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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, January 18, 2012

Combustibles fossiles - pour en finir avec les subventions

Photo: Peter Wynn Thompson for The New York Times

Une mauvaise subvention énergétique prend fin

Maintenant que le Congress le plus polarisé et paralysé de mémoire d'homme a réussi à tuer l'un des plus gros gaspillage, la subvention multimillionnaire de plus de 3 décennies pour la fabrication de l'éthanol fait avec du maïs, nous espérons que cela n'aura pas épuisé son élan et continuera à couper d'autres subventions énergétiques nuisibles, surtout celles données aux combustibles fossiles.

On a laissé passé la date limite pour renouveler la subvention pour l'éthanol, un coup fatal d'autant plus remarquable car survenant quelques jours avant les caucus républicains dans les champs de maïs de l'Iowa où les subventions ont longtemps été considérées comme étant intouchables.

Le crédit en taxes de 45 sous par gallon aux compagnies pétrolières pour mêler l'éthanol dans l'essence aura coûté de $5 milliards à $6 milliards par année aux contribuables, alimentant d'autant plus le déficit budgétaire. Cette subvention aura fait augmenter le prix du maïs et le prix des aliments surtout en encourageant les fermiers à remplacer les autres récoltes par du maïs. Ses vertus environnementales n'ont pas rencontrées les promesses qu'on espéraient. Étiqueté comme étant un remplacement à moindre impacts de carbone pour remplacer les combustibles fossiles, l'éthanol fait avec du maïs a généré plus de dioxyde de carbone que l'essence après avoir intégré les émissions générées lors du défrichage de nouvelles terres agricoles afin de remplacer la perte de nourriture à cause de la production de combustible.

Plusieurs facteurs ont contribué à tuer l'allégement fiscal (ainsi les tarifs exorbitants sur les importations dont l'intention était d'empêcher l'éthanol brésilien moins dispendieux). Les Conservateurs n'aimaient pas le coût qui venait avec la subvention de l'éthanol et les Libéraux la considérait comme une sorte de bien-être corporatif. Elle était aussi non nécessaire et redondante. L'éthanol de maïs est maintenant commercialement viable sans subvention et est de plus appuyée par un mandat du Congress qui exige que les raffineurs en fabrique jusque 15 milliards de gallons par année.

Le Congress devrait maintenant se concentrer sur l'industrie pétrolière qui a longtemps bénéficié d'une variété d'allègements fiscaux archaïques et non nécessaires: des déductions de réduction de production de puits et des coûts intangibles de forages. Ils sont uniques à l'industrie et si on les ajoute aux autres subventions, coûtent environ $4 milliards par année.

Le Président Obama a essayé par 2 fois de mettre fin à ces subventions sans réussir. Nous espérons qu'il s'essaye encore dans son prochain discours sur le budget. Le Congressional Research Service dit que mettre fin aux subventions n'aurait aucun effet sur les prix de l'essence et du gaz pour les consommateurs et aurait seulement un effet insignifiant sur les profits de l'industrie, qui battent tous les records à la hausse de toutes façons.

Mais on ne retient pas son souffle: il n'y aura pas une marée de changements au Congress sur cette question. La coalition habituelle qui s'est mobilisé pour combattre la subvention d'éthanol ne se reproduira probablement pas en ce qui a trait aux subventions pétrolières et gazières, car les Républicains du House et leurs maîtres dans l'industrie se sont promis de défendre à tout prix. Nous pouvons, toutefois, espérer des progrès modestes dans d'autres dossiers. Le Congress a permis un programme de subventions importante pour l'industrie de l'énergie solaire qui terminera à la fin de l'année. Le programme encourage des investissements privés dans les énergies solaires, vante la création de milliers d'emplois et devrait être renouvelé.

De même, un crédit de taxe de production fédéral qui a fourni des incitatifs pour les opérateurs d'énergie éolienne depuis 1992 sera terminé à la fin de 2012. Le Congress a prolongé le programme dernièrement en l'incluant dans le programme de stimulus de 2009, et devrait s'assurer de le prolonger encore une fois. Il aura aussi permis une création d'emplois importante.

Finalement, c'est bien clair: le Congress devrait mettre fin aux subventions aux grosses pétrolières et redistribuer l'argent ainsi économisée aux technologies en énergies vraiment nouvelles, comme l'éolien, le solaire, et d'autres bio-carburants de haute technologie qui ne nuisent pas à l'environnement ni au marché de l'alimentation. Photo: thenewstribune.com

"One Bad Energy Subsidy Expires

Now that the most polarized and paralyzed Congress in memory has managed to kill one of its most resilient boondoggles — the three-decade-old, multibillion-dollar subsidy for corn ethanol — we hope it has not exhausted its resolve and will take a hatchet to other harmful energy subsidies, chiefly those it gives to fossil fuels.

The ethanol subsidy was allowed to expire last Saturday (January 2012), a death blow that was all the more remarkable coming just a few days before the Republican caucuses in the cornfields of Iowa, where the subsidy has long been seen as untouchable.

The 45-cent-per-gallon tax credit for oil companies to blend ethanol into gasoline cost taxpayers $5 billion to $6 billion a year, deepening the budget deficit. It boosted corn prices and increased food prices generally by encouraging farmers to replace other crops with corn. Its environmental virtues were less than advertised. Billed as a lower-carbon replacement for fossil fuels, corn ethanol generated more carbon dioxide than gasoline after taking into account the emissions caused when new land was cleared to replace the food lost to fuel production.

Several factors conspired to kill the tax break (as well as an exorbitant tariff on imports aimed at keeping cheaper Brazilian ethanol out). Conservatives did not like the subsidy’s price tag and liberals saw it as a form of corporate welfare. It was also unnecessary and redundant. Corn ethanol is now commercially viable without the subsidy and is further supported by a Congressional mandate requiring refiners to blend up to 15 billion gallons a year.

Congress should now focus on the oil industry, which has long enjoyed a web of arcane and unnecessary tax breaks — deductions for well depletion and intangible drilling costs. They are unique to the industry and, when combined with other subsidies, cost roughly $4 billion a year.

President Obama has tried twice to kill these subsidies, without success. We hope he tries again in his coming Budget Message. The Congressional Research Service says that ending the subsidies would have no effect on gas prices for consumers and only a trivial effect on industry profits, which have been at record highs.

But we are not holding our breath for a sea change in Congress on this issue. The unusual coalition that mobilized to fight the ethanol subsidy is unlikely to be replicated in any struggle over oil and gas subsidies, which House Republicans and their paymasters in industry have sworn to defend. We can, however, hope for modest progress in other areas. Congress allowed a grant program important to the solar power industry to expire at the end of the year. The program encourages private investment in solar power, is credited with creating thousands of jobs and should be renewed.

Similarly, a federal production tax credit that has provided incentives for wind power operators since 1992 will expire at the end of 2012. Congress most recently extended the program as part of the 2009 stimulus package, and it should make sure to extend it again. It, too, has been an important source of jobs.

The bottom line is clear: Congress should end the subsidies to Big Oil and redeploy the money saved to support truly new energy technologies, like wind and solar power, or even high-tech biofuels that don’t harm the environment and threaten the food supply. "

Editorial in The New York Times here: http://www.nytimes.com/2012/01/07/opinion/one-bad-energy-subsidy-expires.html
Photo: Mike Lester

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