Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, May 30, 2011

OGM - l'étiquetage demandé par plusieurs


Le débat sur l'innocuité des OGM continue toujours, mais serait-il trop demander d'exiger l'étiquetage de la nourriture qui en contient? Il me semble que c'est un droit bien légitime d'un consommateur de savoir ce qu'il achète pour se nourrir!

Je parle d'OGM dans un blog sur les rivières, car il a été démontré dans plusieurs études scientifiques que le pollen des plantes OGM se retrouve dans les sédiments dans le fond des rivières et que cela nuit à la croissance et la reproduction des micro-organismes qui sont à la base de la chaîne alimentaire. De plus, les plantes OGM qui sont résistants aux herbicides semblent encourager davantage l'épandage des herbicides, jamais une bonne nouvelle pour la vie aquatique des rivières et les humains qui consomment les fruits et labeurs de nos agriculteurs!

Voici un article d'un journal des États-Unis, mais il serait tout aussi valable au Canada, si seulement les médias accordaient plus d'importance aux problèmes et impacts des récoltes de plantes génétiquement modifiés!

Sans étiquetage, peu de personnes se rendent compte qu'elles consomment de la nourriture génétiquement modifiée.

Certains consommateurs sont préoccupés car ils doutent que cette nourriture pourrait avoir des risques pour la santé et disent que les fabricants devraient être obligés d'identifier leurs produits qui contiennent des OGM. Quand une équipe d'activistes portant des combinaisons Hazmat se sont montrés devant une épicerie de Chicago pour protester contre la vente de nourriture génétiquement modifiée, ils ont choisi un établissement qui en a surpris plusieurs: Whole Foods Market.

La nourriture biologique, par définition, ne peut pas sciemment contenir des organismes génétiquement modifiés (OGM). Mais le maïs, le soya et d'autres récoltes GM sont devenus des ingrédients tellement répandus dans la nourriture transformée que même l'un des détaillants les plus importants des É.-U.avoue qu'il n'a pas été capable d'éviter d'avoir certains produits qui en contiennent sur ses tablettes. "Personne ne pourrait se douter qu'il y a de la nourriture génétiquement modifiée ici à Whole Foods." dit Alexis Baden-Mayer, le directeur politique d'Organic Consumers Associtation qui a organisé la manif. Les activistes ont démoli avec vigueur des marques santé reconnue comme Tofutti, Kashi et Boca Burgers.

Bien que les humains ont modifié ce que nous mangeons depuis longtemps par croisements sélectifs et d'autres méthodes depuis des centenaires, les récoltes génétiquement modifiées sont différentes car ces plantes viennent de graines dans lesquels les gènes ont eu leur ADN divisé et des gènes d'une autre source ont été insérés dans la plante. De cette façon, la récolte peut survivre à un herbicide, par exemple, ou une toxine anti-bactérienne peut être incorporée pour éloigner les insectes nuisibles. Certains consommateurs se préoccupent du fait que ces changements pourraient avoir des impacts à risque pour la santé et disent que les fabriquants devraient être obligés de faire la preuve que les OGM sont sécuritaires et sans danger pour la consommation humaine avant de les mettre sur le marché. Ils disent aussi que les produits qui contiennent des ingrédients génétiquement modifiés devraient être identifiés pour le consommateur: les États-Unis (et le Canada) est l'un des quelques pays industrialisés qui n'exige pas un tel étiquetage ou même obliger de faire des tests.

Les représentants de l'industrie disent que les OGM sont sécuritaires et que l'étiquetage n'est pas nécessaire, citant un communiqué de 1992 de la FDA (Food & Drug Administration) qui dit que l'agence n'a pas de raisons de croire que les OGM sont différents des autres nourritures de façon importante ou uniforme. Aucune organisation législative importante au É.-U. ne s'est opposée à l'introduction des OGM. "La FDA possède l'expertise scientifique et en nutrition pour établir l'étiquetage de la nourriture et évaluer la sécurité alimentaire." dit Ab Basu, un haut placé du Biotechnology Industry Organization pour la nourriture et l'agriculture. "Vous pouvez consulter le site Web de la FDA et constater que si le maïs est majoritairement l'équivalent du maïs cultivé conventionnel, il n'y a pas de raison d'étiqueter comme quoi il est différent."

