Saturday, November 26, 2011
Migration difficile pour les Monarques cette année
Voici une traduction libre d'un article qui décrit le périple particulièrement difficile pour ce papillon migrateur cette année.
C'est pourquoi j'étais si scandalisée de voir cette femme arracher TOUTES les fleurs sur le bord de l'eau devant chez moi! Voir mon autre entrée de blog ici: http://lesamisdurichelieu.blogspot.com/2011/09/flore-faune-il-faut-en-laisser-pour-les.html
Voyage difficile vers le sud pour les papillons Monarques - la sécheresse et la météo inhabituelle causent la perte des plus faibles.
Nourris par les nectars les plus disponibles, poussés par les gènes les plus favorables, les premiers papillons Monarques de la migration annuelle remplissent les cieux au-dessus de leur lieu d'hivernation au Mexique de leurs coloris orangés et noir. Mais ces papillons ne sont pas ceux-là qui inquiètent les experts qui étudient les déplacements mystérieux des Monarques: ils se préoccupent davantage des papillons les moins robustes, la plupart des femelles, qui suivent ceux-ci.
Chaque étape du cycle de vie multiple-générationnel des Monarques a été déphasée cette année: la sécheresse et les formations météorologiques atypiques éprouvent les plus faibles par les pires conditions jamais enregistrées.
Au coeur du Texas se trouve l'un des arrêts les plus prisés par les papillons en migration pour se refaire leurs énergies, mais la région est victime d'une sécheresse terrible cette année, alors les plantes habituellement en fleurs pour les accueillir sont plus difficiles à trouver. Beaucoup de Monarques ont virés vers l'ouest. On s'attend à ce que plusieurs périssent. "On pourrait voir la plus petite population d'hivernage jamais enregistrée." dit Chip Taylor, directeur du Monarch Watch, un organisme dédié à la préservation de l'insecte.
Le papillon Monarque a longtemps fasciné les chercheurs et les amateurs qui se demandent comment un insecte de la 4e génération retrouve son chemin vers le site montagneux mexicain prisé pour passer leurs hivers depuis si longtemps. Ici, les Monarques semblent entrer en transe, leurs ailes recouvrant les branches inférieures de leurs arbres oyamel préférés.
"C'est fascinant de les voir arriver durant une chaude journée ensoleillée." dit Lincoln Brower, un biologiste du Sweet Briar College de la Virginie, qui fait le voyage vers la forêt d'oyamel depuis des décennies. "Vous regardez le ciel et il reluit de ces beaux Monarques orangés avec les rayons du soleil qui passe au-travers de leurs ailes...un site somptueux."
Des sécheresses sévères au printemps ont fait que la génération reproductrice qui revient du Mexique a eu des problèmes à trouver du nectar et des plantes d'asclépiade, la seule plante choisie par le papillon pour pondre ses oeufs. Élevés dans le sud, la nouvelle génération vole vers la région des Grands Lacs où un été frais a ensuite retardé les cycles de reproduction subséquents. Les Monarques qui migrent vers le sud sont les "petits petits-enfants" de la toute dernière population qui hiverne au Mexique. Le nombre de papillons Monarques est en déclin, à son plus bas comme il y a 2 ans depuis 16 ans. C'est un peu à cause des fronts d'air froid de l'Arctique qui descendent jusqu'au centre du Mexique: un front en 2002 avait tué 75% des papillons qui y passaient l'hiver.
Mais il y a aussi 2 problèmes qui sont contre eux: le déboisement illégal dans la forêt d'oyamel et la culture croissante de cultures de maïs-grain et de soya résistants aux pesticides dans le Midwest. Les cultures sont génétiquement modifiées pour résister aux pesticides qui tuent tout le reste qui se trouve dans les champs, dont les importants asclépiades.
"Les Monarques sont des créatures robustes." dit Brower. "Mais à quand le point de rupture? Personne ne connaît vraiment la réponse." Photo: Blue Ridge Discovery Center
"Rough ride south for monarch butterflies
Drought and unusual weather might take a toll on weaker fliers.
