ruisseau ou un lac, l'ammoniaque dans l'ignifuge peut être mortel pour les poissons et les autres organismes vivants. Bien que les concentrations se diluent rapidement, l'ignifuge peut avoir un effet à long terme sur la composition chimique de l'eau. Si les citernes couvrent les rives, l'ignifuge peut demeurer toxique pour plusieurs semaines jusqu'à ce que la pluie le délave dans le cours d'eau avec les effets que l'on sait.

Le Forest Service dit que de plus de 170,000 voyages d'ignifuges déversés sur les terres publiques depuis une décennie, seulement 34 ont impactés des cours d'eau et seulement quelques-uns de ceux-là on tué des poissons. Mais dans des documents environnementaux plus anciens, le National Marine Fisheries Service argumente que plusieurs accidents impliquant des ignifuges ne sont pas perçus par les équipes de pompiers qui sont trop occupés à combattre les flammes pour longer les cours d'eau et rendre compte des poissons morts.

L'agence des pêches a conclu en 2008 que l'usage des ignifuges sur et près des cours d'eau pourrait mettre en danger plus de 2 douzaines d'espèces de poissons en danger ou menacés comme le saumon, la truite et l'esturgeon.
Photo: forestsandrangelands.gov

U.S. weighs tighter restrictions on fire retardant drops


The proposed limits are intended to reduce drops on and near waterways, where they can kill fish, and to slightly expand the acreage that is off limits to retardant releases for ecological reasons. The U.S. Forest Service is weighing tighter restrictions on aerial fire retardant drops as part of a long-running legal battle over the environmental effects of pouring millions of gallons of the chemical mixture on Western wildlands every year.

Retardant use has soared in recent decades as wildfires have grown larger and more houses have been built on the wildland edge. Nationally, federal and state agencies apply an average of more than 28 million gallons a year, the vast majority of it in the West and much of that in California. Nearly a third of the retardant used by the Forest Service in the last decade has been in California, where urban development abuts fire-prone wildlands and weather and terrain regularly produce monster blazes.

The proposed limits, outlined in a recently released environmental document, are not expected to cut overall usage. Rather, they are intended to reduce drops on and near waterways, where they can kill fish, and to slightly expand the acreage that is off limits to retardant releases for ecological reasons. The draft guidelines follow two court decisions that forced federal agencies to reexamine the environmental effects of retardants and the steps that can be taken to minimize harm to endangered species. "We made a concerted effort to address [the court's] concerns," said Glen Stein, who oversaw the environmental review.

Forest Service guidelines adopted in 2000 bar retardant drops within 300 feet of a body of water. But there are several exceptions: Pilots can release a load over a stream or lake zone if it's necessary to protect life, property or because of terrain limitations.

The California Department of Forestry and Fire Protection, which annually applies an average of 5 million to 6 million gallons of retardant, roughly twice as much as what the Forest Service drops in the state, also follows the 2000 regulations.

The new guidelines would eliminate all but the exception to protect life. They would also require national forests to map areas where drops are to be avoided to protect habitat for imperiled plants and wildlife. And they would increase monitoring for environmental problems.

The Forest Service is expected to make a final decision on the rules by the end of the year. If adopted they would apply only to national forest lands, but could set a precedent for states and other federal land agencies. "I think it's hinting a new direction," said Andy Stahl, executive director of Forest Service Employees for Environmental Ethics, the advocacy group that has twice sued the Forest Service over retardant.

First used in the 1950s, wildfire retardants today are a blend of mostly water, fertilizer and additives, such as coloring and anti-corrosives to protect aircraft tanks. The mixture does not extinguish flames, but is employed to slow a fire's progress and give ground crews time to dig lines to contain the blaze. The swoop of air tankers trailing giant orange retardant plumes against a backdrop of towering flames has become such a staple of media coverage that drops can be more about politics than firefighting.

In the 2008 wildfire series "Big Burn," The Times documented instances in the West when the Forest Service conducted expensive retardant attacks to placate politicians who demanded them even when the winds were too strong or the terrain wrong for them to have an effect. Firefighters call them "CNN" drops. "Aerial fire retardant gives us a false sense of security," said Stahl, arguing that drops are worthless in the wind-whipped fires that are the most destructive and hardest to contain.

The chief environmental concern is retardant's effects on aquatic life and water quality. When the chemical mixture hits a stream or lake, the ammonia in the retardant can be lethal to fish and other organisms. Although the concentrations quickly fall, retardant can have a lingering effect on water chemistry. If tankers douse stream banks, the retardant can remain toxic for several weeks, during which time rain can wash it into the water.

The Forest Service says that of more than 170,000 retardant loads dumped on public lands in the last decade, only 34 have affected waterways and just a few have killed fish. But in previous environmental documents, the National Marine Fisheries Service argued that many retardant mishaps go undetected by fire crews too busy battling flames to scour remote streams for belly-up fish.

The fisheries agency concluded in 2008 that retardant use in or near waterways could jeopardize more than two dozen endangered and threatened species of fish, including salmon, trout and sturgeon."

Excerpts from article written by Bettina Boxall from the Los Angeles Times published here: http://www.latimes.com/news/local/la-me-fire-retardant-20110530,0,3621744.story