Les critiques de la technologie disent qu'ils sont préoccupés non seulement pour les risques possibles à la santé mais aussi pour les pertes de nutriments dans le sol et la plante, la contamination des récoltes non-OGM et l'usage accru des pesticides.

Pendant qu'une quantité à jamais croissante de récoltes GM approuvées par l'administration Obama depuis quelques mois, malgré le débat public sur le sujet, sont le maïs pour faire de l'éthanol, la luzerne et les betteraves à sucre sous certaines conditions, certains opposants disent que la question rejoint graduellement les consommateurs en général, bien au-delà de ceux qui achètent santé chez Whole Foods. Ils mentionnent les sondages fait par le Pew Center, par Consumers Union et Harris Interactive depuis la dernière décennie qui ont rapporté encore et encore que la grande majorité des Américains aimeraient que la nourriture MO soit mieux règlementée et étiquetée. "Si les compagnies dsent que la modification génétique est sécuritaire, alors il ne devrait pas y avoir de problème à l'étiqueter et laisser le consommateur prendre ses décisions par lui-même." dit Michael Hansen, un scientifique sénior à Consumers Union qui publie Consumer Reports. "C'est ce que disent tous les proposants du marché libre. Alors, laissons le marché fonctionner comme il doit."

Michael Jacobsen, directeur exécutif du Center for Science in the Public Interest, qui ne s'oppose pas aux OGM, dit que plusieurs fabricants pensent que l'étiquetage comporte trop de risques. "Aucune compagnie qui produit de la nourriture n'utiliserait des OGM si elle devait l'étiqueter car il n'y a pas d'avantages pour les compagnies." dit-il. "Le terme OGM est devenu une expression toxique, alors si une compagnie calcule qu'elle perderait peu-être 2% de ses ventes, pourquoi le ferait-elle? Ce serait une perte pour elle."

Dans les faits, une étude de 2006 pour le Pew Initiative for Food and Biotechnology a rapporté que seulement 23% des femmes (ce sont elles surtout qui prennent les décisions lors des courses) pensaient que la nourriture génétiquement modifiée était sécuritaire. Mais les connaissances sur ce sujet demeurent limitées. La même étude de Pew a trouvé que seulement 26% des consommateurs Américains croyaient qu'ils n'avaient jamais mangé de nourriture génétiquement modifiée, et un sondage de 2010 fait par le International Food Information Council avait rapporté que seulement 28% des répondeurs savaient que cette nourriture se vendait dans les épiceries.

En ce moment, 14 états ont préparé des projets de loi sur l'étiquetage des OGM mais la plupart ne se sont pas rendus plus loin que les comités qui les ont présentés, dont celui de l'Illinois qui a présenté un projet de loi en février. La Démocrate qui l'a présenté se prépare à le refaire à la prochaine session. Seul l'Alaska et son industrie de saumon sauvage a passé une loi d'étiquetage de bio-technologie pour les fruits de mer.

Pour ce qui est de la sécurité alimentaire, les 2 côtés du débat viennent appuyés de travaux de recherche. Cette année, des chercheurs espagnols ont publié une révision des études sur la sécurité de la nourriture OGM dans Environment International qui a rapporté que les études revues par les pairs ont trouvé autant d'études qui trouvaient des risques pour la santé que ceux qui disaient qu'il n'y en avait pas. Leur étude ajoute par contre que plusieurs études qui disent qu'il n'y a pas de danger sont appuyées par l'industrie bio-technologique ou leurs associés.

