Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, December 31, 2012

Déshabiller Pierre pour habiller Paul

Forty-three acres at the Sepulveda Basin were reduced to piles of broken limbs and bare dirt by the Army Corps of Engineers in preparation for replanting with native grasses. Photo by Mel Melcon, Los Angeles Times / December 28, 2012 - 43 acres du Sepulveda Basin on été mis à sac pour préparer le terrain à une plantation d'herbacées indigènes

J'imagine qu'on pense bien faire quand on intervient dans un écosystème riverain. Mais parfois, c'est difficile de comprendre la logique des gens et de certaines agences gouvernementales et para-gouvernementales.

C'est comme quand Hydro-Québec s'acharne à couper la végétation qui colonise la base de son ancienne centrale à Richelieu. (voir mon entrée de blog ici: http://lesamisdurichelieu.blogspot.ca/2011/08/riviere-richelieu-hydro-quebec-continue.html et ici: http://lesamisdurichelieu.blogspot.ca/2011/01/coupe-de-vegetation-inutile-et-peut.html).

Ici, je traduis un reportage d'un tel massacre en Californie. Insensé, je vous dis...

Le Army Corps of Engineers, l'agence gouvernementale des grands projets aux États-Unis, a fait une coupe à blanc dans l'habitat fertile d'une vallée. L'intention de ces travaux dans cette région de gestion de végétation dans le bassin versant de la rivière Sepulveda est de remplacer les arbres et les buissons par des herbacées indigènes, améliorer l'accès pour les employés du Army Corps et décourager les activités criminelles.

Juste la semaine passée, c'était un habitat sauvage dense, hébergeant des populations variées d'oiseaux au sud de la Californie. Maintenant, ce n'est que de la poussière et des branches brisées, et c'est le U.S. Army Corps of Engineers qui est l'auteur du massacre.

Des membres de la Société Audubon est arrivé par tout hasard dans cet espace déblayé la fin de semaine passée pendant leur compte annuel des oiseaux de Noël. Maintenant, ils demandent qu'on fasse enquête sur la perte d'environ 43 acres de bosquets de peupliers et de saules, de végétation et de marais qui comptaient un inventaire riche de mammifères, de reptiles et 250 espèces d'oiseaux.

La majorité de la végétation de la région avait été plantée durant les années 1980: cela faisait parti d'un projet du Army Corps qui a transformé cette partie de la plaine inondable de la rivière Los Angeles, assez pour qu'elle soit désignée comme réserve faunique.

En marchant dans la boue vendredi, la botaniste Ellen Zunino, l'une des centaines de bénévoles qui avaient planté des saules, des arbustes et d'autres arbres dans la région, s'étouffait de colère, de tristesse et d'incrédulité.

"J'ai le coeur brisé. J'étais si fière de notre travail." dit la dame de 66 ans, en reprenant son souffle. "Je ne vois pas aucun signe de préparation pour un tel travail, comme des arbres marqués ou de petits drapeaux colorés." ajoute Zunino. "Cela semble fait au hasard et méchamment, comme si quelqu'un voulait se venger sur l'habitat."

En 2010, la réserve avait été reclassée comme une région de gestion de végétation, avec une nouvelle mission de 5 ans pour remplacer les arbres et les buissons par des herbacées indigènes afin d'en améliorer l'accès pour les employés du Army Corps, améliorer la sécurité publique et décourager les actes criminels dans une région reconnue pour ses sites d'échanges de sexe pour des drogues.

L'agence Army Corps a déclaré qu'un rapport d'impacts environnementaux sur les travaux n'était pas nécessaire puisque cela ne dérangerait pas beaucoup l'habitat de la faune.

Mais vendredi, par contre, presque toute la végétation, les espèces indigènes comme les autres, avait été arrachée. Les pistes de granite décomposé, les affiches, les structures en pierre et les autres améliorations achetées et installées avec de l'argent du public avaient été labourées.

Dans une entrevue, Alexander Deraney, le commandant du district du Army Corps a reconnu qu'il était clair que les communications n'avaient pas été claires avec les environnementalistes et les groupes communautaires pour faire connaître le plan révisé pour la région à 17 milles au nord-ouest de Los Angeles. Il ajoute que l'agence verrait à ce que les procédures soient plus transparentes à l'avenir.

Mais Kris Ohlenkamp, le président de conservation de la Société Audubon de San Fernando, affirme que l'agence a mal interprété son intention dès le début.

En marchant vendredi sur un terrain qui avait déjà été un arrêt migratoire pour des oiseaux les plus rares de l'état, Ohlenkamp dit qu'il savait que l'agence avait une nouvelle vision pour cette région, mais ne pensait jamais que çà en viendrait à çà.

Des inondations fréquentes et catastrophiques ont motivé les décideurs civils durant les années 1930 à transformer la rivière en région pour contrôler les inondations. Presque tout le fond de la rivière, sur 51 milles de long, avait été recouvert de béton, excepté à quelques endroits comme le Sepulveda Basin.

Au cour des décennies qui suivirent, on réalisa le potentiel récréatif de la région. Et avec des pressions venant des groupes environnementaux, le comté de Los Angeles et les officiels du Corps ont fait des changements majeurs durant les années 1980. Le cour d'eau et la plaine inondable autour ont lentement été transformés en ceinture verte composée de parcs, d'arbres et de pistes cyclables, grâce à l'accord financier des contribuables.

Mais en 2010, l'EPA décida que la rivière au complet sera déclarée comme étant navigable, et donc sujette à des protections accordées selon le Clean Water Act.

L'an passé, le colonel Mark Toy de l'Army Corps of Engineers du district a émis un permis qui authorisait la section de Los Angeles d'opérer un programme de bateau à pédales dans le Sepulveda Basin, sur une longueur de 1,5 milles de la rivière à l'ombre d'arbres pleins de hérons, d'aigrettes et de cormorans.

Cet été, des clients paieront pour débarquer à des centaines de verges de la plus récente coupe à blanc de l'agence.

"La responsabilité environnementale est primordiale pour nous." dit Deraney. "Mais assurer la sécurité publique et l'accès aux infrastructures désignées pour gérer les inondations sont d'une priorité capitale."

Pendant qu'il parlait, un épervier de Cooper descendait en piqué pour se percher sur un chicot.

Photo: Matt Tekulsky

"Army Corps of Engineers clear-cuts lush habitat in Valley
The goal for the 'vegetation management area' in the Sepulveda Basin is to replace trees and shrubs with native grasses, improve access for Army Corps staffers and discourage crime.


By Louis Sahagun, Los Angeles Times

December 29, 2012

An area that just a week ago was lush habitat on the Sepulveda Basin's wild side, home to one of the most diverse bird populations in Southern California, has been reduced to dirt and broken limbs — by the U.S. Army Corps of Engineers.

Audubon Society members stumbled upon the barren landscape last weekend during their annual Christmas bird count. Now, they are calling for an investigation into the loss of about 43 acres of cottonwood and willow groves, undergrowth and marshes that had maintained a rich inventory of mammals, reptiles and 250 species of birds.

Much of the area's vegetation had been planted in the 1980s, part of an Army Corps project that turned that portion of the Los Angeles River flood plain into a designated wildlife preserve.

Tramping through the mud Friday, botanist Ellen Zunino — who was among hundreds of volunteers who planted willows, coyote brush, mule fat and elderberry trees in the area — was engulfed by anger, sadness and disbelief.

"I'm heartbroken. I was so proud of our work," the 66-year-old said, taking a deep breath. "I don't see any of the usual signs of preparation for a job like this, such as marked trees or colored flags," Zunino added. "It seems haphazard and mean-spirited, almost as though someone was taking revenge on the habitat."