Nourished by the most available nectars, bolstered by the most favorable genetics, the first butterflies of the annual monarch migration are filling the skies of their Mexican wintering grounds with flutters of orange and black. But it's not these that experts who study the monarchs' mysterious migration patterns are worried about — it's the less robust monarchs, most of them female, to follow.
Every stage of the multigenerational life cycle has been off this year, and drought and atypical weather patterns are pushing the weakest through some of the harshest conditions on record.
Central Texas, usually chief fattening grounds for the monarchs, has been bone-dry, so the flowering plants they need are hard to come by. Many monarchs have shifted west. Many are expected to die. “This might be the smallest overwintering population yet,” predicted director Chip Taylor of Monarch Watch, an organization dedicated to preserving the insects.
The monarch butterfly has long fascinated researchers and enthusiasts, who wonder how a fourth-generation insect finds its way back to the distinct patch of Mexican mountaintops that has for eons been the butterflies' wintering grounds. There, the monarchs go into a sort of cold storage, their wings blanketing the lower branches of their favored oyamel trees.
“It's fantastic to see them coming in on a warm, sunny day,” said Lincoln Brower, a biologist at Virginia's Sweet Briar College who has been traveling to the oyamel forest for decades. “You look up at the sky and it's sparkling with beautiful orange monarchs with the sun coming through their wings. ... A gorgeous site.”
Severe drought in the spring meant the breeding population returning from Mexico had a tough time finding nectar and milkweed, the only plant on which monarchs lay their eggs. Bred in the South, the new generation worked its way up the Great Lakes region, where a cold summer slowed subsequent breeding cycles. The monarchs that migrate south are the “great-grandchildren” of the last wintering population. The wintering populations have been declining, with the population two years ago the lowest in 16 years. That's partly because of arctic cold fronts reaching Central Mexico — a front in 2002 killed 75 percent of the wintering butterflies.
But there are two other big factors working against them: illegal logging in the oyamel forest and the growing popularity of pesticide-resistant corn and soybeans in the Midwest. The crops are genetically engineered to resist pesticides that kill everything else in the fields, including the all-important milkweed.
“The monarchs are resistant creatures,” Brower said, “but just how resistant and when the straw will break the camel's back is a question that nobody really knows the answer to.”
Monarch Watch's Taylor said it's still early in the migration, with the tail end of the group not arriving until next month. There likely will be stragglers, he said. Aerodynamics favors the largest and heaviest monarchs, he said, and the latecomers not only are weakened by generations of hard times but also by making the journey when there is less and less nectar. The main migration appears to have shifted west, he said. “We don't know how those negotiated the twists and turns through the mountains to stay on course,” he said, “but it looked like they were moving into hazardous territory.”
Michael Warriner of the Texas Parks and Wildlife Department said he was saddened to see how Texas' historic drought had diverted the usual path of monarchs through the Hill Country. “If they don't find anything to eat, they're going to try to keep moving,” he said. “Hopefully they'll find something.”
Article written by Lynn Brezosky published here: http://www.mysanantonio.com/default/article/Rough-ride-south-for-monarch-butterflies-2267682.php
Which is why I was absolutly astounded to see a woman pick ALL the Jerusalem artichoke they love so much! See another of my blog entries here: http://lesamisdurichelieu.blogspot.com/2011/09/flore-faune-il-faut-en-laisser-pour-les.html
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quels son les risque que court les papillons monarque lors de la migation
ReplyDeleteDurant la migration, comme durant tout leur cycle de vie, le risque de se faire attraper par un oiseau (qui le rejettera tout de suite à cause de son goût infecte, mais l'endommagera sûrement en ce faisant), le manque de nourriture pour se refaire des énergies, le mauvais temps (vent à contre-sens, pluies ou précipitations violentes qui le force à s'arrêter, à l'abri), les applications de pesticides pendant ou un peu avant son passage, et finalement, la circulation routière (qui n'a pas manqué de justesse de frapper un papillon avec son pare-brise en circulant sur les routes à l'automne?).
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