Cette année, des chercheurs Canadiens ont rapporté que le sang de 93% des femmes enceintes et 80% du sang de leur cordon ombilical contenaient un pesticide qui est implanté dans le maïs-grain GM de la compagnie Monsanto, bien que la digestion devrait l'éliminer du corps humain. "Vu le potentiel de toxicité de ces polluants environnementaux et la fragilité du fœtus, plus d'études sont nécessaires" ont-ils écrit dans Reproductive Toxicology.

Comme le plus important fabriquant de graines GM et le pesticide compatible Roudup, la compagnie Monsanto dont les bureaux chefs sont au Missouri est au cœur du débat des OGM. Monsanto a présenté un communiqué sur le manque d'études à long terme sur la sécurité animale et humaine des cultures GM. "Des experts en sécurité alimentaire sont satisfaits de l'approche actuelle et croit qu'elle est suffisante et sûre pour confirmer que les récoltes génétiquement modifiées sont aussi sécuritaires que leurs équivalents conventionnels." affirme le communiqué. "Cette communauté d'experts ne voit pas le besoin et donc ne recommande pas des tests à long terme su les humains et les animaux pour s'assurer de la sécurité alimentaire." Bien que la FDA ait permis la vente et la culture de nourritures GM depuis 15 ans, l'organisme n'a jamais exigé des évaluations sécuritaires avant de les mettre sur le marché alimentaire.

"Ultimement, ce sont les fabricants de nourriture qui sont responsable d'en assurer la sécurité" écrivait la FDA dans un communiqué, faisant remarquer que les fabricants sont encouragés à consulter avec leur agence au sujet de leurs produits. Les récoltes génétiquement modifiées sont dans 70% de tous mets préparés aux É.-U. et 93% du soya, 86% de tout le maïs et 93% de toutes les graines de canola sont génétiquement modifiés aux É.-U., ce qui fait qu'entreposer séparément les produits non GM est très difficile, dit Joe Dickson, le coordinateur des normes de qualité de Whole Foods Market. "Tant que le fédéral n'obligera pas l'étiquetage obligatoire des ingrédients OGM, il n'y a pas de moyen de savoir si un produit empaqueté contient des ingrédients OGM." dit Dickson. "Notre approche est de travailler avec un esprit d'équipe avec nos fournisseurs...pour les encourager de prendre des mesures pour éviter les ingrédients OGM."

Basu fait remarquer que les récoltes OGM ont été adoptées par les fermiers dans plusieurs pays, mais pas au Japon, ni en Europe, ni en Grande-Bretagne, et ajoute qu'une étude du International Food Information Council a rapporté que 68% de ceux qui avaient été sondés croient que les pratiques d'étiquetage de la FDA sont suffisantes. "Si vous réalisez que plus de 24 pays et plus de 2 milliards d'acres de récoltes OGM ont accepté les produits OGM depuis les 15 dernières années qu'ils sont sur le marché, les consommateurs les achètent." dit-il.

Quand même! Nielsen a annoncé l'année dernière que les produits non-OGM sont l'argument le plus popularisé pour la promotion de produits santé des marchandises sur les tablettes en 2009, une augmentation de 67% de l'année précédente, et cela représente $60,2 millions de ventes. L'année 2010 a vu l'apparition du nouveau sceau "non-GMO Project Verified", assurant une certification par un tiers que moins de 0,9% des ingrédients dans le produit sont des OGM. Plus de 4,000 produits, dont tous les produits de la marque Whole Foods ont été enregistrés dans le programme, selon le directeur exécutif Megan Westgate.