In 2010, the preserve had been reclassified as a "vegetation management area" — with a new five-year mission of replacing trees and shrubs with native grasses to improve access for Army Corps staffers, increase public safety and discourage crime in an area plagued by sex-for-drugs encampments.

The Army Corps declared that an environmental impact report on the effort was not necessary because it would not significantly disturb wildlife and habitat.

By Friday, however, nearly all of the vegetation — native and non-native — had been removed. Decomposed granite trails, signs, stone structures and other improvements bought and installed with public money had been plowed under.

In an interview, Army Corps Deputy District Cmdr. Alexander Deraney acknowledged that "somehow, we did not clearly communicate" to environmentalists and community groups the revised plan for the area 17 miles northwest of downtown Los Angeles. He added that the corps would "make the process more transparent in the future."

But Kris Ohlenkamp, conservation chairman of the San Fernando Valley Audubon Society, asserted that the corps had misrepresented its intent all along.

Walking Friday through what once had been a migratory stop for some of the rarest birds in the state — scissor-tailed flycatchers, yellow-billed cuckoos, least Bell's vireos, rose-breasted grosbeaks — Ohlenkamp said: "We knew that the corps had a new vision for this area, but we never thought it would ever come to this."

Frequent catastrophic floods prompted civic leaders in the 1930s to transform the river into a flood-control channel. Nearly the entire 51-mile river bottom was sheathed in concrete, except in a few spots such as the Sepulveda Basin.

Over the decades, awareness of the river's recreational potential grew. And with pressure from environmental groups, Los Angeles County and corps officials in the 1980s made major changes. The waterway and surrounding flood plain were slowly transformed into a greenbelt of parks, trees and bike paths, courtesy of bond measures approved by voters.

Then in 2010, the Environmental Protection Agency deemed the entire river to be navigable and therefore subject to protections under of the Clean Water Act.

A year ago, Army Corps of Engineers District Cmdr. Col. Mark Toy issued a license allowing the Los Angeles Conservation Corps to operate a paddle-boat program in the Sepulveda Basin, along a 1.5-mile stretch of river shaded by trees teeming with herons, egrets and cormorants.

This summer, paying customers will disembark a hundred yards from the corps' recent clear-cuts.

"Environmental stewardship is critical for us," Deraney said. "But assuring public safety and access to infrastructure designed to deal with flooding are paramount."

As he spoke, a Cooper's hawk swooped down and landed on a nearby tree stump."

Link: http://www.latimes.com/news/local/la-me-sepulveda-basin-cleared-20121229,0,496760.story


Photo: Mathew Tekulsky



Sunday, December 30, 2012

L'eau potable des générations futures est salopée aujourd'hui

Photo: ewg.org

Aux États-Unis, l'EPA (Environmental Protection Agency) fédéral a le devoir de régir la ressource d'eau potable. Mais malheureusement, on met à risque les sources d'eau potable de demain pour rencontrer les besoins des compagnies aujourd'hui pour qu'elles puissent de débarrasser de leurs eaux usées contaminées toxiques.

Est-ce que nos pratiques sont meilleurs ici au Québec et au Canada? Permettez-moi d'en douter.

Traduction libre d'une partie d'un reportage choc publié entre Noël et le Jour de l'An, pour être bien sûr que peu de personnes s'en soucient.

L'EPA permet aux pétrolières d'injecter leurs déchets de forages et de fracturations hydrauliques dans des aquifères sous le nord du Colorado, où l'eau est trop profonde pour s'en servir aujourd'hui, mais les experts disent que cela pourrait ne pas toujours être le cas.

Les compagnies énergétiques ont la permission de polluer des aquifères d'eau potable avec des déchets de forages et de fracturations pétrolières et gazières dans le nord du Colorado et de Denver.

Depuis 13 ans maintenant, l'EPA des É.-U. a exempté l'industrie du pétrole et du gaz de la loi fédérale du Safe Drinking Water Act afin de permettre la disposition de saumures et des fluides qui contiennent des hydrocarbures dans des aquifères d'eau potable à de très grandes profondeurs.

Les injections sont à l'est de Fort Collins dans le nord de Weld County, dont une directement sous un sanctuaire de faune, selon une enquête au Colorado.

La loi exige que ceux qui font application pour ces exemptions doivent faire la preuve que les aquifères ne peuvent pas être utilisées pour de l'eau potable parce que l'eau est trop profonde et cela serait trop coûteux ou trop incommode de l'extraire.

Mais des experts en eau du Colorado disent que ne peut pas prédire ce que l'avenir nous réserve.

Une enquête de ProPublica a démontré que l'EPA ne collige pas les exemptions accordées sur les aquifères au travers le pays, et les dossiers de l'agence rendus accessibles à ProPublica démontraient que plusieurs permis accordés étaient en conflit avec les exigences de l'EPA qui doit protéger l'eau qui pourrait servir de source d'eau potable.

Drilling fluid spill. Garden Gulch, Colorado- February 2008. photo: SkyTruth - un déversement de fluides de forages

"EPA allowing oil companies to inject drilling and fracking waste into aquifers below Northern Colorado
Water is too deep to be used today, but experts say that might not always be the case

Energy companies are being allowed to pollute drinking water aquifers with oil and gas drilling and fracking waste in Northern Colorado and Denver.

Over the past 13 years, the U.S. Environmental Protection Agency has exempted only the oil and gas industry from the federal Safe Drinking Water Act to allow the disposal of waste brine and hydrocarbon-containing fluids into drinking water aquifers deep underground.

The injections are occurring east of Fort Collins in northern Weld County, including one directly beneath an animal sanctuary, a Coloradoan investigation shows.

The law requires applicants for the exemptions to prove that aquifers can’t be used for drinking because the water is so deep underground that it’s too expensive or too impractical to ever be tapped.

But Colorado water experts say you can never say never. (...)

(...)A ProPublica investigation showed that the EPA has not kept track of how many aquifer exemptions have been issued nationwide, and records the agency provided ProPublica showed that many were issued in conflict with the EPA’s requirement to protect water that could be used for drinking.(...)
"

Link: http://www.coloradoan.com/article/20121228/NEWS01/312280037/EPA-allowing-oil-companies-inject-drilling-fracking-waste-into-aquifers-below-Northern-Colorado


Un camion-citerne perd son chargement de saumures de fracturations hydrauliques dans un fossé du Colorado


Saturday, December 29, 2012

Les oiseaux et une bordée de neige

Les oiseaux semblent pressentir une tempête de neige et sont pressés de se nourrir avant l'arrivée du mauvais temps.
Une fois la tempête de neige arrivée, on se bousculait aux mangeoires.

Thursday, December 27, 2012

Yamaska - MARIE-CLAUDE MORIN À LA DÉFENSE DES RIVIÈRES

Photo: Paul-Henri Frenière

Reportage de Paul-Henri Frenière publié dans Journal Mobiles ici: http://journalmobiles.com/politique/ottawa/marie-claude-morin-a-la-defense-des-rivieres

"C’est par un matin froid du 14 décembre dernier, sur le bord de la rivière Yamaska, que la députée de Saint-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin a dénoncé les modifications apportées par le gouvernement conservateur à la Loi sur la protection des eaux navigables.

« La rivière Yamaska, tristement connue pour son état critique, ne peut que souffrir de ces changements considérables à la protection des eaux navigables, a déclaré Marie-Claude Morin. Je pense aussi aux rivières Noire et Le Renne, dans la circonscription, qui font aussi parties de ces eaux navigables désormais non protégées ».

C’est que depuis le 4 décembre dernier, la presque totalité (plus de 99%) des rivières et des lacs du Canada ne sont plus couverts par l’ancienne loi sur la protection des eaux. Rebaptisée « Loi sur la protection de la navigation » - nuance importante - la nouvelle législation évacue en quelque sorte tout l’aspect environnemental.

