Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, April 18, 2011

Asbestos - une compagnie plaide coupable

Photo: nj.com

Le Québec tend à vouloir beaucoup protéger ses mines d'asbestos et tient à vouloir continuer à exporter ce matériau pleins de risques pour les gens qui y sont exposés. L'asbestos se retrouve dans toutes sortes d'endroits indésirables, mettant à risque les employés, la population et l'environnement à risque pour des années à venir. Voici un autre exemple des périls d'un produit naturel qui peut être si commode, mais si risqué!

Une compagnie dont la maison-mère est au New Jersey plaide coupable d'avoir déversé illégalement 16 millions de livres de déchets qui contenaient de l'asbestos dans un milieu humide de Frankfort, dans l'état de New York, près de la Mohawk River. La compagnie en question, Leize Associates, fait aussi des affaires sous le nom d'Eagle Recycling, a aussi admis à la U.S. District Court que son propriétaire Nicholas Morangi et d'autres employés avaient comploté pour cacher leurs infractions aux lois environnementals fédérales et de l'état.

Parce que M. Morangi est décédé du cancer l'an passé. l'avocat Douglas Grover s'est présenté à la cour pour représenter la compagnie en plaidant coupable. Il a plaidé d'avoir comploté d'avoir enfreint au Clean Water Act qui interdit le remplissage de milieux humides et d'avoir comploté d'avoir frauduleusement essayé de cacher ce déversement de 2006. Dans les documents présenté à la cour, Eagle Recycling avoue avoir essayé de nuire à des enquêtes des forces de l'ordre en détruisent ou en cachant des documents qui avaient été exigés par la cour fédérale.

"Les autorités fédérales et de l'état de New York ont découvert que les employés d'Eagle Recycling avaient détruit ou s'étaient débarrassé de documents importants pour l'enquête sur le site Frankfort." selon un document de plaidoirie et d'entente écrite par des légistes du U.S. Department of Justice dans la division Environmental Crimes Section.

Par exemple, des copies d'un document falsifié du département environnemental de l'état découverts durant un procès précédent ont été trouvés jetés dans les poubelles pendant qu'on enquêtait sur Eagle Recycling. Dans un procès d'il y a 2 ans, Jonathan Deck, le propriétaire et gérant de J.A.D. Inc., avait avoué en cour fédérale qu'il avait obtenu le fameux document de Morangi en 2006, document qui permettait aux camions de déverser des débris de construction pulvérisés sur une terre agricole de 28 acres sur la route South Side Road à Frankfort.

Pendant que Deck attend son jugement, Eagle Recycling admet d'avoir comploté pour créer ce faux permis en imitant la signature d'un officier du DEC qui n'avait jamais mis les yeux sur ce document. Eagle Recycling a aussi été accusé d'avoir falsifié des résultats de tests d'asbestos sur des spécimens. Les débris de construction sont vérifiés pour savoir s'ils contiennent de l'asbestos, un retardateur de feu qui peut provoquer des cancers du poumon et d'autres maladies potentiellement mortelles.

Au moins 8,100 tonnes de débris de construction ont été transportés du New Jersey jusqu'à Frankfort. Cela s'est arrêté en novembre 2006 quand le dépotoir a été fermé. Le site a ensuite été recouvert et sécurité pour tenter d'arrêter la contamination, mais n'a pas été réhabilité.

La compagnie n'avoue pas savoir si ses employés savaient que les débris déversés contenaient de l'asbestos, mais les documents déposés à la cour contiennent des allégations qui laissent comprendre que les employés étaient au fait des informations sur la toxicité du matériel: les résultats de tests falsifiés, ainsi que l'hésitation à remettre les factures de déchêts liés aux débris contaminés d'asbestos. "Cette enquête met à jour l'ampleur des actions que prennent les pollueurs environnementaux pour éviter les lois environnementales de New York et fédérales." dit le commissaire du DEC Joe Martens dans un communiqué de presse.

Eagle Recycling consent à payer une pénalité de $500,000 et sera sur probation pendant 3 ans qui inclus l'implémentation d'un plan de conformité environnemental. La compagnie sera aussi responsable de payer pour les coûts d'assainissement et de réhabilitation du site, un montant qui n'a pas été fixé mais qui pourrait aller dans les millions de dollars.
"N.J. company pleads guilty to dumping 16 million lbs. of waste

A New Jersey company pleaded guilty to federal charges Monday for conspiring to illegally dump 16 million pounds of debris – later found to contain asbestos – in a wetland area of Frankfort that runs along the Mohawk River.

The corporation, Leize Associates, which does business as Eagle Recycling, also admitted in U.S. District Court that the company’s owner, Nicholas Morangi, and other employees had further conspired to cover-up their violations of state and federal environmental regulations.

Because Morangi died of cancer last year, attorney Douglas Grover appeared on Eagle Recycling’s behalf Monday (April 11 2011)to enter the company’s guilty plea. He pleaded to conspiring to violate the Clean Water Act’s prohibition on filling wetlands and to conspiring to commit wire fraud to conceal that dumping in 2006.

Included in the plea agreement were allegations that Eagle Recycling attempted to later obstruct law enforcement investigations into its activities by destroying or hiding documents that were subpoenaed by a federal grand jury, court records state.

“Federal and New York State law enforcement officers discovered that Eagle Recycling employees had destroyed, disposed of and mutilated documents relevant to the investigation of the Frankfort site,” according to a plea and cooperation agreement written by Assistant U.S. Attorney Craig Benedict and Todd Gleason of the U.S. Department of Justice Environmental Crimes Section.

For example, copies of a false state DEC “permit letter” that came to light during an earlier case were found dumped in the trash while Eagle Recycling was under investigation, prosecutors said.

In that earlier case, less than two years ago, Jonathan Deck, owner and operator of New Jersey-based J.A.D. Inc., admitted in federal court that he had obtained the “permit letter” from Morangi in 2006, allowing trucks to dump pulverized construction debris on a 28-acre parcel of farmland along South Side Road in Frankfort.

As Deck awaits his own sentencing, Eagle Recycling admitted Monday that it had conspired to create this false permit letter by forging the signature of a DEC officer who never saw the document.

Eagle Recycling also was accused of faking asbestos sampling results to detect whether the landfill area had been contaminated by asbestos, a fire retardant that can cause lung cancer and other potentially fatal diseases, prosecutors said.

At least 8,100 tons of construction debris was transported from New Jersey to Frankfort until the dumping site was shut down in November 2006. The site has since been covered and secured to prevent further contamination, but it has not yet been cleaned.

The company has not acknowledged that anyone knew the dumped debris contained asbestos, but court documents contain allegations that suggest employees were concerned about information related to the toxic material: the forged sampling results, as well as the reluctance to turn over any waste invoices related to asbestos-contaminated debris.

“This investigation underscores the extent that environmental polluters will go to avoid New York and federal environmental laws,” state Department of Environmental Conservation Commissioner Joe Martens said in a joint news release with U.S. Attorney Richard Hartunian.

Eagle Recycling has agreed to pay a $500,000 fine and will be placed on a term of probation for three years that includes the full implementation of a company environmental compliance plan.

The company also will be responsible for paying restitution to cover any clean-up costs, an amount which has not yet been determined but is estimated to be millions of dollars.

The sentencing has been tentatively scheduled for 2 p.m. Friday, Sept. 9, in front of Judge David N. Hurd."

Excerpts of article written by Rocco LaDuca published in the Utica Observer-Dispatch here: http://www.uticaod.com/m/top/x782059812/N-J-company-pleads-guilty-to-dumping-60-million-lbs-of-waste

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