La semaine dernière, les consommateurs chez Whole Foods n'étaient pas tous d'accord à savoir si le magasin devrait vendre de la nourriture GM. Mais la majorité ont dit qu'ils étaient surpris d'apprendre que le magasin en vendait. "C'est désappointant et démoralisant. Je trouve que Whole Foods s'est installé dans la communauté pour les gens qui croient dans la nourriture saine et je pense que la compagnie représente cela. Alors je penserais qu'elle aurait des standards très élevés et empêcherait ce genre de nourriture d'être vendu ici." dit Melissa Hayes de Chicago. "Mais je ne pense pas que ce soit juste la faute de Whole Foods." ajoute-elle. "Je pense que c'est également important pour le consommateur de devenir pro-actif et s'informer sur les OGM et Monsanto. Chaque fois que vous achetez, c'est voter, et les gens doivent en être plus conscient et au courant."
"With no labeling, few realize they are eating genetically modified foods.

Some consumers are concerned that such foods may pose health risks and say manufacturers should be required to identify them for consumers. When a team of activists wearing white hazmat suits showed up at a Chicago grocery store to protest the sale of genetically modified foods, they picked an unlikely target: Whole Foods Market.

Organic foods, by definition, can't knowingly contain genetically modified organisms, known as GMOs. But genetically modified corn, soy and other crops have become such common ingredients in processed foods that even one of the nation's top organic food retailers says it hasn't been able to avoid stocking some products that contain them. "No one would guess that there are genetically engineered foods right here in Whole Foods," said Alexis Baden-Mayer, political director of the Organic Consumers Association, which organized the protest. The activists dramatically trashed a battery of well-known health food brands outside the store, including Tofutti, Kashi and Boca Burgers.

Though people have been modifying foodstuffs through selective breeding and other methods for centuries, genetically modified crops differ in that the plants grow from seeds in which DNA splicing has been used to place genes from another source into a plant. In this way, the crop can be made to withstand a weed-killing pesticide, for example, or incorporate a bacterial toxin that can repel pests. Some consumers are concerned that such changes may pose health risks and say manufacturers should be required to prove GMOs are safe for human consumption before putting them on the market. They also say products containing genetically modified ingredients should be identified for the consumer; the U.S. is one of the few industrialized nations that does not require such labeling or testing.

Industry representatives say that GMOs are safe and that labeling them is unnecessary, citing a 1992 statement from the FDA saying the agency had no reason to believe GMOs "differ from other foods in any meaningful or uniform way." No mainstream regulatory organization in the U.S. has opposed the introduction of GMOs. "FDA has the scientific and nutrition expertise to establish food labeling and to assess food safety," said Ab Basu, the Biotechnology Industry Organization's acting executive vice president for food and agriculture. "You can look at the FDA website and see that if the corn is substantially equivalent to corn produced conventionally, there is no reason to label it as being any different."

Critics of the technology say they are concerned not only about possible health risks but also about soil and plant nutrient losses, contamination of non-GMO crops and increased pesticide use.

With an unprecedented number of genetically modified crops being greenlighted by the Obama administration in recent months amid public debate — including ethanol corn, alfalfa and sugar beets under certain conditions — some advocates say the issues may be reaching the awareness of consumers beyond the health-conscious shoppers who frequent Whole Foods. They cite polls taken by the Pew Center, Consumers Union and Harris Interactive over the last decade that have consistently found the vast majority of Americans would like to see genetically modified foods better regulated and labeled.
"If companies say genetic engineering is fine, then OK let's label it and let the consumers make their own decisions," said Michael Hansen, a senior scientist at Consumers Union, which produces Consumer Reports. "That's what all the free market supporters say. So let's let the market work properly."

Michael Jacobsen, executive director for Center for Science in the Public Interest, which does not oppose GMOs, says many manufacturers see labeling as too risky. "No food company would use GMOs if they had to label them because there is no benefit to the companies," he said. "The term GMO has become a toxic term, and so if a company figures they will lose maybe 2 percent of their sales why should they? It's all loss for them."

In fact, a 2006 study for the Pew Initiative for Food and Biotechnology found that only 23 percent of women (the primary shopping decision makers) thought genetically modified foods were safe. But knowledge on this topic also remains low. The same Pew study found that only 26 percent of American consumers believed they'd ever eaten genetically modified food, while a 2010 survey by the International Food Information Council reported that only 28 percent of respondents knew such foods were sold in stores.