Ce changement important était enfoui dans le mammouthesque projet de loi C-45 maintenant adopté par la Chambre des communes. Avec cette réforme, il ne sera plus nécessaire d’obtenir un permis fédéral pour les projets de construction au-dessus des cours d’eau navigables non couverts par la nouvelle loi.

« Dans les prises de décision concernant l’octroi de permis de construction, seuls les facteurs touchant la navigation seront considérés, alors que les conséquences environnementales seront balayées du revers de la main » précise la députée.
Inquiétudes chez les environnementalistes

Il faut ajouter que la nouvelle loi permettrait également des travaux effectués « sous » les cours d’eau sans obtenir de permis fédéral. On pense évidemment aux pipelines, ce qui inquiète au plus haut point Jacques Tétreault, le président du Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l'environnement maskoutain.

Présent à la conférence de presse, Jacques Tétreault a affirmé que le gouvernement Harper n’était intéressé qu’au développement économique en faisant fi des considérations environnementales.

Il soupçonne que l’une des raisons motivant une telle loi serait de laisser le champ libre aux grandes compagnies pétrolières et gazières. Cela permettrait de construire des pipelines sans la contrainte de demander des permis fédéraux.

Or, dans l’éventualité d’un bris ou d’une fissure dans le réseau, les dangers de contamination de l’eau potable seraient dévastateurs, estime-t-il.

En cas de désastre, la nouvelle loi fera en sorte que ce sont les municipalités ou les groupes de citoyens qui devront poursuivre les responsables devant les tribunaux.
La pétition du NPD

« Mes collègues du NPD et moi, nous nous sommes levés 47 fois à la Chambre des communes pour essayer de faire dérailler ce projet de loi insensé » a déclaré Marie-Claude Morin.

Mais devant un gouvernement majoritaire, les possibilités d’infléchir les volontés ministérielles sont bien minces. Le NPD s’est donc rabattu, encore une fois, sur une formule qu’il privilégie, à savoir la pétition.

Cette pétition, pilotée par la députée néo-démocrate Anne Minh-Thu Quach, demande au gouvernement fédéral :

« D’assumer ses responsabilités en matière de protection du droit à la navigation et de ne pas déléguer aux citoyens la tâche de poursuivre eux-mêmes les responsables de projets devant les tribunaux. »

« De garantir le maintien du droit à la navigation sur tous les cours d’eau et les lacs du Canada, de même que le déclenchement du processus d’évaluation environnementale lors de propositions de projets sur et aux abords de plans d’eau. »

On peut signer la pétition au bureau de la députée Marie-Claude Morin situé au 1920, rue des Cascades."

Wednesday, December 26, 2012

Les églises et les antennes relais

Photo: Pierre Martel

Les installations d'antennes relais à micro-ondes pour les téléphones cellulaires cachés dans les clochers d'églises ne font pas l'affaire de tout le monde.

À Richelieu, au début d'août 2010, on a aperçu des travaux dans le clocher de l'église Notre-Dame-de-Bonsecours à Richelieu: on installait un tel émetteur dans notre église. L'église à Richelieu est située entre 2 écoles primaires, et il se fait beaucoup de marchement d'écoliers entre les 2 écoles, et les enfants circulent au pied de l'église pour aller d'une école à l'autre avec leurs professeurs.

Les 2 cours de récréation des 2 écoles sont aussi tout près de l'église.

J'ai tenté de sonner l'alerte auprès des conseillers municipaux, mais sans susciter leur inquiétude. Contrairement à ce qui se passe dans d'autres municipalités ( Châteauguay, Terrebonne, Saint-Athanase, Longueuil, Lévis), les résidents de Richelieu n'ont pas réagit à l'installation de cet appareil dans notre municipalité.

Pourtant, en 2011, l'organisation internationale pour la recherche sur le cancer ont déclaré que les champs électromagnétiques de certaines fréquences radio comme étant possiblement cancérigènes pour les humains.

Il faut dire que les fabriques, déjà à court de fonds, pourraient voir ici une source de revenus intéressante, ce qui expliquerait le silence.

Photo prise par André Lachaine lors des travaux sur l'église à Richelieu en 2010

Pour en savoir un peu plus:

http://www.radio-canada.ca/emissions/cest_bien_meilleur_le_matin/2011-2012/chronique.asp?idChronique=180069

http://www.protegez-vous.ca/sante-et-alimentation/cellulaires-antennes-relais-la-prudence-simpose.html

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/science/201011/12/01-4342185-antennes-relais-cellulaires-les-preuves-deffets-biologiques-saccumulent.php


http://www.lepoint.fr/sante/de-mysterieux-cas-de-cancer-dans-une-ecole-pres-d-antennes-relais-01-06-2011-1337541_40.php

http://www.lemonde.fr/technologies/chat/2009/04/03/antennes-relais-wi-fi-quels-sont-les-dangers_1176416_651865.html
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"Wireless companies look to church towers for cell sites

Wireless companies find church steeples and crosses to be good cell cites, but some neighbors aren't happy.

The cellphone trade group CTIA says that emissions from the industry's towers are "thousands of times less than the FCC's limits for safe exposure," and it cites reports from the Federal Communications Commission asserting that no evidence links cancer to wireless devices or, according to the National Cancer Institute, to radio-frequency energy.

But in 2011, the World Health Organization's International Agency for Research on Cancer classified radio-frequency electromagnetic fields as possibly carcinogenic to humans, bolstering fears raised by tower opponents."

Link: http://www.latimes.com/news/local/la-me-church-cells-20121225,0,2328203.story

Tuesday, December 25, 2012

Un Noël en famille

Je n'oublierai jamais ce Noël de famille de mon enfance qui a réunit exceptionnellement presque toute la famille de ma mère et celle de mon père dans notre humble demeure.

Je suis la fille unique de mes parents qui se sont éloignés volontairement de leurs familles montréalaises pour venir s'établir à Richelieu. J'étais la première fille de la prochaine génération, et j'étais un peu dépassée par le brouhaha qui a envahit notre petite maison de 2 chambres à coucher cette nuit-là!

Je me souviens des gros cadeaux: une traîne-sauvage en aluminium et une soucoupe volante en aluminium de toute dernière technologie, en plus d'un hula-hoop rouge! Je me souviens aussi des plus petits: des beaux livres illustrés sur les oiseaux et sur notre système solaire.

Dans la photo datant, disons, des années 1950, mon visage reflète bien mon plaisir et mon étonnement, et je semble figée dans ma petite berceuse d'enfant. Je pense n'avoir jamais vu des adultes s'amuser si follement! Deux photos ont été nécessaires pour croquer tous le monde: c'est tout dire!

Je ne pense pas qu'une telle fête familiale d'une telle ampleur n'ait jamais été répétée chez nous, et avec le temps, les familles se sont éparpillées un peu partout dans la province et ailleurs. Dommage!
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I think that was one of the last times the whole family got together: both on my mother's and my father's side. Almost everybody was there that night.

Later on my mother and her brother argued about something and I think they never spoke again.

One of my father's sisters was my mother's best friend, and at some point, she was the only one on that side of the family that spoke to us, my mother, my father and I. When that sister died, and nobody told us about it, all ties with my father's side of the family were broken.

I never new what happened, and will probably never find out, because, my mother died last year, and my father just passed away a couple of weeks ago.

Sunday, December 23, 2012

Arbre de Noël - The Christmas Tree

À tous les ans, je choisis un thème aux décorations de Noël qui ornent l'arbre, pour la simple et bonne raison qu'au fil des ans, j'ai accumulé et hérité de trop d'objets et les arbres ne sont tout simplement pas assez gros pour tous les contenir. Ma maison est trop petite pour décorer un 2e arbre, alors une petite partie seulement des ornements sont exposés à chaque année.

Habituellement, le thème est une ou une combinaison de couleurs: couleurs traditionnelles (rouge, vert, blanc), couleurs chaudes (rouge, orangés, dorés, jaunes), couleurs froides (vert, bleu, turquoise, blanc, argent), pastels (rose, bleus pâles, jaunes pâles, crèmes, ivoires), couleurs foncées, couleurs de terre (bruns, beiges, ivoires) ou couleurs métalliques (or, cuivre, argent et verre).

Mais cette année, le thème est "artisanat". J'ai choisi toutes les décorations qui ont été faites à la main ou qui auraient pu l'être. Cela a fait que des ornements de plus de 50 ans sont dans mon arbre cette année. Les lumières, bien sûr, sont de fabrication usinée, mais inspirées de celles qui ornaient les arbre de l'enfance de mon conjoint. Même certains glaçons en métal sont plus vieux que moi! (Merci Maman de m'avoir forcée à les garder!)

L'arbre lui-même, un sapin baumier "sauvageon", fait un peu pitié cette année, mais compense amplement son manque de branches par son parfum qui me plonge immanquablement dans les Noëls de mon enfance.

Aujourd'hui, nous assemblons le train de Noël, installons la gare, la crèche et le village autour et au pied de l'arbre. En écoutant de la musique de Noël, bien sûr!

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Every Christmas, I choose a theme for my Christmas tree decorations, for the simple reason that I've inherited and collected so many through the years that no tree would be big enough to have them all. Not in my small home anyway! No room for a second tree either. Which is why only part of my decorations are displayed every year around Christmas.

Usually, the theme is one of colour or a combination of colours: traditional (red, green, white), warm colours (reds, oranges, gold, yellows), cold colours (greens, blues, aquas, whites, silvers), earthy colours (browns, golds, beige, ivory), pastels (pale blue, pinks, pale yellows, cream and ivory), dark colours or metallic colours (gold, copper, brass, silver and glass).

But this year, the theme is "Arts&Crafts". I chose all the decorations that were either handmade or could have been handmade. Which means that some of the decorations in the tree this year are 50 years old or more. Of course, the lights are not handmade, but are inspired by the ones that used to decorate my hubby's tree when he was a lad. Even some of the metal icicles are older than I am! (Thanks Mom for making me save them every year!)

The tree itself is a Balsam Fir, what we in Quebec call a "sauvageon" - wild stock, a conifer that has not been trimmed twice a year to make an almost perfect, very dense conical green fuzz. The perfume that fills my home takes me back to my childhood Christmases and makes me forgive and forget the less than perfect, almost ugly little tree!

Today, it's setting up the Christmas train, the train station and the village folks around it, plus the manger: all around and at the foot of the Christmas tree. While listening to Christmas music, of course!

Saturday, December 22, 2012

Marineland et ses bêtes

Photo: SHUTTERSHOCK ontario

J'ai toujours détesté me faire submerger par les pubs de Marineland. J'ai toujours détesté l'idée d'enfermer dans de petites piscines des bêtes intelligentes et aux moeurs sociales tissées serrées comme les dauphins et les baleines.

Et maintenant j'apprends que Marineland a des fosses immenses où on enterre des milliers de bêtes tout près de la rivière Welland. Sans permis. Le ministère de l'environnement enquête. Il est temps! L'endroit existe depuis 1961!

I've always hated those Marineland ads in the papers and on TV.

I've always hated the idea of keeping intelligent and socially evolved creatures like dolphins and whales in small pools.

And now I learn that Marineland has mass graves right by the Welland River. No permits. And only now is the Environment Ministry is looking into this. Marineland exists since 1961.

Link: http://www.thestar.com/news/canada/article/1304879--marineland-environment-ministry-launches-probe-into-mass-animal-graves




Friday, December 21, 2012

Le mouvement Idle No More

Les Premières Nations nous invitent à la participation citoyenne: cessez de regarder le train passer et reprenez vos droits!

Thursday, December 20, 2012

Bassin de Chambly - avant et après la crue de 2011

Voici une photo aérienne du Bassin de Chambly avant la crue de 2011:
Et voici à peu près la même vue après la crue de 2011. Vous voyez les différences?

Maintenant regardez bien l'endroit marqué d'un X:

On peut voir qu'après la crue, une partie de l'ile centrale a été emportée:

De grands arbres matures ont été emportés par le courant. Des oiseaux migrateurs ont perdu leur milieu de repos et de reproduction. L'habitat des poissons a été perturbé de façon très imposante. C'est le Refuge Faunique Pierre-Étienne Fortin qui en a pris tout un coup.

Les courants sont tellement modifiés que la plage du Parc Fortier, autrefois une pataugeuse, est maintenant trop dangereuse pour la baignade durant la majorité de l'année, une activité interdite par la municipalité de Richelieu de toute façon.

Personnellement, moi, autrefois, quand je regardais de la fenêtre de mon salon, j'avais en réalité un milieu aquatique presque stagnant devant mes yeux, bien abrité par des arbres de presque tous les côtés. Maintenant, j'ai une vue impressionnante des Rapides de Chambly: c'est comme si toute l'eau rugissante de la rivière Richelieu voulait s'engouffrer dans la maison!

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, semble-t-il. Depuis le début de l'an 2011, ma mère est décédée, la rivière a fait la preuve de ce qu'elle était capable de faire, et tout dernièrement, mon père aussi est décédé. C'est le début d'une nouvelle ère pour moi. J'attends 2013 de pied ferme!

Wednesday, December 19, 2012

Agriculture - Le purin change-t-il le sexe des poissons?

Photo: Steve Apps


Voici une traduction libre d'une partie de reportage dans le célèbre Mother Jones.

Est-ce que les excréments générés par les élevages intensifs provoquent des changements de sexe chez les poissons?

Sur des fermes bien diversifiées, le fumier est une ressource vitale utilisée pour augmenter la fertilité et la tenure en matières organiques dans le sol.

Mais quand on tasse les animaux par milliers dans des bâtisses exiguës, cela génère bien plus d'excréments que les terres agricoles environnantes peuvent absorber, et ainsi votre ressource vitale devient tout à coup un problème de déchets.

La tendance est à épandre une trop grande quantité de purin sur les champs entourant les élevages intensifs d'engraissement, purin qui ruisselle finalement dans les ruisseaux, ce qui aide à fertiliser les floraisons d'algues...

Mais ce n'est pas seulement le surplus de phosphore et d'azote qui pose un problème. C'est aussi les hormones et les autres produits chimiques qu'on sert dans la nourriture des animaux enfermés dans ces bâtisses. Çà aussi, çà aboutit dans leurs excréments et finalement dans les cours d'eau.

Note personnelle: si le sexe des poissons est changé par le ruissellement agricole, qu'en est-il de la santé humaine?
Photo: wikipedia.org

"Is Factory Farm Poop Giving Fish a Sex Change?

—By Tom Philpott

On diversified farms, manure is a vital resource that's used to build fertility and organic matter in soil. But when you cram animals together by the thousands, you generate way more manure than can be absorbed by nearby land—and your vital resource suddenly becomes a waste problem. The tendency is to over-apply manure in fields surrounding factory farms—which then runs off into streams, helping fertilize the algae blooms (...)

But it's not just excess phosphorus and nitrogen that's the problem. It's also the hormones and other chemicals fed to confined animals—they, too, end up in their manure and thus into waterways."