Currently 14 states have introduced legislation on GMO labeling but most of it has not moved out of committee, including an Illinois bill introduced in February by Rep. Deborah Mell, D-Chicago. She says she plans to reintroduce it next session. Only Alaska, with its huge wild salmon industry, has passed a biotech seafood labeling law.

On the issue of safety, both sides of the debate come armed with research. This year Spanish researchers published an overview of GMO food safety studies in Environment International, finding that peer-reviewed studies had found health risks and no health risks in roughly equal numbers. The paper notes, however, that many studies finding no risks were sponsored by the biotech industry or associates.

Canadian researchers this year reported that the blood of 93 percent of pregnant women and 80 percent of their umbilical cord blood samples contained a pesticide implanted in GMO corn by the biotech company Monsanto, though digestion is supposed to remove it from the body. "Given the potential toxicity of these environmental pollutants and the fragility of the fetus, more studies are needed," they wrote in Reproductive Toxicology.

As the biggest producer of GMO seeds and the compatible pesticide Roundup, Missouri-based Monsanto is at the heart of the GMO debate. Monsanto would not make a representative available for an interview but did offer a statement on the lack of long-term animal or human safety studies on genetically modified crops. "Experts in the field of food safety are satisfied that (the current) approach is sufficient and reliable to assure the genetically modified crops are as safe as their conventional counterparts," the statement said. "This expert community does not see a need and thus does not recommend long-term tests in humans or animals in order to establish food safety." While the Food and Drug Administration has allowed the sale and planting of genetically modified foods for 15 years, it has never required premarket safety evaluations of the foods.

"Ultimately, it is the food producer who is responsible for assuring safety," the FDA wrote in a statement to the Tribune, noting that manufacturers are encouraged to consult with the agency about their products. Used in an estimated 70 percent of all American processed food, genetically modified crops make up 93 percent of all soy, 86 percent of all corn and 93 percent of all canola seeds planted in the U.S., which makes stocking only non-GMO products difficult, said Joe Dickson, quality standards coordinator for Whole Foods Market. "Until there's federal government mandated labeling of GMO ingredients, there's no way to tell if packaged products contain GMO ingredients," Dickson said. "Our approach is to work in the spirit of partnership with our suppliers … to encourage them to take active steps to avoid GMO ingredients."

Basu notes that GMO crops have been embraced by farmers in many countries — although not in Japan, Europe or Britain — and cites an International Food Information Council study that found 68 percent of those surveyed believe that FDA's current labeling practices are sufficient. "If you look at the adoption of biotech by over 24 countries and over 2 billion acres of biotech crops globally that have been grown in the last 15 years of commercialization, consumers are buying these products," he said.

Still, Nielsen announced last year that "non-GMO" was the fastest-growing health and wellness claim on store-brand foods in 2009, up by 67 percent from the previous year and representing $60.2 million in sales. And 2010 brought a new "Non-GMO Project Verified" seal, offering third-party certification that less than 0.9 percent of the ingredients in the product came from genetically modified organisms. More than 4,000 products — including all Whole Foods store brands — have been enrolled in the program, according to executive director Megan Westgate.

Shoppers at Whole Foods last week were conflicted about whether the store should be selling genetically modified foods. But the majority said they were surprised to find it did. "It's disappointing and disheartening. I feel like Whole Foods has established itself as a community for people who believe in healthy food and I feel like they embody that. So I would think that they would uphold standards and prevent foods like this from being sold here," said Melissa Hayes, of Chicago. "But I don't think it's fair to just blame Whole Foods," she added. "I think it's equally important for the consumer to take an active role and find out information on GMOs and Monsanto. Every time you make a purchase it's a vote and people just need to be more conscious and aware.""

Excerpts from article written by Monica Eng published in the Chicago Tribune here: http://www.chicagotribune.com/health/ct-met-gmo-food-labeling--20110524,0,5841902.story

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