Link: http://www.motherjones.com/tom-philpott/2012/12/cheap-meat-and-healthy-fish-dont-mix

Photo: Enviromental Science and Technology




Tuesday, December 18, 2012

Mon père est décédé

Comme il arrive trop souvent, le journal local hebdomadaire, Le Journal de Chambly, ne m'a pas été livré le 14 décembre. Alors, en faisant l'épicerie hier, j'ai ramassé une copie en achetant du lait.

J'avais déjà lu les principaux reportages dans l'édition électronique, mais par impulsion, j'ai décidé de le feuilleter hier après-midi sur la table de cuisine. J'ai été surprise de voir dans les avis de décès les yeux de mon père me regarder droit dans les yeux.

Mon père est mort le 6 décembre, et un peu plus je n'en savais rien. Je vous ferai grâce des chicanes de famille qui nous ont déchirées pendant des années. Trop longtemps. Et il semblerait que quelqu'un veut que çà se prolonge.

Vous remarquerez que dans la notice nécrologique, il n'est même pas mentionné qu'il a une fille. On parle de sa première épouse de 40 ans qui a passé 7 années d'enfer à le divorcer. Mais pas moi, leur fille unique, prise entre les deux.

Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus?
Photo: Le Journal de Chambly


Monday, December 17, 2012

Baignade - Dans une piscine, quand çà se présente...

Je ne suis pas à l'aise à me baigner dans une piscine autant que dans un cours d'eau naturel ou dans la mer, mais si j'ai la chance d'essayer quelque chose de nouveau, je plonge.

Ici, nous sommes à bord du Empress of Canada. J'avais à peine 12 ans.

Habituellement, je n'aime pas les piscines à cause de la mauvaise habitude des gens d'uriner dedans pendant qu'ils se baignent. Mais durant notre croisière de 1964-1965, les premières journées étaient dans une mer qui venait de subir un ouragan. La majorité des passagers souffraient du mal de mer, et durant les premières journées de beau temps, très peu avait le courage et l'énergie pour aller se baigner dans une piscine dont l'eau n'était pas plus chaude qu'il fallait. J'en ai profité...

Lien pour en savoir un peu plus sur l'Empress of Canada de 1961: http://www.liverpoolships.org/empress_of_canada_of_1961.html
Can't say I like swimming in a pool as much as in a river, lake or the sea, but given a chance, I'll try anything, especially when swimming is involved.
Autographe bien sobre du capitaine ~ a very modest autograph from the ship's Captain

Ma mère et moi devant l'Empress of Canada.

Sunday, December 16, 2012

Porcheries et santé publique - faudra choisir un jour

Lors des batailles des porcheries au Québec, l'un des arguments des opposants étaient que la présence d'une méga porcherie mettait à risque la santé humaine.

J'ai moi-même connu des personnes qui tombaient très malades dès qu'un épandage de purin se faisait près de chez elles. Souvent, elles n'étaient même pas au courant qu'il s'était fait de l'épandage dans leur voisinage, alors ce ne pouvait pas être "dans leur tête".

Au début des années 2000, je pouvais voir des camions-citernes projeter du purin dans les airs, faire un "éventail" du produit, quand ils faisaient de l'épandage derrière chez moi. Je devais bien être à un demi kilomètre du champs arrosé, mais immanquablement, quelques 48 heures plus tard, j'étais terrassée d'une gastro-entérite explosive.

Quand on nous a annoncé une porcherie à Richelieu, j'étais déjà voisine de porcheries à Saint-Mathias. J'ai connu des problèmes de pointes de haute tension artérielle, "de la haute pression" comme disait ma grand-mère. J'ai dû m'acheter un appareil pour mesurer ma tension artérielle et couper le sel dans ma diète. Cela a suffit pour revenir à une tension artérielle plus normale.

Je suis donc, aujourd'hui, entourée de 3 porcheries situées à Saint-Mathias, au nord et à l'est de mon voisinage où j'habite depuis plus de 60 ans, et la porcherie de Richelieu qui est située au sud de chez moi, en amont sur les rives de la rivière Richelieu.

Je me rappelle d'avoir assisté à une des Journées Annuelles de Santé Publique en novembre 2007, et on se plaisait à nous dire encore et encore dans les présentations que la présence d'un élevage intensif, qu'il soit bovin ou porcin, ne fait courir aucun risque à la santé publique. Je bouillais.

Voici donc une traduction libre d'une étude qui dit exactement le contraire.

La pollution d'une porcherie est liée à une hausse de la tension artérielle.

La pollution aérienne générée par les installations industrielles d'élevage de porc et la haute tension artérielle des voisins.

La pollution aérienne et les fortes odeurs dégagées par les installations d'engraissement de porcs à grande échelle pourraient impacter la tension artérielle des gens qui vivent tout près, selon cette récente étude. Pendant 2 semaines, 2 fois par jour, les gens de cette étude s'assoyaient dehors à côté de leur maison en Caroline du Nord, et prenaient ensuite leur tension artérielle et évaluaient l'intensité des odeurs. Quand les senteurs étaient à leur plus fort, leur tension artérielle étaient légèrement à la hausse. La tension artérielle augmentait aussi quand les niveaux de concentration de sulfure d'hydrogène mesurés dans l'air près de leur résidence. Une tension artérielle élevée est un facteur de risque pour provoquer une attaque et d'autres maladies cardiovasculaires. Plusieurs porcheries en Caroline du Nord sont situées d'une façon disproportionnée à l'intérieur des communautés à faible revenu où les résidents sont déjà à risque pour ce genre de maladie.

Le contexte de l'étude scientifique

Depuis plusieurs décennies, la production de bétail aux États-Unis a subi des changements, des petites fermes familiales aux opérations industrielles géantes. Les installations, nommées CAFO, installations concentrées d'engraissement d'animaux, peuvent avoir une capacité de dizaines de milliers d'animaux. (NDLR: la Ferme Notre Dame à Richelieu a une capacité de 5,800 porcs, plus des bovins)

Les animaux engraissés destinés à la consommation humaine élevés dans ces conditions demandent beaucoup d'eau et génèrent souvent des quantités énormes d'excréments. Les opérations à grande échelle créent plusieurs préoccupations de santé environnementale et humaine localement, dans la région, et mondialement. Certains problèmes majeurs sont la pollution de l'air, de l'eau, une exposition croissante aux maladies infectieuses et des problèmes de justice environnementale (voir le rapport de Pew, 2008).

Les personnes qui vivent près des porcheries industrielles se plaignent souvent de la piètre qualité de l'air: les odeurs pestilentielles, les effets nuisibles sur les yeux irrités, des problèmes de sinus et du système respiratoire. Les sources principales des irritants sont les excréments et l'air expulsé des bâtisses. Les excréments génèrent des produits chimiques et des particules dans l'air pendant la décomposition durant l'entreposage, le brassage et l'épandage justifié comme étant une étape de fertilisation des sols. Les polluants aériens sont le sulfure d'hydrogène, l'ammoniaque, les matières en petites particules, les toxines bactériennes et les produits chimiques organiques volatils selon une étude du National Academy of Science datée de 2003.

Ces polluants peuvent nuire à la santé et au bien-être. Les mauvaises odeurs provoquent du stress qui peut contribuer à tomber malade ou empirer une condition existante. Des études scientifiques précédentes ont rapporté que des communautés exposées vivent une augmentation des symptômes de maladie, des irritations d'yeux, de nez et de gorge selon l'étude Schinasi et al. de 2011. On retrouve aussi des problèmes d'humeur (Schiffman et al 1995) et une qualité de vie à la baisse à cause d'une diminution d'activités extérieurs et de rassemblements sociaux (Tajik et al. 2008).

Des installations d'engraissement en Caroline du Nord sont habituellement de porcs et de volailles. Les régions les plus densément occupées par les porcheries se trouvent dans la partie est de la Caroline du Nord. La région est occupée par une population d'une proportion élevée de résidents de race noire qui est à risque élevé de maladies vasculaires.


Qu'est-ce qu'ils ont fait?

Pendant des périodes de 2 semaines durant les années entre 2003 et 2005, 101 adultes habitant dans un rayon de 1,5 milles d'une porcherie s'assoyaient dehors 2 fois par jour, une fois le matin et une fois durant la soirée, et cela pendant 10 minutes. Ensuite, ils entraient dans leur maison et mesuraient leur tension artérielle avec une machine conçue à cet effet.

L'appareil que j'ai dû m'acheter pour suivre de près ma tension artérielle

Les chercheurs ont mesuré la tension artérielle parce que c'est un on indicateur d'impacts potentiels pour la santé et les maladies.

Pendant que les participants colligeaient leurs données, des stations de monitorage de pollution de l'air près de leurs résidences mesuraient les concentrations de sulfure d'hydrogène, le produit chimique généré par le purin qui se décompose et qui sent comme des oeufs pourris, ainsi que les matières en suspension dans l'air, la poussière qui vient des porcheries industrielles ainsi que d'autres sources.

Les participants avaient reçu de la formation pour qu'ils puissent colliger eux-mêmes leurs propres données afin de faciliter les mesures fréquentes dans leur propre maison, là où la pollution aérienne se trouvait. Chaque participant était son propre agent de contrôle, tandis que les chercheurs comparaient leur tension artérielle durant les périodes de pollution aérienne élevée et à la baisse. Cette approche éliminait la possibilité que l'âge, le sexe, la race ou d'autres différences entre les participants puissent influencer les résultats. Qu'on-t-ils trouvés?

Les rapports de fortes odeurs étaient liés avec la tension artérielle à la hausse de la pression diastolique, le numéro en bas dans une lecture de tension artérielle et qui mesure la tension artérielle des artères entre les battements du coeur.

La pression diastolique augmentait par presque 2 millimètres de mercure pendant les périodes de très fortes odeurs à comparer avec les périodes sans odeurs.

Le sulfure d'hydrogène était lié avec la hausse artérielle de la pression systolique, le numéro en haut d'une lecture de tension artérielle qui mesure la pression sur les artères durant les battements du coeur.

Une hausse de 10 parties par billion (ppb) en sulfure d'hydrogène provoquait une augmentation de presque 3 mmHg de pression systolique.

Les concentrations de matières en suspension n'étaient pas liées aux augmentations de tension artérielle.

Les effets provoqués par les odeurs étaient surtout chez les hommes et les participants âgés de plus de 53,7 ans. Les impacts du sulfure d'hydrogène étaient plus évidents chez ceux qui peinaient à vivre avec le stress et ne prenaient pas de médicaments pour la tension artérielle. Les médicaments devraient minimiser les impacts puisque les drogues contrôlent partiellement les changements de la tension artérielle du sang. Les niveaux de tension artérielle étaient aussi liés avec les périodes de stress rapportées au moment de la prise des mesures.

Qu'est-ce que cela veut dire?

Le sulfure d'hydrogène aérien et les fortes odeurs venant des élevages d'engraissement peuvent impacter la pression artérielle pour ceux qui vivent tout près. À la fois les réactions physiologiques à la pollution chimique et le stress de vivre avec des odeurs désagréables chroniques et fréquents pourraient contribuer aux changements observés dans les tensions artérielles lors des incidents de pollution à la hausse et à la baisse.

Ceci est la première étude qui se penche sur les impacts d'être exposé à de la pollution aérienne générée par les installations d'engraissement de bétail sur la santé et la tension artérielle. Les lectures de tension artérielle augmentaient de 2 points lors de périodes de fortes odeurs et de 3 points quand le sulfure d'hydrogène augmentait d'un niveau de 10 ppb. Les études précédentes avaient fait des liens entre d'autres expositions environnementales à de la hausse dans la tension artérielle.

Les petits changements de tension artérielle observés dans cette étude pourraient avoir des implications importantes pour la santé publique. Premièrement, la tension artérielle haute est un facteur de risque pour de l'hypertension chronique, des attaques cardiaques et des maladies cardio-vasculaires. Deuxièmement, ces expositions se reproduisent fréquemment pour un grand nombre de personnes qui vivent près des installations d'élevage et d’engraissement et pour ceux qui vivent près des usines de traitement d'eaux usées, des sites d'enfouissement et des raffineries qui génèrent des polluants aériens malodorants semblables, dont le sulfure d'hydrogène.

En conclusion, les installations porcines industrielles sont un problème de justice environnemental en Caroline du Nord où les élevages sont concentrés dans les communautés appauvries de race noire qui sont déjà très affligées par des maladies cardiovasculaires.



Dispersion des odeurs des bâtiments de la Ferme Notre Dame à Richelieu selon la firme Nove Environnement
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How many times were we told that pig farms do not make people sick during what I call the "pig fight", the saga of citizens against pig CAFO in Quebec that raged on for so many years? Elected officials, government representatives, even spokespeople from some so-called environmental groups mocked us, claimed we were too emotional and even suggested that it was all in our minds.

Scientific odor studies couldn't pin down the chemical composition of the smell that puts off most normal human beings, but especially those that fought so hard to keep pig installations and their slurry spreading out of their lives.

We were labelled as outsiders, as town folks who knew nothing about farming, as cry babies. Well, science is slowly catching up to human noses, and gradually, we will have to face up to the facts: we can't treat animals like production line matter, and we can't spread pig slurry like there was no tomorrow.


"Pig farm pollution linked to higher blood pressure.

Wing S, RA Horton and KM Rose. 2012. Air pollution from industrial swine operations and blood pressure of neighboring residents. Environmental Health Perspectives http://dx.doi.org/10.1289/ehp.1205109.

Synopsis by Virginia T. Guidry and Wendy Hessler

Air pollution and strong odors emanating from large-scale swine operations may affect blood pressure of people who live nearby, according to new research. Twice a day for two weeks, people in the study sat outside their North Carolina homes, then measured their own blood pressure and rated the strength of odors. When the odors were the strongest, their blood pressure rose slightly. It also rose with levels of hydrogen sulfide measured in the air near their homes. High blood pressure is a risk factor for stroke and other cardiovascular diseases. Many pig operations in North Carolina are disproportionately located in low-income communities of color, where residents already are at increased risk of these diseases.

Context

During the past several decades, livestock production in the United States has shifted from small family farms to large industrial operations. The facilities – referred to as concentrated animal feeding operations or CAFOs – house up to tens of thousands of animals.

Animals raised for food under these conditions require a lot of water and often generate huge amounts of manure. The large-scale operations create numerous environmental health and social concerns locally, regionally and globally. Some major problems are air pollution, water pollution, increased exposure to infectious diseases and environmental justice issues (Pew 2008).

People who live near industrial livestock facilities often complain about poor air quality – commonly foul odors, irritated eyes/noses and respiratory impacts. The main sources of the irritants are animal waste and air ventilated from barns. The waste releases chemicals and particles as it decomposes and is moved, stored and applied as a fertilizer. The airborne pollutants include hydrogen sulfide, ammonia, particulate matter, bacterial toxins and volatile organic chemicals (National Academy of Science 2003).

These pollutants can affect health and well being. Odors can induce stress that may contribute to and enhance illnesses. Previous studies report that exposed communities experience elevated symptoms of illness and eye, nose and throat irritation (Schinasi et al. 2011); depressed mood (Schiffman et al. 1995); and a decreased quality of life by limiting outside activities and social gatherings (Tajik et al. 2008).

Feeding operations in North Carolina typically raise pigs or poultry. Some of the highest densities of swine operations occur in eastern North Carolina. The region has a large proportion of African-American residents and a high risk of vascular diseases.

What did they do?

For two week periods during 2003-2005, 101 adults living within 1.5 miles of industrial swine facilities sat outside twice a day – once in the morning and once in the evening – for 10 minutes. While outside, they filled out a diary and rated the strength of the odor and their stress level. They then went inside and measured their blood pressure using an automated device.

Researchers measured blood pressure, because it is a good indicator of potential heart effects and disease.

While participants collected data, air pollution monitors near their homes measured levels of hydrogen sulfide – the chemical in decomposing manure that smells like a rotten egg – and particulate matter – dust that comes from industrial swine facilities as well as other sources.

Participants were trained to collect their own data to facilitate frequent measurements at their homes, where the air pollution exposures occurred. Each participant served as his or her own control, as the researchers compared each participant's blood pressure during times of high and low air pollution. This approach eliminates the possibility that age, sex, race or other difference among participants can cause differences in the results.
What did they find?

The reports of odors were associated with elevated diastolic blood pressure (DBP). DBP is the bottom number in a blood pressure reading and measures pressure on the arteries between heartbeats.

DBP increased by almost 2 millimeters of mercury (mmHg) during periods of very strong odor compared to no odor.

Hydrogen sulfide was associated with elevated systolic blood pressure (SBP). SBP is the top number in a blood pressure reading and measures the pressure on the arteries when the heart beats.

A 10 part per billion (ppb) increase in hydrogen sulfide resulted in an increase of nearly 3 mmHg for systolic pressure.

Levels of particulate matter were not associated with increases in blood pressure.

Odor effects were largest among men and participants over 53.7 years old. The effects of hydrogen sulfide were greatest among those who struggled to cope with stress and did not take blood pressure medication. Medication is expected to minimize effects since the drugs partially control blood pressure changes. Blood pressure levels were also linked with reported levels of stress at the time of measurement.
What does it mean?

Airborne hydrogen sulfide and strong smells from animal feeding operations can affect blood pressure in those who live nearby. Both physiologic responses to the chemical pollution and the stress of living with chronic and frequent unpleasant odors may contribute to changes seen in blood pressure following low and high pollution incidents.

This is the first study to examine the health effects of air pollution exposures from industrial livestock facilities on blood pressure. Blood pressure readings jumped two points with the strongest smells and three when hydrogen sulfide increased by levels of 10 ppb. Previous studies have linked other environmental exposures to elevated blood pressure.

The small changes in blood pressure observed in this study could have important public health implications. First, high blood pressure is a risk factor for chronic hypertension, stroke, and cardiovascular disease. Second, these exposures occur frequently for a large number of people who live near large-scale swine facilities and for those near sewage treatment plants, landfills and oil refineries that emit similar malodorous air pollutants, including hydrogen sulfide.

Finally, industrial swine facilities are an environmental justice issue in North Carolina, where the operations are concentrated in poor communities of color, which already have substantial impacts from cardiovascular disease."

Link: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/newscience/2012/10/2012-1204-swine-air-pollution-raises-blood-pressure/



Friday, December 14, 2012

Agriculture - Des conclusions sur la nourriture bio qui ne disent pas tout

Photo: GreenhouseBed.com

Une étude scientifique de Stanford University qui a reçu amplement de publicité grâce aux grands médias arrivait à la conclusion qu'il y avait très peu de différence entre la nourriture conventionnelle et la nourriture biologique pour la santé et la sécurité des gens a aussi été grandement critiquée par des experts en sciences de santé environnementale parce qu'elle passait à côté de preuves de plus en plus nombreuses que les pesticides ont des effets nuisibles. Des critiques ont relevé le faits que les auteurs de cette étude ont omis de mentionner des études tout en faisant une interprétation douteuse des données.

Cette analyse de 237 études publiée en septembre 2012 dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine se concentrait surtout sur la quantité des nutriments, les contaminations virales, bactériennes et fongiques dans la nourriture biologique à comparé avec la nourriture produite industriellement. Neuf études se portaient sur les résidus de pesticides, dont 3 des résidus dépassaient les normes fédérales, et étaient incluses dans les analyses du sommaire.

Les auteurs arrivaient à la conclusion que les études révisées n'appuyaient pas ce qu'ils appelaient la perception générale que la nourriture bio était en général supérieurement nutritive que la nourriture "conventionnelle", bien qu'une diète biologique pourrait réduire son exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques.

Un communiqué de presse de Stanford rapportait les paroles de l'auteur en chef Dena Bravata qui disait: "Il n'y a pas beaucoup de différence entre la nourriture biologique et la nourriture conventionnelle, si vous êtes un adulte et prenez vos décisions en tenant compte seulement de votre santé." (selon le bureau des médias du Stanford Medical Center, Bravata ne fait plus d'entrevues à propos de l'étude.)

Selon une des trouvailles de l'équipe, on a trouvé un risque de différence de 30% entre la nourriture conventionnelle et la nourriture produite selon les normes biologiques, signifiant que la nourriture bio avait un risque moindre de 30% de contamination aux pesticides à comparer avec la nourriture produite de façon conventionnelle. Ce chiffre se base sur la différence entre les pourcentages des spécimens de nourriture conventionnelle et biologique dans les études scientifiques qui avaient détecté des résidus perceptibles (38% et 7%, dans l'ordre).

Mais la perception de différence du risque est potentiellement trompeur dans ce contexte, puisque le métrique ne se réfère pas au risque pour la santé, selon Charles Benbrook, professeur de recherche et chef de programme pour Measure to Manage (M2M): Farm and Food Diagnostics for Sustainability and Health at Washington State University. De plus, dit Benbbrook, "les risques des pesticides dans la diète dépendent de plusieurs facteurs, dont le nombre de résidus, leur niveau de concentration, et la toxicité du pesticide" et non pas si la contamination existe ou pas.

Dans une lettre acceptée pour être publiée dans la revue scientifique Annalas of Internal Medicine, Benbrook souligne que l'équipe de Stanford ne tient pas suffisamment compte des données importantes du gouvernement sur le nombre, la fréquence, les combinaisons potentielles et les risques pour la santé associés aux résidus de pesticides dans la nourriture aux États-Unis. En allant chercher des données du U.S. Department of Agriculture dans le programme Pesticide Data Program, Benbrook a calculé une diminution de 94% des risques pour la santé en consommant la version biologique des 6 fruits qui sont habituellement bien traités aux pesticides.

Les chercheurs de Stanford ont aussi manqué leur chance d'examiner les liens entre les pesticides et les impacts sur la santé démontrés dans une quantité toujours à la hausse d'études dit Brenda Eskenazi, une professeur dans le School of Public Health de l'université de la Californie à Berkeley. Eskenazi est arrivée à la conclusion que l'une de ces études, une de trois publiées en avril 2011 qui s'étaient penché sur les liens entre le développement cognitif et l'exposition aux pesticides avant la naissance parmi 2 populations multi-ethniques urbaines, et une communauté agricole en Californie. L'une des études démontra qu'il y avait un déficit de 7 points de QI chez les enfants de 7 ans dans le plus haut quantile d'exposition aux pesticides, à comparer avec le quantile le plus bas, mesuré selon les niveaux de concentrations métabolite de pesticides dans l'urine maternel durant la grossesse. Les résultats étaient semblables dans les 2 autres études.

En concluant que les preuves ne supposent pas de bienfaits marquants en consommant du bio plutôt que de la nourriture ordinaire, plusieurs commentateurs, dont Eskenazi et Benbrook, sont de l'avis que l'équipe de Stanford n'a pas tenu compte des risques à la santé publique comme ceux décrits dans une étude d'avril 2012 faite par David C. Bellinger, un professeur de neurologie du Harvard Medical School. Dans ce papier, Bellinger avançait que des impacts subtils venant des pesticides organophosphates sur le développement neurologique pourraient s'accumuler pour avoir des impacts substantiels au niveau de la population at large. Il écrit: "C'est noté fréquemment qu'une baisse modeste dans les résultats de tests de QI s'accompagnera d'une augmentation substantielle dans le pourcentage d'individus avec des résultats très bas."

Les tests conventionnels en toxicologie passent maintenant à côté des réponses qui surviennent à des doses plus basses que celles observées à des niveaux qui n'avaient pas d'effets nuisibles auparavant, avec des possibilités potentielles pour notre compréhension de la sécurité dans le domaine des pesticides. Et d'autres trouvent dans des études animales que les expositions aux pesticides pour le fœtus peuvent déclencher des changements épigénétiques qui modifient les réactions de stress et les fréquences de maladies dans les générations futures.

Dans une étude, des rats exposés à du vinclozolin, un fongicide souvent utilisé en agriculture, était lié avec des réactions de stress modifiés dans la 3e génération (les petit des petits enfants de la génération d'animaux au départ), à comparé avec la progéniture de 3e génération des animaux qui n'avaient pas été exposés. Ces réactions ont été observées à des doses élevées qui ne seront pas habituellement mesurées dans des résidus de nourriture mais pourraient être comparables aux travailleurs en agriculture. Des expositions aux pesticides methoxychlor, au DEET, au permethrin et au vinclozolin, ainsi que les dioxines (qui se retrouvent dans les pesticides comme étant des impuretés) peuvent aussi prédisposer des animaux à des maladies d'âge adulte qui apparaissent prématurément dit Michael Skinner, un professeur du Washington State University School of Biological Sciences, un co-auteur de cette étude. Il dit que ces effets sont toujours observés chez les animaux après 4 générations subséquentes sans diminution au cour du temps.

En octobre 2012, l'American Academy of Pediatrics s'est prononcé pour la première fois sur la question à savoir est-ce que les enfants tirent des bienfaits à adopter une diète biologique. Dans un rapport publié dans Pediatrics, l'académie a reconnu qu'une diète biologique réduisait l'exposition aux pesticides, sans aucun doute, et que de plus, cela pourrait réduire les maladies associées aux bactéries résistantes aux antibiotiques, mais n'avait pas pu tirer des preuves concluantes en clinique qu'il y avait des avantages nutritionnels du bio sur la diète conventionnelle. L'académie a souligné l'importance de servir aux enfants une diète riche en fruits et légumes, des céréales entières, des produits laitiers faibles en gras, peu importe si cette nourriture est produite de façon conventionnelle ou biologique, et fournit des ressources pour les parents qui cherche des conseils sur la nourriture.
Photo: TinyFarmblog.com

"Organic Food Conclusions Don’t Tell the Whole Story

A widely reported Stanford University study concluding there is little difference in the healthfulness and safety of conventional and organic foods has been criticized by experts in the environmental health sciences for overlooking the growing body of evidence on the adverse effects of pesticides. Critics take to task the authors’ omission of relevant studies and overinterpretation of the data.

The meta-analysis of 237 studies, published in the September 2012 Annals of Internal Medicine, largely focused on nutrient content and viral/bacterial/fungal contamination of organic versus conventionally grown foods. Nine studies reporting pesticide residues, including three of residues exceeding federal limits, were included in summary analyses.

The authors concluded that the studies reviewed do not support what they call the “widespread perception” that organic foods overall are nutritionally superior to conventional ones, although eating an organic diet may reduce exposures to pesticides and antibiotic-resistant bacteria. A Stanford press release quoted senior author Dena Bravata as saying, “There isn’t much difference between organic and conventional foods, if you’re an adult and making a decision based solely on your health.” (According to the Stanford Medical Center press office, Bravata is no longer doing interviews about the study.)

In one key finding, the team reported a “risk difference” of 30% between conventional and organic produce, meaning organic produce had a 30% lower risk of pesticide contamination than conventional produce. That number was based on the difference between the percentages of conventional and organic food samples across studies with any detectible pesticide residues (38% and 7%, respectively).

But the concept of risk difference is potentially misleading in this context, as the metric does not refer to health risk, according to Charles Benbrook, research professor and program leader for Measure to Manage (M2M): Farm and Food Diagnostics for Sustainability and Health at Washington State University. Furthermore, says Benbrook, “Pesticide dietary risk is a function of many factors, including the number of residues, their levels, and pesticide toxicity,” not just whether contamination was present.

In a letter accepted for publication in the Annals of Internal Medicine, Benbrook pointed to the Stanford team’s lack of consideration of extensive government data on the number, frequency, potential combinations, and associated health risks of pesticide residues in U.S. food. Using data from the U.S. Department of Agriculture’s Pesticide Data Program, Benbrook calculated a 94% reduction in health risk attributable to eating organic forms of six pesticide-intensive fruits.

The Stanford researchers also missed opportunities to examine the relationship of pesticides and health outcomes demonstrated in a growing number of cohort studies, says Brenda Eskenazi, a professor in the School of Public Health at the University of California, Berkeley. Eskenazi conducted one such study, one of a trio published in April 2011 that examined the relationship between cognitive development and prenatal pesticide exposures in two multiethnic inner-city populations6,7 and one farmworker community in California. One of the studies found deficits of seven IQ points in 7-year-old children in the highest quintile of pesticide exposure, compared with children in the lowest quintile, as measured by maternal urinary pesticide metabolite levels during pregnancy. Results were comparable in the other two studies.

In concluding that the evidence “does not suggest marked health benefits from consuming organic versus conventional foods,” many commenters, including Eskenazi and Benbrook, felt the Stanford team ignored risks to broader public health like those outlined in an April 2012 review by David C. Bellinger, a professor of neurology at Harvard Medical School. In his review Bellinger argued that subtle impacts of organophosphate pesticides on neurodevelopment can add up to substantial population-level impacts. He wrote, “It is frequently noted that a modest downward shift in mean IQ scores will be accompanied by a substantial increase in the percentage of individuals with extremely low scores.”

Conventional toxicology testing is now being shown to miss responses that occur at doses that are orders of magnitude lower than previously established no-observed-adverse-effects levels, with potential implications for our understanding of pesticide safety. And others are finding in animal studies that pesticide exposures in utero can induce epigenetic changes that alter stress responses and disease rates in future generations.

In one study, exposure of rats to vinclozolin, a common agricultural fungicide, was associated with altered stress responses in the F3 generation (the original animals’ great grandchildren), compared with F3 progeny of unexposed animals. These responses were seen at high doses unlikely to be encountered as food residues but potentially applicable to agricultural workers. Exposures to the pesticides methoxychlor, DEET, permethrin, and vinclozolin, as well as dioxin (which can appear as an impurity in pesticides), also “predispose animals to develop a variety of adult-onset diseases earlier than normal,” says Michael Skinner, a professor in the Washington State University School of Biological Sciences who coauthored this study. He says these effects are “still detectable in animals over four subsequent generations, without diminution.”

In October 2012 the American Academy of Pediatrics weighed in, for the first time ever, on the question of whether children benefit from an organic diet. In a report published in Pediatrics, the academy recognized that an organic diet definitely reduces exposure to pesticides and may reduce diseases associated with antibiotic resistance but has not been proven to offer a clinically relevant nutritional advantage over a conventional diet. The academy emphasized the importance of providing children a diet rich in fruits, vegetables, whole grains, and low-fat or fat-free dairy products, regardless of whether the foods are conventional or organic, and provided resources for parents seeking guidance on which foods tend."

Link: http://ehp.niehs.nih.gov/2012/12/120-a458/